Le 400 è anniversaire de la naissance de Molière

Comment célébrer justement et avec humilité  le comédien qui, selon Thierry Maulnier (1956), est  et restera le théâtre même, quels que puissent être « les changements du goût, de l’esthétique, de la civilisation et des moeurs » y compris ceux que nous vivons en 2022 ?

Nous ne manquerons pas de  continuer à louer sa drôlerie , sa pitié, sa cruauté, sa générosité et son génie pour représenter-avec  une modernité  jamais démentie-la souffrance humaine souvent  associée au ridicule ! « Champion du sens commun et des idées reçues, Molière  raillait  la Cour, ridiculisait  la Faculté, inquiétait l’Eglise… ». Il  continue de  solliciter  notre complicité pour nous faire rire ! (d’après Thierry Maulnier , 1956, In :Les Ecrivains célèbres, Tome II, 158-161, septième titre de la collection « La Galerie des Hommes célèbres’” publié sous la direction de Raymond Queneau , Editions d’art Lucien Mazenod, Paris)  

Des écrivains célèbres de l’art dramatique classique français, Molière est le plus universel! Les visiteurs pourront  consulter  (document 1) la liste impressionnante  des titres de l’ensemble de ses oeuvres écrites et représentées de  1655 à 1673.

Faut-il rappeler qu’il demeure  le « Patron » emblématique de la Comédie-Française ? Ainsi que l’écrit Eric Ruf, Administrateur général de la Comédie-Française,  dans son texte de présentation de l’ année 2022 dévolue à Molière et à son théâtre  :

« S’il est une maison de théâtre où l’on ne sait pas comment on doit jouer Molière, c’est bien la sienne. Ce n’est pas une boutade, aucune ou aucun des sociétaires ou pensionnaires de la Comédie-Française n’affirmera jamais rien le concernant, la fréquentation quotidienne, hebdomadaire, mensuelle, annuelle, décennale, séculaire de son théâtre imposant avant tout la modestie. Désigner l’art du Patron, comme on le nomme en ces murs, serait aussi vain que de choisir un juste portrait entre les centaines de dessins, peintures, gravures et bustes qui tapissent les murs des théâtres et les salles de musées. Molière aux mille visages et au mille théâtres, bien malin celle ou celui qui désignerait l’authentique. La seule autorité que nous puissions avoir, nous, en sa Maison (ou déclarée telle), c’est bien d’en dresser un portrait aussi douteux que riche, seule manière d’atteindre peut-être à un bout de vérité. Alors ne craignons pas de continuer à le pister dans toutes les directions, qu’elles soient fastueuses ou maigres, révolutionnaires ou potaches, fondées ou masquées, ciblées ou détourées. »  (Cf.l’URL :https://www.comedie-francaise.fr/fr/evenements/moliere-2022)

 Pour notre part et avec le soutien de  Catherine Kintzler nous apportons ici quelques éléments relatifs aux Femmes savantes ,oeuvre publiée en 1672 .Il s’agit  en réalité d’une Comédie en 5 actes , créée à Paris au théâtre du Palais Royal le 11 mars 1672 : “Philaminte est une mère autoritaire qui mène son monde, y compris son mari, Chrysale, à la baguette. Elle s’est piquée aussi d’être « savante » et parvient à entraîner sa fille ainée Armande et sa belle-soeur Bélise dans son sillage. Elle veut imposer un exaspérant poète à la mode, Trissotin, comme époux à sa fille cadette, Henriette. Henriette qui est une jeune fille éclairée, mais pas du tout « savante », aime Clitandre, un jeune homme de bonne famille, aimable et intelligent qui a été rejeté par Armande. De son côté, Armande a toujours des vues sur Clitandre qu’elle essaie de convaincre de maintenir une relation « de tête » où les “affaires du corps’” n’entrent pas… »

 (Cf.l’URL:http://www.alalettre.com/moliere-oeuvres-les-femmes-savantes.php)

En fin de compte, les questions ou affirmations  de Chrysale : « Il n’est pas bien honnête, et pour beaucoup de causes, qu’une femme étudie et sache tant de choses. Les femmes peuvent-elles se mêler de sciences et prétendre à l’érudition? La pédanterie est-elle ennemie du bonheur?  »  restent d’une actualité prégnante !

Il convient de noter que “Très loin des rigueurs de la dévotion ou de l’ascétisme, le but de Molière a d’abord été de « faire rire les honnêtes gens ». Il affirma par la suite, dans la préface de « Tartuffe », que « le but de la comédie est de corriger les hommes, tout en les divertissant” . Soutenu par le roi Louis XIV (qui est le parrain de son premier enfant), marié avec la jeune comédienne Armande Béjart, Molière affronte les cabales et continue à jouer et à diriger sa troupe – devenue « Troupe du Roi » – tout en écrivant des comédies de différents genres : certaines proches de la farce comme « Le médecin malgré lui » (1666) ou « Les Fourberies de Scapin » (1671), d’autres plus psychologiques comme « L’École des femmes » (1662) ou « L’Avare » (1668), ainsi que des comédies-ballets comme « Le Bourgeois gentilhomme » en 1670 (avec Lully) ou « Le malade imaginaire » (avec Marc-Antoine Charpentier) en 1673, et des pièces plus élaborées approfondissant caractère et étude sociale, en vers comme « Le Misanthrope » (1665), « Tartuffe », qui fait scandale, (1664-1669), « Les Femmes savantes » (1672), ou en prose comme « Dom Juan » (1665).” (Cf.l’URL : https://www.babelio.com/auteur/-Moliere/2162)

 
 
En ce qui concerne plus particulièrement  “Les Femmes savantes”, les visiteurs pourront consulter ,en cliquant ici deux publications de C. Kintzler à ce propos où la philosophe fait apparaître toute la modernité et la réalité biologique de la question fondamentale posée  considérant que’”  l’on ne peut pas balayer d’un revers de main Les Femmes savantes au prétexte qu’il s’agirait d’un ouvrage daté développant des thèses archaïques sur la condition féminine. Le malaise qui nous saisit encore aujourd’hui lorsque nous voyons cette pièce touche un point plus profond. En articulant la question du savoir à celles du mariage et de la maternité, Molière rencontre le problème non résolu d’une assignation réduisant des femmes à la fonction de reproduction”.

 

 Que Catherine Kintzler  soit très chaleureusement remerciée  de nous autoriser ce nouvel emprunt

Le Patrimoine Normalien du Finistère remis en lumière par la presse locale.

L’Association pour la Sauvegarde et la Valorisation du Patrimoine Normalien du Finistère( ASVPNF) fut créée en 2016 par d’anciens normaliens  quimpérois, indignés de découvrir les projets de cession de leur ancienne école normale sise  au 8 rue de Rosmadec à Quimper.   Elle  s’était donnée pour  objet, entre autres,  la préservation de la composante mémorielle de son patrimoine consistant  en un Monument aux Morts érigé dans la cour d’honneur de l’école. Ledit monument  célèbre le sacrifice des anciens élèves qui y furent  formés au métier d’instituteur public , Morts pour la France au cours des deux guerres mondiales du 20è siècle.

Les visiteurs de ce site pourront consulter  en cliquant ici un article à ce propos  paru dans le quotidien Ouest-France du 17 janvier 2022. Il est intitulé  :   

 

« Le Monument aux Morts inconnu sera inauguré »

 Il est rappelé  que ledit monument est en réalité devenu Mémorial, par adjonction à l’édifice  construit en 1924 après la Grande Guerre, de stèles dédiées aux victimes institutrices  et instituteurs de la guerre 39-45.

On pourra prendre connaissance de récits de la non-inauguration  parus dans la presse de juillet 1924  en se rendant aux URL suivantes :

–          https://asvpnf.com/index.php/2018/02/12/le-monument-aux-morts-de-leng-de-quimper-non-inaugure-en-1924-1/

     

–         https://asvpnf.com/index.php/2018/02/12/le-monument-aux-morts-de-leng-non-inaugure-en-1924/

 
 
Quoi qu’il en soit, on ne manquera pas de noter que ledit mémorial est bien répertorié non seulement à la DRAC  de la Région Bretagne mais aussi à l’ONACVG du Finistère. De surcroît il est parfaitement décrit  à l’adresse suivante :

 

 https://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=93873&dpt=29

Que M. Pierre Frontanier, journaliste à Ouest-France soit remercié  tant pour sa contribution  à la déconfidentialisation dudit Mémorial  que pour nous avoir autorisé à reproduire son article afin de le représenter sur ce site.  

La presse finistérienne aux débuts de la IIIè République Naissance de nouvelles feuilles républicaines (2)

La transcription d’un certain nombre d’articles du numéro 1 du Républicain du Finistère  dont la première parution est datée du  13 avril 1872 , c’est à dire deux mois avant la naissance  de l’hebdomadaire Le Finistère déjà rapportée sur ce site, permet d’illustrer  tant l’expression de la liberté de la presse aux débuts de la 3è République que la volonté des républicains d’occuper le terrain politique local tout en restant aussi prêt que possible des citoyens ( pour ceux qui savaient lire !) .  Il s’agit ici d’un  journal édité à Brest à un moment où l’on ne s’embarrasse pas à décliner  « qui l’on est » ou « de quoi l’on se réclame » ; on se contente   de rappeler que le triptyque « LIBERTE, EGALITE , FRATERNITE » mis  en exergue à l’entête des colonnes dudit journal  proclame l’essentiel. Ainsi  d’emblée on se lance dans les  chroniques dévolues à l’air du temps…
 
 Les visiteurs  auront  la bonne fortune de découvrir ici, sans doute le premier article de presse faisant état de  l’apparition prochaine,  dans le paysage quimpérois, d’une première  Ecole normale primaire   dont la forme reste quelque peu mystérieuse… On n’est pas sans savoir qu’il s’agissait d’une Ecole normale congréganiste dont l’existence sur la rive droite de l’Odet fut très brève laissant la place en 1884 à l’Ecole normale primaire publique instaurée selon les principes de Jules Ferry.
 
Les visiteurs  pourront consulter en cliquant ici quelques articles composant les colonnes    
du Républicain du Finistère d’avril 1872.

Une orthographe fautive permet-elle de bien nommer les choses ?

Dans un article intitulé Le Mal des mots paru le 29 octobre 2021 dans La DépêcheDominique Delpiroux faisait observer que, chez certains de ses concitoyens, l’orthographe constitue leur  liberté d’écrire comme ils le veulent. Il le regrettait tout en soulignant que « notre langue est belle, riche et complexe, et ce sont ses règles qui lui donnent sa majesté et sa force. Le français est le ciment de notre culture commune. C’est un patrimoine qu’il faut défendre, au lieu de lui tordre le cou à chaque phrase. »(cf.l’URL :https://www.ladepeche.fr/2021/10/29/le-mal-des-mots-9897262.php)

 Cette prétendue liberté de transgresser les règles se retrouve dans d’autres domaines de la vie courante.  Source d’irritations, d’ incompréhensions et de quiproquos elle contribue à la fragmentation  de notre société.

Eric Libiot , dans L’Express du 10 mars 2018   constatait que  l’orthographe avait  perdu « son statut de trésor national »    tout en soulignant que « évidemment, une langue doit vivre pour survivre. Se réinventer chaque jourassumer ses influences, sourire aux néologismes, humer l’air du temps…qu’il y a des fautes particulièrement agaçantes, qui, d’ailleurs, sont autant d’effets de mode et souvent commises à l’insu de leur plein gré« .  (URL :https://www.lexpress.fr/culture/livre/orthographe-les-maux-des-mots_1991018.html)

 

Ne parlons pas des pièges et des effets étonnants  de l’écriture numérique  et de ceux  de la “littératie” ou « lettrure »(sic !)  qui en résultent  (Cf. l’URL : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89criture_num%C3%A9rique).

 

Les effets discriminants induits par les accommodements aux règes orthographiques de notre langue se trouvent aussi  relevés  par   Alice Develey dans Le Figaro  du  3 décembre 2019.  Cette auteure note  : »On ne mentirait sûrement pas en affirmant que chaque mois, un nouveau débat linguistique a lieu. S’il ne s’agit pas de l’écriture inclusive, il est question des anglicismes et de leur prolifération dangereuse dans la langue. La conjugaison est-elle aussi souvent remise en question. Et c’est peu dire de l’orthographe ».(URL:https://www.lefigaro.fr/langue-francaise/actu-des-mots/claude-lussac-l-orthographe-est-discriminatoire-20191203)

Cependant  dans son  ouvrage  au titre provocateur « Eloge des fautes d’orthographe » Claude Lissiac tente de déculpabiliser les dysorthographiques, postulant que leurs  défaillances pourraient être secondaires  si la pensée qui les précède ou les accompagne est juste ! 

Il convient  cependant  de  rester prudent en la matière car ainsi qu’il est pointé  par « Le Projet Voltaire« : »Les fautes d’orthographe peuvent constituer un véritable obstacle dans les études ou le monde professionnel. Qu’il s’agisse d’envoyer un courriel important, de rédiger un dossier ou bien tout simplement de publier un texte sur les réseaux sociaux, nous sommes régulièrement confrontés à des difficultés qui nous font hésiter. Des hésitations d’autant plus préoccupantes que cela nuit à notre crédibilité professionnelle. Ainsi, selon un sondage IPSOS réalisé pour Le Projet Voltaire, 92 % des employeurs jugent que les fautes d’orthographe dégradent la réputation et l’image de leur entreprise, et 80 % d’entre eux écartent les candidats ayant des lacunes en orthographe ou en expression.” “Mais comment faire pour écrire un texte sans contrevenir aux nombreuses subtilités de la grammaire française et éviter les fautes d’orthographe?  » (Cf. l’URL : https://www.projet-voltaire.fr/dossier-voltaire/fautes-d-orthographe-comment-ne-plus-en-faire/ )         

 C’est toute la question ! Et de rappeler qu’elle fut résolue, sans faiblesse, par l’école de la 3è République . Pourquoi donc ne pas revenir aux fondamentaux de cette institution  ?  Mais ceci est un autre débat, sans doute un débat de société .

 A propos de l’orthographe les visiteurs de ce site pourront, prendre connaissance en cliquant ici , de l’article publié par Catherine Kintzler  dans son Blog revue Mezetulle le  16  décembre 2021 . Il s’intitule  :

 
Les « élites » et la langue française : un problème avec l’accord, surtout au féminin ?

 

On y fait référence- bien sûr-à l’accord du participe passé, faisant valoir le fait que dans certains milieux on s’évertue à « mettre obstinément le féminin là où il n’a rien à faire et à le faire disparaître là où il faudrait le mettre » tout en  « se torturant  les méninges pour aboutir à des formulations aberrantes alors qu’il suffirait de se souvenir de ses leçons de grammaire qui sont aussi des leçons de logique ». 

 Faut-il rappeler sur ce site, à l’instar d’Alain que  “ l’orthographe est de respect; c’est une sorte de politesse » ? C’est aussi un hymne à notre langue , un hymne à préserver.

  Nous remercions vivement Catherine Kintzler de nous autoriser à représenter son article sur ce site

La presse finistérienne aux débuts de la IIIè République Naissance de nouvelles feuilles républicaines (1)

Au sortir de l’Empire, de la Guerre, de l’occupation prussienne  et de la Commune de Paris  de 1871, l’instauration de la  République connut des débuts difficiles. Cependant des républicains convaincus se révélèrent dans l’épreuve et via  la presse locale libérée apportèrent leur contribution au renouveau  des pratiques républicaines  en Finistère.
 Nous rapportons ici l’acte fondateur de l’hebdomadaire  Le Finistère , d’abord journal politique , ensuite journal républicain puis enfin organe hebdomadaire d’union républicaine; créé par  Louis Hémon (1844-1914), ancien avocat au barreau de Quimper.  Le numéro 1 fut publié le 22 juin 1872 à Quimper… il y a près de 150 ans .
 
 Les visiteurs pourront consulter ,en cliquant ici, la déclaration liminaire  du Comité de rédaction intitulée  : 
 
Qui nous sommes.

Les fonds récoltés par l’Eglise catholique en spoliant les moniales serviront-ils à indemniser les victimes de pédophilie?

Les visiteurs de ce site sont tenus régulièrement informés de certains démêlés laborieux  ayant  cours au sein  de la hiérarchie ecclésiale aux abois depuis la publication du rapport Sauvé en octobre 2021 s’agissant de réparer les traumatismes  causés aux victimes des actes pédocriminels commis au sein de l’Eglise.  

D’aucuns avaient même proposé -et c’était de bon aloi aux détours de l’histoire- que les oeuvres diocésaines immensément riches puissent abonder le fonds d’indemnisation par la cession de certains composants de leur patrimoine immobilier dévolus à l’école confessionnelle !

En attendant (sic!) et sans doute pour renflouer les caisses de l’Eglise, des prélats haut placés dans la hiérarchie ont pris l’initiative de s’attaquer au patrimoine des moniales tout en sauvegardant celui des moines…

Cette démarche singulière ne manque pas de retenir l’attention. Elle a conduit certains catholiques de progrès  à solliciter l’intervention d’une nouvelle commission Sauvé pour la protection des moniales en danger !   Mais leur sens de l’humour  n’y suffira pas … 

 

Les visiteurs de ce site  pourront consulter à ce propos  un article de   François Lagrasse intitulé :

  

Au plus offrant Monastères  à vendre !

   

Publié aux Editions Golias le  12 novembre 2021, il est accessible en cliquant ici . On pourra également en prendre connaissance en se rendant à l’URL : 

https://www.golias-editions.fr/2021/11/12/au-plus-offrant-monasteres-a-vendre/

 
 
Que Christian Terras, Rédacteur en chef de Golias soit remercié de nous autoriser à reproduire et à représenter l’article fondateur de François Lagrasse.

« J’ai exécuté un chien de l’enfer. Rapport sur l’assassinat de Samuel Paty »

de

David di Nota,

 

lu par Catherine Kintzler

 

« Que s’est-il passé ? Pourquoi est-ce arrivé ? Comment cela a-t-il été possible ? », s’interrogeait en son temps Hannah Arendt.Telles sont les trois questions que l’auteur (David di Nota) a choisi de se poser afin d’analyser la rumeur infondée qui devait conduire à l’assassinat d’un professeur de collège dans une petite ville paisible des Yvelines.Contre-enquête fascinante sur une série d’incohérences institutionnelles, récit d’un mensonge orchestré par des islamistes, déconstruction méthodique d’un antiracisme dévoyé qui semble résumer toute une époque”. Selon Babelio, ce livre “restitue cet événement politique majeur avec un sens du détail et une clarté redoutables”. (URL :https://www.babelio.com/livres/Di-Nota-Jai-execute-un-chien-de-lenfer/1355242)

 

 Dans un entretien accordé à Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne, l’écrivain David di Nota “analyse la rumeur infondée qui a conduit à l’assassinat de Samuel Paty, l’enseignant victime de l’attaque terroriste perpétrée le 16 octobre 2020”. Magazine Marianne du 20 novembre 2021, rapportant sur ledit entretien peut ainsi titrer : Assassinat de Samuel Paty : “un crime institutionnel ?”. On y pointe notamment “une série d’incohérences institutionnelles” qui ont contribué, selon l’auteur, à sous-estimer « considérablement » les menaces qui pesaient sur le professeur d’histoire-géographie. “L’écrivain va même plus loin, en affirmant que l’administration a disqualifié l’autorité de l’enseignant de Conflans-Sainte-Honorine au profit du ressenti des élèves, validant selon lui la notion d’offense.”( https://www.marianne.net/societe/education/assassinat-de-samuel-paty-un-crime-institutionnel).

Dans  un article  de Mélanie Dechalote paru  Charlie Hebdo du 27 octobre 2021, on stigmatise les “failles institutionnelles qui d’emblée désignent coupable la victime” et  “disqualifient l’autorité du professeur au profit du ressenti religieux de l’élève”    (URL : https://charliehebdo.fr/2021/10/societe/disqualifie-autorite-professeur-profit-ressenti-religieux-eleve/).

Les visiteurs pourront consulter sur ce site  la recension détaillée de l’ ouvrage de David di Nota  qui constitue une contre-enquête implacable sur les circonstances de l’assassinat de Samuel Paty, recension préparée par Catherine Kintzler.

L’analyse minutieuse effectuée révèle  : (la) “lumineuse et consternante remontée vers la doctrine pédagogique officielle qui a consenti à la série de rumeurs et d’accusations mensongères orchestrée par l’islamisme et l’antiracisme dévoyé qui l’accompagne”. Elle est accessible sur ce site en cliquant ici ou en se rendant à l’URL : https://www.mezetulle.fr/jai-execute-un-chien-de-lenfer-rapport-sur-lassassinat-de-samuel-paty-de-david-di-nota-lu-par-c-kintzler/

Que Catherine Kintzler soit cordialement remerciée de nous autoriser à reproduire et à représenter la recension de l’ouvrage de David di Nota.

« Un irresponsable n’est plus un citoyen », vraiment ?

Selon Ellen Salvi , dans Mediapart  du  5 janvier 2022 ,“face aux non-vaccinés, Emmanuel Macron invente la déchéance de citoyenneté  (et) en assumant d’« emmerder » les personnes non vaccinées, mais surtout en expliquant qu’« un irresponsable n’est plus un citoyen », le Président de la République, garant de l’État de droit, commet une faute morale, institutionnelle et politique. Il hystérise le débat, divise la société et offre un nouveau souffle à ceux qu’il  prétend combattre” (https://www.mediapart.fr/journal/france/050122/face-aux-non-vaccines-emmanuel-macron-invente-la-decheance-de-citoyennete)

Les expressions-choc du Président de la République n’ont pas manqué d’interpeller tant les citoyens non-vaccinés  que les vaccinés !  C’est ainsi que dans L’Indépendant du 5 janvier 2022  on s’interroge  sur la signification  des   « Irresponsables » et « plus des citoyens » des  propos présidentiels ; le Président se proposant  d « emmerder » les non-vaccinés… » « S’agit-il de formules choc, d’ insultes ou de   dérapages? Les quelque 5 millions de personnes non-vaccinées, quelle qu’en soit la raison, choisiront… Toujours est-il que cette charge des plus violentes reste inédite pour un président de tous les Français à l’encontre d’une partie de ses concitoyens » (cf.https://www.lindependant.fr/2022/01/05/opinion-irresponsables-plus-des-citoyens-les-propos-inquietants-demmanuel-macron-l-emmerdeur-des-non-vaccines-10027922.php) .

 D’aucuns ont cru y déceler une stratégie de Président, probable candidat à sa réélection aux prochaines élections présidentielles. Ainsi  selon Public Sénat la supposée stratégie « consiste à  s’appuyer avant tout sur les catégories qui lui sont favorables, et elles sont très massivement en faveur du vaccin et du contrôle social représenté par le passe sanitaire. Et globalement, une majorité de Français est favorable au vaccin. Il essaie de créer une polarité entre les pros et anti-vaccins » (https://www.publicsenat.fr/article/politique/un-irresponsable-n-est-plus-un-citoyen-la-phrase-la-plus-inquietante-de-macron-en).

Selon l’Humanité du 6 janvier 2022, «Le président déclare avoir « très envie d’emmerder » les « non-vaccinés », en plein débat explosif sur le passe vaccinal. Une stratégie du clivage électoraliste, au détriment de la politique sanitaire et de la citoyenneté” (https://www.humanite.fr/politique/emmanuel-macron/covid-emmanuel-macron-irresponsable-en-chef-733465)

 
 
Chaque citoyen  a eu l’opportunité, en ce début de 2022, de réagir aux propos du Président de la République, propos  qualifiés d’outranciers par certains commentateurs . 

 

Quoi qu’il en soit les visiteurs de ce site  pourront y consulter, en cliquant ici, un article  de la philosophe Catherine Kintzler dont l’intitulé, mentionné ci-dessus, appelle à la réflexion sur la signification d’une « provocation prononcée sous la forme d’une sentence vertueuse » qui, au final, est de nature à évoquer la perte potentielle  des droits civiques par certains citoyens de notre République… 

Que Catherine Kintzler soit très sincèrement remerciée  de nous autoriser à représenter ici ce nouvel article fondateur .

Après la disparition de Laurent Bouvet, républicain laïque dont les « analyses distillaient la lumière » !

Dès le dimanche 19 décembre 2021 le Printemps Républicain (leprintempsrepublicain@gmail.com) annonçait le décès de Laurent Bouvet  :

 “C’est avec une immense peine que nous avons appris la mort de notre ami Laurent Bouvet.

Sans lui, sans ses idées et sa détermination, le Printemps Républicain n’existerait pas.Il manquera à tout ceux qui ont croisé un jour son chemin. Étudiants, collègues, camarades et mêmes adversaires politiques.Nous rendons hommage à l’intellectuel, au républicain et à l’homme bienveillant qu’il fût..Au nom de tous les adhérents, nous adressons à sa famille nos condoléances et notre amitié.”

Le 26 décembre 2021 la même publication titrait : « Laurent  Bouvet : libre et inclassable » tout en soulignant dans une tribune publiée dans Marianne et écrite au nom de l’ensemble des adhérents du Printemps Républicain par Gilles Clavreul, Amine el Khatmi, Denis Maillard, Jean-Marc Mojica et Antonin Valls:

 « Voilà pour l’inspiration initiale du « Printemps » : un repaire pour retrouver ses repères, pour faire signe à tous ces citoyens, de gauche et un peu au-delà, pour leur dire « vous n’êtes pas seuls, ne vous laissez pas abattre, redressons la tête et osons affirmer nos idées ». Le Printemps Républicain a su réunir les désenchantés du militantisme fatigué ; ceux qui ne voulaient plus scander sur des idées bateaux. Ils t’ont emboîté le pas avec conscience. »

 

 C’est ainsi  que Laurent Bouvet , le « gladiateur de la laïcité  » résolument républicain  » et  » farouchement laïque » a quitté le terrain des combats pour la liberté où il excellait tantCofondateur du ¨Printemps Républicain, socialiste et Professeur des Universités, son établissement d’exercice lui rendait hommage en ces termes :  

 “C’est avec émotion et tristesse que nous avons appris le décès, samedi 18 décembre, de Laurent Bouvet, professeur de science politique à la Faculté de Droit et Science Politique de l’UVSQ depuis 2011.Laurent Bouvet était un enseignant-chercheur très apprécié de ses étudiants et comptait de nombreux amis parmi ses collègues. Il a toujours eu à cœur de faire vivre le débat d’idées au sein de notre université, notamment à l’occasion du séminaire « laïcité » ou encore à travers l’animation de plusieurs évènements au sein du laboratoire VIP, dont il était membre.

Laurent Bouvet était également un universitaire engagé dans le débat public, au service des idéaux auxquels il croyait, et pour lesquels il a toujours œuvré : la défense de la République et de la laïcité. Ses mots et ses prises de position ont animé le débat public pendant de nombreuses années. Cofondateur du mouvement « Le Printemps républicain », auteur de nombreux ouvrages, ses paroles et ses analyses résonnaient dans le débat intellectuel et politique français.Sa détermination, son courage face à la maladie qu’il affrontait, et son humour forçaient notre admiration.Au nom de toute notre communauté universitaire, nous souhaitons rendre un hommage appuyé à Laurent Bouvet et faire part à ses proches de nos plus sincères condoléances.Nos pensées vont aujourd’hui à son épouse et ses enfants.”Alain Bui; Président de l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines ,Marie-Emma Boursier ;Doyen de la Faculté de Droit et Science Politique de l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (URL :Hommage à Laurent Bouvet – UVSQ)

 La presse lui rendait également hommage. Ainsi Le Monde titrait dès le 18 décembre 2021: Laurent Bouvet, cofondateur du Printemps républicain, est mort .

« Le politiste avait notamment été à l’origine de la création de ce mouvement controversé, prônant une vision stricte de la laïcité. Il s’est éteint samedi à 53 ans des suites d’une longue maladie. « Cf.L’URL: https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2021/12/18/laurent-bouvet-cofondateur-du-printemps-republicain-est-mort_6106645_3382.html

 

Bernard Gorce  le même jour dans La Croix  écrivait  : «  Le politiste est décédé, samedi 18 décembre, à 53 ans, des suites d’une longue maladie, la maladie de Charcot, qu’il avait récemment révélée publiquement. Défenseur d’une laïcité stricte, il avait cofondé le mouvement Printemps républicain.(Cf.L’URL :https://www.la-croix.com/France/Laurent-Bouvet-cofondateur-Printemps-republicain-mort-2021-12-18-1201190908)

 

 Dès le  22 décembre François Braize titrait dans  son Blog 

DECONA(DA)GES……….prénom CHARLIE :

 

« La pensée laïque a perdu un de ses phares ! » 

 

(https://francoisbraize.wordpress.com/2021/12/22/la-pensee-laique-et-sociale-a-perdu-un-de-ses-phares/ )

 

Les visiteurs du site asvpnf .com pourront consulter plus particulièrement , en cliquant ici,  l’hommage que lui a rendu la philosophe de  la laïcité Catherine Kintzler dans la Lettre de Mezetulle du 30 décembre 2021. Son article intitulé  :

 

« A la mémoire de Laurent Bouvet »

révèle, entre autres,  que : “Cet homme chaleureux et plein d’esprit, ce penseur infatigable, ce républicain inquiet et toujours à la recherche du concept juste, de l’explication la plus féconde, je l’ai côtoyé et apprécié au sein du « Conseil des sages de la laïcité » installé par Jean-Michel Blanquer en janvier 2018. En 2019, à la suite de la publication de son ouvrage La nouvelle question laïque, j’ai eu le plaisir de participer avec lui à une conférence à deux voix. Puis la terrible maladie qui l’a emporté l’a contraint à réduire ses apparitions publiques et ses déplacements ; elle nous a privés de sa présence stimulante et de ses analyses ».

 

Que Catherine Kintzler soit chaleureusement remerciée de nous autoriser à  représenter ici cette nouvelle contribution.

Les lendemains de l’année terrible et de l’insurrection de la Commune de Paris 1871

Dans le cadre de la célébration du centcinquantenaire  de la Commune de Paris 1871 nous avons déjà accueilli  sur ce site  plusieurs chroniques  dévolues  notamment au récit  des évènements funestes qui eurent cours  lors de la semaine sanglante de mai 1871 tels qu’ils étaient rapportés dans les pages du trihebdomadaire  l’Electeur du Finistère (  Journal des intérêts départementaux et locaux).  Poursuivant la même démarche, nous avons rassemblé  au sein de la même insertion un ensemble de 32 coupures  provenant des colonnes du même journal dans ses parutions de juin 1871, dans le but de donner une représentation documentée des évènements marquants qui jalonnèrent le retour à une vie publique plus ordinaire.
 
Conscient des limites de la démarche  effectuée sur le plan historique, nous proposons  aux visiteurs de consulter successivement les fichiers suivants :
 
Document 1  Peut-on écrire l’Histoire au moyen de la presse ancienne?
 
Document 2   Les lendemains de l’année terrible et de l’insurrection de la  Commune de Paris ,1871