Auteur/autrice : laurence
L’éléphant au caractère propre introduit subrepticement dans la Loi en 1959 est toujours dans la place.
Turpitudes à Betharram ; des « réalités inqualifiables » !
Contre les atteintes à la recherche scientifique et aux libertés académiques
Pour le soutien aux chercheurs
« Les attaques aux États-Unis conduites par Donald Trump et Elon Musk contre la science et la démocratie sont d’une violence sans limite. Après la sidération, la résistance s’organise dans les universités américaines. Le 7 mars aura lieu aux Etats-Unis une grande journée de mobilisation « Stand Up For Science ». En solidarité avec nos collègues d’outre-Atlantique, mais aussi avec une conscience aiguë de la gravité des atteintes à la liberté académique dans notre propre pays et partout en Europe, une mobilisation équivalente se déroulera en France le même jour. ALIA appelle la communauté universitaire à rejoindre le mouvement « Debout pour la science » (Stand Up For Science France) et à participer activement à son organisation. »
Faut-il rappeler , en pareille circonstance, la raison dêtre de notre Association ancrée dans la défense de l’Ecole laïque et son pouvoir émancipateur tel qu’il était formulé dans notre hymnne de référence datant de 1920… Pour mémoire,on retrouvera ci-dessous son 4è couplet :
« Tu fis notre âme, école, et notre conscience
Et nous récolterons l’abondante moisson
Qu’en nous tu fis germer, nous montrant la Science
Et le chemin du Vrai, celui de la Raison. “
Il s’agit ici de marquer notre soutien sans faille à la lutte engagée par les chercheurs scientifiques et de défendre la SCIENCE durement confrontée aux nouveaux obscurantismes que nous condamnons sans faiblesse.
A ce propos, le 6 mars 2025 L’Humanité titrait sous la plume d’Anne Musso :
« Stand up for Science » : les scientifiques dans la rue le 7 mars face à l’offensive obscurantiste de Donald Trump”
“Aux États-Unis, une vaste offensive contre les sciences et les scientifiques a été déclenchée par l’administration Trump dès son installation. Elle suscite indignation et réactions dans le monde. Ce vendredi 7 mars, des rassemblements sont prévus dans plusieurs pays ainsi que dans les villes universitaires de France.
Des manifestations sont prévues en France et dans le monde le 7 mars pour défendre la science face à l’offensive réactionnaire et obscurantiste en cours aux États-Unis.”
Depuis son investiture fin janvier, Donald Trump conduit des attaques massives contre les sciences, coupant à la tronçonneuse dans les budgets et dans les effectifs. Il a pris un ensemble de mesures contre la recherche scientifique et son financement, provoquant l’inquiétude et l’indignation de nombreux scientifiques. Le président américain multiplie les offensives contre tout ce qui a trait au climat, à la protection de l’environnement et à la santé publique.
Pour la seconde fois, il a sorti son pays de l’accord de Paris. Il a signé un décret pour interdire les programmes « diversité, équité et inclusion ». Il a supprimé un programme de la NASA destiné à la surveillance de la Terre. Il a fait retirer des sites fédéraux des milliers de pages internet mentionnant des sujets qu’il a interdits.
Donald Trump a dit vouloir réduire les effectifs de l’Agence américaine de protection de l’environnement et les recherches liées aux énergies renouvelables, à l’économie verte, à l’environnement et à la justice sociale. De nombreux financements ont été sabrés, notamment les fonds de l’agence USAID qui représente 42 % de l’aide humanitaire dans le monde.
« Une attaque contre la science est une attaque contre la science partout dans le monde »
Le 4 mars, souligne l’astrophysicien Olivier Berné, organisateur de la marche pour la science en 2017, Donald Trump a annoncé que « tout financement fédéral sera coupé pour les universités tolérant des manifestations illégales. Les agitateurs seront emprisonnés ou expulsés. Les étudiants américains seront exclus définitivement ou arrêtés ».
« Perte d’indépendance, perte de financements, censure… Le monde scientifique américain n’a jamais, dans l’histoire américaine, été autant attaqué par le pouvoir
» signale Cédric Villani, mathématicien médaillé Fields 2010, qui a fait une partie de sa carrière aux États-Unis (Atlanta, Berkeley, Princeton). Face à cette offensive obscurantiste et liberticide d’ampleur et à ces multiples attaques contre la recherche scientifique et les universités, la sidération et l’indignation laissent désormais place à la résistance ».
Pour commencer à résister,les visiteurs de ce site pourront déjà consulter en cliquant ici le communiqué de presse de l’Association pour la Liberté Académique (ALIA) mis en ligne sur le site d’ « Entre les lignes entre les mots » le 6 mars 2025. Il est intitulé :
« Appel d’ALIA à rejoindre le mouvement « Debout pour la science » (“Stand up for science”), le 7 mars 2025 ».
A l’ASVPNF on relaie sans ambages le mot d’ordre :
DEBOUT POUR LA SCIENCE !
Que le rédacteur en chef de « Entre les lignes entre les mots » soit chaleureusement remercié de nous avoir autorisé à reproduire ce communiqué afin de le représenter sur asvpnf.com .
8 mars 2025 : Journée internationale des Droits des Femmes
Bétharram et autres turpitudes(suite)
Quand deux anciennes élèves-maîtresses des Ecoles normales de Quimper rendent hommage
à
Madeleine Porquet ,
Directrice intérimaire de l’ENF.
Dans un article, publié en collaboration en 2023 dans la revue « Recherches et Educations », Denise Le Bars (Promo.Sphinx,ENF 56-60) et Virginie Houadec (Promo. 1979-1982 , dite » Derniers de Rosmadec« (sic ! ndlr) retracent la biographie très singulière d’une Directrice d’EN qui fit un bref passage- discret mais fondateur-à l’Ecole Normale d’Institutrices de Quimper à la fin des années 50 du siècle dernier.
Il vient compléter fort heureusement des parutions moins conséquentes déjà en ligne sur ce site et dévolues à d’anciens Directeurs de l’ENG. Elles sont accessibles aux URL :
Ledit article » revient sur le parcours de Madeleine Porquet, institutrice dans le Nord lorsque la seconde guerre mondiale éclate. Déportée en raison de son militantisme au PCF, travaillant auprès des fils et filles de mineurs, elle devient inspectrice départementale de l’école maternelle dans le Finistère et fait souffler un vent de nouveauté et d’ouverture sur l’école normale de filles de Quimper puis sur les écoles maternelles du Finistère nord. Cet article présente quelques particularités de cette inspectrice qui est à la croisée de plusieurs réseaux, et pour qui l’expression des enfants et leur créativité est essentielle : militante du mouvement Freinet, amie de Célestin et Élise Freinet, actrice de l’école maternelle française au sein de l’AGIEM mais également de la Fédération des œuvres laïques. «
D’anciennes normaliennes de l’époque ont accepté de nous faire part des souvenirs qu’elles ont conservés de cette directrice. Les visiteurs pourront en prendre connaissance ci-dessous ; ils donnent lieu à des témoignages émouvants et édifiants qui enrichissent ceux des deux auteures précitées :
1. « Madeleine Porquet est arrivée lors de la rentrée 57-58 et n’a pas terminé son année scolaire. Mon seul souvenir marquant : elle nous a réunies dans le gymnase, nous a demandé de former une ronde et nous a annoncé qu’elle avait tellement souffert d’absence de liberté que les normaliennes de Quimper ne subiront plus de barrières tant qu’elle serait présente. Je me souviens qu’alors les filles ont chanté le « Chant des marais » ! (selon Anne Le Goff).
2. »Ce dont je me souviens c’est de sa forte personnalité, son charisme, ses compétences pédagogiques marquées par son appétence particulière pour les pédagogies actives inspirées de Célestin et Elise Freinet ainsi que son engagement professionnel doublé d’un fort militantisme pédagogique en phase avec la jeunesse, ouverte sur un monde plus juste et plus humain, que beaucoup d’entre nous incarnions à l’époque. » (selon Yvette Quintric).
De surcroît, Y. Quintric et son époux André, lui-même ancien élève-maître à l’ENG de Quimper (promo.ENG 56-59) ont accepté avec enthousiasme d’étayer ces observations en suscitant les réactions de Denise le Bars ( Fichier 1 ) et celles de Mme Favreau qui fut la collègue de Madeleine Porquet (Fichier 2 ) et en approfondissant leur propre réflexion (Fichier 3 ) .
Tous ces éléments immatériels de la mémoire normalienne quimpéroise prépareront les visiteurs de ce site à consulter le (Fichier 4) où ils auront accès direct à l’article original de D. Le Bars et V . Houadec intitulé :
« Madeleine Porquet dans les pas
de
Célestin et Elise Freinet »
On pourra aussi prendre connaissance du document en se rendant à l’une des adresses suivantes :
URL.https://doi.org/10.4000/rechercheseducations.14781
URL.https://journals.openedition.org/rechercheseducations/1478
Petite chronique non exhaustive des turpitudes et exactions cléricales commises au sein du Collège-Lycée Notre-Dame de Betharram
Révélation d’un nouvel épisode de turpitudes cléricales
Dans la série André Le Goff raconte :
Dans la série “André Le Goff raconte” régulièrement pourvue sur ce site on découvrira le récit de la rencontre inopinée et inédite de notre fidèle et productif auteur avec l’Abbé Comment. Le patronyme « en religion » de son interlocuteur avait laissé croire à un canular renvoyant à ses lointaines études normaliennes au « Séminaire laïque » sis au sommet de la rue de Rosmadec à Quimper.
Mais pour en savoir davantage sur les circonstances et les apports extraordinaires de cette rencontre, les visiteurs sont invités à consulter l’article illustré en question accessible en cliquant ici (Fichier 1) .
Comme il n’y s’agit pas de « bouffer du curé » comme souvent reproché aux anciens instituteurs de l’Ecole laïque mais d’ouvrir des perspectives remarquables sur l’art non figuratif du 20è siècle et le mouvement de rénovation de l’art sacré par l’art abstrait,il est suggéré de prendre connaissance du Fichier 2 qui lui est annexé. On y découvrira quelques bonnes adresses pour faire plus ample connaissance avec la vie et l’œuvre artistique de Alfred Manessier ,célèbre tant à Brézeux que bien au-delà.
Que notre ami André le Goff soit chaleureusement remercié de nous avoir soumis cette page d’anthologie où, pour le bonheur des yeux, l’on voit apparaître-pour la première fois- un brave curé de campagne revêtu d’une soutane aux couleurs de l’art abstrait.