Outre ses aspects sanitaires et mortifères qui nous incitent à mesurer » les limites de notre savoir et de notre pouvoir » la pandémie en cours, prolongée et amplifiée par des crises sociale, économique et politique révèle des dysfonctionnements majeurs de notre société . Celle-ci se projetait sans vergogne vers la mondialisation heureuse… On parle désormais d’un retour à l’état-nation et de « démondialisation » ce qui permettrait ,avec de l’imagination créatrice, de retrouver les fondamentaux du bien commun.
Mais si la pandémie et ses effets dévastateurs sont de nature à nous faire « comprendre par l’épreuve », elle peut aussi être propice au retour sur soi-même, à la « remise en cause de ses certitudes, à la reconnaissance de ses errements » et peut-être à l’émergence de nouveaux concepts générateurs de progrès.
On peut se féliciter qu’à ce niveau d’appréhension de la crise, la réflexion menée par les politiques, les sociologues, les psychologues… puisse trouver des prémices fondatrices chez les philosophes . On pourra en prendre connaissance sur ce site via les trois contributions suscitées sur cette problématique par Catherine KINTZLER et publiées récemment sur son Blog revue Mezetulle. Nous la remercions vivement de son soutien.
Ces contributions révèlent notamment que dans le contexte, le combat intellectuel à mener ne consiste pas seulement à stigmatiser les épreuves rédemptrices d’un autre temps mises en avant par certains mais aussi et surtout à oeuvrer pour que la recherche de la vérité et la culture de la connaissance restent des tâches collectives prioritaires.
Les visiteurs intéressés pourront prendre connaissance des trois articles en question en cliquant sur leurs intitulés :