Le récit des tortures et de l’exécution de François-Jean Lefebvre de la BARRE, ainsi résumé en 1769 par Voltaire :
» « Lorsque le chevalier de La Barre, petit-fils d’un lieutenant général des armées, jeune homme de beaucoup d’esprit et d’une grande espérance, mais ayant toute l’étourderie d’une jeunesse effrénée, fut convaincu d’avoir chanté des chansons impies, et même d’avoir passé devant une procession de capucins sans avoir ôté son chapeau, les juges d’Abbeville, gens comparables aux sénateurs romains, ordonnèrent, non seulement qu’on lui arrachât la langue, qu’on lui coupât la main, et qu’on brûlât son corps à petit feu ; mais ils l’appliquèrent encore à la torture pour savoir combien de chansons il avait chantées, et combien de processions il avait vu passer, le chapeau sur la tête » témoigne amplement du niveau d’intolérance religieuse qui régnait à l’époque. »
Elle fut rappelée en 1927 dans deux articles publiés dans Le Flambeau, organe périodique régional de la Libre Pensée. Les visiteurs intéressés pourront les consulter en cliquant ici . Cette lecture peut s’avérer salutaire par les temps présents…