Réformer l’enseignement secondaire à la fin du 19è siècle…

Quand le « Réveil de Morlaix » de juin 1898 fait état des projets de réforme de Jules Lemaître s’agissant d’enseignement classique et d’enseignement moderne, il oublie de pointer les questions posées par l’institution récente de l’enseignement secondaire des jeunes filles (loi du 21 décembre 1880).
Considéré aujourd’hui comme un enseignement au rabais il  fut, selon A. Prost*,  « créé plus tard, moins long, amputé du latin et de la philosophie, privé de baccalauréat; l’enseignement des jeunes filles traduit bien l’inégalité des deux sexes et l’infériorité dans laquelle l’élite administrative et politique(masculine) voulait tenir les femmes « 
Quoi qu’il en fut, les visiteurs intéressés pourront consulter en cliquant ici,  l’article révélateur paru dans l’hebdomadaire morlaisien de juin 1898.

* In Antoine Prost: Inférieur ou novateur? L’enseignement secondaire des jeunes filles (1880-1887); Histoire de l’Education, 115-116, 2007 . 

Quand à la rentrée 1938  et malgré le contexte chargé, on envisage encore les réformes de l’Enseignement initiées par Jean ZAY sous le Front Populaire,

le journal catholique et royaliste La Résistance appelle a priori à la désobéissance civique et à la guerre scolaire.
Les visiteurs intéressés pourront consulter à ce sujet en cliquant ici un document relatif à Jean ZAY et ici un document 2  reproduisant l’article paru dans La Résistance, le 1er octobre 1938.

La lutte farouche des catholiques et des royalistes contre la  Loi de Séparation de 1905 (Lezenn an disparti en breton trégorrois)

Après la publication de son pamphlet virulent « Jour de deuil » , suite au vote du projet de loi par la Chambre des députés, Albert de Mun entreprend de convaincre les sénateurs (et leurs électeurs) de s’y opposer… le  moment venu.
    Les visiteurs intéressés pourront consulter en cliquant ici son nouvel article intitulé ; « Séparation ; le Sénat et ses électeurs », paru lui-aussi en juillet 1905 dans le journal La Résistance (Croix de Morlaix) où s’expriment sa morgue et sa hargne envers et contre le projet de loi et ses défenseurs.

L’appel au Deuil de Albert de MUN  faisant suite à l’adoption, par la Chambre des Députés, du projet de loi de séparation des églises et de l’Etat en juillet 1905

Les visiteurs intéressés par l’histoire de ce texte majeur de la IIIè République (toujours d’actualité !) pourront consulter en cliquant ici un article écrit à ce propos par  l’académicien, député de Morlaix de 1894 à 1914. Il fut publié dans l’hebdomadaire La Résistance (La Croix de Morlaix) le 8 juillet 1905.

Instantanés de la vie normalienne quimpéroise du début du 20è siècle

Suite à la signature d’une convention d’utilisation de numérisations en haute définition (300DPI) à titre gracieux entre le MUNAE et l’ASVPNF, 18 fichiers de photos et documents relatifs aux Ecoles Normales Primaires du Finistère ont été mis à notre disposition.
(cliquez sur le vignettes pour acceder au diaporama)

 

Ces fichiers sont soumis au copyright : © Reseau canopee – le musee national de l’education

Souvenirs de la Guerre d’Algérie parJacques Denniélou

La guerre d’Algérie (1954-1962) se trouva implacablement sur le parcours de bon nombre d’anciens normaliens -le plus souvent sursitaires- appelés « sous les drapeaux » dès la fin de leur stagiarisation. Elle ne manqua pas de laisser son empreinte sur leur jeunesse et leur entrée dans la vie active.
Jusqu’à présent, peu d’entre eux se  sont exprimés sur la nature et le sens des expériences vécues au cours de cette période fondatrice de leur vie d’éducateur. C’est donc avec beaucoup d’intérêt que nous accueillons sur le site de notre Association le témoignage de Jacques Denniélou (promotion ENG, 54-58). Il l’a intitulé  « CHERCHELL », la ville où il débuta son « cursus » algérien à l’Ecole Militaire d’Infanterie.
Les visiteurs pourront en prendre connaissance en cliquant ici. L’Association salue cette contribution qui en appelle d’autres et remercie chaleureusement son auteur.

L’inquisition en marche en 1928 , quand l’évêque  Pasquier se fait pourvoyeur de prison

Il s’agit des suites de l’affaire Pasquier/Martin qui fit grand bruit à l’époque. Pasquier était évêque de Séez (Orne) alors que René Martin était directeur-gérant du Flambeau qui stigmatisait durement le cléricalisme ambiant et ses exactions récurrentes. Ce périodique de la Libre Pensée avait publié en 1927, dans la rubrique « Le Livre d’Or des Curés », un écho accusant l’évêque d’avoir favorisé la fuite d’un prêtre de l’Orne, poursuivi pour attentats aux moeurs.
L’évêque porta l’affaire en justice, laquelle condamna sévèrement R. Martin à lui verser des dommages-intérêts d’un montant tel qu’il ne put s’en acquitter. Il se retrouva enfermé à la prison du Bouguen à Brest… les frais occasionnés étant réglés par l’évêque. R. Martin souffrant de tuberculose n’y tarda pas à mourir.
Cette triste affaire suscita beaucoup d’indignation dans certains milieux finistériens. Le Flambeau recueillit les appréciations portées par des hommes politiques, des responsables d’un syndicat enseignant, de la Ligue des droits de l’homme et du Comité départemental d’Action laïque et les publia dans son numéro de novembre 1928.
Les visiteurs intéressés pourront consulter, en cliquant ici, l’article en question où sont présentés successivement les attendus de l’affaire et du jugement du tribunal correctionnel de Brest ainsi que les appréciations portées par quelques personnalités…

Hommage à Jean CORNEC, Président de la FCPE de 1956 à 1980

Le 11 mai dernier Alain CORNEC, organisait à Logonna-Daoulas(F-29460) – sur les terres chères à  ses parents et à ses grands-parents – une exposition et un colloque sur la Laïcité en 2019, rendant ainsi un vibrant hommage à l’oeuvre de son père Jean, né en 1919 et décédé en 2003.
Les visiteurs du site pourront consulter en cliquant ci-dessous trois documents ayant trait à cet évènement fondateur intervenant au moment où l’intangibilité de la Loi de Séparation de 1905 semble encore poser question.

« Votre bouche nous livrait de l’or »; l’hommage de Jacques Denniélou, à Pierre Jakez Hélias, son professeur de français à l’ENG de Quimper

Lauréat du Prix Louis Germain académique en 1997, J. Denniélou reçut son prix des mains de M. Le Recteur de l’Académie de Rennes. L’évènement donna lieu à un article publié dans Ouest-France du 15 mai 1997, article retrouvé récemment par un de nos adhérents.
Les visiteurs intéressés pourront consulter en cliquant ci-dessous, trois documents illustrant l’attribution de cette distinction :