VICTOR HUGO et la Commune de Paris de 1871

Pour introduire une interview imaginaire  de l’écrivain par  Maurice   Rajsfus  (Faisons vivre la Commune) , Mediapart présente ainsi la relation singulière de Victor Hugo à l’Insurrection  qui se termina par la Semaine sanglante : 

 » Témoin attentif de la Commune de Paris, Victor Hugo eût, à l’égard des Fédérés, une attitude des plus curieuses. Sans être proche de Thiers et des Versaillais, il n’en restait pas moins dubitatif quant à l’avenir de ce pouvoir révolutionnaire qui ne voulait pas se contenter d’une République – peu républicaine – proclamée le 4 septembre 1870, par Arago. Pour l’auteur des Misérables, les Communards seraient en manque de personnalités importantes pour être sérieusement reconnus. Peut-être regrettait-il de ne pas avoir été approché. En fait, il tentait de faire comprendre qu’il lui aurait été difficile de siéger aux côtés de ceux qu’il considérait tels des « inconnus indignes » de représenter le peuple parisien en insurrection. D’où les questions qu’il aurait été possible de lui poser – les réponses fournies ici n’étant en rien imaginaires et provenant de ses écrits et interventions publiques de l’époque ».

 Les visiteurs pourront consulter ce dialogue insolite,  ô combien révélateur, en suivant le lien :

https://blogs.mediapart.fr/faisons-vivre-la-commune/blog/111120/victor-hugo-et-la-commune-de-paris-une-interview-presque-imaginaire

On pourra aussi  prendre connaissance de ce point de vue  rapporté par  Paul Lidsky sur le site” Les Amis et Amies  de la Commune de Paris” en suivant le lien: 

https://www.commune1871.org/index.php/la-commune-de-paris/histoire-de-la-commune/dossier-thematique/les-artistes-et-la-commune/627-victor-hugo-et-la-commune-de-paris.

 
 
Le document correspondant  est également accessible en cliquant ici.

 

Les visiteurs  sortiront  difficilement de l’ambigüité étonnante entretenue par l’écrivain . Son prolongement se trouve  résumé dans le serment  exemplaire exprimé  par Maurice Rajsfus:  

 » Pour ce qui nous concerne, héritiers moraux des Fédérés, nous ferons en sorte que le voile de l’oubli ne recouvre jamais les tombes de ces Communards qui combattaient pour un monde meilleur. Et nous ne cesserons d’expliquer qu’il est nécessaire de Faire vivre la Commune ! »

 

                                    Ce serment  incite à la réflexion  !