La Science à l’épreuve de la défiance

Loin de valoriser  et de promouvoir le statut social des chercheurs et de la recherche scientifique notamment dans le domaine médical et celui la santé, la crise sanitaire liée à la pandémie due au  coronavirus  SARS-CoV-2 et à ses variants a révélé, dans de nombreux publics, une défiance  à l’égard non seulement des discours scientifiques mais aussi des institutions publiques . Ceci a atteint son comble dans le « vaccinoscepticisme » qui s’est déchaîné au cours de ces derniers mois sans oublier le niveau exceptionnel d’ignorance qui l’avait précédé s’agissant de la nature et du mode d’action du pathogène responsable de la crise sanitaire. Ceci n’est pas de bon augure pour le monde d’après pandémie où la légitimité de la parole et des actes scientifiques  ne manquera pas de se reposer dans l’opinion politique.

Il ne s’agit pas pour autant de laisser le champ libre aux obscurantistes. A l’inverse il s’agit:

 – de se donner les moyens  d’assurer la vulgarisation des travaux scientifiques en cours par les chercheurs eux-mêmes sans tomber dans les travers de l’expertise au bénéfice des politiques,
 
– de recentrer la communication médiatique sur la nature et le sens de la démarche scientifique,

 – de promouvoir l’implication de la société civile dans la production scientifique,

 – d’éviter que la science ne tombe malade de la politique,

 – de redonner l’esprit critique  aux jeunes générations  par un renouveau de l’enseignement des sciences et des techniques à l’école élémentaire, au collège et au lycée.

 Comment, sur de telles perspectives, ne pas revenir aux préceptes  fondateurs de l’école laïque lesquels « nous montraient la Science, le chemin du Vrai, celui de la Raison  » ? 

Sur le fond  on rappellera  que « le moteur de la recherche, de la quête de compréhension du monde qui est à l’origine de la science, c’est justement une forme de défiance vis-à-vis de nos intuitions immédiates. Il y a, aux prémices de toute recherche, le doute, l’inquiétude, la volonté de faire reculer les frontières de l’ignorance pour accroître notre confiance. La science part donc de la défiance pour chercher à assurer la confiance, c’est-à-dire la croyance ferme » (Ganascia,2018;https://www.larecherche.fr/chronique-%C3%A9thique/la-science-entre-d%C3%A9fiance-et-confiance ).

 

On notera aussi à l’instar de  François Dubet que  « la défiance envers la science et la croyance dans les fake news et les théories complotistes ne sont pas nouvelles. Et comme quelques dirigeants de grands pays démocratiques propagent désormais cette défiance, il n’y a guère de raisons d’être optimiste. Évidemment, la crise du Covid-19 a considérablement durci les opinions et les attitudes.» ( Dubet,2020 ; https://www.amcsti.fr/fr/bulletin/faut-bien-expliquer-choses/)

C’est sur ce thème fondateur de la signification de la science pour le progrès de l’humanité que  le périodique « Recherche et  Santé » de la Fondation pour la Recherche Médicale (2021, 166, 10-11) interpelle ses lecteurs sur la question existentielle  :

 

                        » La vérité scientifique existe-t-elle ? »  
 
Pour tenter d’y répondre, il leur fait leur fait connaître les points de vue de deux  experts :

   Celui de Etienne Klein, physicien et philosophe des sciences, qui stigmatise tant  la confusion entre science et recherche que l’ultracrépidarianisme…

     Celui de Dominique Costagliola, épidémiologiste grand Prix de l’INSERM 2020 , pour qui un phénomène scientifique n’est jamais appréhendé complètement . Il faut avoir l’humilité de le dire et d’en tirer les leçons pour le progrès.

 

 
 Que  Nadia Martini, Responsable des contenus à Recherche et Santé soit cordialement remerciée  de nous avoir autorisé à reproduire et représenter cet article.              

Pour éviter de déconstruire l’histoire des Institutrices et Instituteurs du Finistère

Fidèle à ses engagements sur le plan mémoriel et malgré  les aléas des temps présents, l’ASVPNF (Association pour la Sauvegarde et la Valorisation du Patrimoine Normalien du Finistère) a procédé au fleurissement  du Monument aux Instituteurs du Finistère Morts pour la France. L’ASVPNF  célèbre ainsi  la Victoire des Alliés sur l’Allemagne nazie, la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe occidentale et le sacrifice des Institutrices et des Instituteurs du département du Finistère Morts pour la France au cours de ce conflit.
 
Pour l’Association, il s’agit ainsi  de poursuivre sans faiblesse la reconstruction de notre Histoire, « sans en omettre rien, ni pour l’exhalter, ni pour la déprécier » (J . Julliard, 2021).

Les visiteurs pourront consulter, en cliquant ici, les photos du Monument édifié dans la Cour d’Honneur de l’ancienne Ecole Normale d’Instituteurs de QUIMPER (F-29000), tel qu’il se présentait suite à son fleurissement le 8 mai 2021.

 

Que Mme Yveline Douguet soit  sincèrement remerciée  pour sa contribution et pour les photos mises à disposition de l’Association. 

« L’information comme bien public  » Journée mondiale de la Liberté de la Presse 3 mai 2021

La liberté de la presse est l’un des principes fondamentaux des systèmes démocratiques qui repose sur la liberté d’opinion et la liberté d’expression ( Wikipedia)

Cette année, le thème retenu pour célébrer la Journée mondiale de la liberté de la presse, « L’information comme bien public », souligne la valeur incontestable d’une information vérifiée et fiable. Il appelle l’attention sur le rôle essentiel que jouent les journalistes libres et professionnels dans la production et la diffusion de ces informations, luttant contre les fausses informations et autres contenus préjudiciables.

EN DÉFENDANT CETTE NOTION, LA JOURNÉE MONDIALE AFFIRME L’IMPORTANCE DE DÉFENDRE L’INFORMATION COMME UN BIEN PUBLIC, SOUHAITE EXPLORER CE QUI PEUT ÊTRE FAIT DANS LA PRODUCTION, LA DISTRIBUTION ET LA RÉCEPTION DE CONTENUS POUR RENFORCER LE JOURNALISME ET FAIRE PROGRESSER LA TRANSPARENCE ET L’AUTONOMISATION TOUT EN NE LAISSANT PERSONNE DE CÔTÉ. LE THÈME DE LA JOURNÉE MONDIALE EST D’UNE PERTINENCE PARTICULIÈRE POUR TOUS LES PAYS DU MONDE CAR IL PREND EN COMPTE L’ÉVOLUTION D’UN SYSTÈME DE COMMUNICATIONS QUI A UN IMPACT SUR NOTRE SANTÉ, LES DROITS DE L’HOMME, LES DÉMOCRATIES ET LE DÉVELOPPEMENT DURABLE.

La Journée mondiale de la liberté de la presse 2021 mettra notamment en évidence trois impératifs: 

      Des mesures pour assurer la viabilité économique des médias d’information ;

      Des mécanismes pour assurer la transparence des sociétés Internet ;

    Le renforcement de l’éducation aux médias et à l’information qui  permet au public de reconnaître et de valoriser (ainsi que de le défendre et de l’exiger) le journalisme en tant qu’élément essentiel de l’information, elle-même considérée comme un bien public (d’après Audrey Azoulay, Directrice générale de l’ UNESCO).

 Il est rappelé que  la Journée mondiale de la liberté de la presse trouve son origine dans la conférence de l’UNESCO à Windhoek* en 1991. L’événement s’est terminé, le 3 mai 1991, par l’adoption de la Déclaration de Windhoek pour le développement d’une presse libre, indépendante et pluraliste.

*Windhoek : Capitale de la NAMIBIE depuis son indépendance en 1990.

 Les visiteurs  intéressés pourront se documenter  à :

https://fr.unesco.org/commemorations/worldpressfreedomday

 
En France l’exercice de cette liberté fondamentale  est  inscrit depuis 1789 dans l’article 11 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen.Cependant jusqu’à l’avènement de la 3è République, tous les régimes – même quand ils proclamaient la liberté d’expression- cherchaient à mettre la presse en tutelle par des dispositions d’ordre fiscal, financier, administratif, législatif ou judiciaire. Les gouvernements successifs oscillaient entre indulgence et sévérité, soumettant la presse à un régime préventif (autorisation préalable, déclaration obligatoire, droit de timbre, dépôt d’un cautionnement, censure) ou répressif.
La 3è République consacra la liberté de la presse avec la Loi du 29 juillet 1881. La presse  connut  son âge d’or à cette période.  On notera  pour mémoire que ladite Loi  stipule : 

Article premier

L’imprimerie et la librairie sont libres.

 Article 5

Tout journal ou écrit périodique peut être publié, sans autorisation préalable et sans dépôt de cautionnement, après la déclaration prescrite par l’article 7…

 On pourra consulter le texte complet de cette loi fondatrice à l’adresse:
 
                  https://mjp.univ-perp.fr/france/1881presse.htm

 

  On  soulignera enfin  que le régime de Vichy ne manqua pas de dénaturer cette Loi…

SEMAINE MONDIALE DE L’EDUCATION (26-30 avril 2021)

A l’instar de Solidarité laïque,  ASVPNF considère  que  le traitement de la crise mondiale de l’éducation aggravée par la pandémie de la Covid-19  devrait être une priorité absolue.

Selon  Solidarité Laïque Info  du 26 avril 2021, en tant que membre de la Campagne Mondiale pour l’Éducation cette Association*  veut alerter sur les conséquences à long terme de la pandémie de la Covid-19 sur l’éducation dans le monde, sur le développement socio-économique de certains pays, et les risques certains pour les générations à venir.

La crise sanitaire a largement amplifié la crise éducative mondiale, éloignant des bancs de l’école plus d’un milliard de personnes. On estime à 1,5 milliard le nombre de personnes ayant cette année perdu l’accès à l’apprentissage ou étant en situation d’incertitude sur leur éducation.  Cette Semaine d’action appelle à se  mobiliser pour le  “Un milliard de voix pour l’éducation” (d’après Solidarité Laïque Info).

 Les visiteurs interpellés pourront prendre connaissance du  plaidoyer de Solidarité laïque publié le 26 avril 2021  en suivant le lien  :

 https://www.solidarite-laique.org/je-milite/avec-la-pandemie-la-crise-mondiale-de-leducation-doit-etre-notre-priorite/

* Il est rappelé que  Solidarité Laïque est  un collectif de 48 organisations  liées à l’école publique, à l’éducation populaire et à l’économie sociale et solidaire. Elle est reconnue d’utilité publique et bénéficie du label « Don en confiance « .

Honorer l’histoire tragique du peuple Arménien. Le communiqué président des Etats-Unis du du 24 avril 2021 sur la reconnaissance du génocide des Arméniens par les ottomans.

Cette décision historique, portée par Joe Biden et  immédiatement dénoncée par Ankara, rompt avec des décennies de déclarations prudentes de la Maison Blanche… (D’après Le Monde , 24 avril 2021).
 
Il est rappelé que : « Le génocide arménien, ou plus précisément le génocide des Arméniens par les ottomans fut organisé par le gouvernement turc dirigé par le parti des  « Jeunes-Turcs » (Comité Union et Progrès) et perpétré d’avril 1915 à juillet 1916, voire 1921. Près de 1,2 millions d’Arméniens qui vivaient alors sur le territoire actuel de la Turquie et y constituaient une minorité ethnique chrétienne périrent du fait de déportations, de famines et de  massacres de grande ampleur » (d’après Wikipedia ).
 
Les visiteurs pourront consulter, en en cliquant ici, la traduction intégrale  de la déclaration historique du président des USA à ce propos , telle que rapportée dans le journal Le Monde . 
 
Elle appelle notamment  à un « monde non souillé par les maux quotidiens du sectarisme et de l’intolérance, où les droits de l’homme sont respectés et où chacun peut vivre sa vie dans la dignité et la sécurité », c’est-à-dire en clair à un monde  où l’on se conforme aux principes-mêmes de la laïcité ! 

« Etats généraux » de la Laïcité… Trop de questions sans réponse !

L’ASVPNF a déjà communiqué à ce propos sur ce site. 
 
                       Pourquoi cette expression chargée d’histoire ? 
     
                             Pourquoi maintenant ?   
 
                                      Pour quoi faire et comment ? 

 

      « Suite à l’annonce le 20 avril des États Généraux de la Laïcité par la ministre déléguée chargée de la citoyenneté Marlène SchiappaSolidarité Laïque ainsi que de nombreuses autres organisations alertent sur la tenue de ces États Généraux ».

     Ceci donne lieu à un communiqué que nous reprenons à notre compte. Les visiteurs pourront le consulter en cliquant ici.

    On conviendra  avec ces pétitionnaires que “ la laïcité qui  permet de construire  un équilibre toujours fragile entre le respect de la diversité et la nécessité de l’unité doit nous rassembler. C’est l’esprit des grandes lois laïques qui garantissent à la fois l’égalité entre tous les citoyens et nos libertés fondamentales. Pour que notre République demeure indivisible et qu’elle puisse combattre ceux qui s’en prennent à ses valeurs, il faut qu’elle soit laïque, démocratique et sociale. » (D’après Solidarité Laïque Infos,  22 avril 2021).

Pour le moral des détracteurs d’états généraux de la laïcité réunis à contretemps: « Le bêtisier laïco-sceptique »

Les expériences  et observations récentes, révèlent de façon implacable que l’on ne qualifie pas , pas plus que l’on  instrumentalise à des fins politiciennes les principes intangibles de laïcité de notre République et  de ses institutions .

Quoi qu’il en soit  et devant  les circonstances critiques présentes  il est salutaire  de  découvrir la publication aux Editions Minerve  de  ce manuel de survie en temps de polémiques, particulièrement recommandé aux défenseurs  de la laïcité. Ecrit par Renée Fregosi, Nathalie Heinich, Virginie Tournay et  JeanPierre Sakoun et illustré par Xavier Gorce, il  contribue  à remettre-dans la bonne humeur-la laïcité à sa place au centre de notre République  et à révéler  à ses détracteurs qu’elle reste le socle de nos libertés et de l’exercice de la fraternité.

Cette publication a fait l’objet d’une « entrée » dans le Blog-revue  Mezetulle de Catherine Kintzler , “entrée” que nous reproduisons sur ce site. Les visiteurs intéressés pourront la consulter en cliquant ici .

Que Catherine Kintzler soit remerciée d’avoir autorisé ce nouvel emprunt . 
 

La question de confiance de Pour la Science (2021, 522)

Dans la « Chronique de Virginie Tournay « parue récemment dans ce périodique  on découvre à ce propos un article intitulé  :  « Le vaccin, la mort et le politique ».  Cf. https://www.pourlascience.fr/auteur/virginie-tournay   

       

             Les visiteurs intéressés par cette question d’actualité, suscitée par la mise en oeuvre d’une politique vaccinale contre la pandémie de  Covid-19 en cours depuis plus d’un an, pourront  consulter, en cliquant ici, l’article de cette auteure.

       Ils s’apercevront qu’au pays de Descartes les incertitudes « non structurées » prédominent en la matière et que le » refus vaccinal est lié à la façon dont le citoyen voit sa place dans la société« .  Ils pourront aussi constater que les « réfractaires à la vaccination sont ceux qui font le moins confiance aux pouvoirs publics ». 

              Quoi qu’il en soit l’évolution positive  de notre santé dépend, pour une grande part de l’acceptation de cette pratique  qui devrait, à terme et en cas de succès, conduire à une immunité collective protectrice faisant  face au Sars-CoV-2 et ses souches variantes .

   Que Cécile Lestienne, directrice des rédactions à Pour La Science et Virginie Tournay  soient remerciées de nous avoir autorisé à reproduire l’article en question de façon à le mettre en ligne ici.   

L’annonce de la tenue inopinée d’ états généraux de la laïcité par le Journal du Dimanche le 18 avril 2021. Communiqué de l’ASVPNF

L’ASVPNF, Association pour la Sauvegarde et la Valorisation du Patrimoine Normalien du Finistère, ayant pour objet la défense de l’école publique  en tant  qu’institution républicaine laïque  a pris connaissance  inopinément de l’ouverture le mardi 20 avril 2021  d’Etats généraux (???) de la Laïcité.  
 
Lesdits états généraux comporteraient   » une consultation de 50 000 jeunes et un cycle de tables rondes consacrées, entre autres, à la citoyenneté et la liberté d’expression  et constitueraient  le coup d’envoi d’une vaste offensive politique et intellectuelle sur la laïcité« . 

L’ASVPNF considère que la démarche envisagée,  intervenant  a posteriori alors qu’un  texte de projet de loi  à ce propos se trouve en cours  d’examen  par les parlementaires de la République,  est totalement inopportune .  

Elle relève d’une opération de communication  dont l’objet premier reste à établir dans les circonstances critiques que nous traversons.  

Elle paraît de nature  à  perturber  la sérénité de débats législatifs  dont les attendus étaient, pour le principal,  déjà inclus dans la Loi de Séparation de 1905.  

Il suffisait donc de prendre les moyens  de la faire appliquer avec toute la rigueur nécessaire sur l’ensemble du territoire de la République » 

La pandémie due au Sars-CoV-2, révélatrice des maux de notre société.

 Notre société fracturée est confrontée à une fâcheuse maladie. Le philosophe et sociologue Jean-Pierre Le Goff ,dans un ouvrage récemment publié chez Stock( » Les symptômes d’une société malade ») , en  a dressé la symptomatologie.  Elle intègre notamment la fracture  entre société et pouvoir politique, le  discrédit de l’autorité politique  et la désorientation de la société. Ces  terrains  sont propices à la propagation de démagogies et d’idéologies rétrogrades, de théories complotistes et de discours catastrophistes. Ils sont  largement alimentés par la propension à propager l’irrationnel au sein  de ce qui  pourrait s’appeler une « bulle  langagière et communicationnelle ».

 

         Selon le philosophe, la thérapie  résulterait , au moins pour une part, de la  capacité de nos institutions  à  promouvoir  l’éducation populaire et citoyenne en agissant sur trois volets : le développement de l’esprit critique, le partage du patrimoine culturel et la formation d’élites  issues du peuple.

 

         Les visiteurs  pourront consulter, en cliquant ici, un document  relatif à l’entretien que le philosophe à accordé à ce propos à   Philippe Foussier. Les propos correspondants, mis en ligne dans la Lettre de Mezetulle du  13 avril 2021, sont  accessibles à l’URL suivante:

 

                        

              https://www.mezetulle.fr/les-symptomes-dune-societe-malade-entretien-avec-jean-pierre-le-goff/ »

            Que Catherine Kintzler qui nous a autorisé  à  représenter cette nouvelle contribution publiée sur son Blog-revue en soit chaleureusement remerciée