Auteur/autrice : laurence
Les fonds récoltés par l’Eglise catholique en spoliant les moniales serviront-ils à indemniser les victimes de pédophilie?
Les visiteurs de ce site sont tenus régulièrement informés de certains démêlés laborieux ayant cours au sein de la hiérarchie ecclésiale aux abois depuis la publication du rapport Sauvé en octobre 2021 s’agissant de réparer les traumatismes causés aux victimes des actes pédocriminels commis au sein de l’Eglise.
D’aucuns avaient même proposé -et c’était de bon aloi aux détours de l’histoire- que les oeuvres diocésaines immensément riches puissent abonder le fonds d’indemnisation par la cession de certains composants de leur patrimoine immobilier dévolus à l’école confessionnelle !
En attendant (sic!) et sans doute pour renflouer les caisses de l’Eglise, des prélats haut placés dans la hiérarchie ont pris l’initiative de s’attaquer au patrimoine des moniales tout en sauvegardant celui des moines…
Cette démarche singulière ne manque pas de retenir l’attention. Elle a conduit certains catholiques de progrès à solliciter l’intervention d’une nouvelle commission Sauvé pour la protection des moniales en danger ! Mais leur sens de l’humour n’y suffira pas …
Les visiteurs de ce site pourront consulter à ce propos un article de François Lagrasse intitulé :
Au plus offrant Monastères à vendre !
Publié aux Editions Golias le 12 novembre 2021, il est accessible en cliquant ici . On pourra également en prendre connaissance en se rendant à l’URL :
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Il est d’autant moins inexcusable que la responsabilité de ces communautés dans la vente de nouveaux-nés, parfois la privation de soins et de nourriture, la location des enfants comme cobayes pour des labos pharmaceutiques, comme prostituées pour des clercs, l’exploitation par le travail a rapporté des millions et nourrit encore le parc immobilier, la fortune et les rentes cléricales.
www.golias-editions.fr
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« J’ai exécuté un chien de l’enfer. Rapport sur l’assassinat de Samuel Paty »
de
David di Nota,
lu par Catherine Kintzler
« Que s’est-il passé ? Pourquoi est-ce arrivé ? Comment cela a-t-il été possible ? », s’interrogeait en son temps Hannah Arendt.Telles sont les trois questions que l’auteur (David di Nota) a choisi de se poser afin d’analyser la rumeur infondée qui devait conduire à l’assassinat d’un professeur de collège dans une petite ville paisible des Yvelines.Contre-enquête fascinante sur une série d’incohérences institutionnelles, récit d’un mensonge orchestré par des islamistes, déconstruction méthodique d’un antiracisme dévoyé qui semble résumer toute une époque”. Selon Babelio, ce livre “restitue cet événement politique majeur avec un sens du détail et une clarté redoutables”. (URL :https://www.babelio.com/livres/Di-Nota-Jai-execute-un-chien-de-lenfer/1355242)
Dans un entretien accordé à Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne, l’écrivain David di Nota “analyse la rumeur infondée qui a conduit à l’assassinat de Samuel Paty, l’enseignant victime de l’attaque terroriste perpétrée le 16 octobre 2020”. Magazine Marianne du 20 novembre 2021, rapportant sur ledit entretien peut ainsi titrer : Assassinat de Samuel Paty : “un crime institutionnel ?”. On y pointe notamment “une série d’incohérences institutionnelles” qui ont contribué, selon l’auteur, à sous-estimer « considérablement » les menaces qui pesaient sur le professeur d’histoire-géographie. “L’écrivain va même plus loin, en affirmant que l’administration a disqualifié l’autorité de l’enseignant de Conflans-Sainte-Honorine au profit du ressenti des élèves, validant selon lui la notion d’offense.”( https://www.marianne.net/societe/education/assassinat-de-samuel-paty-un-crime-institutionnel).
Dans un article de Mélanie Dechalote paru Charlie Hebdo du 27 octobre 2021, on stigmatise les “failles institutionnelles qui d’emblée désignent coupable la victime” et “disqualifient l’autorité du professeur au profit du ressenti religieux de l’élève” (URL : https://charliehebdo.fr/2021/10/societe/disqualifie-autorite-professeur-profit-ressenti-religieux-eleve/).
Les visiteurs pourront consulter sur ce site la recension détaillée de l’ ouvrage de David di Nota qui constitue une contre-enquête implacable sur les circonstances de l’assassinat de Samuel Paty, recension préparée par Catherine Kintzler.
L’analyse minutieuse effectuée révèle : (la) “lumineuse et consternante remontée vers la doctrine pédagogique officielle qui a consenti à la série de rumeurs et d’accusations mensongères orchestrée par l’islamisme et l’antiracisme dévoyé qui l’accompagne”. Elle est accessible sur ce site en cliquant ici ou en se rendant à l’URL : https://www.mezetulle.fr/jai-execute-un-chien-de-lenfer-rapport-sur-lassassinat-de-samuel-paty-de-david-di-nota-lu-par-c-kintzler/
Que Catherine Kintzler soit cordialement remerciée de nous autoriser à reproduire et à représenter la recension de l’ouvrage de David di Nota.
« Un irresponsable n’est plus un citoyen », vraiment ?
Selon Ellen Salvi , dans Mediapart du 5 janvier 2022 ,“face aux non-vaccinés, Emmanuel Macron invente la déchéance de citoyenneté (et) en assumant d’« emmerder » les personnes non vaccinées, mais surtout en expliquant qu’« un irresponsable n’est plus un citoyen », le Président de la République, garant de l’État de droit, commet une faute morale, institutionnelle et politique. Il hystérise le débat, divise la société et offre un nouveau souffle à ceux qu’il prétend combattre” (https://www.mediapart.fr/journal/france/050122/face-aux-non-vaccines-emmanuel-macron-invente-la-decheance-de-citoyennete)
Les expressions-choc du Président de la République n’ont pas manqué d’interpeller tant les citoyens non-vaccinés que les vaccinés ! C’est ainsi que dans L’Indépendant du 5 janvier 2022 on s’interroge sur la signification des « Irresponsables » et « plus des citoyens » des propos présidentiels ; le Président se proposant d « emmerder » les non-vaccinés… » « S’agit-il de formules choc, d’ insultes ou de dérapages? Les quelque 5 millions de personnes non-vaccinées, quelle qu’en soit la raison, choisiront… Toujours est-il que cette charge des plus violentes reste inédite pour un président de tous les Français à l’encontre d’une partie de ses concitoyens » (cf.https://www.lindependant.fr/2022/01/05/opinion-irresponsables-plus-des-citoyens-les-propos-inquietants-demmanuel-macron-l-emmerdeur-des-non-vaccines-10027922.php) .
D’aucuns ont cru y déceler une stratégie de Président, probable candidat à sa réélection aux prochaines élections présidentielles. Ainsi selon Public Sénat la supposée stratégie « consiste à s’appuyer avant tout sur les catégories qui lui sont favorables, et elles sont très massivement en faveur du vaccin et du contrôle social représenté par le passe sanitaire. Et globalement, une majorité de Français est favorable au vaccin. Il essaie de créer une polarité entre les pros et anti-vaccins » (https://www.publicsenat.fr/article/politique/un-irresponsable-n-est-plus-un-citoyen-la-phrase-la-plus-inquietante-de-macron-en).
Selon l’Humanité du 6 janvier 2022, «Le président déclare avoir « très envie d’emmerder » les « non-vaccinés », en plein débat explosif sur le passe vaccinal. Une stratégie du clivage électoraliste, au détriment de la politique sanitaire et de la citoyenneté” (https://www.humanite.fr/politique/emmanuel-macron/covid-emmanuel-macron-irresponsable-en-chef-733465)
Quoi qu’il en soit les visiteurs de ce site pourront y consulter, en cliquant ici, un article de la philosophe Catherine Kintzler dont l’intitulé, mentionné ci-dessus, appelle à la réflexion sur la signification d’une « provocation prononcée sous la forme d’une sentence vertueuse » qui, au final, est de nature à évoquer la perte potentielle des droits civiques par certains citoyens de notre République…
Que Catherine Kintzler soit très sincèrement remerciée de nous autoriser à représenter ici ce nouvel article fondateur .
Après la disparition de Laurent Bouvet, républicain laïque dont les « analyses distillaient la lumière » !
Dès le dimanche 19 décembre 2021 le Printemps Républicain (leprintempsrepublicain@gmail.com) annonçait le décès de Laurent Bouvet :
“C’est avec une immense peine que nous avons appris la mort de notre ami Laurent Bouvet.
Sans lui, sans ses idées et sa détermination, le Printemps Républicain n’existerait pas.Il manquera à tout ceux qui ont croisé un jour son chemin. Étudiants, collègues, camarades et mêmes adversaires politiques.Nous rendons hommage à l’intellectuel, au républicain et à l’homme bienveillant qu’il fût..Au nom de tous les adhérents, nous adressons à sa famille nos condoléances et notre amitié.”
« Voilà pour l’inspiration initiale du « Printemps » : un repaire pour retrouver ses repères, pour faire signe à tous ces citoyens, de gauche et un peu au-delà, pour leur dire « vous n’êtes pas seuls, ne vous laissez pas abattre, redressons la tête et osons affirmer nos idées ». Le Printemps Républicain a su réunir les désenchantés du militantisme fatigué ; ceux qui ne voulaient plus scander sur des idées bateaux. Ils t’ont emboîté le pas avec conscience. »
C’est ainsi que Laurent Bouvet , le « gladiateur de la laïcité » résolument républicain » et » farouchement laïque » a quitté le terrain des combats pour la liberté où il excellait tant. Cofondateur du ¨Printemps Républicain, socialiste et Professeur des Universités, son établissement d’exercice lui rendait hommage en ces termes :
“C’est avec émotion et tristesse que nous avons appris le décès, samedi 18 décembre, de Laurent Bouvet, professeur de science politique à la Faculté de Droit et Science Politique de l’UVSQ depuis 2011.Laurent Bouvet était un enseignant-chercheur très apprécié de ses étudiants et comptait de nombreux amis parmi ses collègues. Il a toujours eu à cœur de faire vivre le débat d’idées au sein de notre université, notamment à l’occasion du séminaire « laïcité » ou encore à travers l’animation de plusieurs évènements au sein du laboratoire VIP, dont il était membre.
Laurent Bouvet était également un universitaire engagé dans le débat public, au service des idéaux auxquels il croyait, et pour lesquels il a toujours œuvré : la défense de la République et de la laïcité. Ses mots et ses prises de position ont animé le débat public pendant de nombreuses années. Cofondateur du mouvement « Le Printemps républicain », auteur de nombreux ouvrages, ses paroles et ses analyses résonnaient dans le débat intellectuel et politique français.Sa détermination, son courage face à la maladie qu’il affrontait, et son humour forçaient notre admiration.Au nom de toute notre communauté universitaire, nous souhaitons rendre un hommage appuyé à Laurent Bouvet et faire part à ses proches de nos plus sincères condoléances.Nos pensées vont aujourd’hui à son épouse et ses enfants.”Alain Bui; Président de l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines ,Marie-Emma Boursier ;Doyen de la Faculté de Droit et Science Politique de l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (URL :Hommage à Laurent Bouvet – UVSQ)
La presse lui rendait également hommage. Ainsi Le Monde titrait dès le 18 décembre 2021: Laurent Bouvet, cofondateur du Printemps républicain, est mort .
Bernard Gorce le même jour dans La Croix écrivait : « Le politiste est décédé, samedi 18 décembre, à 53 ans, des suites d’une longue maladie, la maladie de Charcot, qu’il avait récemment révélée publiquement. Défenseur d’une laïcité stricte, il avait cofondé le mouvement Printemps républicain.(Cf.L’URL :https://www.la-croix.com/France/Laurent-Bouvet-cofondateur-Printemps-republicain-mort-2021-12-18-1201190908)
Dès le 22 décembre François Braize titrait dans son Blog
DECONA(DA)GES……….prénom CHARLIE :
« La pensée laïque a perdu un de ses phares ! »
Les visiteurs du site asvpnf .com pourront consulter plus particulièrement , en cliquant ici, l’hommage que lui a rendu la philosophe de la laïcité Catherine Kintzler dans la Lettre de Mezetulle du 30 décembre 2021. Son article intitulé :
« A la mémoire de Laurent Bouvet »
révèle, entre autres, que : “Cet homme chaleureux et plein d’esprit, ce penseur infatigable, ce républicain inquiet et toujours à la recherche du concept juste, de l’explication la plus féconde, je l’ai côtoyé et apprécié au sein du « Conseil des sages de la laïcité » installé par Jean-Michel Blanquer en janvier 2018. En 2019, à la suite de la publication de son ouvrage La nouvelle question laïque, j’ai eu le plaisir de participer avec lui à une conférence à deux voix. Puis la terrible maladie qui l’a emporté l’a contraint à réduire ses apparitions publiques et ses déplacements ; elle nous a privés de sa présence stimulante et de ses analyses ».
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Les lendemains de l’année terrible et de l’insurrection de la Commune de Paris 1871
» Tsunami dans l’Eglise : le rapport Sauvé »
Déjà le 1er octobre 2021, quelques jours avant la parution du rapport Sauvé, le journal La Provence titrait sous la plume de Delphine Tanguy:
On pourra accéder aux compléments à l’URL : https://www.laprovence.com/article/edition-marseille/6509685/leglise-sapprete-a-faire-face-a-un-tsunami.html
Le terme tsunami (vague d’orage en japonais) se retrouvait aussi dans l’article de Tangi Salaün et Noémie Olive publié le 4 octobre dans Challenges :
Rapport sur les abus sexuels: pour les victimes,
un « tsunami » qui oblige l’Eglise
Ces auteurs rapportent que selon Olivier Savignac( Président de l’Association de victimes « Parler et revivre« ) qui s’appuie sur une estimation réalisée par l’INSERM pour le rapport, « ces prêtres et religieux ont fait 216.000 victimes depuis 1950. C’est un séisme, c’est un ouragan, c’est un tsunami et il faut que ce soit un tsunami parce qu’aujourd’hui, quand on voit les chiffres, c’est tellement accablant que personne ne peut rester dans le déni, au sein de l’Eglise catholique et dans la société toute entière ». Voir la suite à l’URL :https://www.challenges.fr/top-news/rapport-sur-les-abus-sexuels-pour-les-victimes-un-tsunami-qui-oblige-l-eglise_783431
Plusieurs articles relatifs à l’onde de choc provoquée par le rapport Sauvé au sein de l’Eglise catholique ont déjà été insérés sur ce site . Cependant l’information en la matière reste partielle alors qu’il importe que la vérité se fasse afin que la justice passe. C’est pourquoi nous accueillons ici , dès sa parution , l’éditorial argumenté du Bulletin de la fédération d’Ille et Vilaine de la Libre Pensée (n°89, 4è trimestre 2021). Son intitulé cataclysmique est repris au début de la présente parution.
Que son auteur Jean Sébastien Pierre, collègue et ami, soit félicité pour la qualité de son propos et remercié de nous avoir autorisé à le reproduire sur ce site .
Echos journalistiques du second conseil du Comité Interministériel de la Laïcité (CIL).
Les visiteurs de ce site ont eu récemment l’opportunité de découvrir l’existence et les missions assignées au CIL. Ils pourront désormais y consulter non pas le relevé des résolutions prises à ce niveau mais des éléments rassemblés par les journalistes spécialisés de deux quotidiens nationaux.
Ainsi pour le compte du Monde du 9 décembre 2021, Christophe Ayad publie un article intitulé :
“Laïcité : le gouvernement passe à la pratique”
Il y apparaît que : » Un comité interministériel réuni le jeudi 9 décembre, devait entériner plusieurs décrets d’application de la loi contre le séparatisme et accélérer les formations à la laïcité ». On en saura davantage en se rendant à l’URL :https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/12/09/laicite-le-gouvernement-passe-a-la-pratique_6105303_3224.html.
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Un comité interministériel, jeudi 9 décembre, devait entériner plusieurs décrets d’application de la loi contre le séparatisme et accélérer les formations à la laïcité.
www.lemonde.fr
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Cependant on notera déjà : “la publication d’une nouvelle charte de la laïcité actualisée, complétée et précisée . Ce texte s’applique dans l’ensemble de la fonction publique (d’Etat, territoriale et hospitalière) mais aussi dans les organismes privés assurant une délégation de service public. »
De son côté le quotidien La Croix, sous la plume de Bernard Gorce, dans un article intitulé :
“Laïcité : le gouvernement tient son deuxième comité interministériel”
annonce que : « Le gouvernement doit publier un décret renforçant le contrôle du préfet sur les maires en cas de manquement à la laïcité. Le comité doit également faire « un point d’étape » sur le déploiement, à partir de 2022, de « référents laïcité » dans toutes les administrations et collectivités locales ». Des compléments indispensables sont accessibles à l’URL : https://www.la-croix.com/France/Laicite-gouvernement-tient-deuxieme-comite-interministeriel-2021-12-09-1201189302.
On y relèvera notamment des éléments relatifs au « déféré-laïcité ». Il s’agit d’une procédure introduite par la loi séparatisme qui permet à un préfet de saisir en urgence le juge administratif lorsqu’un élu local prend une mesure contraire à la laïcité… ». L’attention des visiteurs ne manquera pas d’être captée par « la mise en place dès la fin 2021 d’une formation obligatoire à la laïcité dans les écoles de professeurs (les Inspé) et dans toutes les écoles de service public ».
Chronique hivernale des turpitudes ecclésiales récentes (à suivre !)
A l’heure où l’indemnisation des crimes de pédophilie perpétrés au sein de l’église catholique est à l’ordre du jour, suite à la publication du rapport Sauvé, il s’agit pour certains d’avoir la simple humilité de reconnaître des faits accablants qu’ils n’attendaient pas… Ce n’est pas si facile car on risque d’avoir à se séparer de quelques trésors ou bijoux de famille !
En attendant J-M. Sauvé ne sera pas reçu par le pape; l’évènement est sans doute un marqueur suprême d’obscurantisme et assurément d’infaillibilité pontificale…
Aussi face aux contre-offensives (attendues) des prélats et autres cléricaux des plus ardents, poussés dans leurs retranchements, il s’agit de rallumer les Lumières et de laisser parler la Justice des hommes en optant enfin pour la voie de la Science et de la Raison aux dépens de celle des délires.et des ténèbres.
Ainsi que l’on verra ici , les réserves financières et immobilières mobilisables à cet effet sont pour le moins considérables. Si comme le dit un des auteurs mentionnés « Il y a de quoi voir venir », pourquoi donc résister et tergiverser alors que tant de victimes souffrent ?
Les visiteurs de ce site pourront consulter, pour rester informés à ce propos, quatre articles révélateurs publiés récemment dans Golias News . Présentés de façon chronologique, ils sont accessibles en cliquant successivement sur les items notés “Document 1…4”.
Document 1 .Prêtres selon le modèle du chaste bourgeois du XIXe siècle.
Que Christian Terras, rédacteur en chef de Golias, qui nous a autorisé à reproduire ces articles fondateurs, soit chaleureusement remercié pour sa compréhension .
Le substantif laïcité et le triptyque emblématique de la devise républicaine.
“La devise républicaine « Liberté, Egalité, Fraternité » est née de la Révolution de 1789. Mais c’est seulement à partir de 1848 qu’elle devient la devise officielle de la République.
L’article 1er de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 déclare que « les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits ». Principes à valeur constitutionnelle, ils sont protégés et limités dans des cas strictement encadrés par la loi
La fraternité est absente de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789. Elle apparaît pour la première fois dans les textes en novembre 1848, puis dans les Constitutions de 1946 et 1958.Cette notion renvoie à la solidarité (aides sociales, par exemple) et au « vivre ensemble » (tolérance, respect de l’autre).
La fraternité a longtemps été considérée comme une simple valeur morale contrairement aux principes de liberté et d’égalité.
Le Conseil constitutionnel a consacré la « valeur constitutionnelle du principe de fraternité » dans une décision sur le délit de solidarité envers les migrants.” (Cf. l’URL :https://www.vie-publique.fr/dossier/276089-liberte-egalite-fraternite)
“Les principes fondamentaux de la République se traduisent par des droits intangibles, à la fois politiques et sociaux, qui ont été reconnus aux citoyens par les différents régimes républicains.
L’article 1er de la Constitution s’inscrit dans ce cadre puisqu’il proclame que « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale« .
« Une République indivisible » : aucune partie du peuple, ni aucun individu, ne peut s’attribuer l’exercice de la souveraineté nationale. Seul le peuple exerce cette souveraineté par la voie de ses représentants (ex : les députés) ou du référendum. L’unité et l’indivisibilité garantissent une application uniforme du droit sur l’ensemble du territoire national.
Le caractère laïque de la République découle à la fois du principe de la liberté de croyance et du principe d’égalité des citoyens devant la loi et implique la séparation des Églises et de l’État. Aucune religion n’a ainsi de statut privilégié au sein de la République et chaque individu se voit garantir la liberté de ses opinions et de sa foi.
Le caractère démocratique de la République implique le respect des libertés fondamentales et la désignation des différents pouvoirs au suffrage universel (ouvert à tous les citoyens majeurs), égal (chaque électeur dispose d’une voix) et secret (chacun vote librement à l’abri de toute pression).
Enfin, le caractère social de la République résulte de l’affirmation du principe d’égalité. Il s’agit de contribuer à la cohésion sociale et de favoriser l’amélioration de la condition des plus démunis.”(Cf. l’URL:https://www.vie-publique.fr/fiches/19562-quels-sont-les-principes-fondamentaux-de-la-republique-francaise)
Ainsi le terme de laïcité est apparu, comme l’indiquent P. Baudouin et S. Bessis (2010) « plus tard renforcer la trinité première, il pose la question différemment, certains s’interrogeant sur sa capacité à s’adapter au phénomène nouveau de la diversité culturelle qui imprègne la société française, au même titre que l’ensemble des sociétés européennes. Tout le monde, en principe, aspire à plus de liberté, d’égalité, de fraternité. Il est en revanche des franges non négligeables de la population qui ne s’accommodent pas de la laïcité et qui s’essayent à sortir la religion du domaine privé pour restaurer sa place dans l’espace public. Leur contestation est d’autant plus vive que la laïcité telle qu’elle est entendue en France est une spécificité qu’elle ne partage pas » nécessairement -et c’est bien dommage- avec tous les pays européens et bien d’autres pays dans le monde ( cf. l’URL: https://www.cairn.info/revue-apres-demain-2010-1-page-24.htm ).
Cependant le renforcement noté par ces auteurs, considéré ici comme nécessaire et salutaire à différents égards, ne semble pas de nature -au moins sur le plan formel- à remplacer le triptyque L,E,F par un algorithme à quatre éléments (L,E,F,L) introduisant une rupture dans le classement des valeurs signifiées, les 3 premières s’adressant aux citoyens de la République la dernière relevant des principes essentiels de la Constitution.
Cette situation a interpellé la philosophe de la Laïcité, Catherine Kintzler, qui vient de publier le 16 décembre 2021 dans son Blog-revue Mezetulle une mise au point à ce sujet . Elle éclaire tant sur la valeur symbolique des composants du triptyque que sur celle du principe fondateur de laïcité et conduit cette auteure à conclure que l’adjonction du terme de laïcité à notre devise ne peut être d’actualité.
Les visiteurs intéressés par ce débat et surtout par sa signification fondamentale et politique pourront consulter l’article de C. Kintzler . Il s’intitule :
Faut-il ajouter « Laïcité » à la devise républicaine « Liberté, Égalité, Fraternité » ?
Ils pourront y accéder en cliquant ici ou en se rendant à l’URL :https://www.mezetulle.fr/liberte-egalite-fraternite-laicite/


