Les cessions amiables de terres labourables pour la construction de l’Ecole normale d’Institutrices à Kerfeunteun (F-29088) en 1882

Les visiteurs intéressés par cet aspect de la création de l’école normale des filles pourront consulter en cliquant ici, l’avis relatif à ces cessions  publié dans le journal Le Finistère le 6 septembre 1882. Ils ne manqueront pas d’y relever que l’un des toponymes des lieux concernés n’était pas nécessairement prémonitoire!…

Stupeur et indignation à la révélation des abus sexuels de Jean Vanier (1928-2019), président-fondateur des Communautés de l’Arche

Ancien officier de marine au Canada, ce théologien catholique  avait créé en 1964 les Communautés de l’ARCHE.  Actuellement on en compte 147 réparties sur les 5 continents dont 32 en France (avec un certain nombre en Bretagne).
Reconnues comme des établissements médico-sociaux, elles accueillent des adultes souffrant de handicaps mentaux.
Selon la presse une enquête diligentée par l’Arche elle-même a révélé récemment que Jean Vanier aurait, sous le couvert de justifications mystiques, abusé sexuellement d’au moins six femmes adultes non handicapées (entre 1970 et 2005).
Les visiteurs intéressés par l’origine de ces  déviances et par leurs conséquences fâcheuses sur les victimes et leur institution pourront consulter, en cliquant ici, un article récent de Marc Maronne à ce sujet paru dans Golias News.

Confinement : mode d’emploi ! Pour s’en sortir, enfermons-nous et déconfinons nos esprits !

Afin de s’en convaincre les visiteurs sont invités à consulter, en cliquant ici, trois textes fondateurs à cet égard récemment mis en ligne sur le site Mezetulle, le bloc-revue de Catherine Kintzler. Que cette collègue soit assurée de notre reconnaissance pour l’importance de sa contribution et de son soutien.
Peuvent nous aider à y parvenir: le travail de l’esprit, l’esprit des arts et des éléments fondateurs extraits des pensées de :
– René DESCARTES (1596-1650),le fondateur de la philosophie rationaliste et de la méthode d’accès à la vérité.
Godfried Wilhem LEIBNIZ (1646-1716), pour qui  » une idée est claire quand elle suffit pour reconnaître une chose et à la distinguer ».
– Nicolas de CONDORCET  (1743-1794), l’authentique esprit des Lumières pour qui le progrès ne saurait intervenir sans une instruction générale dispensée dans une école publique ,laïque et gratuite. On lui doit cette parole révolutionnaire opportune :  » Toute société qui n’est pas éclairée par des philosophes est trompée par des charlatans.

Faits et bruits finistériens de 1882 (1)

Le Finistère, bihebdomadaire républicain de l’époque, ouvrait largement  ses colonnes aux nouvelles  relatives à l’organisation et à la mise en place de l’instruction publique et notamment à leur implication au niveau de la ville de Quimper.
Les visiteurs intéressés par les acquis de la 3è République à cet égard et par l’héritage imposant qu’ils représentent pourront consulter, en cliquant ici, quinze coupures listées ci-dessous par ordre chronologique de parution :

1. Adjudication des travaux de  construction de l’Ecole normale d’Institutrices de Quimper
2. Circulaire de M. le Préfet du Finistère aux maires du département relative à la Loi sur l’enseignement primaire obligatoire
3. Le Conseil municipal de Paris et les Lycées de jeunes filles
4. Evolution de l’instruction dans les départements bretons
5. La Caisse des Ecoles et le recrutement des Ecoles normales
6. Gazette bretonne
– La loi sur l’enseignement et les pères de famille
– Les collèges communaux
– Le Concordat
7. L’Enseignement primaire
8. Le microphone, le téléphone et l’audiphone à Quimper
9. Les EPS au conseil municipal de Quimper
10. Statistiques de l’enseignement
11. Examens à Quimper dont admission à l’Ecole normale primaire
12. Cléricalisme et religion.
13. Enquête parcellaire préalable à la construction d’une Ecole normale d’Institutrices à Kerfeunteun
14. Les Collèges communaux
15. L’enseignement de la gymnastique

A son de trompe ou de tambour, l’ENG de Quimper se profile enfin  le 1er mai 1882

Des décisions et actes fondateurs  ont été pris à cette date pour l’édification de notre ECOLE dans les champs de Bourg-Libou et du Calvaire. Les visiteurs intéressés pourront consulter en cliquant ici (document 1) le texte de l’arrêté du Préfet du Finistère (Lagrange de Langre) relatif aux expropriations nécessaires et en cliquant ici (document 2) une reproduction du tableau des offres légales correspondantes.
L’affaire semble bien partie…

Le « César » 2020 des curiosités normaliennes

Le Jury, réuni à Concarneau (F-29900) le 6 mars dernier, a décidé à l’unanimité, d’attribuer cette distinction à notre adhérent humoriste, conteur et dessinateur André Le Goff. Il lui adresse ses félicitations et ses encouragements…
Les visiteurs, intéressés par ses trois dernières oeuvres primées par le jury, pourront les consulter en ouvrant successivement les 3 fichiers joints  :

Quand les normaliennes de la promotion ATOMICK (1946-1949) et des normaliens encostumés à la bretonne participaient activement à des fêtes folkloriques !

Les visiteurs intéressés pourront consulter ci-dessous un reportage photographique  résultant de la  mise à disposition de l’Association de photos de la collection personnelle de Mme Thérèse Le Gac. Que cette ancienne normalienne en soit vivement remerciée.

Gazette bigoudenne de l’été 1882 : Plozévet ( F-29710)

Fête de la restauration du menhir « Des Droits de l’Homme » sur la plage de Canté.

Dimanche 2 juillet 1882

« Les Droits de l’Homme » tel était le nom de l’un des fleurons de l’armée navale de l’Océan réunie à Brest  en 1797 et qui avait mission de déposer sur les côtes sud de l’Irlande un corps expéditionnaire de 16500 hommes aux ordres du Général Hoche. La Première République et son Directoire se proposaient de susciter et d’alimenter un  soulèvement irlandais contre  l’oppresseur anglais  de façon  à contraindre ce dernier à faire la paix avec la France.

L’expédition tourna court et le vaisseau en question rebroussa chemin pour venir livrer combat aux vaisseaux anglais en baie d’Audierne. La bataille fit rage pendant plusieurs journées de janvier 1797  et s’acheva par le naufrage du « Les Droits de l’Homme » et  la mort de plus de 600 hommes à quelques centaines de mètres de la plage de Canté en Plozévet.

Parmi les rescapés se trouvait le Major Elias Pipon originaire de Jersey  prisonnier sur le bateau français. Après avoir repris du service (dans la marine anglaise) et fait valoir ses droits à la retraite, E.Pipon voulut rendre hommage- en 1840- à la lutte exemplaire des marins et soldats de la République à bord du Les Droits de l’Homme  en faisant ériger, sur la grève de Canté face à l’Océan, un menhir moderne sur lequel était gravé un texte célébrant les sacrifices consentis.

Cependant le dit monument, non établi selon les règles strictes des leveurs de mégalithes, ne résista pas longtemps aux contraintes océaniques et ce sont la 3è République et ses défenseurs convaincus qui, une quarantaine d’années plus tard, en assurèrent la restauration.

L’inauguration de la stèle rénovée donna lieu à une grande fête républicaine rapportée dans le détail par le journal républicain de l’époque  le Finistère.
Les visiteurs intéressés pourront consulter, en cliquant ici, le compte-rendu détaillé de l’évènement paru dans les colonnes de ce  journal le 8 juillet 1882.

Promotion ENF 1946-1949  ATOMICK, la bien nommée, récemment remise à jour !

Son accueil sur le site  est salué  d’autant plus chaleureusement  qu’il est argumenté par une série de photos inédites, certaines d’entre elles étant datées.
Que nos amis Thérèse Le Gac et Jean François Le Men à l’origine de cette découverte, soient remerciés  pour leur cordiale  contribution.
Les visiteurs peuvent consulter l’article correspondant en cliquant ici.

Loi du 28 mars 1882 portant sur l’organisation de l’enseignement primaire en France

En faisant  adopter la « loi du 28 mars 1882 sur l’enseignement primaire obligatoire », Jules Ferry avait pour but de rendre l’instruction obligatoire, bien sûr, mais aussi laïque. Elle concernait « les enfants des deux sexes âgés de six ans révolus à treize ans révolus », et pouvait être dispensée, « soit dans les établissements d’instruction primaire, soit dans les familles, par le père de famille lui-même ou par toute personne qu’il aura choisie ».

La grande amélioration apportée par la loi concernait la scolarisation des filles et des enfants des campagnes, que leurs parents étaient désormais obligés d’envoyer à l’école primaire, au lieu de les faire participer aux tâches ménagères ou au travaux des champs

Mais c’est en matière de laïcité que la nouvelle loi changea  la donne en supprimant tout enseignement religieux à l’école et en le remplaçant par une instruction morale. Ce sont les premiers mots  de l’article 1er : « L’enseignement primaire comprend : L’instruction morale et civique … »

Rendre l’enseignement primaire obligatoire, c’était aussi affirmer la neutralité de l’État dans le domaine religieux en séparant la sphère publique de la sphère privée. Les écoliers en effet ,selon l’article 2, « vaquent » un jour de la semaine, en plus du dimanche, « afin de permettre aux parents de faire donner, s’ils le désirent, à leurs enfants, l’instruction religieuse, en dehors des édifices scolaires ».

Les visiteurs intéressés par ce « monument » de notre système scolaire pourront le  consulter en cliquant ici et le  découvrir tel qu’il parut dans la presse républicaine  finistérienne du 1er avril 1882.