Le 9 octobre 2025 dernier , Catherine Kintzler écrivait dans son blog revue Mezetulle :
Rappelons que le philosophe proclamait, entre autres :

Le 9 octobre 2025 dernier , Catherine Kintzler écrivait dans son blog revue Mezetulle :
Rappelons que le philosophe proclamait, entre autres :
Robert Badinter entrera au Panthéon le 9 octobre 2025 date anniversaire de la promulgation de la loi portant abolition de la peine de mort. La France rendra ainsi hommage à une grande conscience républicaine. Le Centre des monuments nationaux, en charge du Panthéon, est fier d’œuvrer à cette reconnaissance décidée par le président de la République au nom de la Nation (https://www.paris-pantheon.fr/agenda/hommage-solennel-de-la-nation-a-robert-badinter-au-pantheon )
« Votre nom devra s’inscrire aux côtés de ceux qui ont tant fait pour le progrès humain et pour la France et vous attendent », a déclaré le président de la République lors de l’annonce de l’entrée de l’ancien résistant et ministre de la Justice, Robert Badinter, au Panthéon le 9 octobre 2025, date anniversaire de la promulgation de la loi d’abolition de la peine de mort, dont il est l’auteur.
Fichier 1. Eléments de biographie de Robert Badinter (Public Sénat)
Fichier 2 . Robert Badinter au Panthéon ;l’honneur de la Justice et témoignage d’André Henry ( CHA)
« C’est un véritable coup de massue qui s’abat sur l’INSPE, ses personnels, la profession tout entière, mais aussi sur l’avenir de notre République laïque. »
C’est ainsi que les opposants résument la situation avec la menace de la fin de la formation publique des enseignants à Vannes.
A l’ASVPNF on partage leur indignation et on dénonce la méthode insidieuse de déstabilisation et de destruction de l’Ecole publique par l’arrêt de la formation publique des maîtres. En clair ceci équivaut à « déconstruire » le corps enseignant laïque pour livrer le système éducatif à l’Eglise et à son obscurantisme clérical.
Voici le prolongement normal de ce qui fut initié lors de la mise à la casse des Ecoles normales d’Instituteurs et d’Institutrices par Lionel Jospin en 1989. Trente six ans après (la durée d’une carrière d’Instituteur !), sans coup férir, la formation des maîtres va être assurée-pour le département du Morbihan, d’autres suivront- par un établisement catholique confessionnel qui revendiquera sans vergogne le titre d’Ecole normale en l’affublant de « supérieure »…si ce n’est déjà fait !
Adieu les Trois Lois scolaires fondatrices de la 3è République et rendez-vous au 120è anniversaire de la loi de 1905 dite de Séparation de l’Eglise et de l’Etat.
D’aucuns parlaient récemment de laïcité piétinée alors qu’on se proposait de (re) commencer à prier en classe au lieu d’y émanciper en enseignant la Science et la Raison. L’attaque délibérée contre la formation publique des maîtres par la suppression des INSPE constitue un autre piétinement de la laïcité bien plus grave que le précédent !
Proclamer sa Foi pour s’affranchir de la Loi
La rentrée 2025, les projets ministériels relatifs à l’enseignement « obligatoire » à la vie affective et sexuelle et la nomination d’un nouveau responsable au SGEC ont donné lieu à des dévelopements inattendus, voire saugrenus, dans l’enseignement catholique sous contrat (en référence à la loi Debré dont nous demandons l’abrogation). On envisagerait même organiser des temps de prière en classe !
« L’enseignement catholique:avec foi ni loi »
Il y apparaît : « Que dit – et ne dit pas – l’Enseignement catholique, (sans) sous contrat ? À l’occasion de sa première conférence de presse, son nouveau Secrétaire général , Guillaume Prévost, a (d)étonné par ses prises de positions. Celui qui conduit plus de 2 millions d’élèves a livré un discours dense, marqué par la volonté de défendre une certaine vision de l’éducation chrétienne – mais aussi marqué par des silences remarqués. Le mot « Bétharram » n’a jamais été prononcé, ni les « violences sexuelles ». Attaché à la liberté d’enseignement, à la relation éducative, l’enseignement catholique, subventionné à 75% d’argent public, revendique ses spécificités, la confiance des familles… et une forme d’indépendance vis-à-vis du ministère. A en oublier son contrat avec l’Etat ?”
-Le rapport Sauvée de la Ciase,
-Le rapport parlementaire « Spillebout/ Vannier »,
-Le dossier de La Croix : « l’Eglise face la pédophilie et aux abus sexuels »
Les ignorer serait-il un signe des temps au moment d’un changement de gouvernance au secrétariat général de l’enseignement diocésain ?
L’article complet de Djéhanne Gani est accessible sur ce site en cliquant ici .
Source de fraternité, elle est émancipatrice !
Sur ce site les visiteurs,amoureux de la laïcité stricto sensu, ont été récemment invités à méditer sur « La laïcité-combat (qui) « doit être réaffirmée face à des groupes intolérants, religieux ou autres. De la même manière que Saint-Just affirmait « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté ! », n’est-il pas possible de dire : « Pas de tolérance pour les ennemis de la tolérance ! ».
Cette cordiale recommandation républicaine (URL : https://asvpnf.com/index.php/2025/09/05/quest-il-arrive-a-la-laicite/) reste d’une actualité criante au moment où l’on voit pointer dans des medias de grande écoute des propos oxymoriques tels ceux de « laïcité discriminatoire » ou de « laïcité liberticide » qui appellent à la haine et à la violence. La laïcité est inductrice de tolérance, de fraternité et de liberté.
Nous récusons ces formulations et les provocations qu’elles véhiculent ce qui nous conduit à accueillir sur ce site la réponse lucide et salutaire tenue à ce propos par Catherine Kintzler, philosophe de la laïcité, réponse mise en ligne sur son Blog revue Mezetulle le 15 septembre 2025 .
Les visiteurs pourront consulter cet article à charge en cliquant ici.
Il s’intitule :
Les musulmans, « victimes d’une laïcité discriminatoire et liberticide » ?
Sur une chronique de Samuel Fitoussi
Pour revenir à nos fondamentaux retenons,à l’instar de Catherine Kintzler, que:
« Le principe de laïcité ne contraint aucun culte plus qu’un autre, n’en favorise aucun, la loi est la même pour tous. Le « ressenti » discriminatoire, variante du retournement victimaire, dépend fortement de la quantité de contrainte qu’exerce un culte sur ses adeptes. »
Que Catherine Kintzler, soit vivement remerciée de nous permettre ce nouvel emprunt à Mezetulle.
Nous reprenons ici l’intitulé d’un article mis en ligne par le Centre Henri Aigueperse-UNSA Education ( Centre de recherche,histoire,formation) considérant qu’après avoir appelé :
– à s’opposer au droit à l’ignorance revendiqué ouvertement dans des milieux variés (https://asvpnf.com/index.php/2025/07/30/contre-la-volonte-de-ne-pas-savoir-demystifier-lacetamipride-et-sa-biotoxicite/)
-à défendre la liberté de savoir (https://asvpnf.com/index.php/2025/09/13/appel-de-radio-france/)
…il était essentiel pour les visiteurs de ce site,amoureux de la liberté et de l’émancipation citoyenne, de rester bien informés et de garder fidèlement en mémoire les évènements fondateurs de notre communauté nationale. C’est pour y contribuer que nous avons réuni dans cette insertion trois publications récentes du Centre de recherche,histoire, formation précédemment nommé. Elles sont directement accessibles en cliquant sur Fichier 1, Fichier 2 et Fichier 3.
Fichier 1 . Se souvenir afin de mieux combattre
Fichier 2 . 10 juillet 1940 : François Camel ou l’honneur des instituteurs
Fichier 3. Yvonne Hagnauer, une militante au service des enfants
Au final on se souviendra que le propos d’ Adrien Lavergne (fichier 1) fut tenu dans la première circulaire d’après Libération intitulée Notre combat parue dans L’Enseignement public, journal de la FGE-CGT. Il y déclarait : « il nous sera possible, alors d’organiser plus solidement la paix mondiale ; notre jeunesse vigoureuse, active,compréhensive pourra rejoindre les jeunesses des autres nations et travailler au rapprochement des peuples par le rapprovchement des jeunesses. C’est bien un combat que nous avons, que nous aurons à livrer. Un seul mot d’ordre : se souvenir afin de mieux combattre ! ».
A méditer 80 ans après !
Nous remercion chaleureusement Nathalie Meyer et ses collègues du Centre de Recherche, Formation Histoire Sociale (Unsa-Education) de nous avoir permis ces trois emprunts pour le plus grand profit de nos visiteurs. Ceux-ci sont très cordialement invités à se rendre à l’URL https://centrehenriaigueperse.com/ pour mieux connaître les activités de recherche qui s’y mènent.
On s’adresse ici – à tous les visiteurs, citoyens émancipés de la République et notamment ceux d’entre eux, décideurs et législateurs, enclins à régler les problèmes au moyen de lois votées, parfois à la hâte, par la représentation nationale- afin qu’ils prennent en considération quelques commentaires destinés à démystifier l’acétamipride le soi-disant insecticide des jardiniers qui crispe la France par les temps présents. Tous, sans oublier les agriculteurs-utilisateurs, partiellement voire partialement informés des questions posées par son emploi au champ et ailleurs notamment en matière de santé publique, se doivent d’être placés devant leurs responsabilités face à l’émergence de risques majeurs dont les prolongements politiques et sociétaux se dessinent de jour en jour !
Pour y parvenir, mettre en lumière la problématique de l’acétamipride, le biocide tueur d’abeilles et de pucerons dont on occulte avec désinvolture les effets potentiels sur la totalité des composantes de l’environnement et sur tous les protagonistes de la chaîne alimentaire y compris l’Homme, devient une priorité sociétale.
Celle-ci ne peut se régler à bon compte, par la seule bonne conscience dont on peut être porteur après avoir protesté et pétitionné contre la Loi Duplomb censée assurer la réintroduction prochaine du pesticide en France. Elle ne peut pas plus s’accommoder du fait que ledit insecticide est autorisé et utilisé dans les grandes cultures des pays voisins avec les effets dévastateurs que l’on connaît. Ce n’est pas parce que ces derniers ont fait le choix de sombrer dans l’abîme que nous devons –sous l’égide du sénateur Laurent Duplomb et des parlementaires qui ont souscrit à sa démarche –plonger avec eux comme d’écervelés moutons de Panurge.
Il s’agit alors de contribuer à mettre un coup d’arrêt définitif à ce qui s’apparente à un scandale,à l’instar de ceux ayant déjà défrayé la chronique dans des domaines connexes ( chlordecone, glyphosate, cadmium,etc…) tous associés à la pratique d’ une agriculture intensive assujettie aux lobbies de l’industrie des produits phytosanitaires et aux ordres d’un syndicalisme paysan d’un autre temps. Il s’agit de pourfendre, avec toute la probité nécessaire, la liberté de l’ignorance et la propension à la désinformation selon le mode d’un « trumpisme » à la française ;
On ne lève pas impunément les contraintes à l’exercice –en toute liberté- du métier d’agriculteur en autorisant l’emploi au champ de l’acétamipride et d’autres néonicotinoïdes lorsque dans les medias on annonce à l’envi : « Abeilles domestiques en danger ; bébés contaminés !».
On rappellera ici quelques éléments de la doxa qui semblent avoir formaté l’opinion publique en la matière à savoir :
« En 2025, une loi portée par le sénateur Laurent Duplomb est adoptée permettant la réintroduction dérogatoire de l’acétamipride. Cette disposition est réclamée par les producteurs de betteraves sucrières et de noisettes, avançant n’avoir aucune autre solution pour protéger efficacement leurs cultures. La FNSEA et la Coordination rurale dénoncent une « concurrence déloyale » avec les autres producteurs européens et une « porte ouverte aux importations », notamment de noisettes produites en utilisant des pesticides interdits en France. Le texte suscite de vifs débats. La loi fait l’objet d’une pétition réclamant son abrogation,sur le site de l’Assemblée nationale où elle dépasse le cap des 2 000 000 de signatures ».
Notre Association propose dans ce cas de restreindre la liberté et le droit à l’ignorance et d’inciter à revenir aux fondamentaux de l’émancipation tels qu’enseignés par l’Ecole républicaine à savoir la vérité de la Science et de la Raison et l’intelligence des leçons de chose .
En clair et sans prétendre être exhaustif dans tous les domaines concernés on souhaiterait pouvoir faire connaître aux visiteurs de ce site quelques éléments scientifiquement incontournables sur le mode d’intervention de l’acétamipride dans la protection des cultures d’intérêt agronomique et alimentaire et sur les problèmes de toxicité qui en découlent.
On peut sans grand risque considérer que tous les niveaux des chaînes trophiques aboutisant à l’homme sont affectés ou risquent de l’être. Nul ne doit se complaire à ignorer la réalité des agressions en cours dans l’ensemble de la biosphère et tout citoyen responsable se doit de le dire et de protester contre les termes d’une loi scélérate permettant d’amplifier un scandale déjà bien enclenché dans notre environnement imm.édiat.
Les visiteurs pourront à ce propos consulter deux fichiers
Fichier 1. Manifeste de l’ASVPNF pour une agriculture responsable et une protection de la biodiversité et contre la réintroduction de l’acétamipride et des pesticides toxiques.
Fichier 2 . L’acétamipride ; mécanisme d’action sur le système nerveux et effets sublétaux documentés.
La commision d’enquête parlementaire sur les violences à l’Ecole née du scandale du collège-lycée privé de Bétharram présidée par Mme Fatiha Keloua Hachi – les co-rapporteurs étant les députés Violette Spillebout et Paul Vannier a rendu, ce jour 2 juillet 2O25, ses conclusions et formulé 50 recommandations…
On sait déjà qu’il y est pointé le « défaut d’action » de François Bayrou à l’époque, ce qui a pu laisser les violences « perdurer ».
On avance qu’à défaut d’action F.Bayrou avait « les moyens d’engager », alors qu’il était « informé » quand il était ministre de l’Education nationale (1993-1997) et président du Conseil général (1992-2001) .Ces violences « ont perduré pendant des années ».
On sait aussi que les rapporteurs évoquent plus généralement « un véritable déchaînement de violences » à Notre-Dame de Bétharram qu’on « ne saurait réduire à des débordements ponctuels ». La violence « était – pour partie au moins – institutionnalisée » dans cet établissement, indiquent-ils, avec « une communauté de notables au soutien indéfectible », dont des « membres du gouvernement ».
Les co-rapporteurs soulignent en outre que Bétharram était « un cas loin d’être unique », avec souvent les mêmes « logiques à l’oeuvre » dans d’autres établissements, dont des « violences institutionnalisées sous prétexte d’excellence pédagogique »….
Sur France inter, ce mercredi, les deux parlementaires sont revenus sur leur travail en dressant un constat alarmant au sein, notamment, de l’enseignement privé. Rapporté par Huffingtonpost on découvre(https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/affaire-betharram-ce-que-conclut-la-commission-d-enquete-parlementaire-sur-bayrou-et-pour-les-victimes_252096.html) :
– « Je ne pouvais pas imaginer ce que j’ai entendu, les actes de tortures, les enfants que l’on prive de sommeil… Je sors humainement profondément marqué, bouleversé par cette commission d’enquête », a expliqué l’élu LFI du Val-d’Oise Paul Vannier.
-Mêmes mots ou presque pour sa collègue macroniste Violette Spillebout. « Des violences à l’école ont eu lieu dans toute la France, dans des centaines d’établissements, avec des milliers de victimes. On peut dire que c’était systémique », a ainsi estimé l’élue du Nord, en parlant de violences « encore présentes aujourd’hui, dans des établissements privés et publics. »
-Outre la création d’un fonds d’indemnisation pour les victimes ou la « reconnaissance de la responsabilité de l’État », le rapport parlementaire préconise d’effectuer des contrôles « chaque année » dans les établissements avec internats
-« Pendant des décennies, il y a une accusation, un rayon paralysant, celui de la guerre scolaire, qui a été brandi en direction de celles et ceux qui questionnaient la place particulière des établissements privés sous contrat dans notre pays », a pointé Paul Vannier sur France Inter, en ajoutant : « Cette accusation a conduit des ministres à s’autocensurer (…) la puissance publique était terrorisée, il n’y a eu aucun contrôle pendant 40 ans dans ces établissements ».
Comme on pouvait s’y attendre,les charges sont lourdes ! Quel sera le sort accordé par la puissance publique aux cinquante recommandations annoncées ? Et les victimes ? Et les coupables ?
On lira avec intérêt l’article à ce sujet publié par Ouest-France ( Bétharram : on vous révèle ce que contient le rapport d’enquête sur les violences en milieu scolaire
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Ce dossier dont les détails sont attendus constituera une pierre d’achoppement incontournable venant s’adosser au rapport Sauvé dont l’Eglise catholique tarde à se relever. La justice des hommes et de la République gagnerait à y remettre de l’ordre.
Dans cette attente on continuera sur ce site de pourfendre sans faiblesse ce que nous avons convenu d’appeler les « turpitudes et contreturpitudes cléricales et ecclésiales » afin que la vérité ,toute la vérité des faits soit faite avant que les cléricaux réactionnaires n’en aient fait disparaître les preuves(voir à ce propos le point 13 ci-dessous !)