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La pandémie due au Sars-CoV-2, révélatrice des maux de notre société.
Notre société fracturée est confrontée à une fâcheuse maladie. Le philosophe et sociologue Jean-Pierre Le Goff ,dans un ouvrage récemment publié chez Stock( » Les symptômes d’une société malade ») , en a dressé la symptomatologie. Elle intègre notamment la fracture entre société et pouvoir politique, le discrédit de l’autorité politique et la désorientation de la société. Ces terrains sont propices à la propagation de démagogies et d’idéologies rétrogrades, de théories complotistes et de discours catastrophistes. Ils sont largement alimentés par la propension à propager l’irrationnel au sein de ce qui pourrait s’appeler une « bulle langagière et communicationnelle ».
Selon le philosophe, la thérapie résulterait , au moins pour une part, de la capacité de nos institutions à promouvoir l’éducation populaire et citoyenne en agissant sur trois volets : le développement de l’esprit critique, le partage du patrimoine culturel et la formation d’élites issues du peuple.
Les visiteurs pourront consulter, en cliquant ici, un document relatif à l’entretien que le philosophe à accordé à ce propos à Philippe Foussier. Les propos correspondants, mis en ligne dans la Lettre de Mezetulle du 13 avril 2021, sont accessibles à l’URL suivante:
https://www.mezetulle.fr/les-symptomes-dune-societe-malade-entretien-avec-jean-pierre-le-goff/ »
Que Catherine Kintzler qui nous a autorisé à représenter cette nouvelle contribution publiée sur son Blog-revue en soit chaleureusement remerciée
Des outils précieux pour comprendre et pour défendre la laïcité à la française au moment où elle est attaquée de toutes parts !
Il s’agit:
1. Du numéro hors série n°2 de Marianne publié le 4 mars 2021. « Entièrement consacré à la laïcité, principe vital de la République française. La laïcité se trouve au cœur des enjeux contemporains. De l’attentat contre Charlie à l’assassinat de Samuel Paty, elle affronte une violence sans précédent, depuis son inscription dans la Constitution en 1946. Or la laïcité n’est pas réductible aux lois qui régissent les relations des cultes et de l’État. Elle fonde l’organisation même de la société française, depuis la proclamation de l’égalité des citoyens, en 1789, et l’établissement de l’état civil, en 1792. Ce que Victor Hugo résume d’un mot fameux : « Je veux l’État laïque, purement laïque, exclusivement laïque. » (d’après Guy Konopnicki, 2021). Les visiteurs pourront le retrouver à :
2. Du florilège des actions souvent contestées des deux responsables de l’Observatoire de la laïcité, au moment où il est mis fin à leurs mandats et où ledit observatoire risque de disparaître. Présenté et mis en forme par Hadrien Brachet il a été publié par Marianne le 5 avril 2021 sous l’intitulé : “Laïcité et religions”. Il est accessible via le lien :
https://www.marianne.net/societe/laicite-et-religions
Sur les publications récentes de Catherine Kintzler dévolues à la laïcité.
Principe de séparation dans l’État de la société civile et de la société religieuse, la laïcité représente l’ensemble des fondements constitutionnels déterminant la place des religions dans la société et ses institutions. Elle représente aussi un choix citoyen émancipateur , un magnifique idéal à proposer à le jeunesse de France et demeure sans conteste le fondement même de l’organisation de la société française.
Sur le plan juridique, elle constitue un principe constitutionnel qui sépare le pouvoir politique du pouvoir spirituel de toutes les organisations religieuses sans exception. La loi de la République, neutre vis-à-vis des religions, garantit la liberté de culte tant que leurs manifestations respectent l’ordre public. Elle proclame la liberté de conscience et assure le pluralisme des organisations religieuses.
Ce principe, constitutif de l’égalité républicaine, est résumé par la formule suivante : « La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte » et s’applique sur tout le territoire de la République réputée une et indivisible.
Cependant l’Alsace-Moselle et certains territoires ultramarins bénéficient à cet égard d’un statut dérogatoire d’origine concordataire et cette situation peut donner lieu à la pratique d’une “nouvelle démocratie citoyenne” par certains édiles locaux – sans doute mal informés de l’ histoire de leur pays.
Sous ce vocable fallacieux l’on peut notamment être tenté d’utiliser les deniers publics pour subventionner la construction de nouveaux édifices cultuels . Fidèles aux principes intangibles de la laïcité républicaine un certain nombre de medias – à qui nous rendons hommage- n’ont pas manqué de stigmatiser de telles démarches antirépublicaines .
Sur le plan politique et philosophique, la laïcité peut également désigner une volonté d’empêcher l’emprise d’une confession sur la société, en assurant, outre la neutralité de l’Etat, le cantonnement des évènements religieux à la sphère privée
«Aujourd’hui, la laïcité se définit par deux grandes idées : l’autonomie du sujet et la neutralité de l’État, explique Philippe Portier, directeur du groupe Sociétés, Religions, Laïcités / Unité CNRS-EPHE. La première est fondée sur la liberté de conscience et d’opinion, autrement dit sur la capacité de construire son existence indépendamment de l’ordre de Dieu, la seconde sur une extériorisation de l’État vis-à-vis de toute conception religieuse du monde. » (https://lejournal.cnrs.fr/articles/aux-sources-de-la-laicite-en-france)
On rappellera aussi à cet égard et parmi d’autres, le propos éclairant de Henri Pena-Ruiz : “née de l’idéal républicain universaliste, la laïcité de l’Etat assure la liberté des croyants comme celle des incroyants, elle privilégie le bien commun sur les facteurs de division “
Les principes mêmes d’organisation et de fonctionnement de nos institutions donnent lieu, dans les circonstances critiques que nous traversons présentement, à des publications nombreuses et variées. On en vient notamment à s’indigner , dans certains organes de presse, de la nature et du sens des démarches de ceux qui “veulent la mort de la laïcité française “ et de considérer que pour mieux les combattre il est nécessaire de bien les connaître.
Les lecteurs intéressés par des questions aussi essentielles et souhaitant leur trouver des éléments de réponse pourront accéder à des textes écrits par la philosophe de la laïcité Catherine Kintzler et publiés récemment dans la presse en ligne ou écrite. Il s’agit de :
1.« Défis de la laïcité, défis à la laïcité », entretien avec Adel Mtimet sur le site Arwiqa-portiques. 22 mars 2021
2.« Réflexions sur l’expression ‘Intégrisme laïque », dans Marianne ,hors-série; Qui veut la mort de la laïcité française ?. 3 mars 2021
3.« La dualité du régime laïque », dans Le Droit de Vivre ; La laïcité, what else ?, mars 2021.
Ils pourront en prendre connaissance via l’URL :
https://www.mezetulle.fr/quelques-publications-recentes-ck-sur-la-laicite/
Résister à l’intimidation des nouveaux inquisiteurs !
« IEP Grenoble. À quoi sert le mot « islamophobie » ? Halte à l’intimidation ! »; un nouvel article de Catherine Kintzler
Pour résister et éviter le piège de la peur et de l’autocensure, il s’agit de rester informé sur la nature des manoeuvres engagées et sur leur signification notamment en milieu universitaire…
Les visiteurs indignés, et ceux qui le sont moins, pourront consulter à ce sujet la mise au point de Catherine Kintzler parue le 7 mars 2021 dans son Blog revue. Pour y accéder, il leur est proposé de suivre le lien suivant :
URL : https://www.mezetulle.fr/iep-grenoble-a-quoi-sert-le-mot-islamophobie-halte-a-lintimidation/
Ils pourront ainsi se rendre compte que » À nouveau, l’accusation d’islamophobie frappe. Charb en faisait déjà l’analyse dans son livre posthume Lettre aux escrocs de l’islamophobie.
Deux professeurs ont vu, ces derniers jours, leurs noms placardés sur les murs de l’IEP de Grenoble sous ce grief qui se veut infamant et par lequel un groupuscule tente, toute honte bue, de déclencher un mouvement qui s’apparente à un lynchage.
Allons-nous encore longtemps laisser les lieux académiques livrés à de telles intimidations ? Comme l’écrit l’historien Eric Anceau dans un tweet : « tout universitaire qui se respecte, et ce quelles que soient ses idées, devrait se sentir solidaire et soutenir ces deux collègues que je ne connais pas ».
Célébration de la Journée Internationale pour les Droits des Femmes Quimper; 6 mars 2021.
La Journée Internationale des Femmes (selon l’appellation officielle de l’ONU ; en anglais, International Women’s Day ou IWD), également appelée Journée Internationale pour les Droits des Femmes dans certains pays comme la France, est célébrée le 8 mars. C’est une journée internationale mettant en avant la lutte pour les droits des femmes et notamment pour la réduction des inégalités par rapport aux hommes.
Les visiteurs de ce site et leurs proches sont invités par les « communistes finistériens et leurs sympathisants » à la célébration de cette journée plus particulièrement dévolue cette année au lien entre les luttes pour l’égalité femmes-hommes et la crise pandémique qui traverse le monde sous l’intitulé thématique :
« Leadership féminin : pour un futur égalitaire dans le monde de la Covid-19« .
Que Mme Yvonne Rainero soit chaleureusement remerciée pour nous avoir adressé cette invitation et pour nous avoir autorisé à la reproduire en vue de son insertion sur ce site.
Haro sur le professeur de philosophie, défenseur sans concession de la laïcité et de la liberté d’expression !
Didier Lemaire, le prof de philo de Trappes, est-il un provocateur ou un lanceur d’alerte?
par
https://www.nouvelobs.com/education/20210216.OBS40294/didier-lemaire-le-prof-de-philo-de-trappes-est-il-un-provocateur-ou-un-lanceur-d-alerte.html
Affaire Didier Lemaire :
« Un bon laïque est un laïque mort »
Les lauriers pour Charlie et Samuel Paty, la boue pour Mila et Didier Lemaire. Lorsqu’on prend parti pour la laïcité, mieux vaut éviter d’être vivant. Didier Lemaire pourrait être un héros, mais comme Mila, il a le mauvais goût d’évoquer des sujets autorisés uniquement au lendemain des attentats.
La défense de la liberté de penser et de celle de la liberté d’expression son corollaire.
L’actualité du Covid-19 a fait passer au second plan les traumatismes dus au terrorisme jihadiste, et il est donc possible d’y réfléchir plus sereinement. Dénonciation de l’islamo …
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A Trappes (F-78190) en 2021, un professeur de philosophie défenseur de la liberté de penser et de la liberté d’expression, est protégé dans l’exercice de son métier d’enseignant par la police !
« À Trappes, Didier Lemaire, un professeur sous protection policière »
Édito
L’OBS 1er novembre 2020 : Lettre ouverte
Lettre ouverte d’un prof de Trappes :
« Comment pallier l’absence de stratégie de l’État pour vaincre l’islamisme ? »
« Menacé de mort après avoir défendu Samuel Paty, un professeur témoigne. »
Par Idèr Nabili, 7 février 2021