La proposition de loi n°3452 relative à la sécurité globale, débattue par les parlementaires, remet-elle en cause certains des fondements de la Loi de 1901 relative aux Associations?

Proposée  comme  de nature à « conforter le respect des principes de la  République » ladite proposition, en cours d’examen par le Sénat, a déjà  fait l’objet de  nombreuses controverses et suscité nombre de protestations et de  manifestations. Le Sénat lui-même a déjà fait connaître ses réserves ainsi :« Depuis son adoption par l’Assemblée nationale le 24 novembre, le Sénat est la seule assemblée saisie de la proposition de loi sur la sécurité globale. 
       Les débats légitimes sur l’article 24 ont conduit les rapporteurs à souhaiter entendre toutes les parties intéressées en prenant le temps de la réflexion afin que la volonté légitime de protéger les hommes et les femmes agents des forces de sécurité intérieure n’entrave pas la liberté d’expression et la liberté de la presse. Mais le débat sur cet article ne doit pas occulter l’importance, y compris en matière de libertés publiques, des autres dispositions de ce texte qui, tant en matière pénale que sur les moyens de surveillance et sur les pouvoirs accordés aux polices municipales et aux agents de sécurité privée, doivent  être étudiées avec attention avant que le Sénat ne se prononce. Sur tous ces points les rapporteurs entendent présenter leur approche, leur méthode et l’état de leurs travaux ».
      Dans cette perspective les visiteurs, intéressés par le devenir de nos libertés publiques notamment en matière  de droit associatif, pourront consulter  en cliquant ici une mise en garde du Mouvement associatif  diffusée  récemment par l’Union des Familles Laïques (ufal- Bretagne).
 
    Que Christophe  Hordé , en charge de cette Association, soit cordialement  remercié pour nous avoir autorisé  à reproduire ce document afin de  le représenter sur  ce site.

Troisième journée internationale de l’éducation ( 25 janvier 2021)

 « Relancer et redynamiser l’éducation pour la génération COVID-19 » tel est l’ordre du jour  de cette  célébration placée sous l’égide de l’UNESCO.  Trois thèmes principaux sont mis en avant  : Héros de l’apprentissage ,  Innovation et Financement au moment où, indépendamment de la pandémie en cours , 258 millions d’enfants de notre planète ne sont pas encore scolarisés… 
 
        Dan ce contexte,  il est rappelé le propos fondateur et prémonitoire  de Maria Montessori ( 1870-1952) : » N’élevons pas nos enfants pour le monde d’aujourd’hui. Ce monde n’existera plus lorsqu’ils seront grands. Et rien ne nous permet de savoir quel monde sera le leur. Alors apprenons-leur à s’adapter». 
 
        Les visiteurs intéressés pourront consulter , en cliquant ici , les communiqués de l’UNESCO et de  l’AUF invitant à célébrer la journée du 25 janvier 2021.

Faire vivre la laïcité et la mixité sociale à l’école publique !

Dans le numéro 322 (2020) de Valeurs Mutualistes ( le magazine des adhérents du groupe  MGEN) paru récemment, cette mutuelle met en exergue les liens naturels existant entre l’école publique et la laïcité, liens qu’il importe de restaurer et de consolider sans tarder. Nous souscrivons pleinement à ce propos qui engage notre futur et le devenir même de nos institutions républicaines.
 
         Pour illustrer et argumenter ce choix sociétal au moyen d’un projet d’établissement scolaire  en cours d’accomplissement au sein du Collège Nicolas Vauquelin (Quartier du Mirail, Toulouse) Valeurs Mutualistes propose à son lectorat un article inédit de Isabelle Guardiola. Il révèle que la démarche en cours ayant pour objet principal de construire et d’expérimenter avec les collégiens  une pratique laïque commune  conduit à des relations et à des débats apaisés entre  tous les acteurs de la vie scolaire. 
 
         Les visiteurs du site pourront consulter en cliquant ici   l’article de I. Guardolia  ainsi que  les propos recueillis lors  d’un entretien que lui a accordé Mme la Principale dudit Collège  où « il s’agit de faire vivre quotidiennement la laïcité« .
 
         Que Isabelle Guardolia  journaliste pigiste auteure de cet article,  Séverine Bounhol  journaliste responsable de rédaction et Christophe Lafond directeur de  Valeurs  Mutualistes  soient  chaleureusement remerciés de nous avoir permis de  reproduire et de représenter sur ce site les  deux  documents ayant trait à l’expérience fondatrice se déroulant dans le Collège Nicolas Vauquelin de Toulouse (F-31000). 

Faire face aux contestations de la laïcité et aux dérives du séparatisme.

Ce sont  ces termes  à charge que les maîtres et professeurs de l’Ecole publique rencontrent en  abordant l’année 2021. Pour les assurer de notre soutien et les engager à résister  avec discernement et fermeté à l’autocensure nous nous devons, pour le moins, de communiquer tant sur la réalité (statistique)de la situation que sur les expériences remarquables en cours pour promouvoir la laïcité   en milieu scolaire …
 
     Les  visiteurs de ce site  pourront consulter à ce propos , en cliquant ici
 
        1. L’état des lieux que tente de faire la fondation Jean Jaurès en ce début de 2021  (Document 1 ).
 
        2. Les informations disponibles dans différents media  sur  les projets pédagogiques initiés pour  « faire vivre quotidiennement la laïcité » à savoir :
 
                  -Au Collège public Nicolas Vauquelin , Quartier du Mirail à Toulouse ( in  MGEN, Valeurs mutualistes; 2020, 322 ,4-6) et suivre le lien :
 
 
                  -Au Lycée public  Anita-Conti  à Bruz (Ille-et- Vilaine) :  
 

                              JOURNÉE DE LA LAÏCITÉ – Lycée Anita Conti

                                       
                                          www.lycee-anita-conti-bruz.ac-rennes.fr › spip › article…

Les voeux de l’Association pour la Sauvegarde et la Valorisation du Patrimoine Normalien du Finistère (ASVPNF) pour 2021.

 
                 Cher(e)s adhérent(e)s, cher(e)s ami(e)s ,

  Ci-joint vous trouverez les bons vœux de l’ASVPNF à votre intention pour 2021 . Continuez à vous protéger et à préserver vos proches; la vie associative implique votre soutien et vos forces vives.
 
Bien cordialement 
 
 
     Le président : F. Larher
 
 
       En cliquant  sur Document 1 et Document 2, ils pourront prendre connaissance  du message des membres du bureau et  la  carte qu’ils dédient  à un évènement qu’ils souhaitent heureux et productif pour tous . 
 
              Document 1 : Message des  membres du Bureau  de l’ASVPNF¨.
 
              Document 2 : Carte de voeux pour 2021. 

Regard de femme sur un mémorial orphelin

Les anciens élèves-maîtres de l’Ecole normale de garçons de  Quimper reconnaîtront aisément le regard  plein de douleur et de tendresse que porte à jamais, sur les stèles du mémorial des instituteurs et institutrices du Finistère Morts pour la France, la  sculpture de Armel Beaufils constituant  l’élément central de ce monument . 
 
       Parmi  ces gaillards normaliens, Jacques Denniélou  protagoniste de la promotion 1954-1958, ayant encore la force de conviction nécessaire pour faire parler  la pierre, lui a prêté un propos plein de sagesse que l’on pourra consulter en cliquant ici.  Qu’il soit remercié pour sa  contribution.
 
    Force est  de constater que  « Sans un regard de femme, que vaut la peine  des hommes ? » (G. Bachelard) , que   « La vérité  est un regard qui va droit à l’âme » (R. Rolland) et qu’en  définitive  » Si un regard est bien souvent une réponse, le silence en est une autre  » (S. Cottin) !

A propos de l’article 24 du projet de loi « sécurité globale » (novembre 2020)

Dans un article publié dans Mezetulle, le Blog-revue de Catherine Kintzler (www.mezetulle.fr) le 7 décembre 2020 , « François Braize éclaircit le débat pour le moins confus qui se noue au parlement autour de l’article 24 de la proposition de loi dite « sécurité globale ». Après une mise au point sur un prétendu « droit d’informer », il analyse et documente la pertinence de créer un nouveau délit de diffusion d’images malveillantes pour protéger les policiers. Mais cette pertinence ne signifie pas, pour autant, que le fameux article 24 soit justifié »…
 
      Dans ce contexte on rappellera quelques moments et textes fondateurs ayant trait à la  liberté d’expression dans notre pays . Ainsi   dès le  26 août 1789, les révolutionnaires faisaient valoir  dans la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen  : 
     


« Article 10. – Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi ».

« Article 11. – La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme : tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre à l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi ».

 
      Ces principes subirent bien des aléas (et des censures)  avant d’être consolidés par la Loi de 1881 sur la liberté de la presse, loi  votée sous le gouvernement Jules Ferry alors que  Jules Grévy  présidait la 3è République . Cette Loi stipulait ,dans son article 29, que:  « Toute allégation ou imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé est une diffamation. La publication directe ou par voie de reproduction de cette allégation ou de cette imputation est punissable, même si elle est faite sous forme dubitative ou si elle vise une personne ou un corps non expressément nommés, mais dont l’identification est rendue possible par les termes des discours, cris, menaces, écrits ou imprimés, placards ou affiches incriminés. Toute expression outrageante, termes de mépris ou invective qui ne renferme l’imputation d’aucun fait est une injure. »
         Les deux premiers articles de ladite loi proclamaient aussi :
 
 – L’imprimerie et la librairie sont libres (article 1)
 
– Le secret des sources des journalistes est protégé dans l’exercice de leur mission d’information du public…(article 2)
  •  

         En novembre 2020, nos Assemblées parlementaires discutaient du contenu d’un nouveau projet de loi dite de « sécurité globale » : déposé par deux députés de la majorité gouvernementale et dont le vote solennel à l’Assemblée nationale  réunit  mardi 24 novembre une majorité (388 votes pour, 104 contre) il   prévoit notamment de modifier la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse de la manière suivante : « Est puni d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende le fait de diffuser, par quelque moyen que ce soit et quel qu’en soit le support, dans le but qu’il soit porté atteinte à son intégrité physique ou psychique, l’image du visage ou tout autre élément d’identification d’un fonctionnaire de la police nationale ou d’un militaire de la gendarmerie nationale lorsqu’il agit dans le cadre d’une opération de police ». 

 
 
        Les visiteurs intéressés  par  le contenu dudit article 24 , sa signification et son devenir entre Assemblée nationale et Sénat pourront  consulter l’article à ce sujet  documenté par  François Braize  à l’URL suivante  :
 
https://www.mezetulle.fr/quelques-reflexions-et-verites-sur-larticle-24-du-projet-de-loi-securite-globale/ »Quelques réflexions et vérités sur l’article 24 du projet de loi « sécurité globale » », par François Braize, Mezetulle, 7 décembre 2020
 
       Ils ne manqueront pas de se rappeler, en  toute humilité à ce propos, les préceptes  de Montesquieu indiquant que « les lois ne doivent pas être subtiles car elles sont faites pour des gens de médiocre entendement  » et soulignant avec humour  que « les lois inutiles affaiblissent les lois nécessaires  » .  Ils conservent leur pleine actualité. 
 
 
      Que Catherine Kintzler  trouve ici nos cordiaux remerciements  pour nous autoriser à reprendre ici cette contribution en ligne dans son Blog-revue.

Lorsque les accommodements raisonnables du Conseil d’état « jettent le voile » et le doute sur la volonté politique d’un élu de la République.

Ce vendredi 11 décembre 2020, deux jours après la célébration du 115è anniversaire de la loi de  Séparation de 1905, la plus haute juridiction administrative de notre pays a statué sur la question de savoir si le fait de « proposer des menus sans porc aux élèves des cantines municipales contrevient  à la laïcité » du service public.
 
       Les visiteurs intéressés tant  par la nature de la  réponse apportée qui fera désormais référence que par ses conséquences pourront consulter ,en cliquant ici , le compte-rendu de cette audience rapporté dans différents medias.
 
      Alternativement ils pourront y accéder en suivant le lien  : 
 
                         

                                        Article original publié sur BFMTV.com

L’interview de C. KINTZLER , philosophe de l’éducation et de la laïcité, par Philosophie magazine sur :  » Le terrorisme islamiste considère que l’école est à sa disposition et entend lui dicter sa loi »

 « Que l’école ait dévié de sa mission originelle en s’ouvrant systématiquement sur la société n’est pas étrangère au tragique assassinat de Samuel Paty. C’est ce que déplore Catherine Kintzler. Elle appelle à une lutte sans aucune concession contre l’islamisme, qui passe par la liberté de montrer, à condition de les expliquer, les caricatures de Mahomet dans les écoles, et de critiquer l’islam. » 
 
         C’est en ces termes que Michel Eltchaninoff (rédacteur en chef de Philosophie magazine) résume les propos recueillis lors de cet entretien. 
 
         Publiés le 23 octobre 2020 dans  Philosophie Magazine, ils soulignent combien il y a urgence- sous les auspices de notre République  laïque- de cesser d’exercer la liberté d’expression à sens unique tout en affirmer que la question du blasphème, inconnue de la législation, y est impertinente. 
 
        Les visiteurs  intéressés pourront consulter, en cliquant ici, le résumé de cet entretien  remis en ligne le  12 novembre 2020 dans la  Lettre de Mezetulle . Ils y trouveront un lien donnant accès au document publié dans Philosophie Magazine.
 
      Que Catherine Kintzler  soit chaleureusement remerciée de nous avoir autorisé à reproduire cette contribution fondatrice . 

La fronde des croisés de la messe contre les lois de la République.

 La  mise au point attendue par tous les républicains de France,  publiée  dans  Golias News du 20  novembre  2020 alors que les règles du confinement instaurées pour contenir  la 2è vague de COVID-19 sont toujours en vigueur, pourra être consultée par les visiteurs de ce site en cliquant ici. 
    
    Que l’éditeur en chef de Golias News  soit remercié de nous avoir autorisé à reproduire et à représenter les documents joints.