8 mars 2022 : journée internationale des droits des femmes

Des droits  à faire valoir sans concession et à mettre en application jusqu’aux derniers recoins de la planète à côté des devoirs qu’elles assument largement et patiemment. Mais que peuvent-elles  contre la barbarie et la folie des hommes ? C’est la question  lancinante qui s’impose de nouveau en ce mois de mars 2022 lorsque le maître à vie du Kremlin, voulant reconstituer son empire,  a lancé son armée à la reconquête de l’ Ukraine souveraine; celle-ci ayant fait le choix de la liberté et de la démocratie.

On sait  que les femmes ukrainiennes apportent leur  force, leur courage , leur intelligence  pour lutter et résister à l’oppresseur. Elles ont le soutien de toutes les femmes du monde sachant bien que pas une seule  d’entre elles ,pas plus que celles qui les ont précédées sur cette planète, n’aurait été capable de pareille agression contre l’humanité et contre l’humanisme. Il n’y a pas au monde une femme qui soit née pour cela  !  Et elles en sont à mendier leurs droits !

 Si déjà le respect des hommes leur était assuré !  Ce n’est pas le cas. C’est ainsi que l’on salue ici l’initiative du Collectif du 8 mars présentée dans les colonnes de “Entre les lignes, entre les mots” et portée par le slogan :

Le respect ça se manifeste!

Pour ledit collectif  le 8 mars, “c’est l’occasion d’affirmer l’importance des luttes pour les droits des femmes, de saluer les combats menés en faveur de leur reconnaissance sociale et politique et de poursuivre les batailles pour que leurs droits cessent d’être bafoués partout sur la planète. C’est un rappel que les droits des femmes ne sont pas respectés et que l’égalité de fait n’est pas atteinte..’”

“Après des années d’austérité néolibérale qui ont affecté grandement les femmes, 2017 et 2018 ont été déterminantes pour le mouvement féministe partout dans le monde, notamment en raison de l’ampleur et de l’impact de la vague #moiaussi. De plus, la sous-représentation des femmes dans les sphères décisionnelles, les commentaires méprisants sur leur corps et leurs vêtements, la place qu’occupe la charge mentale chez les femmes, les abus commis à l’endroit des femmes autochtones sont autant de sujets qui ont occupé l’espace médiatique au cours des dernières années. Il est maintenant temps que des gestes concrets soient posés en faveur de l’égalité et des droits des femmes, car le respect, c’est une valeur qui se manifeste !”

“Le slogan retenu se veut intemporel et le mot respect, central dans le message, est riche et peut être décliné de multiples façons.L’invitation à « manifester » son respect est un appel à l’action qui peut être compris tant sur le plan individuel que collectif. Il y a également un double sens à y donner soit celui de la référence aux manifestes politiques qui ont, ici comme ailleurs au cours de l’histoire, marqué les sociétés…” Pour plus de détails voir l’URL : :https://entreleslignesentrelesmots.blog/2019/02/09/journee-internationale-des-droits-des-femmes-le-respect-ca-se-manifeste/

La Journée internationale des droits des femmes, officialisée par les Nations unies en 1977 et célébrée dans de nombreux pays à travers le monde le 8 mars, est une occasion de faire un bilan sur la situation des femmes. Elle est marquée par de très nombreux évènements et manifestations à travers le monde organisés par des mouvements, associations (parmi lesquelles Amnesty International) pour fêter les victoires et les acquis en matière de droits des femmes, mais aussi pour faire entendre leurs revendications, afin d’améliorer la situation des femmes.

 

La Journée internationale des droits des femmes, ou journée internationale des femmes pour l’ONU, est apparue dans le contexte des mouvements sociaux au tournant du XXe siècle en Amérique du Nord et en Europe, Cf.l’URL :https://www.amnesty.fr/focus/8-mars-journee-internationale-des-femmes

 
“La Journée des femmes en Europe fut instaurée en 1910, à l’occasion de la 2e Conférence internationale des femmes socialistes à Copenhague, l’Allemande Clara Zetkin, alors présidente du Secrétariat international des femmes socialistes, proposa l’instauration d’une journée des femmes qui serait célébrée à chaque année pour servir la propagande en vue de l’obtention du droit de vote des femmes. Cette proposition fut approuvée à l’unanimité par les déléguées des 17 pays présents.”

 Dans le contexte international présent (mars 2022), on ne manquera pas de rappeler qu’en  1917 “deux millions de soldats russes ayant été tués pendant la guerre, les femmes russes ont de nouveau choisi le dernier dimanche de février pour faire la grève afin d’obtenir « du pain et la paix ». Les dirigeants politiques se sont élevés contre la date choisie pour cette grève, mais les femmes ont passé outre. Le reste se trouve dans les livres d’histoire : quatre jours plus tard, le tsar a été obligé d’abdiquer et le gouvernement provisoire a accordé le droit de vote aux femmes.”

 Une terrible leçon qu’il eût fallu retenir !

En réalité au strict niveau national, on faisait état d’une journée du 8 mars dédiée au droit des femmes et à la paix internationale. On annonçait une journée d’action. C’est une journée de rassemblements à travers le monde et l’occasion de faire un bilan sur la situation des femmes. Traditionnellement les groupes et associations de femmes militantes préparent des événements partout dans le monde pour :

      – fêter les victoires et les acquis,

      – faire entendre leurs revendication, 

      – améliorer la situation des femmes.

 

C’est aussi l’occasion de mobiliser en faveur des droits des femmes et de leur participation à la vie politique et économique.

 

Il est rappelé que les Nations Unies définissent chaque année une thématique différente. Celle de 2022 s’intitule :

 

« L’égalité aujourd’hui pour un avenir durable »

en reconnaissance de la contribution des femmes et des filles du monde entier qui mènent l’offensive quant à l’adaptation et la réponse aux changements climatiques et à leur atténuation, en faveur de la construction d’un avenir plus durable pour toutes les personnes. 

Ceci se décline au niveau des institutions scolaires : Le code de l’éducation rappelle que la transmission de la valeur d’égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes, se fait dès l’école primaire. Cette politique publique est une condition nécessaire pour que, progressivement, les stéréotypes s’estompent et que d’autres modèles de comportement se construisent sans discrimination sexiste ni violence. Elle a pour finalité la constitution d’une culture de l’égalité et du respect mutuel.

On pourra compléter son information en se rendant à l’adresse : https://www.education.gouv.fr/journee-internationale-des-droits-des-femmes-11900