Aux anciens lauréats du Concours d’entrée à l’EN ! La procédure de nomination des évêques ou comment être sur le podium de la terna alors que le discatère concerné se féminise ?

Lorsqu’un évêque doit être nommé, le nonce mène une enquête sur les besoins du diocèse et les candidats possibles. Ensuite, le nonce apostolique envoie à la Congrégation des évêques un rapport reprenant les éléments de son enquête et une liste de trois candidats possibles, la terna. Mais la procédure est longue, complexe et d’une transparence limitée . Selon ALETEIA  « Les procédures de nomination des évêques peuvent varier, mais seuls des évêques peuvent ordonner des évêques, en les inscrivant dans la succession des apôtres. Un évêque est « catholique », s’il accepte la mission qui lui est confiée et qu’il est en communion avec le successeur de Pierre. Seul le pape a autorité pour nommer librement les évêques   ou confirmer ceux qui ont été légitimementdésignés. Cf.https://fr.aleteia.org/2020/05/28/comment-sont-choisis-et-nommes-les-eveques/

 Pour le détail on pourra consulter Wikipedia particulièrement documenté sur ce point : « Au moins tous les trois ans, les évêques d’une province ecclésiastique établissent une liste de prêtres qu’ils jugent aptes à l’épiscopat. Cette liste est transmise au nonce apostolique. Lorsqu’un évêque doit être nommé, le nonce mène une enquête sur les besoins du diocèse et les candidats possibles. Ensuite, le nonce envoie à la Congrégation des évêques un rapport reprenant les éléments de son enquête et une liste de trois candidats possibles, la terna. Les membres de la Congrégation pour les évêques reçoivent le rapport du nonce concernant le poste à pourvoir deux semaines avant la réunion de la congrégation. À chaque réunion, deux jeudis par mois d’octobre à juin, les cardinaux ont à examiner quatre à cinq dossiers. Ils donnent leur avis sur le dossier qui est présenté par un cardinal choisi par le sous-secrétaire de la Congrégation pour présenter le dossier, ce cardinal est nommé ponente. Enfin, le préfet de la Congrégation présente ses propres recommandations, le rapport de la réunion de la Congrégation pour les évêques et le rapport du nonce au pape, au cours d’une audience qui se tient généralement le samedi. C’est le pape qui choisit finalement le candidat retenu parmi les trois présentés dans la terna.

 

Douze critères ont été proposés pour sélectionner un évêque par  l’abbé Paul A. McGavin, prêtre australien et aumônier de l’Université de Canberra, On ne sait s’ils ont été retenus !…  

 

Selon ce théologien, ces critères  doivent porter essentiellement sur les qualités humaines et sur la manière dont la » grâce » peut se manifester dans ces qualités humaines. Cf.https://www.riposte-catholique.fr/archives/112163). 

 On retiendra que :

 1. Il faut choisir un homme viril ; un homme qui ait confiance en lui-même et qui soit bien assuré dans sa masculinité ; un homme qui ait un mode de vie concrètement physique et qui soit fort au point de vue mental mais également au point de vue physique…

2. La cohérence est d’une très grande importance. L’évêque est un homme qui, avec prudence, dit en quoi il croit et met en œuvre ce qu’il dit…

3. Les principes sont  aussi d’une très grande importance. L’évêque est un homme qui insiste pour que les procès soient justes et que la justice (divine ?) soit correcte; un homme qui s’efforce d’agir canoniquement plutôt qu’arbitrairement …

4. La crainte de Dieu est fondamentale. Saint Jean (nous) enseigne que “le parfait amour bannit la crainte” (1 Jn 4, 18). Il y a peu de gens qui sont parfaits en amour ; une vive crainte de Dieu nous empêche de faire ce que l’amour parfait ne ferait pas et nous pousse à faire ce que l’amour parfait ferait. Un homme est ordonné évêque non pas pour lui-même, mais pour Dieu et pour son Église…

5. L’inclusivité est un critère essentiel. En tant que prêtre et pasteur, l’évêque doit agir de manière à construire une communauté dans laquelle les personnes les plus diverses puissent trouver une place et être accueillies …

6. La prière est d’une très grande importance. Un évêque est, bien entendu, tenu de célébrer régulièrement la sainte eucharistie et de réciter l’office divin. Mais ce qui est encore plus important, c’est d’écouter, dans la mesure où la prière n’est pas “action” mais écoute…

7.L’humilité est aussi à prendre en considération. Bien souvent les gens comprennent mal ce qu’est l’humilité et ils se trompent lorsqu’il s’agit de la discerner. La véritable humilité est fondamentalement de l’objectivité : qui suis-je devant Dieu ? Qui suis-je par rapport aux autres, hommes et femmes, garçons et filles ?…

8. L’amour de la beauté est d’une très grande importance. Les gens peuvent frémir à l’idée d’un évêque esthète, mais lorsqu’un évêque fait preuve de goûts peu raffinés, l’Église en souffre considérablement. Le dommage qui a été infligé à la vie catholique par une liturgie minimaliste est énorme. ..

9. L’exercice intellectuel est d’une très grande importance. À cet égard, notre pape actuel constitue un cas intéressant : ce n’est pas un intellectuel au sens strict, mais il a un esprit théologique ouvert à la recherche et il défie puissamment l’Église dans les domaines où elle a fait preuve d’une pensée conventionnelle et non pas d’une recherche attentive et d’une défense de la foi…

10. La capacité de mise en œuvre concrète est d’une importance cruciale. Le “métier” d’évêque dépasse les capacités d’un homme seul. Cela signifie qu’un évêque doit être aidé dans sa mission. Cette aide provient en premier lieu de ses collaborateurs les plus proches, ses prêtres et ses diacres…

11. Décider de ce que l’on ne va pas faire est déterminant. Il existe un type d’homme qui se croit capable de tout faire et de tout gérer et qui finit, au contraire, par ne rien gérer du tout. Il existe un type d’homme qui travaille inlassablement et qui réalise peu de choses, qui est inefficace, parce qu’il n’a pas su établir une distinction entre ce qu’il peut faire et ce qu’il ne peut pas faire

12. “Montrez-vous mes imitateurs, comme je le suis moi-même du Christ” . Ces fortes paroles sont de l’apôtre Paul. En plusieurs décennies, je n’ai pas pu les appliquer facilement à tous les évêques que j’ai connus peu ou prou. Trop souvent on a affaire à des hommes qui font ce qui leur plaît et qui ne favorisent que les gens qui peuvent les aider à s’occuper de “leurs affaires”. Une ressemblance profonde et enracinée avec le Christ est difficile à trouver, même parmi les hommes qui seraient des combattants du Christ.

 Et pour conclure le théologien souligne que  « tout cela est difficile à discerner. Mais ce sont ces discernements qui sont nécessaires dans le processus de sélection des candidats à l’épiscopat.” (Cf.https://www.riposte-catholique.fr/archives/112163). 
 
Sans compter désormais  les nominations « cache-sexe « (i.e. mauvaise dissimulation de ce que l’on voudrait taire ; ndlr)  au département en charge des propositions au Vatican, c’est à dire  celles de femmes exclues elles-mêmes de l’accès aux fonctions et responsabilités d’évêques en raison de leur sexe!!!

 

C’est cette situation paradoxale qui se trouve stigmatisée dans le bref article d’Alexandre Ballario paru dans Golias News du 5 août 2022. Il est intitulé :

 

                                    Des nominations « cache-sexe »

 

Les visiteurs intéressés pourront le consulter soit en cliquant ici, soit en se rendant à l’adresse : https://www.golias-editions.fr/2022/08/05/des-nominations-cache-sexe/

 Que Christian Terras, Rédacteur en chef de Golias soit remercié de nous autoriser ce nouvel emprunt.

Activités ecclésiales estivales et papales !

38ans après l’essai « triomphal » de Jean Paul II, le pape François vient d’effectuer  ce que La Croix appelle un pélerinage pénitentiel au Canada et notamment au pays Inuit…

Selon Golias News du  29 juillet 2022  « Qu’un pape vienne au Canada pour tenter de rafistoler les relations entre l’Église et les peuples autochtones illustre d’abord l’immense échec de l’Église canadienne sur cette question. Après des années de tergiversations, la rengaine est connue et le malaise reste palpable. Les autorités ecclésiales ont laissé traîner la question pendant longtemps, sous une montagne de prétextes : agenda du pape, limites de leur autorité, besoin de « marcher ensemble » d’abord… ».

 A ce propos La Croix du  30 juillet 2022 titrait  :  
 
                « Génocide », « cancel culture », « sécularisation »

Une sorte de  bilan raccourci mais saisissant du voyage du pape au Canada; rien de moins !  ( Cf.l’URL :https://www.la-croix.com/Religion/Genocide-cancel-culture-secularisation-bilan-pape-Canada-2022-07-30-1201227028

 Pendant ce temps le quotidien québécois Le Devoir du 28 juillet 2022 comparait les significations des deux voyages papaux mentionnés ci-dessus et annonçait à son lectorat :  

 

« Entre deux papes, une Église et son chemin de croix « 

 Cf. l’URL :https://www.ledevoir.com/societe/738603/entre-deux-papes-une-eglise-et-son-chemin-de-croix

 On ne peut éviter de souligner ici la force et la portée de ces intitulés.

Pour en savoir davantage les visiteurs de ce site pourront consulter en cliquant ici l’article portant sur cette question importante de Philippe Vaillancourt   publié dans Golias News le 29 juillet 2022 . Ledit article est également accessible à l’adresse :https://www.golias-editions.fr/2022/07/29/visite-du-pape-francois-un-argument-pour-colmater-lechec-de-leglise-canadienne

  .

 

Il est intitulé :

 « Visite du pape François : un argument pour colmater l’échec de l’église canadienne »

Que Christian Terras, Editeur en chef de Golias, soit remercié de nous autoriser ce nouvel emprunt.

Pourquoi la Gauche française est-elle à la dérive ?

“La Gauche” i.e. les partis et associations s’en réclamant fut  considérée, depuis l’avènement de la 3è République, comme incarnant(et défendant activement)  mieux qu’aucun autre courant de pensée les principes de tolérance et de  laïcité républicaines et les institutions y afférent , notamment l’Ecole publique. Ceci  semblait constituer  une doxa irréfragable jusqu’à ce que lesdits mouvements  ne se trouvent, sans doute, par la volonté  de  contempteurs  divers (venus ou non de ses rangs),  en voie  de disparition. 

Les résultats des élections présidentielle et législatives de l’année 2022 en témoignent largement . En parallèle et c’est bien naturel, paraissent  des  ouvrages tentant de faire l’exégèse  de ces déchéances coupables. Des éléments explicatifs pourraient résider dans l’effet boomerang  provoqué  soit  par les gesticulations et actions d’ une “gauche” dressée contre les Lumières   soit par celles d’ une gauche qui, trahissant   le peuple de France , s’oppose au progrès et à la justice sociale.  C’est ce qui ressort des recensions de tels ouvrages  effectuées par Philippe Foussier  et publiées  dans  Mezetulle, le bloc revue de Catherine Kintzler .

Comment, devant  des réalités si préoccupantes, ne pas revenir à des  principes fondateurs à cet égard  tels qu’ils furent exprimés au début du 20è siècle  par  Jean Jaurès et d’en tirer le meilleur tant pour les nécessaires refondations du présent que pour celles de l’avenir ? .  Jaurès indiquait entre autres  :

  – Tout recul et toute somnolence de la République a été une diminution ou une langueur de la Laïcité.  (Jean Jaurès, discours de Castres, 30 juillet 1904)

 – C’est à nous de fatiguer le doute du peuple par la persévérance de notre dévouement. 

 – Un des principaux obstacles au progrès social, c’est l’esprit de découragement d’une trop grande partie des exploités eux-mêmes. ( Jean Jaurès, Chambre des Députés, 19 juin 1906)
 
– Quand les hommes ne peuvent changer les choses, ils changent les mots.(Congrès socialiste international, septembre 1900)

 – La République doit être laïque et sociale mais restera laïque parce qu’elle aura su être sociale

 

 

Dès 2020, Stéphanie  Roza rapportait  dans un  des ouvrages cités dans cet article,  des éléments nouveaux “pour analyser cette offensive considérable menée par la Gauche française ou ce qui est considéré comme la représentant contre l’héritage des Lumières, la raison, le progrès, l’universalisme, et même tout simplement l’humanisme. Pour sortir de cette logique, elle proposait de se ressourcer auprès de Jaurès, qui représente selon elle « la matrice idéologique la plus féconde pour affronter les problèmes de notre temps ». Quelle que soit la recette, si la gauche continue à s’éloigner des Lumières et a fortiori à les condamner, elle n’aura bientôt plus de gauche que le nom. Le triomphe de ses adversaires sera total.” (URL. https://www.mezetulle.fr/la-gauche-contre-les-lumieres-de-stephanie-roza-lu-par-p-foussier/«  )

 

Dans ce contexte, au printemps 2022,  on pouvait lire dans le quotidien   La Croix  : « Le principal problème de la gauche, c’est que les milieux populaires ne votent plus pour elle » ce quotidien rendant compte d’un entretien accordé par Rémi Lefebvre, professeur de science politique à Lille,  bon connaisseur de la gauche française. À l’occasion de la sortie de son livre Faut-il désespérer de la gauche ?  et à trois semaines du premier tour de l’élection présidentielle, il expliquait comment les responsables politiques de gauche n’ont pas su retrouver une place dans l’échiquier politique (URLhttps://www.la-croix.com/debats/le-principal-probleme-gauche-cest-milieux-populaires-votent-elle-2022-03-22-1201206321)

 
 
Au lendemain de l’élection présidentielle du printemps  2022, le journaliste Renaud Dély analyse la manière dont la gauche a trahi le projet des Lumières et les idéaux du progrès dans un ouvrage intitulé « Anatomie d’une trahison. La gauche contre le progrès « .

 

Il y note : « Quand Emmanuel Macron a moqué le « modèle amish » à propos de ceux qui refusaient le déploiement de la 5G, était-il si éloigné de la réalité ? La gauche n’aurait-elle pas bel et bien trahi le progrès, si cher à ses pères fondateurs ?Au fil de l’ouvrage, Renaud Dély dissèque la métamorphose d’un camp qui se détourne de ses idéaux et se fourvoie dans des combats hermétiques. Entre dérives identitaires, repli communautaire, rejet du patriotisme et conversion au catastrophisme, cette famille politique fondatrice de la République tourne le dos à l’avenir et se referme sur des certitudes désuètes, déconnectées du réel et de l’époque. L’indignation lui tient lieu de réflexion. Privilégiant l’invective et le sectarisme au dialogue et à la nuance, cette gauche de l’entre-soi exclut aujourd’hui tout, jusqu’à elle-même. La gauche en France n’est plus. Au lendemain de l’élection, il y a urgence à en mener l’autopsie, dans l’espoir de la voir un jour opérer son indispensable résurrection ».(URL.https://www.editionsobservatoire.com/content/Anatomie_dune_trahison)

 La gauche  dite de pouvoir (ou de gouvernement?) se serait-elle réfugiée dans le confort de l’irrationnel? C’est l’une des questions existentielles posées ; elle reste comme d’autres sans réponse. Pendant ce temps toutes les organisations de gauche  s’étiolent  abandonnant le peuple de France aux dérives les plus diverses,  de mauvais augure pour  le devenir de la république et de la justice sociale.

 On peut ainsi lire dans Tribune juive,une analyse dévolue à l’ouvrage de Renaud Dély : » Pour comprendre la genèse de la crise idéologique que traverse la gauche française, à l’origine des ruptures et recompositions en cours. Comment elle s’est laissée peu à peu gouverner par l’émotion plutôt que par la raison, comment elle a cédé au règne de l’indignation et de l’excommunication, bref, comment la gauche, faute de pouvoir le changer, a tourné le dos au réel, par démission ou par illusion, pour se réfugier dans un confortable repli identitaire qui comble l’aspiration à la pureté idéologique d’un noyau militant, mais l’éloigne durablement du pouvoir. Une évolution qui vient de loin et s’achève par un tournant historique: l’effacement de la social-démocratie au profit d’une gauche radicale et souverainiste. »

(URL.tribunejuive.info/2022/05/07/renaud-dely-anatomie-dune-trahison-la-gauche-contre-le-progres/)

 Les visiteurs de ce site pourront consulter  en cliquant ici la recension  de l’ouvrage de R. Dély lu par Philipe Foussier publiée dans Mezetulle le 10 juillet 2022  . Elle s’intitule :

 

 Le livre de Renaud Dély « Anatomie d’une trahison. La gauche contre le progrès »

lu par

 Philippe Foussier

« La gauche à la dérive »

Ils  y pourront aussi prendre connaissance de la recension de l’ouvrage de Stéphanie Roza (2020)  par  le même auteur.

Que Catherine Kintzler soit  sincèrement remerciée de nous autoriser ces  nouveaux emprunts .


Résurrection du trio infernal trône, autel et sabre ou RUSSIE-UKRAINE : la religion dans la guerre

Sur  le sujet d’actualité  « Conflit ukrainien et religion » La Croix écrivait récemment : « Le conflit ukrainien, une guerre de religions ? Non, mais les éléments religieux ne sont pas absents. La Russie et l’Ukraine sont deux pays de culture orthodoxe, qui a pu être mise au service d’une rhétorique nationaliste. Entre le patriarche de Moscou, Kirill, proche de Poutine, et la nouvelle Église orthodoxe d’Ukraine, reconnue par le Patriarcat de Constantinople, la rivalité est moins théologique que nationale. »

URL : https://www.la-croix.com/Religion/conflit-ukrainien-religions-ukraine

 

 On apprend par ailleurs dans MEDIAPART (28 mars 2022) que « Le 23 février, veille de l’invasion de l’Ukraine, Cyrille, patriarche de Moscou et de toutes les Russies, primat de l’Église orthodoxe russe, rend hommage à Vladimir Poutine, président de la fédération de Russie, lors de la fête du « Défenseur de la patrie ». Le 27 février, dans son homélie au Christ-Sauveur, Cyrille fustige les « forces du mal » qui veulent empêcher Vladimir Poutine de réaliser « l’unité de toutes les Russies ». C’est, pour les orthodoxes, le dimanche préludant le Carême, dit du Jugement dernier. Dès sa prise de fonction en 2009, Cyrille prône la symphōnía: accord, concorde entre l’Eglise et l’Etat. Jean-François Colosimo, auteur notamment de « L’apocalypse russe. Dieu au pays de Dostoïevski », rappelle ces faits dans le journal « La Croix ».

On découvre cependant  dans la même publication  que  « La Russie est un pays officiellement laïque. Selon l’article 14 de la Constitution de Russie promulguée en 1993  la Fédération de Russie est un Etat laïque. Aucune religion ne peut être instaurée en qualité de religion d’Etat ou obligatoire. Les associations religieuses sont séparées de l’Etat et sont égales devant la loi ».  “L’enseignement est laïque dans les écoles d’État et municipales. La loi de 2012 sur l’enseignement obligatoire de la religion à l’école est censée imposer un enseignement objectif et non prosélyte. La religion orthodoxe est néanmoins présentée comme une composante indissociable de l’identité nationale. En 2013 la loi sur l’offense aux sentiments religieux entre en vigueur. Cf.  l’URL : https://blogs.mediapart.fr/edition/laicite/article/280322/russie-ukraine-la-religion-dans-la-guerre

On peut également lire dans COURRIER INTERNATIONAL que  « L’Église orthodoxe se déchire sur la guerre en Ukraine :L’invasion de l’Ukraine par la Russie a renforcé le schisme entre le patriarcat de Moscou et celui de Constantinople. On se propose de rompre tout lien avec Moscou ayant compris  que le patriarcat de Moscou ne s’intéressait pas à la théologie, qu’il ne se préoccupait que de soutenir l’idéologie de l’État. On y  relève aussi  une position intenable pour les fidèles puisque « La guerre en Ukraine dresse les uns contre les autres des combattants qui reconnaissent l’autorité du patriarche de Moscou et met les fidèles ukrainiens dans une position particulièrement intenable.La tradition, en effet, veut que les chrétiens orthodoxes prient pour leur patriarche lors de tous les offices. “Comment pouvez-vous accepter de dire des prières pour le patriarche qui bénit les soldats qui tentent de tuer votre fils ?” .

Cf. l’URL : https://www.courrierinternational.com/article/religion-l-eglise-orthodoxe-se-dechire-sur-la-guerre-en-ukraine

Notons enfin, la matière est inépuisable, que  selon Le Monde du  4 mars 2022 :« L’Ukraine catalyse une crise au sein du monde orthodoxe entre Moscou et Constantinople . La guerre menée par la Russie en Ukraine est aussi religieuse, analyse l’historien Antoine Arjakovsky, qui explique comment ce conflit oppose le patriarche de Moscou, devenu idéologue de l’impérialisme du Kremlin, à une Eglise orthodoxe d’Ukraine qui s’est émancipée de la tutelle russe en 2019. »Cf. l’URL :  https://www.lemonde.fr/le-monde-des-religions/article/2022/03/04/l-ukraine-catalyse-une-crise-au-sein-du-monde-orthodoxe-entre-moscou-etconstantinople_6116091_6038514.html

 

On devine ainsi, sans ambage,  que dans cette guerre –il faut l’appeler par son nom- on n’en est plus au stade des fantasmes de l’alliance du trône et de l’autel telle qu’elle fut stigmatisée et combattue en d’autre lieux  et en d’autres temps et qu’il en est vraisemblablement de même pour l’union  du  sabre et du goupillon . C’est en partant de ce constat d’un nouveau triomphe de l’obscurantisme à nos portes  et de toutes les souffrances qu’il entraîne qu’il paraissait  opportun  de mettre en ligne sur ce site  deux articles parus récemment dans Ufal INFO n° 88 ( 1er trimestre 2022)  dévolus  au rôle de la religion dans la  guerre et à l’alliance avérée qu’elle entretient  avec le nationalisme, à l’origine d’un conflit fratricide.

Compte tenu de nos engagements laïques et de notre combat contre tous les cléricalismes nous proposons à l’instar de Nicolas Pomiès , Editeur en chef d’Ufal INFO, de “répandre notre vision matérialiste, laïque, démocratique de  l’humanisme des lumières-celui  qui  transcende par la Raison les vieilles divisions ethniques et religieuses”.  Au même titre, nous reprenons aussi à notre compte cette citation de Léon Bourgeois:”pas d’harmonie sans l’ordre, pas d’ordre sans la paix, pas de paix sans la liberté, pas de liberté sans la justice” . 

 Les visiteurs intéressés pourront consulter les deux articles   en question associés en un seul fichier en cliquant ici.

Il est intitulé  :

 

Les dossiers d’Ufal INFO (3)

Russie–Ukraine

Quelle est la place de la religion dans la guerre?

 

Nous remercions Ufal INFO de nous avoir autorisé à reproduire les deux articles de façon à les représenter sur ce site.

Le règlement intérieur des piscines de Grenoble autorisant le port du “burkini” retoqué par le Conseil d’Etat.

Le port du burkini dans les piscines municipales reste interdit à Grenoble, a tranché le Conseil d’État ce mardi. La plus haute juridiction administrative a donné raison à la préfecture de l’Isère qui s’opposait à une nouvelle disposition controversée de la commune de Grenoble(21 juin 202)

Le juge des référés du Conseil d’État était saisi pour la première fois d’un recours dans le cadre du nouveau « déféré laïcité » issu de la loi du 24 août 2021 confortant le respect des principes de la République. Le juge des référés du tribunal administratif de Grenoble avait prononcé la suspension du nouveau règlement des piscines de la ville de Grenoble qui autorise le port du « burkini ».

Saisi d’un appel de la commune, le juge des référés du Conseil d’État confirme cette suspension : il estime que la dérogation très ciblée apportée, pour satisfaire une revendication religieuse, aux règles de droit commun de port de tenues de bain près du corps édictées pour des motifs d’hygiène et de sécurité, est de nature à affecter le bon fonctionnement du service public et l’égalité de traitement des usagers dans des conditions portant atteinte au principe de neutralité des services publics. (Cf.https://www.conseil-etat.fr/actualites/le-conseil-d-etat-confirme-la-suspension-du-reglement-interieur-des-piscines-de-la-ville-de-grenoble-autorisant-le-port-du-burkini )

Cette annonce du 21 juin 2022 est reprise le  jour même dans la Gazette des communes qui titre, sous la plume de Gabriel Zignani

Burkini en piscine : le Conseil d’Etat retoque le règlement grenoblois

Cet auteur écrit  :”Saisi en appel par la municipalité de Grenoble après la suspension par le tribunal administratif de la délibération du conseil municipal qui visait à permettre le port du burkini dans les piscines municipales, le Conseil d’Etat estime, lui aussi, que ce texte « porte atteinte au principe de neutralité des services publics. » (Cf. https://www.lagazettedescommunes.com/813542/burkini-en-piscine-le-conseil-detat-retoque-le-reglement-grenoblois/

L’information a été largement  relayée  dans différents  medias.

Pour notre part nous avions mis en ligne sur ce site l’article de Charles Arambourou  traitant du burkini paru dans Mezetulle  avant  saisine du Conseil d’Etat (Cf. https://asvpnf.com/index.php/2022/06/10/lirruption-des-burkinis-agitation-et-remous-provoques-dans-les-piscines-municipales/) . Nous accueillons à présent la mise au point de Catherine Kintzler parue dans Mezetulle du 21 juin 2022 et  faisant  suite au communiqué du Conseil d’Etat dont nous venons de faire état ci-dessus . 

 Les visiteurs de ce site pourront consulter en cliquant ici  l’article de Catherine Kintzler  . Il est intitulé :

 

« Burkini »

Communiqué de presse du Conseil d’État :

Le CE confirme la suspension du règlement intérieur

des

piscines de la ville de Grenoble

 

 Que Catherine Kintzler soit remerciée de nous permettre ce nouvel emprunt. 

La Lettre de Pierre Guervinic à Monica

Pierre  Guervinic , membre  actif de notre Association et  ancien normalien quimpérois de la Promotion EN AVANT (1942-1945),nous a autorisé  à reproduire et à représenter sur ce site la lettre personnelle qu’il a adressée récemment à Monica, la jeune épouse d’origine étrangère de son petit-fils. Il l’accueille  affectueusement dans la  famille dont il est le doyen.
Tout en  rappelant   ses origines paysannes et la stabilité “incertaine“ de sa langue maternelle , il lui fait découvrir le bonheur qui fut le sien de recevoir l’enseignement  de l’école publique laïque et  de bénéficier des bienfaits de la langue française. Il  l’invite à découvrir toute  sa richesse , tous  ses secrets…

Les visiteurs pourront consulter cette Lettre  en cliquant ici.

 Que Pierre Guervinic  soit assuré de toute notre amitié et remercié de nous avoir confié ce document singulier.   

Quand on mettait la lumière sous cloche à Plogastel-Saint-Germain (F-29710)

L’histoire locale de cette commune est accablante lorsqu’on découvre qu’en  1866,  son école n’a ni plancher, ni cour, ni jardin et seulement « un recoin servant de lieu d’aisance au public et laissant pénétrer dans la classe une odeur qui doit être, en été, insupportable » écrit l’Inspecteur d’académie.
Le 14 juillet 1888, jour de la Fête nationale, le maire de Plogastel-Saint-Germain envoie ce télégramme au Préfet du Finistère : « Impossible sonner les cloches curé prend revolver ». En réalité l’ordre moral, politique conservatrice et cléricale mise en oeuvre par le duc de Broglie  à la suite de la chute de Thiers et de l’élection de Mac-Mahon en 1873, continua de sévir dans la campagne bigoudenne. Il  se proposait une lutte sans concession contre le radicalisme républicain en prenant appui sur l’Eglise catholique et en préparant les esprits à la restauration monarchique… On admet qu’il ne prit fin qu’aux élections législatives de 1876 d’où les républicains sortirent victorieux (Cf.https://fr.wikipedia.org/wiki/Plogastel-Saint-Germain

)

Cette situation  laissa la voie libre à un jeune curé,  récemment nommé  à Plogastel-Saint-Germain, pour lancer l’édification  de ce qui pouvait s’apparenter  à une véritable cathédrale  en remplacement d’une modeste église  fraîchement restaurée mais qui  ne pouvait satisfaire ses fantasmes de  grandeur.  C’est en 1880 que la presse locale  alertée de cette extravagance et de ses conséquences financières consacra  un nombre limité d’articles sous l’intitulé captieux : « Une queue administrative de l’ordre moral« … à Plogastel-Saint-Germain. Une queue qui coûta cher pendant près de 100 ans aux contribuables plogastellois !  

  Les visiteurs de ce site pourront consulter à ce propos ,  en cliquant sur  :

 Document 1  dévolu  à cette « queue administrative »  (deux coupures ) et comportant de plus  :   

         –  Les résultats au fameux Certificat d’études primaires au centre d’examen de Plogastel-Saint-Germain en juin 1885 témoignant du rôle émancipateur de l’école publique laïque de la 3è République ,

           –  Les nouvelles difficultés de l’école publique de Plogastel-Saint-Germain dans l’entre-deux-guerres  (1934).

 Document 2   inopinément  intitulé   l’impasse de l’Eglise à Plogastel-Saint-Germain où l’on  découvre  (en 2022) dans l’enclos paroissial un monument aux morts dont la facture  fait fi de la Loi de Séparation de 1905.
 
 Cet article est dédié au Doyen de notre Association, particulièrement attaché à Plogastel-Saint-Germain  et à son école publique, ancien normalien quimpérois de la Promotion En Avant ( 1942-1945). 

Pour mettre un terme à l’agitation sur les plages et aux remous dans les piscines en relation avec le port du burkini !

Selon Simon Olivennes, « lorsque des moeurs antagonistes cohabitent dans un même territoire, seule la loi peut prévenir et empêcher les frictions et conflits en fixant les limites de l’interdit » ( Marianne, n° 1315, 25 mai-1er juin 2022 (URL: https://www.marianne.net/agora/humeurs/oui-au-burkini-et-non-didrissa-gueye-le-maillot-et-le-fond-de-la-piscine)

Encore faut-il, en légiférant et en réglementant éviter de construire des « usines à gaz » ingérables tant pour les agents  que pour les usagers des services publics.

S’agissant du port du burkini dans les piscines municipales  un article a récemment été mis en ligne dans  ce site pour tenter de “clarifier “ la situation. Les lecteurs  et les citoyens intéressés pourront compléter leur information en la matière, en consultant  l’article  suivant intitulé :

 Deux idées fausses sur le Burkini

 par

 Nicolas Cadène

 Vigie de la Laïcité, 1er janvier   2020

 Il est accessible soit en cliquant ici soit en se rendant à l’URL :https://vigie-laicite.fr/deux-idees-fausses-sur-le-burkini/

L’auteur y démontre qu’il est faux de penser  :

 

1. Que la laïcité interdit le burkini sur la plage, 
 
2.  Que l’interdiction du burkini dans des piscines publiques se fonde sur la laïcité. 

 ça va quand même mieux en le disant et ça peut simplifier la vie!

Nous remercions  bien sincèrement la Vigie la Laïcité de nous avoir autorisé à reproduire cet article et à le représenter sur ce site.

Abus sexuels cléricaux; l’église catholique italienne fait de la résistance.

Ainsi qu’il est rapporté  dans La Croix du 24 mai 2022, en Italie on réclame -comme ailleurs –  « Une structure indépendante sur les abus sexuels, l’écoute des victimes, leur indemnisation, une étude historique et sociologique : autant de demandes formulées par des associations de victimes de prêtres italiens à l’Église de leur pays, et appuyées par un livre-choc signé notamment par l’historienne Lucetta Scaraffia (Agnus Dei. Gli abusi sessuali del clero in Italia, non traduit en français). Des demandes qui rappellent furieusement la méthode courageuse choisie par l’épiscopat français, avec la mise en place de la Ciase de Jean-Marc Sauvé. Sauf que jusqu’ici, sur le traitement des abus sexuels, l’Église italienne fait de la résistance. »  Voir l’article de Isabelle Gaulmyn à https://www.la-croix.com/Debats/Abus-sexuels-lEglise-lexception-italienne-2022-05-24-1201216738

Selon Le Monde du  22 mai 2022 , sous la plume de Jérôme Gautheret : « La loi du silence qui pèse en Italie sur la pédocriminalité dans le clergé commence à être sérieusement contestée. Alors que la Conférence épiscopale italienne tiendra, du lundi 23 au vendredi 27 mai, une assemblée au cours de laquelle sera discutée sa politique sur le sujet et désigné son nouveau président, un livre accusateur, à paraître le 26 mai, tente d’expliquer pourquoi la Péninsule est l’un des derniers pays occidentaux où l’Eglise catholique s’oppose avec succès à toute tentative d’enquête approfondie sur ce phénomène. « Ce livre a pour but de les obliger à faire cette enquête », déclare au Monde l’une de ses autrices, l’historienne et journaliste Lucetta Scaraffia. »  Des laïques italiens  dénoncent l’omerta de l’Eglise catholique sur les abus sexuels. Cf.l’URL :https://www.lemonde.fr/international/article/2022/05/22/en-italie-des-laiques-denoncent-l-omerta-de-l-eglise-catholique-sur-les-abus-sexuels_6127162_3210.html

 
 
Les visiteurs de ce site pourront consulter , en cliquant ici , un article à ce propos d‘Alexandre Ballario paru dans Golias news du  8 juin 2022.  Il est intitulé  :

 

 

Abus sexuels : l’Eglise italienne sommée de se réveiller

et fait ressortir que  :  » Le cardinal Matteo Zuppi (66 ans), archevêque de Bologne, a été nommé président de la Conférence des évêques d’Italie (CEI) par le pape François le 24 mai 2022. Une prise de fonction qui intervient alors qu’un mouvement de fond surgit en Italie pour dénoncer le refus de l’Eglise catholique d’investiguer sur les crimes sexuels commis en son sein depuis des décennies. »

Que Christian Terras , Rédacteur en chef de Golias, soit remercié de nous permettre ce nouvel emprunt. 

L’irruption des burkinis; Agitation et remous provoqués dans les piscines municipales.

Selon la Gazette des communes  » le burkini, ce maillot de bain couvrant que portent certaines femmes musulmanes pour nager, devait être  autorisé  début juin dans les piscines de Grenoble. Cette ville vient en effet d’adopter un nouveau règlement des piscines allant en ce sens,  lors de son conseil municipal du lundi 16 mai 2022. Selon l’adjointe aux sports de ladite ville ceci ne peut constituer une atteinte à la laïcité »

 La Gazette des communes   continue ainsi son analyse  : « Qu’importe la longueur du maillot de bain du nageur ou de la nageuse pourvu que ce vêtement soit fait d’un tissu spécifiquement conçu pour la baignade, ajusté, près du corps, et qu’il n’ait pas été porté avant l’accès à la piscine. Voilà en quoi consiste l’évolution essentielle du nouveau règlement . Exit donc le certificat médical qu’il fallait présenter au chef de bassin pour se baigner avec un maillot de bain couvrant…”
Pour conclure  l’adjointe aux sports de  la ville de Grenoble faisait observer : « Je crois que l’impératif d’égalité de traitement des personnes nous oblige à avoir un règlement qui ne soit pas discriminant et qui respecte la loi », : « Les piscines sont soumises aux mêmes règles de laïcité que l’espace public, ainsi nous ne pouvons interdire le port d’une tenue manifestant une action religieuse. »  .  Et  elle termine  en disant  :  » A la faveur du nouveau règlement, il n’y a dorénavant plus d’injonction différenciée selon le genre, et les femmes peuvent se baigner seins nus « . « Cf.  https://www.lagazettedescommunes.com/807414/feu-vert-pour-le-burkini-dans-les-piscines-de-grenoble/)

Cependant selon Richard Schittly dans   Le Monde  du  25 mai, la   » justice  avait suspendu  l’autorisation du port du burkini dans les piscines de Grenoble, car le vêtement n’est « pas près du corps » . Pour le tribunal administratif, il s’agirait d’une entorse à la règle commune autorisée par les autorités municipales pour des raisons religieuses, ce qui remet en cause “ la neutralité du service public ».Cf. l’URL : https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/05/25/le-tribunal-administratif-de-grenoble-suspend-l-autorisation-du-burkini-dans-les-piscines_6127694_3224.html

Dans l’Humanité du 29 mai 2022 on peut également lire à ce propos  l’article de Valentine Zuber historienne , vice-présidente de la Vigie de la Laïcité . Il y est observé que : “Le sujet ne relève pas, pour l’instant, de l’application du principe de laïcité, mais tout au plus de règles d’hygiène et de sécurité s’imposant à toutes et à tous. Face à l’énième débat politico-médiatique mettant en cause ce vêtement qu’est le burkini, la Vigie de la laïcité s’est interrogée sur la manière dont il fallait – ou non – intervenir. Fidèle à sa mission d’expertise et d’éclairage en matière de mise en œuvre du principe de laïcité, elle voudrait simplement rappeler que, d’un point de vue juri­dique, et comme il n’y a pas de police du vêtement en France ainsi que l’a rappelé le Conseil d’État en 2016, rien n’empêcherait a priori le port du burkini dans l’espace public, y compris dans les piscines municipales (la décision du tribunal administratif de Grenoble du 25 mai dernier suspendant l’autorisation implicite du burkini par le conseil municipal de Grenoble paraît en ce sens devoir contredire le droit existant). La régle­mentation en ce domaine ne relève donc pas, pour l’instant, de l’application du principe de laïcité, qui, rappelons-­le, oblige seulement les pouvoirs publics et non les usagers des services publics.” Cf. l’URL : https://www.humanite.fr/en-debat/burkini/que-revele-le-debat-sur-les-regles-vestimentaires-dans-les-piscines-752005

 On voit bien  que le débat est complexe et loin d’être clos.

Pour tenter d’éclairer les visiteurs de ce site, enclins à d’indigner  des accommodements de circonstance  aux principes de la laïcité républicaine, nous leur proposons  l’article de Charles Arambourou paru  le 7 juin 2022 dans Mezetulle ,  le blog revue de Catherine Kintzler . Il s’intitule :

Piscines de Grenoble : savoir de quoi on parle

Il fait apparaître  que  :” Provocation politicienne en période électorale, nouvel épisode de l’apartheid imposé aux femmes musulmanes par les intégristes, ou simple histoire de chiffons sans rapport avec la religion ? L’affaire des « burkinis » dans les piscines de Grenoble donne lieu à des torrents d’encre et d’octets numériques où la raison trouve rarement son compte. D’où un certain nombre d’approximations, voire de simples énormités, proférées par les camps en présence.Or le maire de Grenoble n’a pas « autorisé le burkini dans les piscines de la ville » – il est plus malin ! Le Tribunal administratif n’a pas davantage « interdit le burkini ». Quant à la laïcité, elle ne se limite pas à la loi de 1905, et il n’est pas vrai que dans l’espace public, on puisse « porter la tenue que l’on veut ». Le plus simple n’est-il pas de remonter aux sources et de prendre la peine de lire les règlements et la première décision de justice en cause ? Sans oublier que le Conseil d’État doit se prononcer en appel. »

Les visiteurs  pourront y accéder en cliquant ici ou en se rendant à l’URL : https://www.mezetulle.fr/piscines-de-grenoble-savoir-de-quoi-on-parle/

Que Cathetine Kintzler soit remerciée  d’autoriser ce nouvel emprunt.