Tel est le titre de l’article publié récemment par la philosophe Catherine Kintzler dans son Blog revue Mezetulle. Les visiteurs pourront le consulter en cliquant ici.
Il s’agit d’une mise au point nécessaire au moment où la gravité de la pandémie déclenchée par le coronavirus SARS-CoV-2 ne cesse de s’affirmer. Au-delà des souffrances provoquées, cette pandémie suscite non seulement les controverses les plus diverses sur le plan scientifique et médical mais aussi les propos étonnants des « adorateurs du chagrin ».
Faut-il en effet rappeler que les épidémies de peste, fréquentes au Moyen Age y compris dans nos campagnes finistériennes, étaient considérées comme des malheurs nécessaires exprimant la volonté de Dieu de punir les mécréants?
Faut-il aussi stigmatiser la référence à la « punition divine » imprégnant le propos récent de l’archevêque de Reims selon lequel l’épidémie en cours est « un signal pour nous dire que nous devons, personnellement et collectivement, changer de mode de vie, sortir de la frénésie de l’activité et des loisirs » ?
On n’en attendait pas tant… en ce printemps 2020 !