La défense de la liberté de penser et de celle de la liberté d’expression son corollaire.

Selon   J-P . Olivier De Sardan pour défendre la liberté d’expression « il faut  discuter, expliquer, convaincre ». Il faut aussi savoir écouter et entendre !
        Les visiteurs intéressés par ces questions fondamentales  pour le devenir de nos institutions républicaines pourront consulter un article récent de cet auteur dévolu à cette question en suivant le lien ,
 
 https://www.marianne.net/pour-defendre-la-liberte-dexpression-il-faut-discuter-expliquer-convaincre

        Lien qui  les conduira dans l’hebdomadaire Marianne n°1247 du 5 février 2021.

A Trappes (F-78190) en 2021, un professeur de philosophie défenseur de la liberté de penser et de la liberté d’expression, est protégé dans l’exercice de son métier d’enseignant par la police !

Les  visiteurs  intéressés par cette information- largement relayée dans les medias en ce début de février 2021- pourront consulter en suivant les liens proposés :
 
        1.  Un article publié dans la rubrique Agora de Marianne  intitulé :
 
         

« À Trappes, Didier Lemaire, un professeur sous protection policière »

 

Édito

par Magazine Marianne

Publié le 08/02/2021 à 18:55

            

               https://www.marianne.net/agora/a-trappes-didier-lemaire-un-professeur-sous-protection-policiere

 
 
        2. Le texte de la lettre ouverte  que ce professeur  adressait en 2018 au Président de la République afin que ce dernier « agisse de toute urgence pour protéger ses élèves de la pression idéologique et sociale qui s’exerce sur eux  » et publiée dans L’OBS :
 

L’OBS  1er novembre 2020 : Lettre ouverte

 https://www.nouvelobs.com/societe/20201101.OBS35509/lettre-ouverte-d-un-prof-de-trappes-comment-pallier-l-absence-de-strategie-de-l-etat-pour-vaincre-l-islamisme.html

Lettre ouverte d’un prof de Trappes :

« Comment pallier l’absence de stratégie de l’État pour vaincre l’islamisme ? »

 
  3. Le témoignage recueilli récemment à LCI où le professeur rapporte  sur les propos haineux dont il est l’objet et qui le désignent comme une cible potentielle:
 

« Menacé de mort après avoir défendu Samuel Paty, un professeur témoigne. »

                          Par Idèr Nabili, 7 février 2021

 https://www.lci.fr/societe/temoignage-didier-lemaire-professeur-de-philosophie-a-trappes-menace-de-mort-apres-avoir-defendu-samuel-paty-2177712.html

        4. Le constat de ce professeur faisant état de l’échec des principes fondateurs de la République à Trappes où il enseigne depuis 20 ans et  de l’auto-censure devenue une pratique implicite chez plus de 50% des enseignants, tel  qu’il a été présenté lors d’une interview à Sud Radio :

 

 
                                                                             Sud Radio (Patrick Roger)

  https://www.sudradio.fr/societe/didier-lemaire-je-constate-que-la-republique-a-failli-a-trappes/

 Didier Lemaire : « Je constate que la République a failli à Trappes »

 
Lundi 8 février 2021 à 10:21
 
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        Est-il besoin de rappeler ici  que si effectivement  » la clôture scolaire craque » (Ph . Meirieu), les Ecoles publiques de la République doivent rester « des asiles inviolables où les querelles des hommes ne pénètrent pas » (J. Zay) ?

Défendre ,encore et toujours nos libertés !

Tel est l’intitulé de l’éditorial de Jean-Sébastien Pierre dans  le Bulletin de la Fédération d’Ille-et-Vilaine  de la  Libre Pensée ( n°85 , 4è trimestre 2020).   Avec son accord nous le reproduisons sur ce site tant  il paraît important et urgent de  faire connaître notre opposition  frontale  aux textes organiques potentiellement  liberticides déjà   adoptés  et à ceux en projet aux niveaux parlementaire et gouvernemental . Les visiteurs pourront en prendre connaissance  en cliquant ici.
     
      Il fait référence  au projet de  loi  dit de « sécurité globale » d’une part et de celui  se proposant de   »  conforter les principes républicains » d’autre part . Mais il s’agit aussi  des  décrets du 2 décembre 2020 permettant aux autorités de collecter, conserver et traiter les  données relatives aux actions et aux  opinions des citoyens… sans compter certaines des mesures prises dans le cadre de la Loi d’état d’urgence sanitaire.
 
     Il est rappelé que les dispositions réglementaires  prises  en réponse à des circonstances exceptionnelles sont souvent de nature « à mettre en péril nos libertés les plus élémentaires  » et que déjà, dès 1881, Clémenceau soulignait que « si la République vit de la liberté elle pourrait mourir de la répression ».
 
    Que J-S. Pierre soit chaleureusement remercié de nous avoir autorisé à reproduire son article afin de le représenter sur ce site .    

La proposition de loi relative aux principes de la République : tout faire pour éviter la remise en cause de la loi de séparation de 1905 et les cadeaux royaux de l’Etat aux cultes

La loi de séparation des églises et de l’Etat du 9 décembre 1905  demeure à ce jour (27 janvier 2021) l’un des piliers de nos institutions républicaines. On pourra retrouver   sa version complète sur ce site . 
 
      Il est simplement rappelé  qu’elle fut et reste   « l’aboutissement d’un long processus de laïcisation et de sécularisation engagé depuis la Révolution française. Elle proclame la liberté de conscience, garantit le libre exercice des cultes et met en place un nouveau régime des cultes ». (https://www.vie-publique.fr/fiches/271400-la-loi-du-9-decembre-1905-de-separation-des-eglises-et-de-letat  ). 

 
 
       La proposition de Loi en discussion dans les assemblées parlementaires depuis     décembre 2020  a été perçue par certains  comme un  « durcissement » de la Loi de 1905 à l’égard des églises…  D’autres, tout aussi concernés par le débat, ont fait savoir que le projet était de nature  non seulement à remettre en cause  les fondements de la Loi de 1905 mais aussi à préparer l’attribution  de  cadeaux somptueux  aux églises de France , toutes confondues. Il importe, compte tenu des enjeux sociétaux et républicains actuels, de le faire savoir  tant aux  citoyens qu’aux parlementaires qui les représentent afin qu’à point nommé les amendements nécessaires puissent être apportés par ceux qui exercent des  fonctions législatives  au sein  de  notre République laïque.
 
        « Deux éléments principaux furent votés en 1905. Ils  furent  déterminants pour la suite du régime républicain et  ils le demeurent pour les questions en débat aujourd’hui:

                   1. La République assure la liberté de conscience et garantit le libre exercice du culte. On a le droit de ne pas croire désormais. Mais ceux qui croient ont le droit de croire, c’est quelque chose qu’on a tendance à oublier !
          
                    2.  L’Etat ne salarie et ne finance plus aucun culte. Sauf dans certains domaines : les aumôneries dans les collèges et lycées, dans les prisons et dans l’armée. Les seules qui restent financées aujourd’hui le sont  dans les régions concordataires qu’on a retrouvées après la Première Guerre mondiale : les départements d’Alsace-Moselle (Haut-Rhin, Bas-Rhin et Moselle) qui appartenaient à l’Allemagne à cette époque ».  (D’après  Maxime Tellier, 2018 ; https://www.franceculture.fr/histoire/la-loi-de-1905-est-elle-toujours-adaptee-a-notre-epoque  ). 

 
          A ce propos il convient  de rappeler   les  « exceptions outre-mer » en la matière . En effet  :
 
             « Si l’application de la loi de 1905 a été étendue à la Martinique, à la Guadeloupe et à la Réunion à partir de 1911, la loi ne s’applique toujours pas en Guyane qui reste sous le régime de l’ordonnance royale du 27 août 1828. Cette situation n’a pas changé quand la Guyane est devenue un département.
              En Guyane, seul est reconnu le culte catholique. Les ministres du culte catholique sont des salariés du conseil général de Guyane. L’évêque a un statut d’agent de catégorie A, les 29 prêtres sont des agents de catégorie B. Dans une décision du 2 juin 2017, le Conseil constitutionnel a jugé que la rémunération des ministres du culte par la collectivité territoriale de Guyane était conforme à la Constitution(!). Sont également appliqués les décrets-lois de 1939, dits décrets Mandel, qui permettent à toutes les sensibilités religieuses de bénéficier d’une aide publique. En effet, en raison de la non-application de la loi de 1905, le régime cultuel issu des décrets Mandel autorise un financement public du culte. Ces décrets créent une nouvelle catégorie de personnes morales de droit public, les conseils d’administration des missions religieuses, pour gérer les biens de ces missions. Placés sous une étroite tutelle de l’Etat, ces conseils d’administration bénéficient d’avantages fiscaux.
             Outre la Guyane, ces décrets-lois s’appliquent aussi dans les collectivités d’outre-mer régies par l’article 74 de la Constitution (Polynésie française, Wallis-et-Futuna, Saint-Pierre-et-Miquelon) à l’exception de Saint-Barthélemy et Saint-Martin, mais aussi en Nouvelle-Calédonie et à Mayotte » ( https://www.vie-publique.fr/eclairage/20210-les-exceptions-au-droit-des-cultes-issu-de-la-loi-de-1905


             De quoi s’agirait-il donc ici ? Selon  Maxime Tellier précédemment cité :  « C’est l’essor de l’Islam sur notre territoire qui incite le gouvernement à vouloir modifier la loi. Et, si je reprends l’expression du gouvernement, le but est d’adapter la loi à la poussée de l’intégrisme islamiste afin que l’ordre public soit conforté ».
 
            Mais alors pourquoi  modifier le contenu d’une loi de tolérance « pilier de la République » qu’il suffisait de faire appliquer partout  pour parvenir à  une loi  d’injonctions notamment par ses articles contestés et contestables  28 et 32 ?
 
            Les visiteurs intéressés et parfois indignés par la tournure des évènements au  niveau parlementaire pourront consulter, en cliquant ici, le communiqué récemment diffusé par l’UFAL (ufal Bretagne) prévoyant, en l’absence d’amendements votés par les parlementaires , l’émergence d’une nouvelle  loi  aux effets négatifs sur  la  laïcité de l’Etat et celle de ses institutions.    
 
     Que Christophe  Hordé , en charge de l’ufal Bretagne, soit cordialement  remercié pour nous avoir autorisé  à reproduire ce document afin de  le représenter sur  ce site.

La proposition de loi n°3452 relative à la sécurité globale, débattue par les parlementaires, remet-elle en cause certains des fondements de la Loi de 1901 relative aux Associations?

Proposée  comme  de nature à « conforter le respect des principes de la  République » ladite proposition, en cours d’examen par le Sénat, a déjà  fait l’objet de  nombreuses controverses et suscité nombre de protestations et de  manifestations. Le Sénat lui-même a déjà fait connaître ses réserves ainsi :« Depuis son adoption par l’Assemblée nationale le 24 novembre, le Sénat est la seule assemblée saisie de la proposition de loi sur la sécurité globale. 
       Les débats légitimes sur l’article 24 ont conduit les rapporteurs à souhaiter entendre toutes les parties intéressées en prenant le temps de la réflexion afin que la volonté légitime de protéger les hommes et les femmes agents des forces de sécurité intérieure n’entrave pas la liberté d’expression et la liberté de la presse. Mais le débat sur cet article ne doit pas occulter l’importance, y compris en matière de libertés publiques, des autres dispositions de ce texte qui, tant en matière pénale que sur les moyens de surveillance et sur les pouvoirs accordés aux polices municipales et aux agents de sécurité privée, doivent  être étudiées avec attention avant que le Sénat ne se prononce. Sur tous ces points les rapporteurs entendent présenter leur approche, leur méthode et l’état de leurs travaux ».
      Dans cette perspective les visiteurs, intéressés par le devenir de nos libertés publiques notamment en matière  de droit associatif, pourront consulter  en cliquant ici une mise en garde du Mouvement associatif  diffusée  récemment par l’Union des Familles Laïques (ufal- Bretagne).
 
    Que Christophe  Hordé , en charge de cette Association, soit cordialement  remercié pour nous avoir autorisé  à reproduire ce document afin de  le représenter sur  ce site.

Troisième journée internationale de l’éducation ( 25 janvier 2021)

 « Relancer et redynamiser l’éducation pour la génération COVID-19 » tel est l’ordre du jour  de cette  célébration placée sous l’égide de l’UNESCO.  Trois thèmes principaux sont mis en avant  : Héros de l’apprentissage ,  Innovation et Financement au moment où, indépendamment de la pandémie en cours , 258 millions d’enfants de notre planète ne sont pas encore scolarisés… 
 
        Dan ce contexte,  il est rappelé le propos fondateur et prémonitoire  de Maria Montessori ( 1870-1952) : » N’élevons pas nos enfants pour le monde d’aujourd’hui. Ce monde n’existera plus lorsqu’ils seront grands. Et rien ne nous permet de savoir quel monde sera le leur. Alors apprenons-leur à s’adapter». 
 
        Les visiteurs intéressés pourront consulter , en cliquant ici , les communiqués de l’UNESCO et de  l’AUF invitant à célébrer la journée du 25 janvier 2021.

Faire vivre la laïcité et la mixité sociale à l’école publique !

Dans le numéro 322 (2020) de Valeurs Mutualistes ( le magazine des adhérents du groupe  MGEN) paru récemment, cette mutuelle met en exergue les liens naturels existant entre l’école publique et la laïcité, liens qu’il importe de restaurer et de consolider sans tarder. Nous souscrivons pleinement à ce propos qui engage notre futur et le devenir même de nos institutions républicaines.
 
         Pour illustrer et argumenter ce choix sociétal au moyen d’un projet d’établissement scolaire  en cours d’accomplissement au sein du Collège Nicolas Vauquelin (Quartier du Mirail, Toulouse) Valeurs Mutualistes propose à son lectorat un article inédit de Isabelle Guardiola. Il révèle que la démarche en cours ayant pour objet principal de construire et d’expérimenter avec les collégiens  une pratique laïque commune  conduit à des relations et à des débats apaisés entre  tous les acteurs de la vie scolaire. 
 
         Les visiteurs du site pourront consulter en cliquant ici   l’article de I. Guardolia  ainsi que  les propos recueillis lors  d’un entretien que lui a accordé Mme la Principale dudit Collège  où « il s’agit de faire vivre quotidiennement la laïcité« .
 
         Que Isabelle Guardolia  journaliste pigiste auteure de cet article,  Séverine Bounhol  journaliste responsable de rédaction et Christophe Lafond directeur de  Valeurs  Mutualistes  soient  chaleureusement remerciés de nous avoir permis de  reproduire et de représenter sur ce site les  deux  documents ayant trait à l’expérience fondatrice se déroulant dans le Collège Nicolas Vauquelin de Toulouse (F-31000). 

Faire face aux contestations de la laïcité et aux dérives du séparatisme.

Ce sont  ces termes  à charge que les maîtres et professeurs de l’Ecole publique rencontrent en  abordant l’année 2021. Pour les assurer de notre soutien et les engager à résister  avec discernement et fermeté à l’autocensure nous nous devons, pour le moins, de communiquer tant sur la réalité (statistique)de la situation que sur les expériences remarquables en cours pour promouvoir la laïcité   en milieu scolaire …
 
     Les  visiteurs de ce site  pourront consulter à ce propos , en cliquant ici
 
        1. L’état des lieux que tente de faire la fondation Jean Jaurès en ce début de 2021  (Document 1 ).
 
        2. Les informations disponibles dans différents media  sur  les projets pédagogiques initiés pour  « faire vivre quotidiennement la laïcité » à savoir :
 
                  -Au Collège public Nicolas Vauquelin , Quartier du Mirail à Toulouse ( in  MGEN, Valeurs mutualistes; 2020, 322 ,4-6) et suivre le lien :
 
 
                  -Au Lycée public  Anita-Conti  à Bruz (Ille-et- Vilaine) :  
 

                              JOURNÉE DE LA LAÏCITÉ – Lycée Anita Conti

                                       
                                          www.lycee-anita-conti-bruz.ac-rennes.fr › spip › article…

Les voeux de l’Association pour la Sauvegarde et la Valorisation du Patrimoine Normalien du Finistère (ASVPNF) pour 2021.

 
                 Cher(e)s adhérent(e)s, cher(e)s ami(e)s ,

  Ci-joint vous trouverez les bons vœux de l’ASVPNF à votre intention pour 2021 . Continuez à vous protéger et à préserver vos proches; la vie associative implique votre soutien et vos forces vives.
 
Bien cordialement 
 
 
     Le président : F. Larher
 
 
       En cliquant  sur Document 1 et Document 2, ils pourront prendre connaissance  du message des membres du bureau et  la  carte qu’ils dédient  à un évènement qu’ils souhaitent heureux et productif pour tous . 
 
              Document 1 : Message des  membres du Bureau  de l’ASVPNF¨.
 
              Document 2 : Carte de voeux pour 2021.