Ce jour là en effet une bonne quarantaine de « Bleus »(âgés de 16 ans) débarquaient, avec armes et bagages, au 8 rue de Rosmadec pour un séjour de 4 années scolaires… aux frais de la République.
Ils y furent accueillis par un comité ad hoc constitué des anciens de la « Maison » dont la prévenance , le sens de la fraternité et la permanence (sic ) ne tardèrent pas à se manifester. A. le Goff rapporte ici quelques uns de ses souvenirs relevant de « l’impossible mémoire du bizutage dans les Ecoles Normales d’Instituteurs « . Il s’agit d’une mémoire trop longtemps restée silencieuse qu’il resterait à reconstituer et à restituer. Est-elle partie constitutive de l’esprit normalien?
Les visiteurs intéressés pourront consulter le récit illustré en question en en cliquant ici.
On rappellera, pour contextualiser cette rentrée parmi tant d’autres, que le 10 octobre du même mois d’octobre 1954 se déclenchait l’insurrection armée en Algérie, ceci n’ayant rien à voir avec ce qui précède -encore que les premières victimes de ce conflit furent des instituteurs.
Que notre ami A. Le Goff soit chaleureusement remercié pour son témoignage mesuré sur des rites d’intégration, sans doute venus de loin, et transmis sans encombre de génération en génération de normaliens…