Quand le Tirailleur du Citoyen défendait ses Idoles !

L’histoire républicaine de la laïcisation de l’école publique et des autres institutions  ne s’arrêta pas, comme par enchantement, suite au vote de la Loi de Séparation de 1905. Ainsi,  suite à la Grande Guerre et à l’union sacrée  qui s’en suivit, la laïcité  fut de nouveau attaquée de manière frontale  par  l’église catholique dès  la victoire électorale du Cartel des Gauches en 1924. (cf.

Les illusions de la victoire en France

www.cndp.fr › jean-zay › frise › fiches › 06_illusion_v..
           En effet l’Assemblée  des Cardinaux et des Archevêques de France adopta, le 10 mars 1925, une déclaration solennelle qui « condamnait l’idée même de laïcité » et  prônait « les mesures à prendre pour la combattre « . Ladite assemblée considérait que les lois de laïcité votées depuis l’avènement de la 3è République substituaient  au « vrai Dieu » des « idoles » parmi lesquelles on citait  la liberté , la solidarité, l’humanité et la science…Les visiteurs pourront  prendre connaissance  du contenu de cette déclaration en consultant le document 1.
 
         C’est dans ce contexte particulier que Gorges Le Bail, fondateur et  rédacteur- en – chef  du Citoyen , hebdomadaire  finistérien de concentration républicaine, ouvrit dans son journal une chronique intitulée :
 
    « En tirailleur ; le culte des idoles ». 
 
       Entretenue avec beaucoup d’humour et de lucidité, pendant plusieurs semaines, elle donna lieu à un ensemble d’articles qui, transcrits de la presse ancienne numérisée,  ont été réunis en un document unique selon leur ordre d’apparition. Les visiteurs pourront le consulter (document 2)  .
                Document 1. Texte de la déclaration sur les lois dites de laïcité et les mesures à prendre pour les combattre.
 
                Document 2 .  En tirailleur: le culte des idoles.