Pour l’abrogation de la Loi Debré

                            ( loi du 29 décembre 1959)
La demande d’abrogation mise en exergue ici n’est pas une nouveauté sur ce site dédié à la défense de l’école publique laïque et  de ses maîtres.  65 ans après son vote ,elle demeure une loi scélérate même si elle est considérée,  par les tenants de l’école catholique confessionnelle, comme  une des des grandes lois éducatives françaises . 
Mettant en œuvre des fonds publics ,elle était censée régir les rapports entre l’État et les établissements d’enseignement privés. On verra dans ce qui suit que le compte n’y est pas et que seule l’abrogation permettrait d’y mettre de l’ordre. Si ce n’est trop tard , une telle mesure contribuerait à  sauver l’École publique ,la première institution de la République.
 
Aussi  comprendra-ton   aisément que l’on puisse sur ce site, accueillir sans ambages  toute contribution  stigmatisant plus ou moins ouvertement les effets pervers  de cette Loi dite Debré. C’est le cas de la tribune mise en ligne sur le site de « Café pédagogique » ce lundi 25 septembre  2024.
 
Elle s’intitule :
 

« L’argent public doit servir l’intérêt général, pas nourrir une école à deux vitesses « 

 
   Nous l’ avons reproduite afin de la représenter sur asvpnf.com. On pourra y accéder en cliquant ici.
 
Que Djéhanne Gani, rédactrice en chef,  soit remerciée de nous permettre  cet emprunt .

25 novembre 2024

Journée internationale pour l’élimination de la violence faite aux femmes

 

Nous reprenons ici les termes de la présentation de  cette Journée telle que formulée sur  le net par les services de l’Etat en région Centre -Val de Loire :

« Cinq ans après le Grenelle des violences de 2019, les faits de violences faites aux femmes persistent et tuent encore dans notre société.

C’est par notre mobilisation collective que nous pourrons prévenir ces violences et accompagner les victimes »
 

Le 25 novembre dans l’histoire

Cette célébration de la journée internationale a pour origine l’assassinat le 25 novembre 1960, en République dominicaine, des sœurs Mirabal sur les ordres du dictateur et chef de l’État, Rafael Trujillo, après qu’elles aient subi des violences, au sein de leur famille ou hors du cercle familial (viols, coups et harcèlement sexuel), et des violences commises par l’État (tortures, viols des femmes incarcérées pour des raisons politiques).

Dans la résolution 54/134 du 17 décembre 1999, l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies (ONU) a proclamé le 25 novembre Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. L’ONU invite les gouvernements, les organismes internationaux et les organisations non gouvernementales à organiser ce jour-là des actions pour sensibiliser l’opinion au problème des violences faites aux femmes.

Pourquoi cette journée ?

  • La violence contre les femmes est une violation des droits de l’homme.
  • La violence contre les femmes résulte d’une discrimination à l’égard des femmes, tant dans le droit que dans les faits, ainsi que de la persistance d’inégalités entre hommes et femmes.
  • La violence contre les femmes a de lourdes conséquences et peut empêcher la réalisation de progrès dans certains domaines, comme l’élimination de la pauvreté, la lutte contre le HIV/sida et la paix et la sécurité.
  • La violence contre les femmes et les filles n’est pas inéluctable et sa prévention est non seulement possible mais essentielle.
  • La violence contre les femmes est un problème mondial. Jusqu’à 70% des femmes sont victimes de la violence au cours de leur vie.

Quelles sont les différentes formes de violences sexistes et sexuelles ?

  • violences au sein du couple
  • violences sexuelles
  • harcèlements
  • outrages sexistes
  • mutilations sexuelles féminines
  • mariage forcé
  • système prostitutionnel
 
Les visiteurs pourront également prendre connaissance et diffuser le  communiqué de la Ligue des droits de l’ Homme publié à cette occasion en accord avec de nombreuses associations et certains partis politiques  :
 

Appel unitaire dont la LDH est signataire. 

« Nous sommes toutes et tous mobilisé-e-s, nous ne céderons pas !

Femmes de tous les continents, nous subissons les violences sexistes et sexuelles. C’est notre lot commun.

Les féminicides, les viols, les agressions sexuelles, le harcèlement sexuel, les violences obstétricales, le contrôle de nos corps, sont des réalités tragiques pour des millions voire des milliards de femmes de par le monde. Les mexicaines, les chiliennes, les argentines, les espagnoles, les algériennes, les polonaises… et partout les femmes se soulèvent depuis plusieurs années maintenant.

En France, il y a eu 142 310 plaintes pour violences conjugales en 2019, soit 16 % de plus qu’en 2018. Le confinement a encore accéléré les violences subies, avec 15 % d’appel en plus dans la dernière période sur le 3919 plateforme d’aide aux victimes de violences sexistes et sexuelles.

Nous ne nous y résignons pas !

Nous, militant-e-s de toutes organisations, collectifs, syndicats, associations sommes féministes, et appelons à participer activement encore ce 21 et 25 novembre partout en France, aux événements, sur les réseaux sociaux, et nous rassembler partout où c’est possible, dans le respect des gestes
barrières, pour revendiquer notamment :

– un milliard pour lutter efficacement contre les violences sexistes et sexuelles en France : ce n’est pas un simple Grenelle et quelques places d’hébergements en plus qui suffisent ! Un milliard permettrait de mettre en place l’éducation non sexiste dès les petites classes, d’organiser de vraies campagnes et politiques de lutte contre les féminicides, le harcèlement sexuel au travail, et financer toutes les associations féministes qui oeuvrent depuis des années contre les violences sexistes et sexuelles. Ce milliard est aussi crucial pour l’hébergement dans des centres non mixtes dédiés, spécialisés et sécurisés ;

– la mise à l’abri ou la protection des femmes victimes ;

– la protection des mineures dans la loi (seuil d’âge) et matériellement, face aux violences sexistes et sexuelles ;

– la ratification par la France de la « Convention contre la violence et le harcèlement dans le monde du travail » de l’Organisation internationale du Travail (de juin 2019 !) : celle-ci prévoit notamment des mesures qui contraignent les employeurs à prévenir et sanctionner le harcèlement sexuel, et à donner des droits aux femmes victimes de violences conjugales et intra-familiales. Les violences sexistes et sexuelles, le sexisme ordinaire doivent cesser sur nos lieux de travail ! ;

– des moyens de financement ambitieux pour appliquer les accords égalité sur la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, dans la fonction publique ou dans le privé ! ;

– l’arrêt de la mise en concurrence de la gestion de la ligne d’écoute du 3919. Ce gouvernement prévoit ainsi la privatisation de ce service public, ce qui représente un risque majeur de voir la qualité du service rendu aux femmes réduite ;

– la régularisation de toutes les »sans-papières »et leur protection contre les violences sexistes et sexuelles ;

– la lutte contre le proxénétisme, le trafic d’êtres humains, et toutes les violences prostitutionnelles et porno-criminelles.

Le 21 novembre et le 25 novembre, toutes et tous mobilisé-e-s pour la fin des violences sexistes et sexuelles, et tant qu’il le faudra ! « 

Une vraie fausse bonne nouvelle :

La création  d’un ministère ès-qualité pour préserver la laïcité

Tous les visiteurs avisés de ce site sont désormais bien informés du fait que cette nouvelle, de nature à satisfaire certains de leurs fantasmes qui défrayait la chronique au moment de la constitution laborieuse du Gouvernement présidé par Michel Barnier, a fait long feu.

Il était convenu,pour sacrifier à la mode numérique, qu’il s’agissait d’une « faqnious » (ndlr !) à moins que ce soit un simple canular  sorti-par le plus grand des hasards- des amphis de Sciences Po. Quoi qu’il en soit les longues tergiversations estivales qui eurent cours laissèrent place aux spéculations et fantasmes les plus divers. Celui qui nous préoccupe  méritait largement d’être pris en considération d’autant que sa dimension budgétaire n’était pas  actée. Ce sera,à coup sûr à l’ordre du jour du prochain remaniement…

Ceci étant rappelé il était bien normal que cette hypothèse de travail, trop facilement écartée, puisse donner lieu à  discussions,  tribunes, articles voire ouvrages dans des medias toujours enclins à faire connaître à grand bruit leus opinions sur les contingences de la laïcité de notre République et les principes fondateurs à son origine.

C‘est à ce titre que l’Association « La Vigie de la Laïcité » a publié dans sa Newsletter n°20 un ensemble d’articles particulièrement documentés sous l’intitulé :

« Faut-il un ministère pour préserver la laïcité de ses faussaires ?

Lesdits faussaires font foison et  tout en louant  ses vertus universelles s’introduisent subrepticement dans nos institutions républicaines pour les détruire de l’intérieur. Il s’agit donc de les démasquer .

C’est dans ce contexte et avec l’accord des responsables de la Vigie de la Laïcité que nous avons reproduit les articles en question pour les représenter sur ce site.

Les visiteurs pourront les consulter en cliquant ici.

Que les responsables de La Vigie de la Laïcité soient très cordialement remerciés d’avoir permis ces emprunts.

Turpitudes et contre-turpitudes cléricales et ecclésiales (Suite du 15 novembre 2024)

Les visiteurs intéressés par cette chronique pourront consulter, en cliquant ici,  une série de 31 articles présentés dans des formes plus ou moins raccourcies qu’ils auront tout loisir de compléter en remontant aux sources.
 
Que Christian Terras, rédacteur en chef de Golias , soit chaleureusement remercié de nous avoir autorisé tous ces emprunts.

Pour ne pas mourir d’enseigner (II)

Sur ce  site on a déjà rendu hommage  à Samuel Paty et Dominique Bernard  assassinés parce qu’ils enseignaient la vérité , la liberté et la laïcité à l’Ecole publique de la République française (Cf. https://asvpnf.com/index.php/2024/10/13/pour-ne-pas-mourir-denseigner/ )

Nous avions souscri sans tarder aux termes du communiqué de la Licra  considérant qu’il était essentiel,  tant pour la République que pour l’Ecole son institution fondatrice :

– d’ assurer le monde enseignant de toute notre solidarité,

– de proclamer notre refus de la terreur ,

– d’affirmer notre  attachement à l’universalisme et à la laïcité,

-d’œuvrer sans relâche pour préserver   les libertés fondamentales qui fondent notre démocratie ;

De la même façon nous reprenons à notre compte et avec la même force de conviction les termes de l’article fondateur  publié par Catherine Kintzler le 16 octobre 2024  dans son blog revue Mezetulle  en hommage à nos deux collègues assassinés par les tenants de l’obscurantisme. Les visiteurs  de ce site pourront  le consulter en cliquant ici . Il s’intitule :

Samuel Paty, Dominique Bernard, in memoriam

Que notre Collègue Catherine Kintzler soit chaleureusement remerciée d’autoriser ce nouvel emprunt.

Fleurissement du Monument aux Instituteurs du Finistère Morts pour la France (11 novembre 2024)

Il s’agissait de  commémorer le 106è anniversaire de l’Armistice de la Grande Guerre et de célébrer le centenaire de l’édification d’un monument confidentiel désormais orphelin. Tout porte à croire qu’il le restera à jamais; à l’ASVPNF on le regrette vivement. 
Les visiteurs de ce site, dans doute indignés par ce constat, pourront cependant consulter, en cliquant ici, un bref diaporama édité à cette occasion. Nous remercions vivement  Y.Douguet pour avoir mis à notre disposition des photos de sa collection personnelle et Laurence L.C. pour la présentation des images-souvenirs.

Promo ETINCELLE (ENG Quimper, 54-58)

Septentenaire

 

de son entrée à l’Ecole normale.

Les vaillants protagonistes (sic !ndlr) de cette promotion d’élèves-maîtres lauréats d’un concours qui ne fut point un « concours de circonstances  » tel que  qualifié par la presse cléricale finistérienne ont souhaité, au terme d’une épopée de 70 ans, témoigner- au moyen d’une brochure- de la singularité de leur histoire  normalienne. 

 

Celle-ci débuta sous les auspices prometteurs de la confrérie des hussards de la république celle qui conduisait au métier d’instituteur public à l’Ecole laïque républicaine. Leur scolarité « normale » fut  marquée dès l’abord par les débuts de la guerre d’Algérie où nombre d’entre eux furent engagés à 20 ans. Ils connurent aussi la « révolution et les évolutions » de mai 68  sans compter les aléas de la vie, imprévisibles lorsque  débutait  ou se déroulait la vie normalienne au Château de Rosmadec.


Les visiteurs pourront consulter à ce propos trois fichiers  :

Fichier 1. Lettre d’envoi de la brochure du septentenaire,

Fichier 2. La brochure de célébration du septentenaire (pdf),

Fichier3. L’épilogue  de la brochure éditée le 1er octobre 2024 .

Que Laurence L.C. soit chaleureusement remerciée pour son implication dans la préparation de la brochure du septentenaire

« L’enseignement public, gratuit et laïque à tous les degrés est un devoir de l’Etat. »

Sur ce site dédié à l’Ecole publique laïque de la République,  on se réjouit  de ce rappel salutaire (bien que tardif !) donnant lieu à un communiqué de la Ligue des Droits de l’Homme. Il est intitulé :
« Maintenant l’Ecole publique ! »
 
Les visiteurs pourront en prendre connaissance en cliquant ici
 
Retenons pour l’immédiat que: « aucun gouvernement ne peut échapper à l’impérieuse nécessité, pour le pays, de réorienter les fonds publics vers l’école publique laïque.« 
 
Que le rédacteur en chef de « Entre les lignes entre les mots » soit remercié de nous autoriser l’emprunt de cet article paru sur son site internet le 12 octobre 2024.

Pour ne pas mourir d’enseigner

Rendons hommage

 

à

Samuel Paty  et Dominique Bernard
 
Une minute de silence sera organisée dans les collèges et lycées lundi 14 octobre 2024, afin de rendre hommage à Samuel Paty et Dominique Bernard .
 
Les visiteurs de ce site pourront consulter à ce propos le fichier joint .


« 7 octobre 2024, la France discréditée »

Tel est le titre  du dernier article de Catherine Kintzler publié le 7 octobre 2024  dans son blog revue Mezetulle. Avec son cordial soutien, nous l’avons reproduit pour le représenter  sur ce site. Nous en mesurons toute  la gravité  et reprenons ici le résumé proposé par l’auteure.

 « Le premier anniversaire du pogrom du 7 octobre 2023 fait apparaître, à travers un Président apeuré et une gauche bien pensante prompte à s’incliner devant l’agenda communautariste de LFI, une France discréditée, intimidée par les menées terroristes génocidaires qui visent aujourd’hui la desctruction d’Israël et qui sont une menace pour tous les États démocratiques « 
 
Les visiteurs ne manqueront pas de s’indigner soit pour la formule elle-même soit  pour sa présence sur ce site.  Quoi qu’il en soit ils pourront consulter l’article complet en cliquant ici .
Nous remercions chaleureusement Catherine Kintzler d’autoriser ce nouvel emprunt.