ACTUALITES

La commémoration du premier anniversaire de la décapitation sauvage de Samuel Paty

Célébrer sans mémoire telle était, en l’occurrence, la recommandation pour le moins singulière des autorités académiques !

Comment peut-on donc de façon aussi abrupte occulter un passé douloureux si récent  et les vérités et mensonges qui l’entourent  comme s’il s’agissait de  rendre le meurtre respectable ? Faut-il rappeler  qu’en la matière comme dans d’autres celui qui  détient le passé détient aussi les clés de l’avenir ?

 Ne pouvait-on tenter , à l’instar de Christophe Ayad dans Le Monde du 13 octobre 2021, mettre en lumière les circonstances   « d’un crime hors norme. Hors norme par son horreur, par l’onde de choc politique, sociale et morale qu’il a suscitée dans la société française, mais aussi hors norme à cause de l’enquête en cours pour retracer le déroulé des faits et démêler l’écheveau des responsabilités. L’assassinat de Samuel Paty, 47 ans, le 16 octobre 2020, suivi d’une décapitation par Abdouallakh Anzorov, un réfugié tchétchène de 18 ans, près de son collège de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) est d’une simplicité aussi brutale qu’apparente . Et pourtant, la reconstitution du chemin qui a conduit le jeune terroriste au professeur d’histoire-géographie est d’une grande complexité.

« C’est un dossier inédit du fait de la richesse de ses problématiques et des questions qu’il soulève. Il touche à la laïcité, à l’école, à la parentalité, à la circulation de l’information sur les réseaux sociaux », résume Virginie Le Roy, l’avocate de la famille Paty. Ce qui est aussi inédit est l’aller-retour permanent opéré par les enquêteurs entre mondes réel et virtuel. Les échanges sur les réseaux sociaux, dont toutes les traces et la teneur n’ont pas encore pu être mises au jour, sont suivis d’actions et de conséquences. Loin d’être le fruit d’une pure initiative individuelle, l’assassinat de Samuel Paty implique tout un réseau d’informateurs, de complices logistiques et de soutiens idéologiques. » ( D’après Le Monde,https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/10/13/assassinat-de-samuel-paty-un-an-d-enquete-complexe_6098178_3224.html). 

 Ne pouvait-on déjà tirer les leçons citoyennes d’une démarche qui consiste à établir  les tenants et aboutissants d’un assassinat aussi grave  et de faire connaître  les recherches effectuées pour établir les responsabilités et la vérité des faits. Pour s’en convaincre ne pouvait-on,  par exemple , faire référence aux résultats  de l’étude menée par Anne Simonin  et publiés  dans L’Histoire ,488, octobre 2021 ? On y découvre  que :

 « La sidération dépassée, reste une question que les nombreux articles et commentaires consacrés à l’événement laissent dans l’ombre : que s’est-il non pas réellement (on ne dispose ici d’aucune preuve nouvelle) mais vraisemblablement passé dans la classe de Samuel Paty quand il a fait cours d’éducation morale et civique à ses élèves de quatrième 5 et de quatrième 6, les lundi 5 et mardi 6 octobre 2020 ? Du cours dispensé par Samuel Paty on ne sait quasi rien, hormis des bribes d’informations glanées sur Internet. Or, ce cours, Samuel Paty l’a préparé (c’est-à-dire réfléchi), mais il le considère comme une pièce essentielle : il en remet « copie », le mardi 13 octobre, à 14 h 30, aux policiers auprès desquels il vient porter plainte pour « diffamation publique » à la suite du harcèlement dont il était alors l’objet [1].

Le rapport diligenté par l’Éducation nationale afin d’« établir l’enchaînement des faits » qui ont conduit à son assassinat, et rédigé par deux inspecteurs généraux de l’Éducation, du Sport et de la Recherche, ne franchira pas le seuil de la classe où Samuel Paty a enseigné [2]. Il reste muet à la fois sur le détail (la remise de la copie du cours à la police) et sur le fond (qu’a dit Samuel Paty dans son cours ?). Sans ce cours, la tragédie se serait-elle jamais produite ? En quoi la démarche pédagogique de Samuel Paty est-elle « l’erreur » mentionnée à quatre reprises dans le rapport ?

« Erreur » : selon le rapport, il n’y a donc pas eu « faute » (appelant une possible sanction, ce dont l’administration se défend) ; mais la critique est explicite. Samuel Paty résiste à cette interprétation. Il n’admet, lui, qu’une « maladresse ». Il avait, au demeurant, confié à l’un de ses collègues que ce cours, il en était « fier » et revendiqué, devant le « référent académique laïcité », avoir eu un comportement « conforme aux principes de la laïcité »

  URL :https://www.lhistoire.fr/laffaire-samuel-paty

On est bien loin de clore un tel dossier et il importait donc  de s’y pencher avec toute l’attention nécessaire pour approcher la vérité. Le  goût de la vérité n’est-il pas un goût qui se forme  et que l’on éduque sur les bancs de l’Ecole laïque ?.

 

C’est dans ce contexte que  Catherine Kintzler  a relevé,  dans le document  émanant du Ministère de l’Education nationale  proposant  suggestions et recommandations aux enseignants pour organiser la journée  dédiée à la mémoire de Samuel Paty, que «  l’heure n’a pas vocation à être un retour sur ce qui s’est passé il y a un an, ni une évocation de Samuel Paty ou de sa mémoire ». Elle stigmatise ce choix pédagogique étonnant et le commente dans un article publié le 16 octobre 1021  dans La Lettre de Mezetulle. Il est intitulé :

 

 Samuel Paty, commémoration sans mémoire à l’école

: « ne pas revenir sur ce qui s’est passé » !.

 Les visiteurs pourront le consulter :

soit  en allant à l’URL :https://www.mezetulle.fr/samuel-paty-commemoration-a-lecole-ne-pas-aborder-ce-qui-sest-passe/ 

 
On ne manquera pas de souligner que François Braize dans son Blog  DECODA(NA)GES………… prénom CHARLIE  apporte un soutien sans faille au propos  de Catherine Kintzler considérant qu’il ne faut pas piétiner la  mémoire de Samuel PATY  (Cf. l’URL : https://francoisbraize.wordpress.com/2021/10/16/pour-samuel-paty/ ).

 

Ceci incite à rappeler,  suivant le précepte de Voltaire, que « sans la mémoire, l’homme ne peut rien inventer » et  qu’il ne peut être  question  de sciemment oublier et effacer  la mémoire de Samuel Paty.

Que Catherine Kintzler soit remerciée de nous avoir autorisé à représenter, son éminente contribution à ce propos, sur ce site . 

Les laïques concarnois à la pointe du combat !

L’Amicale laïque de Concarneau propose une nouvelle réunion-débat qui se tiendra à la Maison des Associations.
 
Les visiteurs intéressés pourront consulter le programme chargé de cette rencontre en en cliquant ici

Après la publication du rapport SAUVE , Mgr. Eric de Moulins-Beaufort invité à s’exprimer sur ses propos polémiques concernant les lois de la République française.

« Mercredi 6 octobre 2021 au lendemain de la remise du rapport de la CIASE (la Commission indépendante sur les abus dans l’Eglise, concernant les violences et agressions sexuelles commises au sein de l’Eglise depuis 1950), l’archevêque de Reims avait déclaré que « le secret de la confession est plus fort que les lois de la République« . Pour s’en expliquer, il était convoqué ce mardi par le ministre de l’Intérieur en charge des cultes. Eric de Moulins-Beaufort s’est exprimé, dans un communiqué, publié peu de temps après ce rendez-vous.

Dans ce texte, il demande pardon « aux personnes victimes et à tous ceux qui ont pu être peinés ou choqués ». Le président de la Conférence des évêques de France parle d’une « formulation maladroite » sur l’antenne de franceinfo, au lendemain de la publication du rapport Sauvé. Il regrette que le débat qui en a découlé ait « pris le pas sur l’accueil » du contenu du rapport. L’archevêque de Reims a qualifié de « travail remarquable » le rapport réalisé par Jean-Marc Sauvé et son équipe. Il emploie des mots forts et évoque sa « honte« , sa « consternation« , devant ces faits. Il invite d’ailleurs « les paroisses, les mouvements, les communautés » à lire ce document pour en tirer les « conséquences qui s’imposent« .   Il assure enfin avec fermeté que les catholiques de France sont désormais déterminés à faire de la protection des enfants une « priorité absolue« , y compris tous les évêques du pays. Réunis en assemblée plénière le mois prochain, ils travailleront « sur les mesures et réformes à poursuivre et à entreprendre« ,  pour que l’Eglise mérite la confiance de tous « .

  URL :https://www.francebleu.fr/infos/societe/rapport-sauve-l-archeveque-de-reims-presente-ses-excuses-apres-ses-propos-polemiques-1634056351

 
 
On sait pourtant que sur le plan religieux : « Le prêtre qui donne le sacrement de réconciliation doit garder absolument le secret sur ce qu’il a appris par le sacrement. Selon le Code de Droit Canonique, le secret de la confession est absolu. Il ne souffre d’aucune exception.
Augmenter policeDiminuer policehttps://cybercure.fr/#

 
 
 
Au canon 983 il est dit que « le secret sacramentel est inviolable ; qu’il est absolument interdit au confesseur de trahir en quoi que ce soit un pénitent, par des paroles ou d’une autre manière, et pour quelque cause que ce soit. Le canon 984 précise que l’utilisation des connaissances acquises en confession qui porte préjudice au pénitent est absolument défendue au confesseur , même si tout risque d’indiscrétion est exclu. Enfin, le canon 1388 prévient le confesseur que la violation directe du secret sacramentel entraîne l’excommunication latae sententiae ; la violation indirecte, entraîne elle, une punition selon la gravité du délit.
 
On sait aussi que, sur le plan légal ,  » le secret de la confession est garanti par le secret professionnel. La loi française, dans sa jurisprudence, a admis dès 1891 qu’elle était couverte par le secret professionnel. Le secret professionnel est strictement limité aux médecins, aux prêtres catholiques dans le cadre de la confession, et aux avocats. Le secret de la confession est le seul reconnu et efficacement protégé. Son existence est posée par la Cour de cassation qui reconnaît que les ministres du culte sont tenus de garder le secret sur les révélations qui peuvent leur être faites dans la mesure où les faits leur ont été confiés dans l’exercice de leur ministère sacerdotal ou en raison de ce ministère (Cass. crim., 11 mai 1959, Gaz. Pal. 1959.2.79). »
  Quoi qu’il en soit on reste droit dans ses bottes puisqu’en effet  : » Devant les « affaires » (comme la pédophilie), certains ont voulu que soit remis en cause le secret de la confession. Le Code pénal prévoit depuis 1992 que les sanctions prévues dans le cas de violation du secret professionnel ne s’appliquent pas dans les situations de sévices sur mineurs de moins de 15 ans. Mais il est hors de question que l’Église cède sur la question du secret de la confession. » (cf.https://cybercure.fr/je-celebre-les-sacrements/reconciliation/article/le-secret-de-la-confession).
 
On ne peut être plus explicite !

 
 
En l’occurrence et pour ne pas être suspecté d’anticléricalisme primaire, on  ne peut que relever  le caractère positif du propos de  La Croix du  11 octobre 2021  qui, sous le titre  : Faut-il remettre en cause le secret  de la confession? souligne  : » le secret de la confession est partout  de plus en plus contesté. En France, trois évêques ont été condamnés depuis 2001 pour non-dénonciation de crimes sexuels. Même si les informations qu’ils détenaient n’avaient pas été entendues dans le cadre d’une confession, le silence et le secret qu’ils ont gardés ont été jugés intolérables. En Belgique, en 2015, un prêtre a été poursuivi pour n’avoir pas révélé les intentions de suicide d’une personne entendue en confession. Depuis le 8 septembre 2020 en Australie, le silence des confesseurs dans le cas d’abus sexuels sur enfants leur vaut une peine de trois ans de prison. (cf.https://croire.la-croix.com/Definitions/Sacrements/Se-confesser/Le-secret-de-la-confession-est-il-absolu).
 
 
 Formulé sur un  ton  différent se référant à d’autres fondamentaux, les visiteurs de ce site pourront consulter à ce propos, en cliquant ici, le billet de François Braize intitulé  :
 
                Les lois de la République, Monseigneur ! 
 
 
 
Il a été publié dans la Newsletter de  son blog   DECODA(NA)GES  ………… prénom CHARLIE  du  9 octobre 2021. Il est également accessible à l’adresse  :

 
Nous avons  reproduit  le factum en question .  Que François Braize soit cordialement remercié de nous avoir autorisé à le représenter  sur ce site .

Le rapport de la Ciase présidée par J-M. Sauvé Groupes de travail et résumé du document final

Après deux ans et demi de travaux, la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église, installée depuis le 8 février 2019, a rendu public son rapport le 5 octobre 2021. Plusieurs articles dévolus à cet évènement ont déjà été proposés aux visiteurs de ce site.

 Dans la présente parution, ils pourront consulter :

 1. Les lettres de mission des groupes de travail composant ladite Commission:

https://www.ciase.fr/medias/Ciase-Rapport-5-octobre-2021-Annexe-A7-Lettres-de-mission-des-groupes-de-travail.pdf

  2. Le résumé du rapport final rendu le 5 octobre 2021:

 
 Il est rappelé que  la commission, présidée par Jean-Marc Sauvée (vice-président  honoraire du   Conseil d’Etat), « était composée de professionnels aux compétences variées dans les domaines du droit (pénal, canonique et de la protection de l’enfance), de la psychiatrie et de la psychanalyse, de la médecine et de la santé, de l’éducation et du travail social, de l’histoire et de la sociologie et enfin de la théologie. Les personnes qui en faisaient partie avaient  acquis une réelle légitimité dans leur domaine respectif de compétences. Les conditions étaient par conséquent réunies pour que se déroule un travail interdisciplinaire en profondeur. Elle était composée de personnes dont les opinions philosophiques et religieuses étaient diverses : elle comptait des croyants de différentes confessions ainsi que des incroyants, agnostiques ou athées. Elle était composée de 12 hommes et de 10 femmes appartenant à des générations différentes. Sa moyenne d’âge était de 57 ans. »

La pédocriminalité dans l’Eglise catholique le Rapport Sauvé

Entre 2900 et 3200 pédocriminels dans l’Église en 70 ans: c’est l’un des premiers constats publié ce dimanche 3 octobre 2021 par la Ciase – Commission indépendante sur la pédocriminalité dans l’Eglise catholique présidée par M. Jean-Marc Sauvé. Le verdict de la Ciase très attendu, doit être rendu mardi 5 octobre 2021:

 

Remise du rapport de la Commission le 5 octobre 2021

« Après deux ans et demi de travaux, la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Eglise, installée depuis le 8 février 2019, remettra le mardi 5 octobre 2021 à 9 heures son rapport à ses mandants,  Eric de MoulinsBeaufort, président de la Conférence des évêques de France, et  Véronique Margron, présidente de la Conférence des religieux et religieuses de France.

Le rapport de la commission sera présenté par son président, Jean-Marc Sauvé, lors d’une réunion qui, ne pouvant être ouverte qu’à un nombre limité de personnes, sera retransmise très largement en direct sur plusieurs plateformes :

– sur la chaîne KTO;
– sur la chaîne Youtube de KTO : https://www.youtube.com/channel/UCg0L6cPMNLv1gjsyzYqMG7g;
– sur le groupe Facebook de la CIASE : https://www.facebook.com/groups/664092344084349/.

 

A l’issue de cette réunion seront mis en ligne le rapport de la commission ainsi que ses annexes dans leur totalité, sur le site web de la CIASE : [http://www.ciase.xn--fr%2C%20dans%20un%20onglet%20qui%20leur%20sera%20ddi-puec./]http://www.ciase.fr, dans un onglet qui leur sera dédié. »

URL :https://www.ciase.fr/

 

On ne peut manquer de souligner  que les violences criminelles observées  dans le cadre de l’Eglise catholique de France ne sont pas spécifiques à cette institution.  Ainsi  peut-on relever dans Public Sénat

Pédophilie dans l’Église : « Il y a autant de pédocriminels dans le sport, dans l’Éducation nationale ou dans l’Église» selon Marie Mercier (URL.https://www.publicsenat.fr/article/parlementaire/pedophilie-dans-l-eglise-il-y-a-autant-de-pedocriminels-dans-le-sport-dans-l)

En ce qui concerne la protection de l’enfance à l’Ecole, directement concernée par ce propos  parlementaire, on renverra les visiteurs   aux principes en vigueur à l’Education nationale pour le respect et  la prise en compte des besoins fondamentaux de l’enfant:

« La ratification par la France, le 2 septembre 1990, de la convention  des droits de l’enfant, en particulier son article 19, a institué la nécessaire prise en compte, par les institutions et l’ensemble des citoyens, du droit de l’enfant à être protégé de toute forme de maltraitances ( Les Etats parties prennent toutes les mesures législatives, administratives, sociales et éducatives appropriées pour protéger l’enfant contre toute forme de violence, d’atteinte ou de brutalités physiques ou mentales, d’abandon ou de négligence, de mauvais traitements ou d’exploitation, y compris la violence sexuelle, pendant qu’il est sous la garde de ses parents ou de l’un d’eux, de son ou ses représentants légaux ou de toute autre personne à qui il est confié).

La loi n°2016-297 du 14 mars 2016 propose que la protection de l’enfance vise à garantir la prise en compte des besoins fondamentaux de l’enfant, à soutenir son développement physique, affectif, intellectuel et social et à préserver sa santé, sa sécurité, sa moralité et son éducation, dans le respect de ses droits.Elle comprend des actions de prévention en faveur de l’enfant et de ses parents, l’organisation du repérage et du traitement des situations de danger ou de risque de danger pour l’enfant ainsi que les décisions administratives et judiciaires prises pour sa protection. Une permanence téléphonique est assurée au sein des services compétents.

Les modalités de mise en œuvre de ces décisions doivent être adaptées à chaque situation et objectivées par des visites impératives au sein des lieux de vie de l’enfant, en sa présence, et s’appuyer sur les ressources de la famille et l’environnement de l’enfant. Elles impliquent la prise en compte des difficultés auxquelles les parents peuvent être confrontés dans l’exercice de leurs responsabilités éducatives et la mise en œuvre d’actions de soutien adaptées en assurant, le cas échéant, une prise en charge partielle ou totale de l’enfant. Dans tous les cas, l’enfant est associé aux décisions qui le concernent selon son degré de maturité. »

On pourra compléter l’information à ce propos en allant à  :https://eduscol.education.fr/983/la-protection-de-l-enfance-et-l-ecole.I

ll ne s’agit pas ici d’alimenter une polémique stérile sur l’importance relative et quantitative des violences sexuelles dans les différentes composantes du  monde de l’éducation mais plus simplement de témoigner des attentes exprimées dans la presse au moment de la publication du Rapport Sauvé…

 A ce propos, les visiteurs pourront prendre connaissance des points de vue  de quelques médias  qui ont pointé récemment l’aboutissement prochain  du travail d’enquête mené. Son  importance ne peut échapper au bon  sens commun et tout particulièrement  à celui des victimes des actes criminels en question . Les médias dont les articles sont proposés à la consultation des visiteurs  sont listés ci-dessous : 

1.Le Monde, 3 octobre 2021

https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/10/03/il-y-a-eu-au-moins-2-900-a-3-200-pedocriminels-au-sein-de-l-eglise-catholique-depuis-1950-selon-jean-marc-sauve_6096922_3224.html

 
 
 

 

2.Huffpost,3 octobre 2021

https://www.huffingtonpost.fr/entry/eglise-catholique-pedocriminel-rapport-sauve_fr_6159480de4b075408bd7ec1f?utm_source=Sailthru&utm_medium=email&utm_campaign=NL%20FR%20dimanche%203%20octobre&utm_term=fr-daily-brief

 

3. La Croix, 28 septembre 2021

https://www.la-croix.com/Pedocriminalite-Eglise-tres-attendu-rapport-Sauve-bientot-devoile-2021-09-28-1301178472

4LCI, 2 octobre 2021

https://www.lci.fr/societe/religion-quatre-questions-sur-la-commission-sauve-qui-rend-son-rapport-sur-les-abus-sexuels-au-sein-de-l-eglise-2197879.html

Nouvelle réunion-débat à l’Amicale Laïque de Concarneau

Les visiteurs intéressés pourront prendre connaissance,en cliquant ici, des thèmes mis à l’ordre du jour de cette rencontre qui se tiendra  le :
mercredi 6 octobre 2021.

L’Assemblée générale extraordinaire des Ami.e.s de La Vigie de la Laïcité

Elle s’est tenue à Paris le 17 septembre 2021.  Les exposés et débats qui y eurent cours ont donné lieu à un compte-rendu  récemment mis en ligne dans la Newsletter n°6 du 28 septembre 2021 de cette Association à l’URL : https://www.vigie-laicite.fr/

Les  visiteurs  pourront le consulter :
–     Soit à l’adresse : https://www.vigie-laicite.fr/nous-soutenir (rubrique : nos actus)
 
 

Reprise des activités à l’Amicale laïque de Concarneau (F-29900)

Les visiteurs sont invités à consulter le programme de cette nouvelle réunion qui se tiendra le 22 septembre 2021 à  18h… en cliquant ici .

Pourquoi la France a -t-elle été incapable de trouver un vaccin contre la Covid-19 ?

Selon Denis Bertrand , Bruno Canque et Telos « La France est le seul pays parmi les membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU à n’avoir pas su en produire. La recherche biomédicale française, tant dans le secteur académique que dans l’industrie, n’a pas été en mesure de répondre à la situation d’urgence créée par la pandémie de Covid-19. En cause, un rétrécissement de l’environnement institutionnel (sous-financement, bureaucratie, contractualisation abusive…), aux antipodes des conditions nécessaires aux percées d’une recherche de classe mondiale »…

Cette situation, pour le moins affligeante au pays de Louis Pasteur, interpelle sur la réalité de notre souveraineté nationale et conduit à souhaiter  l’attribution du Prix Nobel  à Katalin Kariko, biologiste hongroise, installée  aux USA en 1980 après avoir fui  le régime communiste. En collaboration avec l’immunologiste Drew Weissman, elle y a découvert que des modifications chimiques simples de la séquence de brins d’ARNm introduits dans des cellules humaines permettaient de les masquer aux défenses immunitaires et de prévenir leur dégradation, ouvrant la voie à une possible utilisation vaccinale…C’est ainsi que, plusieurs dizaines d’années plus tard, bon nombre de visiteurs de ce site (entre autres) ont pu néanmoins bénéficier de 2 voire 3 injections des vaccins à ARN de BioN Tech, Pfizer  ou  de Moderna pour se prémunir des effets pathogènes du coronavirus SARS-CoV-2 et ses variants…

 Ils pourront cependant, pour leur plus grand bien, consulter à ce propos l’article  de Denis Bertrand , Bruno Canque et Telos en allant à l’URL : 

 http://www.slate.fr/story/208838/vaccin-covid-19-racines-echec-francais-recherche-sanofi-pasteur

Grandeur, décadence et misères de la rentrée scolaire 2021 ! Eléments de chronique extraits de la presse déchaînée

Sur fond de gestion d’une crise sanitaire qui ne cesse d’échapper à la sagacité  des scientifiques et des politiques en raison de la plasticité non maîtrisée d’un virus  et  de la résistance de citoyens « anti-tout  » s’est déroulée une rentrée scolaire étonnante à différents égards. En rassemblant les coupures de presse  qui nous furent adressées par nos lecteurs et nos adhérents on peut se faire une (petite) idée de la situation qui prévaut dans  notre école publique :

 Ainsi le quotidien  Sud Ouest nous renvoie aux « chiffres -clés  » de l’évènement tels qu’il ressortent des services du MEN . On pourra les consulter à l’adresse :

https://www.sudouest.fr/politique/education/rentree-scolaire-2021-eleves-profs-depenses-quels-sont-les-chiffres-cles-5669162.php et retenir en première approximation qu ‘il y a moins d’élèves et davantage d’enseignants ! 

En  moyenne il y a  21,9 élèves  par classe en primaire, 25,6 élèves par classe au collège et 30,2 élèves par classe au lycée. On y  apprend  aussi que la dépense annuelle de l’Etat, par écolier, serait de l’ordre de  7000€  …

 On découvre dans Marianne comment s’y prendre pour réussir la rentrée en 6 leçons : « le retour en classe ne peut se résumer à l’angoisse provoquée par la pandémie de Covid-19 et à l’application d’un protocole sanitaire; c’est aussi anticiper sur  tout ce qui peut les aider à mieux apprendre, à reprendre le rythme d’une vie scolaire ordinaire et celui  d’une vie familiale et sportive équilibrée (cf. l’ URL https://www.google.com/search?q=R%C3%A9ussir+la+rentr%C3%A9e+en+six+le%C3%A7ons+Marianne+&rlz=1C1GCEA_enFR799FR799&sxsrf=AOaemvI9u4CUh3_51WgkmyPQcdD54fp4SA%3A1631199249679&ei=ESA6Ycnv )

 Dans le propos recueilli  dans le Monde  on s’interroge  (quand même) sur le sort  « des enseignants à l’épreuve d’une deuxième année sous Covid-19, car malgré une vaccination massive dans leurs rangs, ils craignent une nouvelle année d’incertitudes et d’adaptation, ainsi qu’une aggravation du décrochage. Des contraintes qui « pèsent » sur leur moral.  » . On  pourra s’en informer plus avant en allant à :https://www.lemonde.fr/education/article/2021/09/02/rentree-scolaire-les-enseignants-a-l-epreuve-d-une-deuxieme-annee-sous-covid-19_6093081_1473685.html

Ceci étant noté, dès le  23  août  L’Humanité donnait déjà l’alerte sur la nécessité  d’un plan d’urgence  pour l’Ecole : » Les mesures de Blanquer, le plan d’urgence exigé par les syndicats :le niveau 2 du protocole sanitaire s’appliquera à partir du 2 septembre. Le ministre de l’Éducation nationale confirme que la vaccination sera l’outil quasi unique de lutte contre la pandémie à l’école » (cf. l’URL :https://www.humanite.fr/rentree-scolaire-2021-les-mesures-de-blanquer-le-plan-durgence-exige-par-les-syndicats-717770).

 

Au niveau local et en se limitant aux coupures extraites de Ouest-France  (4-5 septembre 2021) on  redécouvre une fois de plus que  « nous avons un énorme problème en maths » en lisant une interview de  Stanislas Deghaene qui,chemin faisant, souhaite « évaluer scientifiquement les innovations pédagogiques ». Le visiteur est enclin à penser qu’elles doivent prioritairement être bénéfiques aux élèves ! (URL :https://www.ouest-france.fr/education/entretien-stanislas-dehaene-les-eleves-francais-ont-un-enorme-probleme-en-maths-8464e39a-0c12-11ec-a9d0-17d58ac484e5)

On est aussi tenu informé que l’Ecole catholique (confessionnelle) recrute des enseignants. Ainsi 334 professeurs rejoignent les « rangs » de l’enseignement catholique. Celui-ci assure la scolarisation de 40% des jeunes bretons de la Maternelle au Supérieur (Cf.l’URL https://www.ouest-france.fr/societe/religions/bretagne-l-ecole-catholique-recrute-des-enseignants-e0e831e8-0cc2-11ec-bd55-30d8b7cdc1a3)

Dans le même n° de Ouest-France on pourra prendre connaissance d’un certain nombre de péripéties finistériennes ayant trait à  la rentrée scolaire  telles que :

1.  A Collorec (F-29036), l’ecole catholique confessionnelle ferme  et la collectivité  ouvre une école publique dans les locaux de l’ancienne école catholique, loués par l’évêché ! 

2. L’Ecole Saint Jean de Douarnenez(F-29100) accueille cinq nouveaux élèves … 

3. A Quimperlé (F-29300) la classe « menacée » de fermeture à l’Ecole élémentaire Jean Guéhenno est finalement maintenue  …

4. La députée du Finistère ,Mme Annaig Le Meur -dans un grand mouvement- veut continuer la transformation de l’Ecole … Bonne nouvelle,  mais comment va-t-elle s’y prendre ?

5. D’une manière plus générale,  il apparaît que « la route de l’école n’a pas toujours été si empruntée » selon   Didier Gourin qui souligne : « l’effervescence qui  accompagne la  reprise du chemin de l’Ecole est un phénomène assez récent » .

6. L’Historien de l’éducation Claude Lelièvre (auteur d’un ouvrage récent intitulé : L’école d’aujourd’hui à la lumière de l’Histoire) lors d’un entretien accordé à Ouest-France, explique pourquoi l’école est devenue si importante …

 Les visiteurs se rendront bien compte   que la tâche  qui attend les enseignants pour cette année 2021-2022 reste immense et  chargée d’incertitudes .  L’Association leur souhaite bon vent pour promouvoir tolérance , fraternité , laïcité et citoyenneté.

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Le respect des principes de laïcité et de neutralité en milieu sportif (Addendum)
Le respect des principes de laïcité et de neutralité en milieu sportif
La pratique de l’omerta à Betharram
L’Église face aux violences scolaires, à la pédophilie et aux abus sexuels.
8 mars 2025 : Journée internationale des Droits des Femmes
Bétharram et autres turpitudes(suite)
Petite chronique non exhaustive des turpitudes et exactions cléricales  commises au sein du Collège-Lycée Notre-Dame de Betharram 
Révélation d’un nouvel épisode de turpitudes cléricales
Turpitudes et contre-turpitudes cléricales et ecclésiales
80 ans après la Libération d’Auschwitz-Birkenau
Pour sauver l’Ecole publique laïque  
CHIDO ,le révélateur implacable.
MAYOTTE dévastée par le cyclone Chido
Turpitudes  et contre-turpitudes cléricales et ecclésiales (suite)
Les droits humains malmenés ! L’appel des écrivaines et des écrivains
La loi de Séparation des Églises et de l’État fête ses 119 ans :
Libérez le romancier franco-algérien 
Pour l’abrogation de la Loi Debré
25 novembre 2024
Turpitudes et contre-turpitudes cléricales et ecclésiales (Suite du 15 novembre 2024)
Fleurissement du Monument aux Instituteurs du Finistère Morts pour la France (11 novembre 2024)
Pour ne pas mourir d’enseigner
« 7 octobre 2024, la France discréditée »
La Lettre d’Information n°7 de l’ASVPNF
Turpitudes et contre-turpitudes cléricales et ecclésiales
Qu’attendre de Michel Barnier pour l’école ?
Rentrée scolaire sous les auspices d’une démocratie aux abois.
Turpitudes et contre-turpitudes cléricales et ecclésiales (suite d’ août 2024)
Turpitudes et contreturpitudes ecclésiales et cléricales (suite de janvier 2024)
Turpitudes et contre turpitudes ecclésiales et cléricales (suite, août 2024).
Chronique d’évènements initiés par le « séisme » politique du 9 juin 2024 (XXIII).
Chronique d’évènements initiés par le « séisme » politique du 9 juin 2024 (XXII).
Chronique d’évènements initiés par le « séisme » politique du 9 juin 2024 (XXI)
Chronique d’évènements initiés par le « séisme » politique du 9 juin 2024 (XX)
Chronique d’évènements initiés par le « séisme » politique du 9 juin 2024 (XVII)
Chronique d’évènements initiés par le « séisme » politique du 9 juin 2024 (XVI)
Chronique d’évènements initiés par le « séisme » politique du 9 juin 2024 (XV)
Chronique d’évènements initiés par le « séisme » politique du 9 juin 2024 (X)
Chronique d’évènements initiés par le « séisme » politique du 9 juin 2024 (VIII)
« Islamophobie » : le retour du délit de blasphème au programme du prétendu « Nouveau Front populaire »
Chronique d’évènements initiés par le « séisme » politique du 9 juin 2024 (VI)
Chronique d’évènements initiés par le « séisme » politique du 9 juin 2024 (IV)
Chronique d’évènements initiés par le « séisme » politique du 9 juin 2024 (III)
Chronique d’évènements initiés par le « séisme » politique du 9 juin 2024 (II).
Pour faire émerger du séisme politique, un espoir républicain, laïque et fraternel!
Chronique d’évènements initiés par le « séisme » politique du 9 juin 2024.
NON à la mise sous tutelle du RN des enseignements et des enseignants de l’Ecole publique laïque !
Célébration du 79è anniversaire de la Victoire du 8 mai 1945
Les idéologues partisans d’une laïcité intransigeante
“Les enfants du silence”
Apprendre à croire sans fanatisme
Le 8 mars 2024 Journée internationale des droits des femmes.
A la mémoire de Robert Badinter : Condorcet contre la peine de mort.
Turpitudes et contreturpitudes ecclésiales et cléricales (suite , janvier 2024)
Israël : la compassion perdue
L’immigration: une question économique, ou culturelle et politique?