Étiquette : La question : Qu’est-ce une bonne école?
La maternelle sous « le choc des savoirs »
André Le Goff raconte
Ygrec et Fachoda
Dans ce nouveau récit illustré, notre ami André Le Goff révèle des souvenirs marquants de sa vie de collégien. Celle-ci débuta en 1950 au Cours Complémentaire de Rosporden (F-29140). Il y découvrit comme professeur de français un certain Ygrec dont les leçons et la manière d’exercer le métier d’enseignant laissèrent des traces indélébiles. André Le Goff les restitue avec beaucoup de précision et d’humour.
Ceci conduit à un morceau d’anthologie qui aurait pu trouver place dans l’ouvrage collectif paru en novembre 2020 chez Robert Laffont. Rendant hommage à Samuel Paty, il était intitulé : « Lettre à ce Prof qui a changé ma vie ; enseigner la liberté ». Manifestement Ygrec, le héros de l’histoire, ancien normalien de l’Ecole normale de Quimper passé par la Résistance à l’occupant allemand, faisait partie de ces « gens de savoir qui ont su transmettre le sens de la mesure et appris à questionner la limite, à considérer l’autre dans sa différence et finalement à l’aimer » . Lui-aussi enseignait la liberté ; ses leçons de choses en témoignent.
Les visiteurs de ce site pourront consulter l’article écrit à ce propos par André Le Goff en cliquant ici
Comme l’une des leçons menées sur le terrain conduisait, par la pensée, au Fachoda africain-lequel a sans doute disparu de bien des mémoires- André Le Goff a tenu à renvoyer ses lecteurs à la Crise de Fachoda (i.e. « the Fashoda incident ») qui trouva une solution « pacifique » en 1898 . S’agissait-il d’une reculade pour la France ?
Les visiteurs pourront en savoir davantage en se rendant aux adresses suivantes :
1. https:///fr.wikipedia.org/wiki/Crise_de_Fachoda
2. https:/ https://www.herodote.net/18_septembre_1898-evenement-18980918.php
Le port de l’uniforme à l’Ecole publique
Comment s’éclairer avec des vessies alors que les lanternes suffisent ?
Le billet d‘humeur
de
André Le Goff
« Ce que l’on porte sur soi ou sur la tête l’emporterait-il sur les enseignements et sur ce que l’on peut avoir en tête ? ». C’est la question qui se repose, une fois de plus, en 2023 alors que déjà en 2016 on l’assimilait à « l’éternel marronnier » du système éducatif français.(Slate, 5 septembre 2016,URL. https://www.slate.fr/story/123031/sondages-retour-uniforme).
Historiquement, l’uniforme n’a jamais été obligatoire dans les établissements scolaires publics. Cependant, le port d’une tenue scolaire comme la blouse était assez courant jusqu’à l’abandon du porte-plume. L’uniforme peut être obligatoire dans des établissements privés ou des établissements particuliers dont ceux qui dépendent du ministère de la défense.
Fichier 1. Billet d’humeur d’André Le Goff (pdf)
Fichier 2. L’uniforme et l’école sanctuaire vus par C.Lelièvre
Fichier 3. Une majorité contre l’uniforme à l’école (F.Jarraud)
Fichier 4. Claude Lelièvre : l’uniforme pour restaurer l’école d’antan ? Une supercherie
Fichier 5. Uniforme : un gage supplémentaire donné à la droite et l’extrême droite (Lilia Ben Hamouda)
Fichier 6. Petite chronique du gag de l’uniforme à l’Ecole publique ;une fausse bonne idée ! (par asvpnf)
Que André Le Goff, Lilia Ben Hamouda, Claude Lelièvre et François Jarraud soient chaleureusement remerciés pour leurs contributions originales et leur soutien.
Honneur et Gloire à l’Ecole Laïque
Leçon d’histoire et message d’espoir
du doyen d’âge de l’ASVPNF
Notre doyen fêtera très prochainement ses 98 ans et nous lui adressons tous nos vœux pour que son cursus se prolonge encore longtemps et que sa vitalité intellectuelle exemplaire perdure. Son témoignage et le regard plein de sagesse et d’humour qu’il porte sur l’Ecole publique , son histoire et son devenir portent à croire que dans la noirceur du présent il faut se garder de renoncer à l’avenir .
Instituteur public formé pendant les années de plomb à l’Ecole normale sans murs de Quimper, Ecole qui avait survécu tant bien que mal aux exactions du régime de Vichy affidé à l’occupant hitlérien, Pierre Hénaff était l’un des protagonistes de la promotion d’élèves-maîtres « En Avant » (1942-1945) ; promotion bien nommée vu le contexte. Mais le temps a passé…
Soucieux de contribuer à la reconstitution des éléments du patrimoine éducatif primaire auxquels il fut confronté pendant sa carrière, il propose aux visiteurs-citoyens de ce site un nouvel article intitulé :
« Je suis laïque , et vous ? »
Il est accessible en cliquant ici.
Que notre ami Pierre Hénaff soit chaleureusement remercié d’ainsi œuvrer pour la vie et le rayonnement de l’ASVPNF.
Les bons sentiments et les saintes-nitouches armées d’un coutelas.
L’appel solennel à un sursaut collectif de Mickaëlle Paty
Lundi 16 octobre 2023 tous les établissements scolaires de France rendaient hommage à Samuel Paty, professeur d’ Histoire et à Dominique Bernard, professeur de Lettres , sauvagement assassinés le 16 octobre 2020 et le 13 octobre 2023 sur les lieux d’exercice de leur métier : l’Ecole de la République. Avec tout le corps enseignant, ils tenaient en leurs mains et en leur coeur « l’intelligence et l’âme des enfants ; et étaient responsables de la patrie » .
Pour que l’Ecole puisse continuer à vivre et à assurer ses missions , il faut lui fournir les moyens de la formation et de la sécurité de ses professeurs en y restaurant leur autorité.
Dans de telles circonstances il nous a paru nécessaire de revenir sur le témoignage bouleversant et fondateur de la sœur cadette de Samuel Paty suite à son intervention dans les medias car il met en lumière les dysfonctionnements de notre société qui ont conduits à de tels actes de barbarie. Espérons que la puissance publique en tirera le meilleur pour qu’ils ne se reproduisent pas.
S’agissant du témoignage de Mickaëlle Paty on pouvait relever le 13 juin 2023 dans l’hebdomadaire Marianne le titre hautement prémonitoire :
Mickaëlle Paty : « Les menaces de subir ‘une Samuel Paty’ sont devenues omniprésentes«
En effet , « Marianne » publiait, en exclusivité et dans son intégralité, la lettre que Mickaëlle Paty, qui porte le combat pour la vérité sur la mort de son frère Samuel, a rédigée à l’occasion d’une conférence de l’association Unité Laïque au Sénat le lundi 12 juin 2023. Le but de cette initiative : inciter les maires de France à nommer des rues au nom de Samuel Paty… ».
« Samuel Paty : un nom, une mémoire, et bientôt une rue dans chaque ville de France ? C’est le projet que défendaient l’association Unité Laïque et son président Jean-Pierre Sakoun ce lundi , lors d’une conférence de presse au Sénat, avec le soutien de la sénatrice (LR) Jacqueline Eustache-Brinio. « Nommer une rue d’après un héros de la République est un geste signifiant, aussi bien mémoriel que pédagogique. On perpétue ainsi le souvenir de la personne et de son action héroïque. On l’inscrit pour toujours dans l’esprit des générations futures », y a affirmé Jean-Pierre Sakoun, avec le soutien de Mickaëlle Paty, la sœur du professeur d’histoire-géographie assassiné.
Cette dernière a rédigé une lettre, lue pour l’occasion, dans laquelle elle met en garde contre notre passivité collective. Elle y appelle à « honorer Samuel Paty, honorer la République », aussi bien qu’elle y déroule un propos puissant et engagé, contre « les adeptes du ‘pas de vague’» et d’ « un dispositif d’inversion totale des valeurs », lequel est une « menace pour notre démocratie et pour notre humanité ». Marianne publie cette lettre en intégralité et en exclusivité. » Cf. https://www.marianne.net/agora/tribunes-libres/lettre-ouverte-de-mickaelle-paty-les-menaces-de-subir-une-samuel-paty-sont-devenues-omnipresentes
Devançant ces informations, dans sa parution du 26 mai 2023, Le Figaro rapportait qu’à la suite de la décapitation sauvage de son frère Samuel Paty , Mickaëlle Paty avait lu le jeudi 25 mai 2023 à l’antenne de Europe 1 une lettre qu’elle avait adressée au président du Sénat, Gérard Larcher,pour interpeller l’Etat. Elle y demandait l’ouverture d’une enquête parlementaire afin d’établir les «failles» et «dysfonctionnements » qui avaient conduit à l’assassinat de son frère.
A Europe 1, Stéphane Simon, journaliste et auteur de « Les derniers jours de Samuel Paty », aux éditions Plon, était l’invité d’Europe 1 ce jeudi. Au micro de Sonia Mabrouk, il est revenu sur l’enchaînement des événements jusqu’à la mort de Samuel Paty, et a réagi à la prise de parole inédite de la sœur du professeur d’Histoire-géo sur Europe 1.
« Pour la première fois, elle s’exprime dans un média et choisit les ondes d’Europe 1 pour partager sa détermination à « gagner ce combat, là où tout le monde a échoué depuis 40 ans ». « Je pense que si tout le monde prend conscience qu’il faut aider cette femme, je pense qu’on va avancer », juge au micro de Sonia Mabrouk le journaliste Stéphane Simon. »
« Saisissons cette occasion »
« On sent sa détermination. Mais on sent aussi qu’elle est au bord des larmes quand elle nous parle. Donc forcément, ça m’émeut beaucoup », poursuit l’auteur de « Les derniers jours de Samuel Paty« . Un livre qui retrace l’enchaînement des événements jusqu’au 16 octobre 2020, date à laquelle Samuel Paty est décapité à la sortie de son lieu de travail par un jeune réfugié tchétchène de 18 ans. »
« Elle (Mickaëlle Paty) nous appelle à un sursaut collectif. Saisissons cette occasion », ajoute Stéphane Simon, qui martèle qu’on « aurait pu éviter et on aurait dû éviter cet assassinat ». « Ce n’est pas possible qu’on ne fasse rien et qu’on laisse quelques gamins ici ou là menacer leur professeur de leur faire ‘une Samuel Paty’. Il faut répondre à ça par un sursaut collectif », conclut-il. (cf. https://www.europe1.fr/societe/lettre-de-mikaelle-paty-elle-nous-appelle-a-un-sursaut-collectif-juge-stephane-simon-4185016 )
Les visiteurs de ce site ne manqueront pas de prendre connaissance de l’appel de Mickaëlle Paty en cliquant ici ou en se rendant à l’adresse : https://factuel.media/societe/articles/affaire-paty-la-lettre-ouverte-de-mickaelle-paty-pour-demander-louverture-d_tco_20503847
Pour une refonte complète de l’année de terminale comportant trois trimestres effectifs d’enseignement.
Le baccalauréat fut, pendant des décennies, le diplôme dont la préparation durant l’année de terminale contribuait à l’émancipation intellectuelle de tous les élèves accédant à ce niveau d’études tout en leur ouvrant des perspectives réalistes d’accéder à l’enseignement supérieur.
Dans cette acception, il était l’expression de la promesse républicaine de justice sociale et d’égalité des chances pour tous.
De réforme en réforme-toutes plus nécessaires (politiquement)les unes que les autres – on parvient à un système ubuesque où le lycéen moyen connaît le résultat probable du baccalauréat à la fin mars de l’année en cours . Comment imaginer que les contenus disciplinaires sans cesse croissants puissent être enseignés et « ingérés » en des temps décroissants ? Que répondre à ceux qui prétendent sans vergogne que tous ces contenus sont disponibles sur internet et qu’il n’est donc pas utile de s’en encombrer l’esprit d’autant que l’intelligence artificielle pourrait faire le reste ?
En réalité la dernière réforme est l’arbre sans racine républicaine qui cache la forêt d’un désastre national : la baisse du niveau des élèves…
Alors que faire… sinon d’attendre non pas une réforme de plus mais une véritable refonte du système de formation conduisant au baccalauréat. Dans cette perspective les visiteurs de ce site pourront consulter en cliquant ici , un article récent de Sébastien Duffort publié dans le blog revue de Catherine Kintzler. Il s’intitule :
Réforme du baccalauréat : il faut reconquérir le mois… d’avril !
et donne lieu à une présentation ainsi libellée :
« Sébastien Duffort, dans ce texte initialement écrit pour le Mouvement républicain et citoyen (dont il est secrétaire national à l’éducation), analyse les effets délétères de la réforme du baccalauréat sur le calendrier scolaire. Réduire ainsi la durée et l’importance de l’enseignement, c’est rendre insignifiant et inefficace le processus d’instruction – comme s’il n’était pas déjà assez endommagé depuis des décennies par une politique de prétendue « innovation » et de réelle marchandisation. Un déplorable « en même temps » fait le grand écart entre les exigences initiales affichées par J.-M. Blanquer et ce nouveau mauvais coup dirigé contre la mission centrale de l’école.. Cette situation est inacceptable pour tous ceux qui sont attachés à l’exigence républicaine. »
On observera ici, avant de compter les points en 2024 ,que les mêmes causes produisant les mêmes effets :
-Toute réforme engendre la nécessité de nouvelles réformes ,
-Les erreurs passées qu’il faut savoir reconnaître constituent l’expérience,
– Les réformes à venir, sauf de résulter d’une volonté politique nouvelle, seront donc celles des erreurs futures !
Quoi qu’il en soit et la crédibiilté de notre système éducatif étant mise à l’épreuve , il appartient aux décideurs d’en limiter les effets pervers en tirant les leçons des expériences avec toute la probité morale et intellectuelle nécessaire.
Que Catherine Kintzler soit chaleureusement remerciée de nous avoir permis de faire un point d’étape sur une question essentielle.
A propos de la mise en ligne des archives du Professeur de Philosophie Jacques Muglioni
Jacques Muglioni ( 1921-1996) est le fils d’une fleuriste et de Xavier Muglioni, comptable et militant socialiste originaire de Bastia. Il fait ses études secondaires au Lycée Pasteur comme boursier jusqu’à la classe de philosophie.
En 1941, il est reçu au CAECde lettres et philosophieet est nommé à Charolles où il enseigne pendant toute la guerre, outre la philosophie, les lettres, le latin et le grec. Il y rencontre son épouse, Yvette Michel, professeur de mathématiques. Agrégé de philosophie en 1948, il est remarqué par Georges Canguilhem et en 1963 il est nommé inspecteur général de philosophie, fonction qu’il exerce jusqu’en 1985. Alain Savary, ministre de l’Éducation, prit un décret interdisant qu’on puisse être doyen d’une inspection générale plus de 10 ans, afin de se débarrasser de Jacques Muglioni qui s’opposait à sa politique . On pourra consulter sa biographie en se rendant à l’URL : https ://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Muglioni et accéder à des compléments à l’adresse :https ://maitron.fr/spip.php ?article 14658
On trouvera une analyse approfondie de la pensée de J. Muglioni relatif à l’Ecole,l’éducation et l’instruction en se rendant à l’adresse : https://www.cairn.info/revue-le-philosophoire-2018-2-page-201.htm où se trouve une recension de son ouvrage « L’Ecole ou le loisir de penser » publiée en 2018 par Frédéric Dupin (Le Philosophoire,2018/2 , 50 , 201-210 )
Les visiteurs de ce site pourront consulter, en cliquant ici, l’article annonçant la mise en ligne des archives de ce philosophe grand défenseur de l’Ecole républicaine. Publié le 28 mai 2023 par Catherine Kintzler dans son blog revue Mezetulle, cette auteure souligne que l’on y trouve aussi bien des textes de jeunesse, publiés dans des journaux de gauche ou d’extrême gauche que les textes publiés par exemple dans la revue de l’APPEP(Association des professeurs de philosophie de l’enseignement public), et les notes qu’il adressait au ministre en tant qu’inspecteur général. On y voit que les combats d’aujourd’hui sont très anciens… »
Que Catherine Kintzler soir remerciée de nous autoriser à reproduire son article de façon à le représenter sur asvpnf.com
L’Ecole et la déconstruction décomplexée de tout ce que fut l’honneur de la République
Force est de constater que l’état des lieux concernant l’Ecole publique – institution républicaine par excellence- étalé sans réserve dans tous les médias incite à des intitulés alarmants sur un site dévolu à l’histoire de l’école laïque et à la formation de ses maîtres.
La politique de la formation du personnel enseignant est en effet une des clés de la reconstruction de l’Ecole . En d’autres temps des responsables politiques avaient su prendre leurs responsabilités à cet égard et ceci pour le bien commun. Sur ce site on en conserve la mémoire et on leur sait gré ! Mais les temps ont changé et aussi n’est-on pas surpris de découvrir que :
« Le Conseil supérieur des programmes de l’Education nationale s’appuyant sur la loi de programmation et d’orientation pour la refondation de l’École de la République du 8 juillet 2013, a rendu public le 3 mars 2023 un avis alarmant, avec des propositions qui concernent le recrutement et la formation des professeurs des premier et second degrés. Cet avis engage la nature et le contenu des épreuves de recrutement ainsi que les objectifs de ce que doit être la formation initiale et continue des professeurs en 2023. À travers la question du recrutement, c’est la conception de l’école qui continue à être mise à mal, soumise qu’elle est à des considérations à court terme qui laissent entrevoir une déconstruction décomplexée de tout ce qui est l’honneur de la République. » Cf .https://www.mezetulle.fr/ecole-les-projets-alarmants-du-conseil-superieur-des-programmes/
Selon Unité laïque : « Ce qui apparaît saillant dans ces avis et propositions est l’articulation des parcours de formation et des concours. La conclusion de ce rapport est éloquente : « Le Conseil supérieur des programmes a souhaité insister sur la priorité à donner à la logique des parcours de formation sur celle des modalités de recrutement : les concours, ou autres modalités de recrutement, ne sont sans doute plus des finalités en soi. » S’appuyant sur le manque d’attractivité du métier et sur la lecture des rapports de jurys de concours qui relèvent que le niveau des candidats n’est pas aussi élevé qu’attendu, s’appuyant également sur la nécessité de renouveler 31% de l’effectif du corps enseignant, soit 328 000 postes, entre 2019 et 2030, il s’agit de réfléchir sur la formation des professeurs et sur les concours. L’agrégation est laissée de côté pour le moment, son « évolution mérite une réflexion spécifique », ce qui assurément a de quoi inquiéter.(Cf. https://unitelaique.org/index.php/2023/03/20/le-conseil-superieur-des-programmes-abandonne-toute-ambition-pour-la-formation-initiale-et-le-recrutement-des-professeurs-des-premier-et-second-degres/#more-5249)
Les visiteurs de ce site pourront consulter l’article de Valérie Soria portant sur cette thématique paru dans Mezetulle le 25 mars 2023 en cliquant ici.
Il s’intitule :
École : les projets alarmants
du
Conseil supérieur des programmes
Autre thème récurrent à l’Education nationale, ses Ecoles élémentaires ,ses Collèges et ses Lycées ; celui de la mixité sociale des élèves et de ses effets sur leurs « compétences », l’aborder c’est ouvrir une véritable boîte de Pandore …
Dans un article paru dans Telos le 28 mars 2023, Olivier Galland nous ramène pourtant sur ce terrain difficile . Selon cet auteur : « le ministre de l’Éducation nationale, a relancé le thème de la mixité sociale, en indiquant qu’il en faisait une des priorités de sa politique. Pour le moment, les mesures concrètes donnant corps à cette politique n’ont pas été annoncées, mais les intentions semblent là. Cette idée n’est pas nouvelle, elle est régulièrement mise en avant comme le moyen décisif d’améliorer l’équité scolaire et les performances de la France en la matière alors que les enquêtes PISA montrent régulièrement que les inégalités socioculturelles de réussite scolaire restent très fortes dans notre pays.Mais de quoi parle-t-on effectivement lorsqu’on parle de mixité sociale à l’école et que vise-t-on ? ».
On connaîtra le sens de ses observations en se rendant à : https://www.telos-eu.com/fr/societe/le-talisman-de-la-mixite-sociale-a-lecole.html.
Selon O.Galland, « la mixité sociale n’efface pas magiquement les préférences sociales ». Mais il ne s’agit pas pour autant d‘y renoncer sachant bien que pour lui : « plus que les pairs c’est la qualité des professeurs qui est décisive, la qualité de leur formation, leurs qualités pédagogiques, leur motivation, leur insertion dans une communauté éducative soudée autour d’un projet commun et bien encadrée par des proviseurs jouant véritablement un rôle de chef d’orchestre »
Quelle vision irénique de la potion magique associée à la mixité sociale !
Cependant les visiteurs pourront tirer quelques raisons d’espérer en se rendant à l’adresse suivante :
Un exemple à suivre …
Nous remercions Catherine Kintzler ne nous autoriser à reproduire l’article de Valérie Soria mis en ligne dans Mezetulle.