L’appropriation d’une langue régionale où l’on se reconnaît

Le vote par l’Assemblée nationale,  en 2è lecture, du projet de Loi  déposé par le député Paul Molac (4è circonscription du Morbihan)  sur la protection patrimoniale des langues régionales et leur promotion a fait grand bruit  dans les medias, le monde de l’éducation et  les milieux parlementaires et suscité des réactions enthousiastes dans les  territoires de France concernés.  Cependant on sait que la chose votée a fait l’objet d’une saisine du Conseil constitutionnel par un « collectif » de députés, sans doute  minoritaires lors du vote mentionné…
 
 A différents égards  les questions qui y sont  en débat  sont de nature à éclairer et enrichir l’essai de restitution du patrimoine  éducatif d’un département tel que le Finistère , tel qu’il s’était constitué  au fil des ans depuis l’avènement de la 3è République sous l’égide des  » hussards noirs »   formés dans les école normales primaires. L’émancipation républicaine dont ces hussards étaient les vecteurs se diffusait  vers les  écoliers locuteurs bretons  et ceux d’autres langues régionales tout en leur  imposant  l’éradication de l’usage leur  langue maternelle dans les écoles publiques et  laïques. 
 
Ce n’est donc que justice que les travaux et épreuves diverses qui ont accompagné la démarche parlementaire menée par Paul Molac et ses confrères trouvent des échos sur ce site. 
 
Les visiteurs pourront consulter à ce propos des éléments relatifs aux travaux préparatoires  menés dans les deux hautes Assemblées dans l’attente du texte de loi définitif. Ledit  texte risque de se faire attendre… puisqu’il vient d’ être soumis  à l’examen du Conseil constitutionnel. Ils auront accès à : 
 
  Document 1 . L’essentiel du projet de loi tel qu’il fut analysé en décembre 2020 par la Commission culture, éducation et communication du Sénat(synopsis) et le rapport complet  correspondant que l’on trouvera à  : http://www.senat.fr/rap/l20-176/l20-1761.pdf

 
  Document 2 . La proposition de loi n° 2548  qui fut examinée à l’Assemblée nationale (y compris l’exposé des motifs )
 
  Document 3 . L’annonce de la saisine  du Conseil constitutionnel .

Honorer l’histoire tragique du peuple Arménien. Le communiqué président des Etats-Unis du du 24 avril 2021 sur la reconnaissance du génocide des Arméniens par les ottomans.

Cette décision historique, portée par Joe Biden et  immédiatement dénoncée par Ankara, rompt avec des décennies de déclarations prudentes de la Maison Blanche… (D’après Le Monde , 24 avril 2021).
 
Il est rappelé que : « Le génocide arménien, ou plus précisément le génocide des Arméniens par les ottomans fut organisé par le gouvernement turc dirigé par le parti des  « Jeunes-Turcs » (Comité Union et Progrès) et perpétré d’avril 1915 à juillet 1916, voire 1921. Près de 1,2 millions d’Arméniens qui vivaient alors sur le territoire actuel de la Turquie et y constituaient une minorité ethnique chrétienne périrent du fait de déportations, de famines et de  massacres de grande ampleur » (d’après Wikipedia ).
 
Les visiteurs pourront consulter, en en cliquant ici, la traduction intégrale  de la déclaration historique du président des USA à ce propos , telle que rapportée dans le journal Le Monde . 
 
Elle appelle notamment  à un « monde non souillé par les maux quotidiens du sectarisme et de l’intolérance, où les droits de l’homme sont respectés et où chacun peut vivre sa vie dans la dignité et la sécurité », c’est-à-dire en clair à un monde  où l’on se conforme aux principes-mêmes de la laïcité ! 

« Etats généraux » de la Laïcité… Trop de questions sans réponse !

L’ASVPNF a déjà communiqué à ce propos sur ce site. 
 
                       Pourquoi cette expression chargée d’histoire ? 
     
                             Pourquoi maintenant ?   
 
                                      Pour quoi faire et comment ? 

 

      « Suite à l’annonce le 20 avril des États Généraux de la Laïcité par la ministre déléguée chargée de la citoyenneté Marlène SchiappaSolidarité Laïque ainsi que de nombreuses autres organisations alertent sur la tenue de ces États Généraux ».

     Ceci donne lieu à un communiqué que nous reprenons à notre compte. Les visiteurs pourront le consulter en cliquant ici.

    On conviendra  avec ces pétitionnaires que “ la laïcité qui  permet de construire  un équilibre toujours fragile entre le respect de la diversité et la nécessité de l’unité doit nous rassembler. C’est l’esprit des grandes lois laïques qui garantissent à la fois l’égalité entre tous les citoyens et nos libertés fondamentales. Pour que notre République demeure indivisible et qu’elle puisse combattre ceux qui s’en prennent à ses valeurs, il faut qu’elle soit laïque, démocratique et sociale. » (D’après Solidarité Laïque Infos,  22 avril 2021).

Dans la série André Le Goff raconte ; deux nouvelles illustrées pour soutenir le moral, en pleine pandémie de coronavirus (2020-2021).

Pour résister au présent et se projeter dans l’avenir , dans les circonstances critiques que nous traversons, rien ne vaut un  travail de mémoire sur son propre passé …  C’est la démarche que nous propose  notre ami André Le Goff via deux nouveaux  récits illustrés , un genre dont il a le secret.

Les visiteurs intéressés pourront consulter,  en cliquant sur les items notés en bleu :

          1.Document 1 .   « La  procession« , l’évènement  était, pour l’auteur, un véritable « tralala » en son nouveau pays de Rosporden (F-29140) aux traditions religieuses et  cornouaillaises  bien ancrées. Jusque la Révolution, Rosporden était une trève de la Paroisse d’Elliant, une « petite ville relevant du Roi »…On pourra s’imprégner de l’ambiance locale en suivant le lien :  http://www.bretagneweb.com/photos-29/29-rosporden.htm

 
              2. Document 2 . .    »  π r k  »  : cet intitulé  ne sera intelligible qu’à certains visiteurs, anciens élèves-maîtres de l’Ecole normale d’Instituteurs de Quimper. Cet acronyme singulier correspond, en langage normalien, au surnom  d’un éminent professeur d’histoire-géographie du milieu du 20è siècle, célèbre par l’énigme qu’il propagea autour de la ‘valise de Turenne ».  L’énigme  trouva une solution d’attente lors  d’un « dégagement » implacable imaginé par  des élèves sans complexe et   tel que raconté par A. Le Goff. Aux dernières nouvelles,  ni la valise ni sa clé n’ont été retrouvées à ce jour !

 

 

 Que notre ami A. Le Goff soit chaleureusement remercié de nous avoir autorisé à reproduire et représenter ses deux dernières contributions .

Pour le moral des détracteurs d’états généraux de la laïcité réunis à contretemps: « Le bêtisier laïco-sceptique »

Les expériences  et observations récentes, révèlent de façon implacable que l’on ne qualifie pas , pas plus que l’on  instrumentalise à des fins politiciennes les principes intangibles de laïcité de notre République et  de ses institutions .

Quoi qu’il en soit  et devant  les circonstances critiques présentes  il est salutaire  de  découvrir la publication aux Editions Minerve  de  ce manuel de survie en temps de polémiques, particulièrement recommandé aux défenseurs  de la laïcité. Ecrit par Renée Fregosi, Nathalie Heinich, Virginie Tournay et  JeanPierre Sakoun et illustré par Xavier Gorce, il  contribue  à remettre-dans la bonne humeur-la laïcité à sa place au centre de notre République  et à révéler  à ses détracteurs qu’elle reste le socle de nos libertés et de l’exercice de la fraternité.

Cette publication a fait l’objet d’une « entrée » dans le Blog-revue  Mezetulle de Catherine Kintzler , “entrée” que nous reproduisons sur ce site. Les visiteurs intéressés pourront la consulter en cliquant ici .

Que Catherine Kintzler soit remerciée d’avoir autorisé ce nouvel emprunt . 
 

La question de confiance de Pour la Science (2021, 522)

Dans la « Chronique de Virginie Tournay « parue récemment dans ce périodique  on découvre à ce propos un article intitulé  :  « Le vaccin, la mort et le politique ».  Cf. https://www.pourlascience.fr/auteur/virginie-tournay   

       

             Les visiteurs intéressés par cette question d’actualité, suscitée par la mise en oeuvre d’une politique vaccinale contre la pandémie de  Covid-19 en cours depuis plus d’un an, pourront  consulter, en cliquant ici, l’article de cette auteure.

       Ils s’apercevront qu’au pays de Descartes les incertitudes « non structurées » prédominent en la matière et que le » refus vaccinal est lié à la façon dont le citoyen voit sa place dans la société« .  Ils pourront aussi constater que les « réfractaires à la vaccination sont ceux qui font le moins confiance aux pouvoirs publics ». 

              Quoi qu’il en soit l’évolution positive  de notre santé dépend, pour une grande part de l’acceptation de cette pratique  qui devrait, à terme et en cas de succès, conduire à une immunité collective protectrice faisant  face au Sars-CoV-2 et ses souches variantes .

   Que Cécile Lestienne, directrice des rédactions à Pour La Science et Virginie Tournay  soient remerciées de nous avoir autorisé à reproduire l’article en question de façon à le mettre en ligne ici.   

L’annonce de la tenue inopinée d’ états généraux de la laïcité par le Journal du Dimanche le 18 avril 2021. Communiqué de l’ASVPNF

L’ASVPNF, Association pour la Sauvegarde et la Valorisation du Patrimoine Normalien du Finistère, ayant pour objet la défense de l’école publique  en tant  qu’institution républicaine laïque  a pris connaissance  inopinément de l’ouverture le mardi 20 avril 2021  d’Etats généraux (???) de la Laïcité.  
 
Lesdits états généraux comporteraient   » une consultation de 50 000 jeunes et un cycle de tables rondes consacrées, entre autres, à la citoyenneté et la liberté d’expression  et constitueraient  le coup d’envoi d’une vaste offensive politique et intellectuelle sur la laïcité« . 

L’ASVPNF considère que la démarche envisagée,  intervenant  a posteriori alors qu’un  texte de projet de loi  à ce propos se trouve en cours  d’examen  par les parlementaires de la République,  est totalement inopportune .  

Elle relève d’une opération de communication  dont l’objet premier reste à établir dans les circonstances critiques que nous traversons.  

Elle paraît de nature  à  perturber  la sérénité de débats législatifs  dont les attendus étaient, pour le principal,  déjà inclus dans la Loi de Séparation de 1905.  

Il suffisait donc de prendre les moyens  de la faire appliquer avec toute la rigueur nécessaire sur l’ensemble du territoire de la République » 

La pandémie due au Sars-CoV-2, révélatrice des maux de notre société.

 Notre société fracturée est confrontée à une fâcheuse maladie. Le philosophe et sociologue Jean-Pierre Le Goff ,dans un ouvrage récemment publié chez Stock( » Les symptômes d’une société malade ») , en  a dressé la symptomatologie.  Elle intègre notamment la fracture  entre société et pouvoir politique, le  discrédit de l’autorité politique  et la désorientation de la société. Ces  terrains  sont propices à la propagation de démagogies et d’idéologies rétrogrades, de théories complotistes et de discours catastrophistes. Ils sont  largement alimentés par la propension à propager l’irrationnel au sein  de ce qui  pourrait s’appeler une « bulle  langagière et communicationnelle ».

 

         Selon le philosophe, la thérapie  résulterait , au moins pour une part, de la  capacité de nos institutions  à  promouvoir  l’éducation populaire et citoyenne en agissant sur trois volets : le développement de l’esprit critique, le partage du patrimoine culturel et la formation d’élites  issues du peuple.

 

         Les visiteurs  pourront consulter, en cliquant ici, un document  relatif à l’entretien que le philosophe à accordé à ce propos à   Philippe Foussier. Les propos correspondants, mis en ligne dans la Lettre de Mezetulle du  13 avril 2021, sont  accessibles à l’URL suivante:

 

                        

              https://www.mezetulle.fr/les-symptomes-dune-societe-malade-entretien-avec-jean-pierre-le-goff/ »

            Que Catherine Kintzler qui nous a autorisé  à  représenter cette nouvelle contribution publiée sur son Blog-revue en soit chaleureusement remerciée

L’oeuvre scolaire de la Commune de Paris de 1871 Des acquis révolutionnaires occultés par les pouvoirs publics et l’histoire Des sources d’inspiration inépuisables pour les fondateurs de l’école publique de la 3è République

Il est révélateur à cet égard  qu’il faille attendre 2021, l’année du 150è anniversaire de l’Insurrection déjà célébré sur ce site, pour trouver de pareilles observations dans la littérature étrangère  en se limitant à l’instant  à l’abstract  remarquable écrit par   Jean-François  Dupeyron  dont il  faut  d’emblée saluer le courage et la probité intellectuelle et scientifique.   Sortant de la doxa rarement contestée pendant 150 ans, il  écrivait en effet  :

« The official historiography of French republican education has suppressed the pedagogical contribution of the Paris Commune, which was both denied and separated from socialist education and from school projects of the labor movement that prepared it. To bury this historical sequence, a historiographic cliché presented the laws required by Jules Ferry as the (only) matrix of the creation of a republican education supposed to free children from unequal education. Yet, the first and radical republican secularization of school education came from the work of the Paris Commune, from the programmatic request submitted on April 1, 1871 to the new Parisian elected representatives by the Society «L’Éducation Nouvelle». This article presents some aspects of this republican and socialist project and argues for the rediscovery of the overall project and its major concepts («la démopédie», « l’éducation intégrale », « la méthode syndicale et « l’école-atelier »). (In French).  Le texte  de l’article,  écrit en Français, est accessible à l’adresse suivante  :

 https://muse.jhu.edu/article/781072/pdf#:~:text=L’%C5%93uvre%20scolaire%20de%20la%20Commune%20de%20Paris%2C%20en%20tant,par%20les%20programmes%20d’enseignement

On peut même disposer d’un résumé, en français, en allant à  :

https://journals.openedition.org/lectures/43202

 «  Nous le savons, nous l’avons appris et souvent nous l’enseignons : l’école publique est devenue pour la première fois laïque en 1882. Eh bien non ! « La première école publique laïque en France, ce fut celle de la Commune » (p. 161, souligné par l’auteur). Comprendre pourquoi ce fait a été – et est encore – occulté, voilà l’objet du livre de Jean-François Dupeyron. La thèse de l’auteur est que, durant la deuxième moitié du 19è siècle et jusqu’à la Première Guerre mondiale, le mouvement ouvrier élabora le projet d’une autre école, une école indépendante de l’Église mais aussi de l’État. C’est contre cette autre école, voulue par la Commune puis les bourses du travail et la Confédération générale du travail (CGT) (qui était à l’époque « syndicaliste révolutionnaire »), que s’est construite l’école de Jules Ferry. Pourquoi cette « histoire d’une autre école » a-t-elle été occultée ? »

 

  On pourra accéder à une recension  de  cet article singulier  en suivant le lien suivant :

 Jean-Marc Lamarre, « Jean-François Dupeyron, À l’école de la Commune de Paris. L’histoire d’une autre école », Recherches en éducation [En ligne], 44 | 2021, mis en ligne le 01 mars 2021, consulté le 15 avril 2021. URL : http://journals.openedition.org/ree/3461 ; DOI : https://doi.org/10.4000/ree.3461

Rappelons aussi  la publication en 2020 de l’ouvrage de J-F. Dupeyron :

« A L’ÉCOLE DE LA COMMUNE DE PARIS, L’HISTOIRE D’UNE AUTRE ÉCOLE »(HTTPS://WWW.RAISONETPASSIONS.FR/HOME/113-A-L-ECOLE-DE-LA-COMMUNE-DE-PARIS-9782917645741.HTML)

 https://faisonsvivrelacommune.org/a-lecole-de-la-commune-de-paris-rencontre-avec-jean-francois-dupeyron/

 C’est ainsi que l’on peut être conduit à découvrir dans les items de Google  ce commentaire édifiant  : « L’œuvre scolaire de la Commune de Paris, en tant qu’expression de la volonté révolutionnaire de la République parisienne des travailleuses et des travailleurs, a donc subi une excommunication presque complète, parallèlement à la criminalisation de la Commune dans les récits propagés par les programmes d’enseignement … »
Ce déni historique  de la Commune et de ses acquis est stigmatisé dans un communiqué de l’APHG  publié en  2015.  Les visiteurs pourront  le consulter à  :

 

https://www.aphg.fr/Pour-l-enseignement-de-la-Commune-en-Histoire.

 

 Ils ne manqueront pas alors  de revenir aux sources à cet égard en prenant connaissance de la déclaration des Amies et Amis de la Commune de Paris 1871https://www.commune1871.org/)

 
en suivant le lien :

https://commune1871.org/nos-actualites/actualites/351-declaration-des-amies-et-amis-de-la-commune-de-paris-1871

On retiendra,  en consultant l’article  de Robert Baker paru en 2006 dans le n°311 du périodique  L’Histoire (  https://www.lhistoire.fr/commune-de-paris-bourgeois-contre-ouvriers   ) que  :

 
 
 

« La Commune est une révolution profondément anticléricale. Prenant modèle sur l’éphémère République de 1795, elle décrète la séparation de l’Église et de l’État et pose les principes de l’école obligatoire, gratuite et laïque. Les communards partagent avec les républicains conciliateurs des grandes villes cette hostilité à l’institution religieuse, quand ce n’est pas à la religion elle-même, parce que l’Église a partie liée avec l’ensemble des forces réactionnaires. L’alliance du trône et de l’autel, l’alliance du sabre et du goupillon, ne sont pas seulement des thèmes pour chansonniers : cela recommençait avec l’Assemblée de Bordeaux, il fallait en finir. »

Les lecteurs sans doute étonnés  par la teneur de  ces annonces   pourront consulter sur ce site ,  en cliquant successivement sur les items notés en bleu   :

 

1.  Un bilan  de l’oeuvre scolaire de la Commune de Paris tel qu’il fut établi  en 1971, lors de la publication par Georges Soria des cinq volumes  de la Grande Histoire de la Commune Document 1

 

2. Un ensemble de  documents  relatifs aux contributions et biographies  de trois  protagonistes emblématiques à différents égards impliqués ou non dans   la révolution scolaire qui eut cours lors  d’une insurrection populaire( réprimée par un massacre)  qui ne dura que 72 jours . Il s’agit de :

 

Document 2  . Edouard Vaillant :biographie  dans le Maitron et  recension de l’ouvrage paru en 2021 de C.Pennetier et J-L. Robert dévolu  notamment à son rôle en tant que  » ministre » de l’enseignement et de la culture pendant la Commune 

 

Document 3 . Louise Michel , l’histoire de sa déportation en Nouvelle Calédonie et un  article relatif  à son histoire d’institutrice anarchiste militante que l’on trouvera à :

https://histoireparlesfemmes.com/2012/12/26/louise-michel/

 

Document 4 . Jules  Ferry  . Le fichier proposé     illustre la construction  d’une sorte de  légende autour de son implication dans les deux sièges  successifs de Paris  alors  qu’il officiait à l’Hôtel-de-Ville de Paris. Les visiteurs pourront aussi  consulter des liens révélant  la déconstruction de cette légende  par des associations ou des personnalités militantes défendant la mémoire communarde :

 

             Lien 1. https://www.contreculture.org/AG%20Ferry.

 

        

            Lien 2 . Michèle Audin, « La Commune à l’épreuve des archives… et du roman », COnTEXTES [En ligne], 30 | 2021, mis en ligne le 18 mars 2021, consulté le 16 avril avril 2021 :

URL : http://journals.openedition.org/contextes/9916 ; DOI : https://doi.org/10.4000/contextes.9916

 

            Lien 3 .   

http://unpoissonchat.canalblog.com/archives/2013/03/29/26771187.html

 
 
 

 

         Au total on retiendra que malgré son caractère éphémère et  grâce à l’absence ou grâce à l’éloignement de Jules Ferry , la Commune développa  en peu de temps et dans les conditions exceptionnelles d’une insurrection  une véritable politique scolaire  sous l’impulsion créatrice   de révolutionnaires tels que Edouard Vaillant et Paul Robin au point  d’installer  dans divers arrondissements de Paris une instruction gratuite, laïque, intégrale et obligatoire en initiant la lutte contre les jésuites et la laïcisation.

              Tout ceci préfigurait largement  ce qui sera l’oeuvre de la 3è République  avec ses lois scolaires fondatrices votées et appliquées dans un contexte social, politique et philosophique  fondamentalement différent de celui qui avait  présidé aux évènements communaux.

 

               Il paraît opportun, en pareille circonstance, de mettre en exergue le principe de l’action de Edouard Vaillant  pour qui  l’Instruction publique  devait « former des  hommes complets capables  de  mettre en oeuvre toutes leurs facultés et de produire non seulement par les bras mais aussi par l’intelligence »… On ne peut enfin, passer  sous silence,  ses projets concernant l’instruction à donner aux femmes.  Présentés avec  humour  dans le Père Duchêne  dans une formule  restée célèbre :  « Si vous voulez avoir des  hommes, il faut réformer les moeurs de la nation. Et pour que les moeurs puissent se transformer, il faut que l’on donne une  bonne et solide instruction aux femmes », ils étaient   hautement prémonitoires  et annonciateurs de luttes  qui perdurent encore,  150 ans après la Commune de Paris.

En hommage à Madame BOUET(1928-2021) ancienne professeure d’éducation physique et sportive à l’Ecole normale d’Institutrices de QUIMPER (F-29000)

D’anciennes élèves-maîtresses de l’ENF de Quimper, normaliennes  des années cinquante du siècle dernier, ont souhaité  faire connaître les émouvants témoignages qu’elles avaient  rédigés suite à la disparition de leur professeure d’éducation physique et sportive, en les publiant sur le site de  l’ASVPNF.    

       Ils  soulignent  des qualités humaines  et professionnelles exceptionnelles révélées et affirmées  tout au long  d’un parcours  éducatif et pédagogique inscrit dans le domaine  du sport ,  toutes  trouvant leur fondement  dans  les principes universels  de l’Olympisme. Leur professeure  participa en effet, en 1948, sous le patronyme  de Monique Yvinou, aux Jeux Olympiques d’été de Londres comme membre de l’équipe de France de Gymnastique.

      Les valeurs cardinales  de l’Olympisme ; excellence, amitié et  respect  (voir les liens ci-dessous) furent,  à l’évidence, les déterminants de toute la vie active de Madame Bouet,  vie dédiée tant à l’enseignement et à la formation des futures éducatrices qu’étaient les normaliennes  qu’à l’encadrement et l’entraînement  bénévoles  des gymnastes  du club  “ La Quimpéroise Gymnastique”(Association Loi de 1901). Ledit club bénéficia de ses compétences ,  son engagement ,  sa fidélité  et  de son dévouement exemplaire jusqu’à l’âge de  85 ans !

(1)http://educationalapaixao.org/Fr/mod%208/sm1/approfondissement/valeurs%20de%20l’olympisme.pdf

(2) https://olympians.org/woa/olympism/?langid=2

        Les visiteurs intéressés pourront consulter  en cliquant ici un  fichier rassemblant les items suivants :

1. Coupure de presse du  Télégramme (8 février 2021),

2. Réaction des “Oldest Olympians” (19 février 2021),

3.Témoignage de Yvette Le Gars, épouse Quintric,

4.Témoignage de Anne Marie Corcuff, épouse Le Goff,

5. Les normaliennes championnes d’académie en 1958,

6. Les normaliennes championnes de France  en 1959,

7. Epilogue : une vie bien remplie !

      Que les anciennes collègues et amies  qui se sont investies dans  la rédaction des témoignages soient chaleureusement remerciées pour leurs contributions. Le soutien d’anciens normaliens pour la mise à jour et l’exploitation d’ illustrations inédites a été très précieux .