Les exploits « légendaires » des normaliens… au bout des quais fleuris de Quimper !
L’un d’entre eux est raconté et illustré ici par notre éminent contributeur André Le Goff. D’aucuns pourront s’y reconnaître !

Activités normaliennes du « bout des quais » – André Le Goff, avril 2019.
L’origine « rabelaisienne » du surnom PICRO attribué à un élève-maître de la Promotion Etincelle ( ENG,1954-1958)
Parmi les traditions normaliennes, surnommer constituait un élément fondateur de l’esprit de promotion à la base de l’esprit normalien… Notre adhérent André Le Goff rapporte ici des souvenirs pouvant justifier le caractère revêche ou (et) mélancolique de son camarade. De surcroît, il les illustre au moyen d’un crobar dont il a le secret. Qu’il soit remercié de l’avoir mis à disposition de l’Association.


PICRO – Souvenir André Le Goff
En 1928 Le Flambeau organe périodique régional de la Libre Pensée, publié à Brest, entretenait une chronique antireligieuse virulente accompagnée d’un « Livre d’Or des curés de France et de Navarre » !
Les visiteurs intéressés pourront consulter, en cliquant ici, un poème de la même veine de Joseph Le Fouler intitulé : » Produits léthargiques « .
A propos des funérailles de la Grande Dame de Roz Avel demeurant 8 rue Bertrand de Rosmadec à Quimper
Le 3 juillet 1991 l’Ecole Normale Primaire d’Instituteurs de Quimper, inaugurée en 1884 et après 107 ans de bons et loyaux services au profit de la République, se voyait contrainte -en tant qu’institution dévolue à la formation des maîtres de l’école publique-de mettre un terme à sa noble tâche.
Pour la circonstance et selon les traditions fondatrices de l’esprit normalien, les derniers descendants, futurs instituteurs, organisèrent des cérémonies restées quelque peu inédites. Au moyen des archives personnelles d’une ancienne normalienne devenue professeur de mathématiques à l’ENG, gracieusement mises à notre disposition par son ayant droit, nous avons pu rassembler quelques uns des souvenirs émouvants de cet évènement.
Les visiteurs intéressés pourront consulter les fichiers correspondants en cliquant ici:
– Premier document : Faire–part de décès et invitations aux cérémonies
– Deuxième document : Photos souvenirs
– Troisième document : Le Tour de France par deux enfants. G. Bruno).
– Quatrième document : « Ayons tous un même coeur pour aimer la France »
L’histoire dramatique du jeune Chevalier de la Barre (1745-1766)
Le récit des tortures et de l’exécution de François-Jean Lefebvre de la BARRE, ainsi résumé en 1769 par Voltaire :
» « Lorsque le chevalier de La Barre, petit-fils d’un lieutenant général des armées, jeune homme de beaucoup d’esprit et d’une grande espérance, mais ayant toute l’étourderie d’une jeunesse effrénée, fut convaincu d’avoir chanté des chansons impies, et même d’avoir passé devant une procession de capucins sans avoir ôté son chapeau, les juges d’Abbeville, gens comparables aux sénateurs romains, ordonnèrent, non seulement qu’on lui arrachât la langue, qu’on lui coupât la main, et qu’on brûlât son corps à petit feu ; mais ils l’appliquèrent encore à la torture pour savoir combien de chansons il avait chantées, et combien de processions il avait vu passer, le chapeau sur la tête » témoigne amplement du niveau d’intolérance religieuse qui régnait à l’époque. »
Elle fut rappelée en 1927 dans deux articles publiés dans Le Flambeau, organe périodique régional de la Libre Pensée. Les visiteurs intéressés pourront les consulter en cliquant ici . Cette lecture peut s’avérer salutaire par les temps présents…
Après la révélation des terribles égarements d’une partie du clergé catholique ne datant pas d’hier,
les visiteurs pourront consulter en cliquant ici, quelques unes des turpitudes ordinaires de ces prêtres telles qu’elles furent stigmatisées en…1927, dans un poème qui avait sans doute échappé à la sagacité normalienne.
Les risques du métier en 1930
Les visiteurs pourront consulter en cliquant ici le communiqué du Syndicat national des Instituteurs et Institutrices paru dans Le Citoyen, incitant les parents à la prudence au moment d’orienter leurs enfants vers les études normaliennes et le dur métier de maître d’Ecole publique…
Une gwerz facétieuse de Prosper Proux (barde breton , 1811-1873) et sa traduction en français
Les visiteurs pourront consulter ici deux documents. L’un est dévolu à la version bretonne retrouvée dans le journal Le Citoyen du 8 mai 1930 et l’autre à sa traduction française par deux retraités trégorrois. L’ensemble renvoie à une monographie datant de la fin des années 50, portant sur la biographie de ce poète. Rédigée par un élève-maître en formation professionnelle, sous la responsabilité du Professeur Pierre Hélias, cette monographie est activement recherchée!…
Quand les « grenouilles » quimpéroises cherchaient un aumônier … en 1930 !
Les visiteurs intéressés pourront prendre connaissance en cliquant ici des raisons des réserves stratégiques de l’évêque dans cette affaire concernant nos voisin(e)s lycéens et lycéennes quimpérois(es).
L’évêque baladé en aviso au mépris de la Loi de 1905
Les visiteurs intéressés par les prouesses de M. Duparc(en 1930) pourront découvrir en cliquant ici sa « grande vadrouille » à Ouessant et à Molène, aux frais de la République.