Pour sortir du syndrome de la tenaille
Les visiteurs de ce site,souvent peu enclins à se laisser dicter leurs choix électoraux par la doxa omniprésente dans les medias et certains milieux politiques et de surcroît non contaminés par le syndrome de la tenaille, pourront consulter avec bonheur et bénéfice assurés un article récent de Samuël Tomei.
Intitulé : Sus à l’extrême (droite)
Il a été publié dans Mezetulle, le blog revue de Catherine Kintzler, le 22 juin 2024. La philosophe de la laïcité souligne à ce propos : «
Placé ironiquement du point de vue des « assiégés » par les « extrêmes », le texte de Samuël Tomei analyse impitoyablement l’état d’esprit de bien des militants, et surtout des responsables, prétendument républicains. En se faisant pendant des décennies les complices des pires ennemis de la République, après avoir laissé détruire – entre autres – le patriotisme universaliste, la laïcité, l’école républicaine, l’ordre public, l’intégration, les services publics, « nous » voilà, chevaliers du camp du bien, réduits à brandir une tenaille identitaire faussement équilibrée et, à coups d’idées floues et de dénis, à peindre l’ennemi sous les traits que nous voulons qu’il ait. »
L’article original est accessible en cliquant ici.
A ceux qui pourraient en douter,on confirme bien que le « SUS » employé par l’auteur équivaut à « INCITATION à COMBATTRE » et qu’une tenaille reste « un instrument de fer composé de deux pièces attachées l’une à l’autre par un axe, autour duquel elles s’ouvrent et se ferment, deux de leurs extrémités servant de manche que l’on serre, les autres en forme de mâchoire servant à tenir, arracher ou couper quelque chose ».
On notera cependant que ce fut aussi et entre autres un intrument de torture utilisé par la justice. Au figuré, prenant tout son sens ici, la tenaille est ce qui enserre comme dans un étau et risque d’écraser .
On a parfois recommandé de parler tenailles plutôt que tenaille… Ceci est de bon aloi à condition qu’il ne soit pas question de « prendre des électeurs en tenailles c’est-à-dire de les enserrer entre deux forces qui les étreignent qui, au bout du compte, leur imposent un choix » !…
Que Catherine Kintzler soit remerciée pour son soutien et pour nous autoriser ce nouvel emprunt à son blog revue.