Le débat sur les livres d’enseignement lors de  la mise en application de la loi du 28 mars 1882

La presse républicaine, au printemps 1883, se fait l’écho  des polémiques  suscitées par  la  mises à disposition des écoliers et de leurs maîtres des écoles communales nouvellement laïcisées d’ouvrages d’instruction civique et morale choisis par les instituteurs. Ceci était en conformité avec le rapport de Ferdinand Buissonde 1879 et avec l’arrêté ministériel de 1880 relatifs à cette question.
Dans le bihebdomadaire Le Finistère  trois articles successifs  y sont  consacrés. Le premier, dévolu à un ouvrage controversé, prépare aux débats qui eurent cours tant au Conseil général du Finistère qu’au Sénat de la République. Les débats de ces deux instances  donnèrent lieu à des comptes rendus détaillés dans ce journal.
Les lecteurs intéressés  pourront les consulter Le débat sur les livres d’enseignement. Ils sont retranscrits dans l’ordre suivant :          1. A propos du « Livre du jeune Français ».
2. Les livres scolaires; Extrait du compte rendu de la séance du 4 avril au Conseil général du Finistère.
3. Les Manuels d’Enseignement  devant le Sénat.
Leur attention est attirée sur le fait que  la congrégation de l’Index (mentionnée dans ces documents) est une institution de l’église catholique romaine  créée à la demande de l’Inquisition au 16è siècle. Elle avait pour mission d’examiner les Livres et de porter au catalogue de l’Index librosum prohibitorum (Index des livres interdits) ceux dont elle défendait la lecture tant aux fidèles qu’au clergé. Elle perdura jusqu’en 1966 et fut remplacée par  la « congrégation pour la doctrine de la foi », laquelle exerce ses activités  au sein de la Curie romaine.