La proposition de loi n°3452 relative à la sécurité globale, débattue par les parlementaires, remet-elle en cause certains des fondements de la Loi de 1901 relative aux Associations?

Proposée  comme  de nature à « conforter le respect des principes de la  République » ladite proposition, en cours d’examen par le Sénat, a déjà  fait l’objet de  nombreuses controverses et suscité nombre de protestations et de  manifestations. Le Sénat lui-même a déjà fait connaître ses réserves ainsi :« Depuis son adoption par l’Assemblée nationale le 24 novembre, le Sénat est la seule assemblée saisie de la proposition de loi sur la sécurité globale. 
       Les débats légitimes sur l’article 24 ont conduit les rapporteurs à souhaiter entendre toutes les parties intéressées en prenant le temps de la réflexion afin que la volonté légitime de protéger les hommes et les femmes agents des forces de sécurité intérieure n’entrave pas la liberté d’expression et la liberté de la presse. Mais le débat sur cet article ne doit pas occulter l’importance, y compris en matière de libertés publiques, des autres dispositions de ce texte qui, tant en matière pénale que sur les moyens de surveillance et sur les pouvoirs accordés aux polices municipales et aux agents de sécurité privée, doivent  être étudiées avec attention avant que le Sénat ne se prononce. Sur tous ces points les rapporteurs entendent présenter leur approche, leur méthode et l’état de leurs travaux ».
      Dans cette perspective les visiteurs, intéressés par le devenir de nos libertés publiques notamment en matière  de droit associatif, pourront consulter  en cliquant ici une mise en garde du Mouvement associatif  diffusée  récemment par l’Union des Familles Laïques (ufal- Bretagne).
 
    Que Christophe  Hordé , en charge de cette Association, soit cordialement  remercié pour nous avoir autorisé  à reproduire ce document afin de  le représenter sur  ce site.