Les visiteurs du site découvriront ci-dessous une première parution en langue bretonne qui fut, pour nombre de ces instituteurs et institutrices leur langue maternelle. Mais on sait que la seule et unique langue des hussards noirs de la République était le français et il n’était pas question d’en déroger. On sait aussi que la liberté d’expression et notamment celle de la presse qui en dérive (loi du 29 juillet 1881) fut exploitée à leurs dépens par certains journaux privilégiant le breton.
Pour illustrer cette situation, les visiteurs intéressés trouveront un article extrait de Le Courrier du Finistère du 8 décembre 1934 intitulé : « Petra sonj mistri-skol publik a zo diwarbenn servicha ar Vamm-Bro ».
Difficilement numérisé, cet article fut remis en forme par l’un de nos amis* qui a, de plus, accepté d’en donner la traduction française : « Que pensent certains maîtres d’école à propos de servir la mère-patrie ? ».
On y trouvera des propos calomnieux, voire diffamatoires stigmatisant les instituteurs publics sous la plume acérée d’un journaliste qui, au demeurant, se réclame de Pierre (Per) et Pau l(Paol), les deux apôtres piliers de l’église catholique…
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*Que Marcel Diouris –dont le frère fut élève-maître à l’ENG de Quimper- soit remercié pour l’exemplarité de sa contribution.