« La Grande Marie » ,figure emblématique de l’émancipation féminine.

Sur ce site dévolu à l’histoire de la laïcité et  à celle de ses maîtres formés  à l’Ecole normale on a déjà fait paraître un article célébrant la Journée Internationale des Droits des Femmes (Cf. https://asvpnf.com/wpcontent/uploads/2024/03/La-Journee-internationale-des-droits-des-femmes.pdf) .

Compte tenu de l’importance humaine et sociétale des problèmes posés et à résoudre et de  leur prégnance  dans certains medias nous avons eu  l’opportunité d’y revenir à la suite d’une publication dans le quotidien l’Humanité .

 Ceci nous conduit à une nouvelle  mise en ligne permettant de faire  le point sur l’histoire des grandes figures du féminisme international et sur  celle  de   Marie Guillot  ,   largement impliquée dans l’émancipation des femmes françaises au début du 20è siècle alors qu’elle exerçait son métier d’institutrice publique dans le département de Saône- et-Loire.

S’agissant de l’émergence du féminisme international on pourra consulter un article documenté publié par la télévision suisse romande ( URL. https://www.rts.ch/decouverte/monde-et-societe/economie-et-politique/feminisme/9312476-les-grandes-figures-du-feminisme-international.html). On y  met en évidence les contributions éminentes de 10 personnalités :

Christine de Pizan

Christine de Pizan est née à Venise en 1364 et morte au monastère de Poissy vers 1430. Elle est considérée comme la première femme écrivaine de langue française ayant vécu de ses écrits.En 1405, Christine de Pizan écrit La Cité des dames qui est un des premiers ouvrages féminists connu à ce jour. Elle y imagine une ville fortifiée utopique dont chaque pierre serait une femme douée de talents et de vertus. Elle s’oppose ainsi à l’idée, alors largement répandue, selon laquelle les connaissances et le savoir pervertiraient les femmes.

Olympe de Gouges

Olympe de Gouges, née à Montauban le 7 mai 1748, est une femme de lettres française, devenue femme politique. Elle est considérée comme une des pionnières du féminisme français notamment après la publication en 1791 de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne.Elle s’est également faite connaître en publiant les textes anti-esclavagistes L’Esclavage des Noirs, Le Marché des Noirs ainsi que Réflexions sur les hommes nègres qui lui ouvrirent les portes de la Société des amis des Noirs. Elle est morte guillotinée à Paris le 3 novembre 1793.

Robert Diedrichs (1923–1995)

Clara Zetkin

C.Zetkin (18571933) estune enseignante, journaliste et fem-me politique allemande, figure historique du féminisme et initiatrice de la Journée de la Femme.À Copenhague, en 1910, Clara Zetkin propose, pour la première fois, d’organiser une Journée internationale des femmes afin de militer pour le droit de vote et l’égalité entre les sexes. La conférence réunit une centaine de femmes venues de 17 pays et adopte aussitôt cette proposition, inspirée des manifestations d’ouvrières qui se sont déroulées aux États-Unis en 1908 et en 1909.En 1921, c’est Vladimir Ilitch Oulianov, dit Lénine qui décrète la Journée internationale des femmes à la date du 8 mars. Il faudra attendre 1977 pour que l’ONU officialise cette journée.

 

Emmeline Pankhurst

Emmeline Pankhurst est une femme politique britannique féministe. En 1903, elle fonde, avec ses deux filles, l’Union Féminine Sociale et Politique, un groupe de femmes britanniques rapidement nommé suffragettes. Leur slogan: « deeds, not words » traduit « des actions, pas des mots ».Parmi elles, la suffragette Emily Wilding Davison milite en pratiquant la désobéissance civile. Elle est emprisonnée à plusieurs reprises et meurt renversée par un cheval lors d’une action dans un hippodrome.La famille Pankhurst et la Women’s Social and Political Union sont connues pour leurs actions coup de poings, contrairement à l’activisme du groupe les suffragists qui sont plus pacifistes. Bien que très critiqué, le militantisme d’Emmeline Pankhrust est largement reconnu comme un élément décisif pour l’obtention du droit de vote pour les femmes en Grande-Bretagne.En 1918, les femmes britanniques obtinrent le droit de vote à partir de 30 ans. Les hommes pouvaient, eux, voter dès l’âge de 21 ans. L’égalité fut établie dix ans plus tard, lorsque les femmes furent autorisées à voter dès 21 ans en 1928.

commons.wikimedia.org

Emilie Gourd

Émilie Gourd, née le 19 décembre 1879 et morte le 4 décembre 1946, est une journaliste et militante genevoise du droit des femmes, figure importante du féminisme suisse et international.Après avoir suivi des cours universitaires d’histoire et de philosophie, elle rejoint une association féministe nommée l’Union des femmes. Puis, en 1909, elle s’engage au sein de l’Association genevoise pour le suffrage féminin, dont elle deviendra présidente.En 1912, Émilie Gourd fonde le journal Le Mouvement féministe dont elle s’assurera le poste de rédactrice en chef jusqu’à sa mort. Durant cette période, elle multiplie ses activités féministes, jusqu’à être nommée secrétaire de l’Alliance internationale pour le suffrage des femmes en 1923.

 

Simone de Beauvoir

Simone de Beauvoir, née le 9 janvier 1908 à Paris, ville où elle est morte le 14 avril 1986, est une philosophe, romancière, mémorialiste et essayiste française.Simone de Beauvoir est souvent considérée comme une théoricienne importante du féminisme, et a participé au mouvement de libération des femmes dans les années 1970. Son livre « Le deuxième sexe » est un des plus grands livres de la philosophie contemporaine sur le féminisme.

Harling/AFP – Roger Viollet

Marguerite Yourcenar,

 Elle est née le 8 juin 1903 à Bruxelles. D’origine française, l’écrivaine part pour les USA en 1939. Dix ans plus tard, elle obtiendra la nationalité américaine. Poète, essayiste, traductrice et critique littéraire, elle enseigne également la littérature française et l’histoire de l’art.En 1980, elle est la première femme élue à l’Académie française.Marguerite Yourcenar est partisante de la « fraternité humaine » et s’oppose au féminisme qui pense la femme en opposition à l’homme. Elle pense que les femmes sont prisonnières des circonstances sociales. En 1981, l’auteure donne une série d’entrevues sur la condition féminine.

 

Rosa Parks

Rosa Parks, née le 4 février 1913 en Alabama et morte le 24 octobre 2005 à Détroit, dans le Michigan, est une femme afro-américaine qui devint une figure emblématique de la lutte contre la ségrégation raciale aux États-Unis, ce qui lui valut le surnom de « mère du mouvement des droits civiques » de la part du Congrès américain. Rosa Parks a lutté par la suite contre la ségrégation raciale avec Martin Luther King.Elle est devenue célèbre le 1 décembre 1955, à Montgomery (Alabama) en refusant de céder sa place à un passager blanc dans l’autobus conduit par James F. Blake. Arrêtée par la police, elle se voit infliger une amende de 15 dollars le 5 décembre 1955 ; elle fait appel de ce jugement.Un jeune pasteur noir de 26 ans, Martin Luther King, avec le concours de Ralph Abernathy, lance alors une campagne de protestation et de boycott contre la compagnie de bus qui durera 380 jours. Le 13 novembre 1956, la Cour suprême des États-Unis casse les lois ségrégationnistes dans les bus, les déclarant anticonstitutionnelles.

 

Simone Veil

Simone Veil, née le 13 juillet 1927 à Nice et morte le 30 juin 2017 à Paris, est une femme d’État française.Née dans une famille juive, elle est déportée à Auschwitz à l’âge de 16 ans, durant la Shoah, où elle perd son père, son frère et sa mère. Rescapée du camps de concentration, elle suit des études de droit et de science politique avant d’entrer dans la magistrature comme haute fonctionnaire.En 1974, elle est nommée ministre de la Santé par le président Valéry Giscard d’Estaing, qui la charge de faire adopter la loi dépénalisant le recours par une femme à l’interruption volontaire de grossesse (IVG), loi qui sera ensuite couramment désignée comme la « loi Veil ». Elle apparaît dès lors comme icône de la lutte contre la discrimination des femmes en France.En 2006 Simone Veil est élue à l’Académie française. Elle entre au Panthéon le 1er juillet 2018.

Malala Yousafzai

Malala Yousafzai est une militante pakistanaise des droits des femmes née le 12 juillet 1997.Elle se fait connaître en 2009, alors qu’elle n’a que 11 ans, en écrivant un blog appelé Journal d’une écolière pakistanaise pour la BBC. Elle y raconte son point de vue sur l’éducation et sa vie sous la domination des Talibans.En 2012, elle est victime d’une tentative d’assassinat par des talibans où elle est grièvement blessée. Cette attaque est condamnée par toute la classe politique du pays. Elle est transférée vers l’hôpital de Birmingham au Royaume-Uni pour suivre un traitement plus poussé. Cette attaque conduit à une médiatisation internationale de Malala Yousafzai.En 2014, âgée de 17 ans, elle obtient le Prix Nobel de la paix avec l’Indien Kailash Satyarthi, ce qui fait d’elle la plus jeune lauréate de l’histoire de ce prix.

 

Marie Guillot (1880-1934) ne fait pas partie de cette liste emblématique et c’est bien dommage car elle-aussi  a joué un rôle éminent dans l’émancipation de la femme française notamment dans la profession enseignante. C’est ce qui ressort de l’article de l’historien Morgan Poggioli paru dans le numéro spécial de l’Humanité du 8 mars 2024 .

Intitulé «  Marie Guillot ,figure de l’émancipation féminine », il fait apparaître son engagement comme première dirigeante de la CGTU  en 1922   et souligne que cette institutrice militante féministe et pacifiste fut pour suivie pour « propagande anticonceptionnelle » en 1927.  En réalité « elle récusait la misogynie et l’idée selon laquelle  le travail des femmes concurrence celui des hommes ».

L’article en question est accessible soit en se rendant à l’adresse Marie Guillot, syndicaliste et figure de l’émancipation féminine – L’Humanité

 

 

Les visiteurs de ce site pourront également consulter  une biographie complète  de la « Grande Marie » en se rendant à l’adresse : https://maitron.fr/spip.php? article87178, notice GUILLOT Marie, Louise. Dite la Grande Marie par Slava Liszek, version mise en ligne le 1er avril 2010, dernière modification le 28 août 2022. On y  souligne entre autres que « née le 9 septembre 1880 à Damerey (Saône-et-Loire), morte le 4 mars 1934 dans une clinique de Lyon (Rhône) ; institutrice, pionnière du syndicalisme enseignant ; féministe, elle fonda la Commission féminine de la CGT ; pacifiste puis, en 1919, chef de file de la minorité révolutionnaire de la CGT où elle mit en place les comités syndicalistes révolutionnaires ; révoquée de l’enseignement en avril 1921, elle fut élue secrétaire de l’UD de Saône-et-Loire, secrétaire générale de la Fédération de l’enseignement (1921-1922) ; secrétaire confédérale de la CGTU (1922-1923) ; elle s’opposa à la subordination de la CGTU au Parti communiste à partir de 1923 ». 

On notera ici que la « Grande  Marie »,  après avoir été lauréate du concours d’entrée à l’Ecole Normale de Châlon,  dut renoncer à la scolarité normalienne pour des raisons personnelles…

Que les responsables de la rédaction de l’Humanité soient chaleureusement remerciés de nous avoir accordé l’autorisation de reproduire et de représenter l’article original de Morgan Poggioli.

MAYOTTE et le droit du sol

Le droit de la nationalité est un « reflet de l’histoire et de l’idéologie migratoire »… nous en avons le témoignage dans les péripéties et évènements qui  ont cours actuellement à Mayotte( F-101) en relation avec  l’immigration « illégale » qui prend ce territoire ultra-marin pour destination. Ceux-ci donnent lieu  à une profusion  d’articles de presse dans lesquels les citoyens ordinaires (et émancipés) peinent à rester éclairés malgré  bonne volonté et bon sens.  Il  n’est pas question de procéder ici à une revue de presse sur la question mais simplement de pointer quelques articles à ce propos  parus récemment  dans le journal Le Monde  (cf. https://www.lemonde.fr/mayotte/) .Les visiteurs   qui auront  constaté la diversité des points de vue sur la question pourront y avoir accès pour une première analyse :

1.Avec la remise en cause du droit du sol, la crise à Mayotte menace de gangrener un fondement de la Républiqu

Dénoncer la proposition de l’exécutif ne signifie pas nier la nécessité de tenir un discours de vérité et d’apporter des réponses à la crise qui sévit sur l’île.

 

2. Les Comores ont les clés pour résoudre nombre de problèmes affectant Mayotte 

Supprimer le droit du sol sur l’archipel mahorais sera sans efficacité, juge Fahad Idaroussi Tsimanda, spécialiste des questions migratoires, dans une tribune au « Monde ». Selon lui, seule une action concertée avec les îles voisines pourrait endiguer l’immigration massive et la violence à Mayotte.

3.Mayotte au bord de l’effondrement économique

Les entrepreneurs du département alertent sur la situation économique catastrophique et en appellent au soutien de l’Etat, alors que douze barrages étaient encore en place mardi.

 4.Manuel Valls : « Croire que le droit du sol est responsable de la situation insupportable que connaît Mayotte est une erreur d’analyse »

Réformer l’obtention de la nationalité française dans l’archipel constitue une mesure inutile et dangereuse, estime l’ancien premier ministre, qui préconise, dans une tribune au « Monde », d’actionner d’autres leviers pour diminuer l’immigration.

5. Patrick Weil, historien : « A Mayotte, le président choisit de modifier la Constitution, au risque d’un chaos politique, civique et constitutionnel »

Dans une tribune au « Monde », le directeur de recherche au CNRS conteste la pertinence de la réforme de la nationalité souhaitée par le gouvernement et rappelle que ce qui guide la migration dans l’archipel, c’est d’abord la survie, pas le droit du sol.

6. Emmanuel Macron défend la suppression du droit du sol sur l’île de Mayotte, devenue « la première maternité de France »

« Des femmes viennent accoucher [à Mayotte] pour faire des petits Français », avance le chef de l’Etat dans un entretien à « l’Humanité ». Selon lui, il faut « casser le phénomène migratoire » sur l’île « au risque d’un effondrement des services publics ».

7.Droit du sol : Gérard Larcher suggère de ne « pas limiter le débat à Mayotte »

Le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé dimanche un projet de révision de la Constitution pour supprimer ce droit dans le 101ᵉ département français.

 

8. Fin du droit du sol à Mayotte : « L’attractivité de notre droit de la nationalité relève assez largement du mythe »

Les professeurs de droit public Marie-Laure Basilien-Gainche, Jules Lepoutre et Serge Slama expliquent, dans une tribune au « Monde », pourquoi le projet du ministre de l’intérieur constitue une rupture fondamentale avec les principes de la République.

Ce qui précède ne peut constituer l’état des lieux de problèmes complexes mais on devine  que  l’une des questions posée aux politiques (elle n’est pas la seule) ayant  à assurer l’ordre  au sein de ce département de la République réside dans l’attribution (ou non) de la citoyenneté  francaise   à toute personne parvenue à s’implanter sur ce territoire ultra-marin au demeurant fort  singulier dans l’archipel des Comores (Les Comores, amputées de Mayotte forment une République fédérale islamique, RFIC)

On peut être tenté de résoudre la question par l’argument juridique républicain tel qu’on peut le trouver formulé  par l’INSEE(Cf.(https://www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c1796) dans un article dévolu à l’attribution de la citoyenneté française en date du 10 février 2022 :

 

« La nationalité désigne un lien de rattachement d’un individu à un Etat donné, instituant tant des devoirs que des droits en contrepartie, de cet individu par rapport à cet Etat. En France, elle est accordée de droit à la naissance dans certains cas (droit du sol, droit du sang) mais peut également faire l’objet d’une demande de la personne.

La nationalité française peut résulter :

·         d'une attribution par filiation (droit du sang) ou par la naissance en France (droit du sol) ;
·         d'une acquisition à la suite d'évènements personnels (mariage avec un Français, par exemple) ou d'une décision des autorités françaises (naturalisation).

La nationalité française est attribuée de plein droit à la naissance :

·         à l'enfant, légitime ou naturel, dont l'un des parents au moins est français (droit du sang) ;
·          à l'enfant, légitime ou naturel, né en France lorsque l'un de ses parents au moins y est lui-même né (double droit du sol).

 

Mais comme  on l’a vu récemment ceci ne semble pas assez explicite , la situation créée continuant à susciter  palabres et joutes  politico-journalistiques tant sur les définitions  de droit du sol et de droit du sang que sur leur applicabilité quand il s’agit de résoudre,entre autres, le problème du respect de l’ordre public  .

On se limlitera ici  au point de vue d’un sage  à savoir :  «  le régime de droit du sol applicable en France aux enfants d’étrangers présents sur notre sol (c’est le cas pour certains enfants présents à Mayotte département français depuis mars 2011) est le suivant  : un enfant né en France de parents tous deux nés à l’étranger et y ayant vécu au moins 5 ans depuis l’âge de 11 ans peut devenir français à sa majorité s’il a sa résidence habituelle en France » ( F.B. ;communication personnelle).

Dans un tel contexte on pourra consulter l’article récent de Dominique Schnapper  intitulé :

Mayotte ; et le droit du sol

paru dans Telos , le 27 février2024 il est accessible soit directement en cliquant ici soit à l’adresse ;

https://www.telos-eu.com/fr/mayotte-et-le-droit-du-sol.html

L’auteure,membre honoraire du Conseil constitutionnel, souligne d’emblée :  « Il y a  deux semaines, une polémique a éclaté quand le ministre de l’Intérieur a évoqué l’éventualité d’une réforme de l’application du droit du sol au cas de Mayotte. Une telle évolution, dont on ne connaît pas encore le détail, mérite d’être mise en perspective: avec les autres pays démocratiques, mais aussi avec les discussions qui ont animé les débuts de la IIIe république et, plus récemment, la période 1980-2000. »

 

 Que Dominique Schnapper soit chaleureusement remerciée  de nous avoir autorisé à reproduire et à représenter l’article qu’elle a fait paraître récemment dans Telos

Immigration et intégration

Selon Mustapha Harzoune, 2022, l’intégration est un phénomène complexe, multiforme, variable dans le temps et selon les situations, à manier avec une finesse inconnue de bien des tribunes politiques et plateaux TV.Cf. https://www.histoire-immigration.fr/societe-et-immigration/l-integration-ca-marche)

De la même façon Nadyia Ukrayinchuck s’interroge sur la signification de l’expression  « intégration des immigrés » dans un bref article à consulter à l’URL https://www.migrationsenquestions.fr/question_reponse/2582-quest-ce-que-lintegration-des-immigres/ . Il y  apparaît que : « L’intégration pourrait être définie comme la capacité des immigrés à atteindre les mêmes résultats socio-économiques que les personnes nées dans le pays d’accueil, tout en tenant compte, bien sûr, de leurs caractéristiques.En réalité, derrière cette définition, se cache un phénomène très complexe avec des interactions multiples.Tout d’abord, il est important de souligner que le processus d’intégration des immigrés comprend cinq dimensions principales : l’intégration économique, mais aussi résidentielle, linguistique, sociale et culturelle. »  
Devant cette complexité on pourra se documenter dans  l’ouvrage de Philippe Dewitt:
« Immigration et intégration, l’état des savoirs » paru en 1999 ; Cf (https://www.editionsladecouverte.fr/immigration_et_integration_l_etat_des_savoirs-9782707129567)

 « La présentation de cet ouvrage très documenté montre déjà que les questions relatives à l’immigration et à l’intégration font aujourd’hui l’objet de débats pour le moins confus. Pourtant, l’éventail des connaissances concernant ces sujets est désormais assez large, fiable et précis pour que les amalgames, les idées reçues et autres contre-vérités n’aient plus cours. Les auteurs de cet ouvrage collectif, venus de tous les horizons, présentent ainsi un panorama complexe et nuancé de l’immigration en France, hors des modes intellectuelles et des polémiques stériles. La première partie du volume revient sur les concepts de base et la terminologie, afin de comprendre et d’expliquer les dynamiques sociales de l’exil et de l’expatriation. Car le rapport entre l’immigration – mouvement de populations par définition transitoire – et l’intégration – processus social, économique, politique, culturel et même psychologique – n’est pas automatique : l’immigration ne débouche pas toujours sur l’intégration, et celle-ci ne concerne pas les seuls immigrés et étrangers. Après un inventaire pluridisciplinaire des populations immigrées résidant en France, des processus d’intégration à l’œuvre, ainsi que des obstacles qui les freinent ou les contrecarrent, les deux dernières parties abordent les politiques publiques et les débats concernant l’entrée sur le territoire et l’installation de populations qui, pour l’essentiel, ne repartiront pas. Cet ouvrage de référence, qui réunit les meilleurs spécialistes du sujet, s’adresse tout particulièrement aux étudiants, aux enseignants, aux travailleurs sociaux, aux élus et responsables locaux, aux acteurs associatifs de terrain et à tous les militants des droits de l’homme.”  

Qu’on se le dise alors qu’une nouvelle loi  sur la question –largement contestée- est en cours d’examen au Conseil constitutionnel… 

A la suite des débats confus et passionnés ayant eu cours ces dernières semaines à ce propos,  y compris au niveau des deux chambres parlementaires, il avait été proposé aux visiteurs de ce site un  article fondateur écrit par O. Galland et G . Grunberg.On pourra le retrouver à : https://asvpnf.com/index.php/2024/01/14/limmigration-une-question-economique-ou-culturelle-et-politique/.

Dans le prolongement de ce document, ils pourront compléter leur information en consultant un article de Dominique Schnapper paru lui aussi dans Telos le 17 janvier 2024 et intitulé :

« De l’immigration à l’intégration »

 

URL .https://www.telos-eu.com/fr/societe/de-limmigration-a-lintegration.html

Pour cette auteure : «  le débat sur l’immigration, c’est-à-dire sur les flux de population vers notre pays (leur nombre, leur origine, leur statut), ne saurait évacuer l’interrogation essentielle sur la capacité d’intégration de la société actuelle, y compris des migrants et de leurs descendants qui, pour la plupart, sont maintenant non pas de la deuxième, mais de la troisième, ou même de la quatrième génération, pour reprendre une qualification empruntée aux États-Unis. »

On pourra  accéder à cet article au moyen d’un clic gauche appliqué ici .

Nous remercions vivement Dominique Schnapper de nous avoir autorisé à reproduire cet article afin de le représenter sur ce site.

Les trésors cachés du dictionnaire FRANCOIS

de

RICHELET (1680)

Selon  Wikipedia  https://fr.wikipedia.org/wiki/C%C3%A9sar-Pierre_Richelet Cesar-Pierre Richelet (1626-1698) est l’auteur d’un des premiers dictionnaires français fait sur un plan méthodique (après, notamment, le Thresor de la langue française de Jean Nicot, en 1606).

Le Dictionnaire françois, contenant les mots et les choses, plusieurs nouvelles remarques sur la langue française, ses expressions propres, figurées et burlesques, la prononciation des mots les plus difficiles, le genre des noms, le régime des verbes, avec les termes les plus communs des arts et des sciences: le tout tiré de l’usage et des bons auteurs de la langue française (Genève, 1680, 1 vol. in-4.). Il avait une humeur caustique qui lui fit beaucoup d’ennemis et cette première édition, dont il se fit plusieurs contrefaçons à l’étranger, est pleine de traits satiriques contre Amelot, de La HoussayeFuretièreVarillas et autres…

 Le Dictionnaire français de Richelet  se distingue :

-par le rejet des termes dialectaux,

-par le fait que seuls les termes du bon usage figurent dans le dictionnaire,

-par le rejet des termes archaïques,

-par le rejet des termes triviaux.

On a identifié 44 éditions de ce dictionnaire entre 1679 et 1811 !

Selon Joël Cornette dans  L’HISTOIRE ,48,2000 dans un article intitulé :

L’âge d’or des dictionnaires

  URL :https://www.lhistoire.fr/l%C3%A2ge-dor-des-dictionnaires

l’ambition des grands dictionnaires des XVIIe et XVIIIe siècles était à la fois de codifier la langue et d’affirmer une philosophie.

« Pour commencer, une oeuvre fondatrice : le Thrésor de la langue françayse tant ancienne que moderne , de Jean Nicot l’introducteur du tabac en France, publié à Paris en 1606. C’est là le premier dictionnaire français au sens plein du terme : il comporte un nombre important de mots et d’expressions françaises que l’auteur explique et commente brièvement en français. »

« Deuxième étape : le Dictionnaire français contenant les mots et les choses, le tout tiré de l’usage et des bons auteurs de la langue française , de Pierre Richelet. Publié en 1680 à Genève car l’Académie détient le monopole exclusif de la production, il s’agit là du premier dictionnaire monolingue général… »

Les visiteurs de ce site pouront consulter en cliquant ici un article de Thierry Laisney intitulé :

« Le Dictionnaire français de Richelet »

publié le 10 janvier  2024 dans Mezetulle.

Cet auteur fait valoir que  « Tombé par hasard sur l’une des  toute premières éditions (1685) du tout premier dictionnaire monolingue en français, je l’ai lu de A à Z et j’ai tenté de dégager certains traits d’un ouvrage qui connut un immense succès et qui est considéré comme un précieux instrument de connaissance de la langue du XVIIe siècle. »

  Les visiteurs y découvriront entre autres  que : « la médecine est l’art de tuer les hommes impunément et que l’ on peut s’étonner, par ailleurs, que la poésie soit la plus dangereuse des folies et que la musique ait pour fin de nous faire travailler avec plus d’ardeur. » !…

  Que Catherine Kintzler soit cordialement remerciée de nous autoriser  ce nouvel emprunt à son blog revue.

Définir et expliquer la laïcité , une gageure !

Dans  la Satire XII de Nicolas Boileau (1636-1711) , rendre l’Equivoque inacceptable,  chacun peut découvrir souvent à ses dépens, que « ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément ». Mais revenons aux sources au moment  où tout se précipite pour parfois trouver tout et son contraire  dans une prose résultant de  l’utilisation sans vergogne de  certaines langues de bois voire de l’intelligence artificielle. C’est ainsi que d’aucuns de toutes obédiences y compris ceux qui n’en ont aucune ont tenté de définir la laïcité, un mot magique que certains voudraient  voir accolé au tryptique de notre devise républicaine… Force est de constater que ces essais ont rarement donné lieu à des formules qui emportent l’adhésion. D’où la volonté sur ce site de revenir  à des documents  récents, fondateurs à cet égard, et qui avec rigueur ne peuvent laisser place à l’équivoque ou  à l’ambivalence. Ils sont, autant que faire se peut, en bon accord avec les préceptes de la poétique de Nicolas  Boileau qui certes n’eût pas à   se piquer  de disserter  laïcité  et pour cause :

“ Il est certains esprits dont les sombres penséesSont d’un nuage épais toujours embarrassées ;Le jour de la raison ne le saurait percer.Avant donc que d’écrire apprenez à penser.Selon que notre idée est plus ou moins obscure,L’expression la suit, ou moins nette, ou plus pure.Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement,Et les mots pour le dire arrivent aisément.Surtout, qu’en vos écrits la langue révéréeDans vos plus grands excès vous soit toujours sacrée.En vain vous me frappez d’un son mélodieux,Si le terme est impropre, ou le tour vicieux ;Mon esprit n’admet pour un pompeux barbarisme,Ni d’un vers ampoulé l’orgueilleux solécisme.Sans la langue, en un mot, l’auteur le plus divinEst toujours, quoi qu’il fasse, un méchant écrivain.Travaillez à loisir, quelque ordre qui vous presse,Et ne vous piquez point d’une folle vitesse ;Un style si rapide, et qui court en rimant,Marque moins trop d’esprit, que peu de jugement.”

 

C’est donc en pareil contexte que nous essayons de trouver les bons mots et les pensées affirmées qui les sous-tendent pour donner une définition convaincante de la laïcité qui ne se réduit pas à une brève car  on la vit et on la pratique tant dans l’espace public et l’espace civil qu’à l’Ecole publique.Quelles sont donc les bonnes références et  les bonnes pratiques en la matière,celles qui fondent la valeur cardinale de la République selon le mot de son Président lui-même ?

 Pour tenter d’y répondre, trois articles récents à ce propos sont proposés ci-dessous à consultation(clic gauche) par les visiteurs (Fichiers 1,2 et 3) :
 
Fichier 1 . Laïcité scolaire : une règle claire à valeur éducative par Catherine Kintzler

 

« La loi du 15 mars 2004 interdisant aux élèves des établissements scolaires publics l’affichage ostensible d’une appartenance religieuse fait l’objet de mauvais procès et d’offensives régulières. Tour à tour décrite par ses détracteurs comme liberticide, uniformisante ou « islamophobe », elle constitue au contraire un lieu à part où l’enfant, devenu élève, construit sa propre liberté. L’école lui offre une double vie, un lieu à l’abri des « proximités », des assignations et des intégrismes. »

Fichier 2 . Expliquer la laïcité à l’école le 9 décembre : le risque d’un malentendu par Benoît Drouot

 Un professeur d’anglais, lui-même croyant, en lycée assume, dans un témoignage, d’« autoriser le port du voile aux élèves de confession musulmane lors des sorties scolaires », au mépris de la loi du 15 mars 2004 qui proscrit dans les écoles, les collèges et les lycées publics « le port de signes ou de tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse »….

Fichier 3 . Les musulmans et la laïcité en France. À propos d’une enquête de l’IFOP par Olivier Galland et Gérard Grunberg

 

« Au regard de ce que vous savez, diriez-vous qu’en France la laïcité, telle qu’elle est appliquée aujourd’hui par les pouvoirs publics, est discriminatoire envers les musulmans ? » 

À cette question posée récemment par l’IFOP à un échantillon de musulmans habitant en France, les réponses ont été les suivantes : très discriminatoires : 44%, assez : 34%, pas vraiment : 11% pas du tout : 11%[1]. Ainsi, 78% d’entre eux estiment que la laïcité est discriminatoire à leur égard.

  
Que Catherine Kintzler, Olivier Galland et Emmanuel Debono soient chaleureusement remerciés pour leurs propos lumineux et pour nous avoir autorisé à les reproduire sur ce site !

Hanouka à l’Élysée ou Comment E. Macron,Président de la République, a allumé une polémique sur la laïcité ?

Les visiteurs de ce site,déjà largement alertés sur cet évènement incongru qui eut cours le 7 décembre 2023  au Palais de l’Elysée sis  55 Rue du Faubourg Saint-Honoré 75008-Paris et indignés par les significations nombreuses et diverses qu’on pouvait lui attribuer,  pourront consulter : 
– Un fichier PDF   rapportant les témoignages d’un certain nombre de medias et d’associations sur les faits et leurs implications, 
– Un article original  dévolu aux problèmes de fond posés écrit par Catherine Kintzler, philosophe de la laïcité, et publié le 9 décembre 2023- une date qui ne s’invente pas.

Qu’est-ce que (vraiment) la laïcité ?

Quelle bonne question à poser non seulement à tous les laïques, les non laïques  voire les antilaïques dont les cléricaux de toutes obédiences de France et d’ailleurs ! On serait certainement stupéfait de découvrir le silence assourdissant  émanant des rangs tant des défenseurs  de la laïcité (il en reste !…) que de ceux de ses contempteurs (ils sont nombreux et leur cohorte ne cesse de grossir, alimentée par les obscurantismes les plus divers) . Il s’agit donc de trouver et d’utiliser les bons mots pour éviter de gros maux…
Les visiteurs de ce site pourront consulter à ce propos un bref état des lieux d’une question complexe présenté dans un fichier pdf accessible  en cliquant ici
 
Ils pourront également prendre connaissance et tirer le meilleur parti de la définition  qu’en donne  Catherine Kintzler, professeure de philosophie,  dans un entretien qu’elle a accordé à «  France souveraine ». Ceci  a donné lieu à un podcast (i.e. une balladodiffusion !)   dont elle a annoncé la mise en  ligne dans son blog-revue Mezetulle le  30 novembre 2023.  Il est intitulé :

 

«  Qu’est-ce que (vraiment) la laïcité? »

Les visiteurs pourront y accéder soit en cliquant ici  soit en se rendant directement à l’URL :

https://www.francesouveraine.fr/podcast/catherine-kintzler-quest-ce-que-vraiment-la-laicite/

Que Catherine Kintzler soit chaleureusement remerciée  de nous autoriser ce  nouvel emprunt à son blog revue Mezetulle.

Turpitudes cléricales et contre-turpitudes ecclésiales … une suite à ne pas oublier !

 (Novembre 2023)

Les désordres du monde et les violences et les périls qui montent  de toutes parts nourrissent l’actualité au point d’occulter  les  informations toujours aussi nombreuses et prégnantes  laissant prévoir l’effondrement  de l’Eglise catholique.  Elles témoignent  en effet des « méfaits et crimes » ayant cours sous le couvert de la « puissance divine »  et  de l’emprise  des  prêtres de ladite Eglise  qui non seulement traumatisent les victimes mais affectent aussi la durabilité des choix spirituels des fidèles

Pour des raisons  que les visiteurs  habituels de ce site connaissent et pour que la laïcité triomphe des obscurantismes et cléricalismes de toutes sortes proliférant sous les auspices de notre République, nous nous étions proposé  d’en établir la chronique. On sait que les « déviances » observées sont de nature, comme d’autres, à fragiliser la cohésion démocratique nécessaire à la stabilité de nos institutions républicaines.

 C’est l’objet de la présente insertion que d’en faire un point d’étape  au moyen d’articles récents parus dans la presse catholique, sans prétendre à quelque exhaustivité  que ce soit  tant la matière est consistante. Nos lecteurs pourront ainsi consulter un certain nombre de dossiers à l’ordre du jour cueuillis dans un flux d’informations   rarement interrompu :  

Fichier 1 . Le renoncement des valeurs ou la victoire du terrorisme par Golias  , 26 octobre 2023

URL : golias-editions.fr/2023/10/26/le-renoncement-des-valeurs-ou-la-victoire-du-terrorisme/

 

Fichier 2. Un témoignage inédit sur la Shoah « Pour Rappeler que cela fut »par Frederic GAIN ;  Golias,  8 novembre 2023

URL.https://www.golias-editions.fr/2023/11/08/un-temoignage-inedit-sur-la-shoah-pour-rappeler-que-cela-fut/

 

Fichier 3 . Exclusif : le premier témoignage d’un ex-frère de la Communauté Saint-Jean par Golias,8 novembre 2023

URL: https://www.goliaseditions.fr/2023/11/08/exclusif-le-premier-temoignage-dun-ex-frere-de-la-communaute-saint-jean/

 

Fichier 4. Grenoble : recyclage sans fin pour Hervé Gaschignard par Golias, 8 novembre 2023

URL:  https://www.golias-editions.fr/2023/11/08/grenoble-recyclage-sans-fin-pour-herve-gaschignard/

 

Fichier 5 . Angoulême : mis en examen quatre mois après son ordination par Golias, 8 novembre 2023

URL:  https://www.golias-editions.fr/2023/11/08/angouleme-mis-en-examen-quatre-mois-apres-son-ordination/

 

Fichier 6 . Espagne : un rapport inédit pointe les violences sexuelles commises au sein l’Église catholique

Un rapport sur les violences sexuelles commises sur des mineurs au sein de l’Église catholique en Espagne a été présenté vendredi 27 octobre. Il critique sévèrement l’attitude de l’Église catholique et évoque des centaines de milliers de victimes.

parAlice d’Oléon, La Croix , 27 octobre 2023

URL : https://www.la-croix.com/religion/Espagne-rapport-inedit-pointe-violences-sexuelles-commises-sein-lEglise-catholique-2023-10-27-1201288562

Fichier 7 . L’Église espagnole répond au rapport indépendant sur les violences sexuelles

Si l’institution ecclésiale reconnaît des points positifs dans le rapport diffusé publiquement le 27 octobre sur les violences sexuelles commises en son sein, elle se montre en désaccord avec l’extrapolation des chiffres dans les médias.

par Valérie DemonLa Croix, 31 octobre 2023 

URL : https://www.la-croix.com/religion/LEglise-espagnole-repond-rapport-independant-violences-sexuelles-2023-10-31-120128897

 

Fichier 8. Violences sexuelles dans l’Église : une immense colère

Abus sexuels : l’annonce par Mgr de Moulins-Beaufort que onze évêques dont un cardinal, Jean-Pierre Ricard, sont « mis en cause » par les autorités judiciaires ou ecclésiales révèle un système doublement tordu au plus haut niveau de l’épiscopat, où le comportement pervers de certains évêques se heurte à l’impuissance des autres évêques, pris dans des conflits de loyauté inextricables.

par Isabelle de GaulmynLa Croix , 7 novembre 2023

URL : https://www.la-croix.com/Debats/Violences-sexuelles-lEglise-immense-colere-2022-11-07-1201241087

 

Fichier 9 . L’Église face à la pédophilie et aux abus sexuels . (Cf.Dossier de La Croix)

 

-Tangi Cavalin missionné pour faire la lumière sur l‘influence des frères Philippe dans l’Eglise de France (9 novembre 2023)

 

 

Changer la théologie face à la crise des violences sexuelles? (8 novembre 2023)

 

Béatitudes : la communauté annonce une commission indépendante pour relire son histoir (7 novembre 2023)

 

Violences sexuelles dans l’Église : « Le travail de mémoire, une responsabilité envers les victimes » (4 novembre 2023)

 

Paul Airiau : « Il faut faire des violences sexuelles dans l’Église un sujet de recherche scientifique » (2 novembre 2023)

 

Béatitudes: l’élection du gouvernement de la communauté reportée (30 octobre 2023)

 

« Où en sont les travaux sur les recommandations du rapport Sauvé ? » (27 octobre 2023)

 

Espagne : un rapport inédit pointe les violences sexuelles commises au sein l’Église catholiqu (27 octobre 2023)

 

Le pape ordonne la réouverture du dossier de l’ex-jésuite Marko Rupnik ( 26 octobre 2023)

 
Que Christian Terras  soit chaleureusement remercié de nous autoriser   les emprunts effectués à Golias  représentés dans cette parution.

Le racisme systémique

Que peut donc  représenter ce vocable venu d’Outre-Atlantique jetant de la confusion dans un domaine (non qualifié)  déjà  sujet de controverses incessantes   et qui désormais semble ouvrir un « nouveau  » débat  ?
Pour tenter  de trouver un éclairage sur cette question esssentielle pour le devenir de notre République laïque on a réuni ici à l’intention des visiteurs  quelques éléments d’information   placés dans deux fichiers à consulter en cliquant  sur Fichier 1 puis sur Fichier 2
 
Fichier 1Le racisme systémique  (pdf)
 
 
Fichier 2Le « racisme systémique » selon Éric Fassin (article de  Benjamin Straehli)

Eléments de chronique explicative non justificative .d’une actualité dramatique et anxiogène

« L’information et la communication sont indispensables à l’existence de la démocratie; il suffit de dire que pour se développer pleinement, toute démocratie doit garantir la participation des citoyens aux affaires publiques et que cette participation est impossible quand les citoyens et les institutions ne peuvent recevoir l’information dont ils ont besoin pour s’exprimer publiquement »

 Rappelons aussi quelques principes  éthiques du journalisme dans le domaine des Informations et des Opinions nécessaires à l’exercice du droit à l’information comme droit fondamental (Cf. https://assembly.coe.int/nw/xml/XRef/X2H-Xref-ViewHTML.asp?FileID=7207&lang=fr

 « 1.       Outre les droits et les devoirs juridiques stipulés par les normes juridiques pertinentes, les médias assument, face aux citoyens et à la société, une responsabilité morale qu’il faut garder à l’esprit dans les moments actuels où l’information et la communication ont une grande importance tant pour le développement de la personnalité des citoyens que pour l’évolution de la société et de la vie démocratique.

2.       L’exercice du journalisme comporte des droits et des devoirs, des libertés et des responsabilités.

3.       Le principe de base de toute réflexion morale sur le journalisme doit partir d’une claire différenciation entre nouvelles et opinions, en évitant toute confusion. Les nouvelles sont les informations, des faits et des données et les opinions sont l’expression de pensées, d’idées, de croyances ou de jugements de valeur par les médias, les éditeurs ou les journalistes.

4.       La diffusion des nouvelles doit se faire dans le respect de la vérité après avoir fait l’objet des vérifications de rigueur, les faits doivent être exposés, décrits et présentés avec impartialité. Les informations ne doivent pas se confondre avec les rumeurs. Les titres et les énoncés d’informations doivent être l’expression la plus fidèle possible du contenu des faits et des données.

5.       L’expression d’opinions peut consister en réflexions ou commentaires sur des idées générales ou se référer à des commentaires sur des informations en rapport avec des événements concrets. Mais, s’il est vrai que l’expression d’opinions étant subjective on ne peut ni ne doit exiger la véracité, on peut exiger en revanche que l’expression d’opinions se fasse à partir d’exposés honnêtes et éthiquement corrects.

6.       Les opinions sous forme de commentaires sur des événements ou des actions de personnes ou d’institutions ne doivent pas viser à nier ou à cacher la réalité des faits ou des données. »

 

On retiendra ici , dans le contexte international présent, que :
-Les titres et les énoncés d’informations doivent être l’expression la plus fidèle possible du contenu des faits et des données.

-L’expression d’opinions devrait se faire à partir d’exposés honnêtes et éthiquement corrects.

En toute hypothèse, on  remettra en exergue le propos fondateur de Charles Péguy ; « Il faut toujours dire ce que l’on voit ; surtout, il faut toujours, ce qui est plus difficile, voir ce que l’on voit ».

 

Compte-tenu du contenu de cet énoncé liminaire qui  ne vaut qu’avertissement, les visiteurs-citoyens de ce site pourront consulter les trois fichiers  suivants (accessibles en cliquant sur Fichier …) :

Fichier 1. Voir ce que l’on voit par Le Printemps Républicain ,27 octobre 2023

URL ;https://www.printempsrepublicain.fr/nos-publications/2023/10/26/voir-ce-que-lon-voit

 
Fichier 2. Crimes et délires  de Raphaël Enthoven, Franc-Tireur , 25 octobre 2023

URL :https://www.franc-tireur.fr/crimes-et-delires-ledito-de-raphael-enthoven

URL :https://www.desinfos.com/la-revue-des-infos/crimes-et-delires-de-raphael-enthoven.html

 
Fichier 3. De l’utilité du «crime de guerre» dans le débat politique par Olivier Galland, Telos, 26 octobre 2023

 

URL:https://www.telos-eu.com/fr/politique-francaise-et-internationale/politique-francaise/de-lutilite-du-crime-de-guerre-dans-le-debat-polit.html

Que les auteurs ou responsables de rédaction qui nous ont autorisé à reproduire leurs articles de façon à les représenter sur ce site soient très sincèrement remerciés.