Un paradoxe: Le progrès des Sciences ruine l’Ecole

L’article  ainsi titré que l’on pourra consulter sur ce site fait référence à un texte écrit par le philosophe rationaliste  Alain en 1933 et s’y  trouvant in extenso.  Il examine les effets  inattendus des progrès  de la Science sur  la ruine de l’Ecole publique. La déstructuration  de cette institution, a  déjà donné lieu à une insertion  récente sur ce site  ( Cf. l’UR: asvpnf.com/index.php/2022/04/16/2022-ecole-publique-a-lagonie-identifier-les-causes-de-sa-destruction-et-bien-la-reconstruire/).

Son auteur Jean-Michel Muglioni, dans les colonnes de  Mezetulle(23 avril,2014), Blog revue de Catherine Kintzler, affirme  que l’Ecole  ne peut plus instruire; elle ennuie élèves et maîtres. C’est pour le moins accablant !…  Selon lui, « Alain nous demande de réfléchir sur la rupture qui résulte des extraordinaires progrès des sciences entre quelques chercheurs de haut vol et les « esprits moyens ». La plupart d’entre nous sommes informés de découvertes qu’en réalité nous ne comprenons pas vraiment. L’école en vient à confondre informer et enseigner : on ne distingue plus connaissance par ouï-dire et connaissance rationnelle. J’ai vu parfois qu’en mathématiques les résultats étaient assénés sans démonstration. Ainsi disparaissent l’instruction et l’idée même d’une république des esprits ».

Ceci a des effets délétères  sur  l’équilibre de notre société démocratique et républicaine (ses valeurs et son unité) ainsi   : »Quand il n’y a plus rien de commun entre ceux qui savent vraiment et le plus grand nombre, si bien informé qu’on le suppose, quand s’impose la domination d’une élite scientifique, c’en est fini de cette république des esprits et avec elle de l’exigence d’universalité par laquelle chacun reconnaît en tout homme son semblable ».

On rappellera cependant  que   « La qualité des élèves découle (aussi) de la qualité de l’enseignement, c’est-à-dire de la compétence et de la motivation du corps enseignant pour transmettre un savoir en même temps que les codes de la vie en société. Or depuis les trente dernières années nous assistons à un double phénomène : l’indigence du recrutement qui sombre dans la médiocrité, l’abandon de nos enseignants à des conditions matérielles, psychologiques et de sécurité qui décourage les vocation(Cf.l’URL https://www.planet.fr/societe-lecole-publique-est-elle-en-ruine.846283.29336.html )

Les maux gravissimes dont souffre notre Ecole ne manquent pas d’interpeller  le bon sens et de  renvoyer inévitablement au souvenir  des  hussards noirs de l’Ecole de Jules Ferry au fondement des valeurs et de l’unité de notre République. Lesdits hussards disposaient de l’autorité, du prestige et d’une formation rigoureuse dispensée par les Écoles Normales. Dans les écoles primaires  dont ils avaient la charge, devenus instituteurs,  on apprenait à penser librement et à “faire germer  une abondante moisson en montrant  la Science et le chemin du Vrai; celui de la Raison  ( Jean Bynat, 1920)( URL:https://www.toupie.org/Chansons/Honneur_gloire_ecole_laique.htm#:~:text=Que%20nos%20p%C3%A8res%20jadis%20ont%20faite%20en%20combattant.&text=Des%2°).

On pourra consulter l’article de J-M. Muglioni  soit en cliquant ici , soit en se rendant à l’URL : https://www.mezetulle.fr/un-paradoxe-le-progres-des-sciences-ruine-lecole-commentaire-dun-texte-dalain/

Que Catherine Kintzler soit chaleureusement remerciée pour  son soutien et pour nous autoriser ce nouvel emprunt .