Avancer masqué en se démasquant. Quelles  leçons tirer de la pandémie due au coronavirus SARS-CoV-2 ? 

Outre ses aspects sanitaires et mortifères qui nous incitent à mesurer  » les limites de notre savoir et de notre pouvoir »  la pandémie en cours,  prolongée et amplifiée  par  des crises sociale, économique et politique   révèle   des dysfonctionnements majeurs   de notre société . Celle-ci  se projetait   sans vergogne  vers  la mondialisation heureuse… On parle  désormais d’un retour à l’état-nation et de « démondialisation »   ce qui permettrait ,avec de l’imagination créatrice, de retrouver les fondamentaux du bien commun.

Mais si la pandémie  et ses effets dévastateurs sont de nature  à nous faire « comprendre par l’épreuve »,   elle peut aussi être  propice au retour sur soi-même, à la « remise en cause de ses certitudes,  à la reconnaissance de ses errements »  et peut-être à l’émergence de nouveaux concepts générateurs de  progrès.

On peut se féliciter qu’à ce niveau d’appréhension de la crise, la réflexion  menée par les politiques, les sociologues, les psychologues… puisse trouver  des prémices fondatrices chez les philosophes . On pourra  en  prendre connaissance sur ce site via les trois contributions suscitées  sur cette problématique par Catherine KINTZLER et publiées récemment sur son Blog revue Mezetulle. Nous la remercions vivement  de son soutien.

Ces contributions révèlent notamment  que dans le contexte, le combat  intellectuel à mener ne consiste pas seulement à stigmatiser les épreuves rédemptrices  d’un autre temps mises en avant par certains mais aussi et surtout à oeuvrer pour que la recherche de la vérité  et la culture  de la connaissance restent des tâches collectives prioritaires.

Les visiteurs intéressés pourront prendre connaissance  des  trois articles en question en cliquant sur leurs intitulés :

1 – D’une épidémie à l’autre : parallèle entre le Choléra de 1832 et le Covid-19 de 2020 (par Matthieu Le Verge)

2 –Des virus et des vertus (par Laurent Jaffro)

3 – Homme, où est ta victoire ? par Anne Baudart