Le cours ordinaire de l’Histoire Invasion de l’Ukraine; la paix n’était qu’un armistice

 “Une guerre  vient d’éclater aux frontières de l’Europe,on peut même imaginer qu’elle les franchira…Il faut s’opposer à la guerre. Mais comment vouloir la paix quand la guerre a commencé?”

Les visiteurs, indignés par la nouvelle crise internationale en cours à l’Est de l’espace européen pourront consulter, en cliquant ici un article à ce propos  de Jean-Michel Muglioni paru le 1er mars 2022 dans Mezetulle, le Blog-revue de Catherine Kintzler

L’auteur y “propose une réflexion sans doute banale : nous avions oublié que les États sont entre eux dans un état de guerre. Les efforts pour instituer un droit international n’y ont pas mis fin. La paix n’était qu’un armistice dont seuls quelques peuples ont pu profiter. La croyance selon laquelle la concurrence économique n’est pas la guerre aura été notre somnifère. Que peut-on attendre maintenant de peuples riches qui ont peur de manquer d’énergie pour se chauffer ?”

Ledit article est également accessible à l’URL :

https://www.mezetulle.fr/le-cours-ordinaire-de-lhistoire/

Que Catherine Kintzler soit remerciée  de nous consentir ce nouvel emprunt.

24 février 2022 Un grand péril pour nos démocraties

N’abandonnons pas  lâchement l’Ukraine
Il y a va de notre honneur à ne pas céder à une agression et de notre volonté à sauver l’humanisme et la paix aux dépens de la barbarie et de la violence !

Bon nombre de  visiteurs de ce site, atterrés par les évènements en cours sur le territoire souverain  de l’Ukraine, violé par les troupes russes, pourront  consulter en cliquant ici un article paru le 24 février 2022  sur le site de  Golias news. Il est intitulé  :

 Ukraine – Poutine va-t-en-guerre
 
Il est également accessible à l’adresse  :https://www.golias-editions.fr/2022/02/24/ukraine-poutine-va-t-en-guerre/

 
 
Que Christian Terras, Editeur en chef de Golias soit remercié  de nous autoriser cet emprunt. Il nous paraît essentiel en pareilles circonstances .

Le prétendu « principe d’incomplétude » ne peut justifier le retour des professeurs de religion à l’école publique laïque et républicaine

On dira sans ambages, sur ce site  dédié à la défense de l’école publique laïque et républicaine,  que le « fait religieux »-expression dénuée en tant que telle de sens pour un citoyen ordinaire et de surcroît dépourvue de toute consistance rationnelle et scientifique- n’existe pas. Il n’y a donc pas lieu de l’enseigner dans ladite école sauf de vouloir délibérément remettre en cause un statut patiemment mis en place depuis Condorcet en passant par les lois scolaires de la 3è République et la Loi de séparation; à savoir : le curé à pied d’œuvre  dans son église et l’instituteur à l’oeuvre dans son école. Ce statut était et reste transposable à toute autre obédience !

Il existe nonobstant – ce n’est pas une découverte- des religions, des croyances et autres « organisations » sectaires toutes  porteuses d’obscurantisme, d’antiscience et  de cléricalismes.  Toutes sont responsables, à des degrés divers que les temps présents se chargent de révéler au grand jour,  d’aliénations et de souffrances  portées au paroxysme de l’intolérance dans  des processus inquisitoires ou des  guerres idéologiques. Il importe de bien  les connaître pour mieux les combattre et de ne pas sombrer dans la banalisation de crimes condamnés par la justice des hommes. Toutes, au fil des siècles, ont généré des « faits peu éclairants », historiquement avérés,  qu’il faut savoir décrire, analyser et qui doivent en effet faire l’objet de cours d’histoire et (ou) de  philosophie.

 

Mais en  aucun cas on ne pourra inférer sur ce site que  l’enseignement historique évoqué se doit d’être associé par essence ou par référence aux  contributions éminentes  de quelques philosophes contemporains en la matière, à un enseignement dévolu à la laïcité comme si  religions et laïcité étaient unies de  manière consubstantielle . Si en effet à force de manipulations et de  gesticulations on parvenait ainsi à proposer   « un enseignement laïque  du fait religieux »  voire  un « enseignement laïque des religions », pourquoi donc ne pas proposer plus directement un enseignement religieux de la laïcité ?

 En 2022 on ne peut ignorer -à moins de faire preuve d’amnésie coupable-  qu’à l’Ecole publique la réflexion sur la laïcité et  les valeurs  citoyennes républicaines intervient, depuis fort longtemps, lors des enseignements d’Instruction civique qui ont remplacé pour le progrès social et le bonheur de tous l’Instruction civique et religieuse !

Faut-il en effet  rappeler que la laïcité (non adjectivée) est  devenue au fils des siècles de notre histoire nationale- et au grand regret éternel de certains- le socle de la cohésion nationale, garantissant la stabilité de nos institutions et la fraternité sans laquelle rien n’est possible dans notre société démocratique?

Les violences liées  aux cléricalismes et obscurantismes  qui défient la Raison sont d’une telle prévalence qu’elles disqualifient définitivement les vertus postulées par certains et certaines institutions d’un enseignement du fait religieux au sein de l’Ecole publique. Elles conduisent aussi  à stigmatiser, avec la plus sévère rigueur, les  dérives à cet égard  initiées par des philosophes   et mises en oeuvre  par des politiciens bien intentionnés qui  portent atteinte  aux lois laïques, celles de  laïcisation et de Séparation des Eglises et de l’Etat.  .

L’enseignement du « fait religieux »  à l’école  représente donc une victoire pour ces détracteurs  des Lois de la République et permet de façon insidieuse de ramener  les « professeurs de religion  » de toutes obédiences à l’Ecole alors que leur place  se trouve exclusivement dans leurs églises , synagogues et autres temples des certitudes et justices divines.

C’est dans ce contexte  que  nous saluons et accueillons avec beaucoup d’intérêt sur ce site l’article publié le 2 février 2022 dans Mezetulle, le Blog revue de Catherine Kintzler, l’article (re) fondateur de Aline Girard  intitulé :

 

Les Français et l’enseignement du fait religieux

À propos d’une étude de l’Ifop habilement exploitée

 

Les visiteurs pourront le consulter  en cliquant ici ou en se rendant à l’URL : https://www.mezetulle.fr/les-francais-et-lenseignement-du-fait-religieux-par-ag/

Pour l’auteure «  le concept relatif à l’enseignement du fait religieux est entré comme par effraction dans l’école de la République et dans la société, par un coup de force clérical, largement inspiré par une Europe d’inspiration chrétienne-démocrate de plus en plus encline à étendre le champ d’intervention des religions”

Si un nouveau débat venait à intervenir sur le couplage, quelque peu oxymorique , entre  laïcité et enseignement du fait religieux, il ne doit pas résulter de la  simple volonté  politique récurrente de certains milieux  exerçant à l’usure une sorte de banalisation voire de négationnisme à l’égard   de principes républicains acquis de haute lutte. On se doit ici, à titre liminaire, rappeler quelques principes fondateurs en la matière  et fournir  quelques éléments  d’information relatifs à l’état des lieux :

 

1. Si « une démocratie doit être une fraternité sinon c’est une imposture » comme le clamait haut et fort A.de Saint-Exupéry, ce n’est pas en semant les germes de l’intolérance et de la violence que l’on évitera  telle imposture !

 

2. La laïcité repose sur trois principes : la liberté de conscience et celle de manifester ses convictions dans les limites du respect de l’ordre public, la séparation des institutions publiques et des organisations religieuses, et l’égalité de tous devant la loi quelles que soient croyances ou  convictions.

3. La refondation laïque de l’Etat, proposée dès 2004 par Henri  Pena-Ruiz  reste plus que jamais à l’ordre du jour.On relira à ce propos  son article  fondateur :

 

Laïcité : principes et enjeux actuels ; Cités 2004/2 (n° 18),  63 -75

 
On y retiendra notamment que :

-« Si le point de départ de tout État de droit en la matière consiste à prendre acte de la diversité des hommes en leurs options spirituelles, il ne peut pas plus se réduire à la diversité des religions qu’il ne peut prendre en considération qu’une religion. Il doit donc, plus largement, reconnaître la stricte égalité de droits des divers croyants, des athées et des agnostiques – sans définir négativement ceux qui n’ont pas de religion mais dont la vie spirituelle, quoique différente en ses modalités, n’en existe pas moins de façon positive. Les athées et les agnostiques, sinon, seront les éternels parents pauvres, comme les croyants le furent en Union Soviétique lorsque l’athéisme officiel du stalinisme entraîna des discriminations contre les religions.

– Le mot qui désigne le principe, laïcité, fait référence à l’unité du peuple – en grec, le laos – telle qu’elle se comprend dès lors qu’elle se fonde sur trois exigences indissociables : la liberté de conscience, étayée sur une conscience authentiquement libre, car autonome ; l’égalité de tous les citoyens, quelles que soient leurs options spirituelles ; et la visée de l’intérêt général, commun à tous, comme seule raison d’être de l’État.

– La laïcité réside dans l’affirmation simultanée de trois valeurs qui sont aussi des principes d’organisation politique : la liberté de conscience fondée sur l’autonomie de la personne et de sa sphère privée, la pleine égalité des hommes quelles que soient leurs options spirituelles (qu’ils soient athées, agnostiques ou croyants) et le souci d’universalité de la sphère publique, la loi commune ne devant promouvoir que ce qui est conforme à l’intérêt de tous. Cette universalité est prise en charge de deux façons simultanées, qui sont comme le recto et le verso d’une même exigence : d’une part, la neutralité confessionnelle, sous la forme radicale du caractère rigoureusement aconfessionnel de la sphère publique ; d’autre part, la promotion active de l’intérêt général, et des valeurs universelles qui en relèvent comme des biens qui le réalisent : l’instruction publique et l’éducation à la liberté qu’elle permet, les services publics, entre autres, remplissent le cahier des charges de l’État laïque. La dimension négative qu’exprime le caractère non confessionnel est donc intimement liée à la dimension positive d’une République soucieuse de n’affirmer que ce qui est commun à tous. Et ce bien commun, par définition, tend à élever chacun au meilleur de lui-même en le rendant maître de ses pensées, de son éthique de vie, de ses convictions spirituelles.

4. Selon  Yves Verneuil (2014) « certains pourraient considérer que la question des relations entre école et religion n’a pas à être posée dans le cas français : la laïcité, n’est-ce pas le fait que les religions doivent être absentes de l’école ? Il n’est pas sûr que la réponse soit si simple ; et pourtant la laïcité est parfois entendue de cette façon. ….Assurément, contrairement à ce qui est parfois affirmé, la laïcité n’est pas une exception française : d’autres pays l’ont mise en place, sous d’autres formes. Néanmoins, la « voie française » (P. Cabanel) est singulière. Pour l’expliquer, le détour par l’histoire est nécessaire ».Voir le détail à : https://www.cairn.info/revue-histoire-monde-et-cultures-religieuses-2014-4-page-13.htm

5 . Le point de vue de “Sciences Po”  présenté par Sylvie Postel-Vinay (2005) mérite aussi  attention :

« Le centenaire de la loi de séparation des Eglises et de l’Etat a donné lieu à une littérature abondante…Mais la laïcité est une des « passions françaises », qui suscite des débats récurrents : elle a ses militants et sa morale.Au moment où la querelle de l’enseignement privé, qui avait déchiré le pays pendant des décennies, trouvait un apaisement à la fin des années 1980 (querelle qui ne fait pas l’objet de la présente bibliographie), de nouvelles questions sont apparues, qui ont ravivé le débat à la veille du centenaire de la loi de 1905…  Ces questions ont renouvelé les débats philosophiques sur la laïcité, notamment sur ses liens avec la tolérance, et favorisé des comparaisons avec la situation dans les pays confrontés à des problèmes similaires.Faut-il modifier la loi de 1905 ? » (Cf.l’URL: https://www.sciencespo.fr/bibliotheque/fr/rechercher/dossiers-documentaires/laicite.html)

6. Selon Thucydide :”Association Thucydide-Conception”  créée afin de réunir les acteurs de l’Information, du Savoir et de la Culture autour d’un projet ambitieux : redonner au monde des médias d’information son rôle fondamental pour toute démocratie :;Informer pour comprendre les faits”, La laïcité de la République Française figure en bonne position dans le texte constitutionnel en vigueur, à savoir dans la Constitution de 1958. En effet, la laïcité est affirmée dès le premier article de notre Constitution qui dispose que « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale ». Si la République Française ne reconnaît et ne salarie aucun culte, comme le précise la loi du 9 décembre 1905, chaque français a droit à une appartenance religieuse ou à une non appartenance religieuse. » (Cf.l’URL :http://www.thucydide.com/realisations/comprendre/laicite/france.htm)

7. Au sujet de l’IREL (pour institut des religions et de la laïcité )mentionné dans l’article de  Aline Girard on pourra avantageusement découvrir les activités dudit  institut en allant à l’URL : https://irel.ephe.psl.eu/laicite. Il y apparaît entre autres  que : « un institut universitaire, s’appelant Institut d’étude des religions et de la laïcité, créé au sein de l’École Pratique des Hautes Études, a-t-il un lien avec la laïcité ? Répondre à cette question ne va pas du tout de soi pour ceux qui ne sont pas forcément familiers de l’histoire de l’enseignement supérieur et de la recherche”.

Si les éléments  réunis ici  sont loin d’être exhaustifs, ils semblent  suffisants pour montrer  qu’en 2022 la séparation de corps et de biens entre professeurs de religions et instituteurs à l’école publique n’est pas nécessairement un fait définitivement acquis par tous les amoureux de la République française. A l’instar de Catherine Kintzer, loin de souscrire au “fait religieux’” que l’on veut instaurer comme matière d’enseignement on invite, en toute humilité républicaine, à  bien se garder de “l’effet religieux” potentiellement clérical  et subrepticement   réintroduit  dans le cadre institutionnel de l’Ecole publique.
 
Que Catherine  Kintzler soit chaleureusement remerciée de nous avoir autorisé à reproduire l’article publié dans son Blog revue  afin de le représenter sur  ce site. 

Message aux nostalgiques du tableau noir de la 3è République

On ne manquera pas de rappeler ici  que les hussards de ladite République aussi étaient « noirs » alors qu’ils tenaient en main la craie blanche !

Quoi qu’il  en soit de cette histoire, qualifiée par certains  « d’ancienne », il est bien établi “qu’on ne peut aller de l’avant, si on ignore les savoirs et la culture hérités !”

Cependant  institutrices et instituteurs, nostalgiques de l’Ecole ferryste républicaine, pourront soit se rassurer de la  spécificité et de la qualité de leurs expériences lointaines soit  se remettre dans le droit chemin de la modernité en consultant la lettre de  François Dubet intitulée :

 

Lettre aux parents nostalgiques

du

tableau noir de la République

 

Mise en ligne  sur le site de l’Association Vigie de la Laïcité cette lettre est accessible à  l’adresse  https://www.vigie-laicite.fr/d%C3%A9crypter-l-actualit%C3%A9

 
 
 

 

Selon l’auteur, on retiendra en première approche que :

« Au fur et à mesure qu’elle s’éloigne, l’école de la troisième République apparaît comme un modèle indépassable, comme une école parfaite dont les réformes successives nous éloignent. C’est au non de ce modèle que certains intellectuels affirment que toutes les transformations de l’école sont une longue décadence, une longue crise, une abdication de la culture et de l’identité nationale. Sans rien enlever à la grandeur de l’école républicaine, il faut opposer la réalité historique et sociale de l’école républicaine à une représentation idéalisée. Ceci ne vise pas à casser un modèle ou une mémoire, mais à expliquer que le passé n’est pas une norme à partir de laquelle il faut juger l’école d’aujourd’hui, et surtout, imaginer celle de demain. » 

L’enseignement moral et civique à l’Ecole laïque et au Collège public

Cet enseignement (EMC), comme les autres  au programme, fait l’objet d’instructions officielles. Selon le BO du 25 juin 2015, l’EMC  a été créé par la loi du 8 juillet 2013 d’orientation et de programmation pour le refondation de l’Ecole de la République. Il a été mis en oeuvre de l’Ecole au Lycée  à compter de la rentrée 2015. On y relève notamment que l’enseignement l’EMC doit transmettre un socle de valeurs communes : “la dignité, la liberté, l’égalité, la solidarité, la laïcité, l’esprit de justice, le respect de la personne, l’égalité entre les femmes et les hommes, la tolérance et l’absence de toute forme de discrimination”. “Il doit développer le sens moral et l’esprit critique et permettre à l’élève d’apprendre à adopter un comportement réfléchi. Il prépare à l’exercice de la citoyenneté et sensibilise à la responsabilité individuelle et collective” (Cf. l’URL : https://www.education.gouv.fr/l-enseignement-moral-et-civique-emc-au-bulletin-officiel-special-du-25-juin-2015-5747)

L’EMC est commenté par Pierre Kahn   » non pas dans son détail, mais dans son organisation générale, et au-delà, dans son esprit, sa « philosophie ». L’auteur, professeur des universités en sciences de l’éducation à l’Université de Caen Basse-Normandie, ESPE de Caen, coordinateur du groupe d’experts chargés auprès du CSP d’élaborer les programmes d’enseignement moral et civique, met en exergue les traits saillants de ce programme. » On pourra les découvrir en se rendant à l’URL :https://www.reseau-canope.fr/les-valeurs-de-la-republique/enseignement-moral-et-civique-en-primaire.html

 
 
 

 

C’est dans ce cadre que Catherine Kintzler pose la question fondamentale de savoir  si l’on doit enseigner « le respect des  convictions philosophiques et religieuses d’autrui » dans une entrée qu’elle a publée dan son Blog revue Mezetulle le  31 janvier 2022. Intitulée :

 

Doit-on enseigner le « respect des convictions philosophiques et religieuses » d’autrui ?

Réflexions sur un passage du programme

d’Enseignement moral et civique

 

Pour la philosophe, la réponse  est négative, sans aucune réserve, car elle”  souscrit à un état archaïque et bien peu républicain du droit, elle repose sur une absurdité contraire aux concepts de liberté et d’émancipation, enfin elle est un obstacle à l’acte même d’enseigner et à celui de s’instruire.”

Les visiteurs intéressés pourront consulter l’article de  C. Kintzler en cliquant ici ou en se rendant à l’adresse : https://www.mezetulle.fr/doit-on-enseigner-le-respect-des-convictions-philosophiques-et-religieuses-dautrui/

 Que Catherine Kintzler  soit chaleureusement remerciée de nous avoir permis ce nouvel emprunt.

Billets d’actualité de Golias (suite) Golias News,février 2022

Sous cet intitulé -déjà adopté sur ce site-on présente aux visiteurs les échos de diverses tribulations et turpitudes ecclésiales  ayant fait l’objet de sept articles récents sur le site de Golias News.Etant donnée l’importance de la matière, les visiteurs auront accès aux résumés de Golias  et aux URL des articles complets . 

1. Kerala : le procès de la honte des religieuses en danger de mort

Le verdict est tombé le 14 janvier : Franco Mulakkal est acquitté. Ancien évêque de Jalhandar1, il était accusé par une religieuse du couvent des Missionnaires de Jésus, de Kochi au Kerala, de l’avoir violée treize fois entre 2014 et 20162. Sa plainte avait provoqué des manifestations publiques de ses sœurs, soutenues par des prêtres et des laïcs. Le dossier était « en béton », tout le monde s’attendait à une condamnation…

URL : https://www.golias-editions.fr/2022/02/10/kerala-le-proces-de-la-honte-des-religieuses-en-danger-de-mort/

 

2. Affaire PREYNAT, quand le Vatican demandait à Mgr BARBARIN d’éviter un scandale public.

Lettre inédite du Cardinal L. Ladaria au Cardinal P. Barbarin sur l’affaire du prêtre pédophile Bernard Preynat.

Voici le texte (original en français) que le journal « Domani » a publié vendredi 11 février 2022 avec « The Guardian » de la lettre du secrétaire puis préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, le cardinal Luis F. Ladaria, jésuite, envoyée en 2015 au cardinal Philippe Barbarin, alors évêque de Lyon en France.

« Le sujet central concerne le cas du prêtre pédophile en série, Bernard Preynat, qui a été jugé plusieurs fois et condamné définitivement.

Le cardinal Barbarin, à un moment donné, a été impliqué dans le procès pour dissimulation présumée. Au final, le cardinal a été définitivement disculpé. »

La lettre publiée par « Domani » a été lue lors de l’émission « Piazza Pulita » de La 7, le  jeudi 10 février 2022.

URL : https://www.golias-editions.fr/2022/02/11/affaire-preynat-quand-le-vatican-demandait-a-mgr-barbarin-deviter-un-scandale-public/

 

3. Chrétiens, réveillons- nous !

« Nous, chrétiens de tout bord, ne nous laissons pas abuser. Ne nous laissons pas abuser par l’amalgame frauduleux entre l’esprit des Béatitudes et la civilisation chrétienne. Souvenons-nous que, s’il y a bien des racines chrétiennes de l’Europe malgré de nombreuses dénégations, la sève qui les a nourries est celle de l’amour inconditionnel du prochain en position de faiblesse qu’il nous est demandé de voir comme le visage du Crucifié : François d’Assise et Vincent de Paul ont autant bâti l’Europe chrétienne que la Réforme grégorienne, les Croisades, les cathédrales et les clochers de nos villages. »

URL : https://www.golias-editions.fr/2022/02/10/chretiens-reveillons-nous/

 

4.Darjeeling

« Hier, alors que je m’apprêtais à traverser la route, poussette en main, je découvre à un arrêt de bus la nouvelle publicité de la marque de lingerie Darjeeling. On y voit une femme d’une soixantaine d’année je dirais… qui pose dans un ensemble noir à dentelle, culotte et soutien gorge. Elle a un corps normal pour une femme de cet âge – ai-je besoin de le décrire ? Stupéfaite, je considère un temps la photo et puis revenant sur ma propre stupeur je commence par me corriger : « Ben oui, tu es habituée à voir des mannequins, des corps retouchés systématiquement par ordinateur et te voilà face à la normalité etc, etc… « 

URL : https://www.golias-editions.fr/2022/02/10/25762/

 

5. Quand les évêques exaucent Zemmour

 » J’appelle la droite à abolir enfin le fameux et funeste cordon sanitaire », s’est exclamé Eric Zemmour devant un parterre enflammé de supporters, pendant le meeting de Cannes du 22 janvier. A défaut d’être entendu par les dirigeants des partis de la droite et du centre qui continuent à se dresser contre son discours identitaire et haineux, le candidat à la présidence de la République, défenseur de la civilisation chrétienne, pourra au moins se féliciter d’avoir reçu un renfort sacré et même un sacré renfort : celui des évêques. Dans la brochure qui vient d’être rendue publique, « L’Espérance ne déçoit pas », la Conférence des évêques de France s’abstient d’appeler les catholiques à voter contre les deux candidats de l’extrême droite. »

URL :https://www.golias-editions.fr/2022/02/07/quand-les-eveques-exaucent-zemmour/

 

6. “La communion qui vient”; Carnets politiques d’une jeunesse catholique

« Récemment édité, « La Communion qui vient » est le fruit d’une collaboration entre trois philosophes à l’origine de la fondation de deux cafés associatifs, le Dorothy et le Simone, qui incarnent, à Paris et à Lyon, un christianisme résolument tourné vers la société, la rencontre et la réflexion. Dorothy Day (1897-1980) et Simone Weil (1909-1943), les figures emblématiques de ces tiers lieux, ont cette singularité commune d’avoir concilié la spiritualité chrétienne et un engagement politique nettement à gauche, nourri par des idées anarchistes ou trotskistes. Sans s’y réduire, le livre de Paul Colrat, Foucauld Giuliani et Anne Waeles (Seuil, septembre 2021) s’inscrit dans ce double sillage, même si les auteurs se donnent comme mot d’ordre « Dieu seul maître » plutôt que « Ni Dieu ni maître », et même s’ils se disent « cyniques » plus qu’« anarchistes. » 

 

URL : https://www.golias-editions.fr/2022/02/03/la-communion-qui-vient-carnets-politiques-dune-jeunesse-catholique/

 
 
7 . Benoît XVI rattrapé par l’Histoire

« Coup de tonnerre en Bavière le 20 janvier 2022. Lors d’une conférence de presse, l’archidiocèse de Munich et Freising a présenté les conclusions d’un rapport indépendant qu’il avait commandé sur les abus sexuels commis en son sein par des membres du clergé entre 1945 et 2019. Réalisé par le cabinet d’avocat Westpfahl Spilker Wastl, le rapport s’étend sur 1600 pages dans lesquelles ont été identifiés 235 auteurs présumés d’abus, dont 173 prêtres, ainsi que 497 victimes présumées. Plus de la moitié des abus, 60 %, auraient été commis sur des enfants entre 8 et 14 ans. La plus grande partie des crimes ont été commis entre les années 1960 et 1970. Les avocats ont précisé que les chiffres du rapport ne représentaient que la « zone claire » du phénomène, estimant que la « zone sombre» était « plus vaste encore ». Ce qui ne les empêche pas de conclure d’ores et déjà, après une « litanie d’horreurs » à l’ « échec total » d’un système, au moins jusqu’en 2010. »

 

URL : https://www.golias-editions.fr/2022/02/03/benoit-xvi-rattrape-par-lhistoire/ 

 

  Que Christian Terras,éditeur en chef de Golias, soit remercié de nous autoriser à reproduire une nouvelle série d’articles publiés dans Golias News.

 

À la suite du colloque « Après la déconstruction, reconstruire les sciences et la culture »

Nous reprenons  ici le titre de  la note publiée par Catherine Kintzler dans son Blog revue Mezetulle le 6 février 2022  suite à sa participation au colloque dont l’intitulé est mentionné ci-dessus, tenu à la Sorbonne les 7 et 8 janvier derniers. Le citoyen ordinaire ne peut que s’étonner  du caractère pour le moins singulier d’un tel intitulé. Quoi qu’il en soit, la séance inaugurale dudit colloque fut présidée par l’actuel ministre de l’Education nationale.  Selon l’ Humanité  du  11 février 2022, il s’agissait  « d’un pseudo-colloque , financé et inauguré par le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer. L’initiative relève d’une attaque contre les sciences sociales. Après la dénonciation de l’« islamo-gauchisme » par la ministre de l’enseignement supérieur, Frédérique Vidal, la dénonciation du « wokisme » et de la « cancel culture », c’est désormais le « déconstructionnisme » qui est dans le collimateur du gouvernement, de la droite et de l’extrême droite. L’offensive suscite l’inquiétude parmi les universitaires et les chercheurs. Beaucoup dénoncent une attaque gouvernementale contre les sciences sociales et contre l’université en général. Après la loi de programmation sur la recherche (2021-2030), ils pointent une nouvelle étape dans la mise en cause de l’indépendance de la production des savoirs et des connaissances. » (Cf.https://www.humanite.fr/en-debat/sciences-sociales/qui-veut-la-peau-des-sciences-sociales-738050#:~:text=Savoirs%20Les%207%20et%208,attaque%20contre%20les%20sciences%20sociales.)

Selon Charlie Hebdo “l’objectif  du Colloque (anti construction pas toujours constructif) était le suivant : mettre un coup d’arrêt à l’influence de l’idéologie « woke » – ce terme qui désigne le fait d’être « éveillé », conscientisé aux discriminations, mais qui conduit parfois à des formes de censure, d’ostracisme. À Charlie, on a bien compris les dangers de certaines exagérations « woke », on l’a souvent documenté. Pour autant, ce Colloque laisse un goût amer, car il donnait, paradoxalement, des gages aux tenants du « wokisme », avec des propos parfois excessifs ou englobant tout progressisme dans le « wokisme »… Plusieurs intervenants ont défendu une nécessaire démarche scientifique face aux idéologies et ont dénoncé un mélange entre militantisme et travail universitaire. Mais tous étaient-ils eux-mêmes totalement neutres ?”(Cf. L’URL  :https://charliehebdo.fr/2022/01/societe/sorbonne-un-colloque-antideconstruction-pas-toujours-constructif/)

 
Quoi qu’il en soit les visiteurs pourront prendre connaissance du programme de ce Congrès en allant à  :http://www.laicite-republique.org/7-8-jan-22-colloque-apres-la-deconstruction-reconstruire-les-sciences-et-la.html

Ils pourront ensuite consulter la note de Catherine Kintzler, qui avait participé à cette manifestation en cliquant ici ( Document 1 )ou en se rendant à l’URL: https://www.mezetulle.fr/quelques-suites-du-colloque-apres-la-deconstruction-reconstruire-les-sciences-et-la-culture/

Ils pourront aussi prendre connaissance de la communication  qu’y fit  Charles Coutel , Professeur émérite des Universités (Université d’Artois),  reproduite dans Mezetulle le 4 février  2022. Elle est  intitulée :    

OSONS TRANSMETTRE !

Elle est accessible en cliquant ici (Document 2) ou à l’URL :  https://www.mezetulle.fr/osons-transmettre/

Il y apparaît que : » L’argument présentant le colloque « Après la déconstruction, reconstruire les sciences et la culture » tenu à la Sorbonne les 7 et 8 janvier 2022 se termine par un appel à la « construction, chez les élèves et les étudiants, des repères culturels et fondamentaux ». Cela caractérise non seulement une fonction fondamentale de l’Ecole et de l’Université, mais aussi et plus largement le geste sans lequel aucune civilisation ne peut se déployer ni grandir. Reprenant son intervention lors du colloque, Charles Coutel, réfléchit sur ce geste de transmission, sur le désir de transmettre et sur celui d’admirer en s’aidant d’un chef-d’œuvre à portée allégorique : le groupe sculptural Enée, Anchise et Ascagne du Bernin. »

    

On y trouvera par ailleurs des recommandations fortes s’il s’agit  de” sortir d’une période d’ obscurantisme militant pour réinstituer l’émancipation individuelle et collective par les savoirs, les techniques et les arts à l’Ecole et à l’Université. » Au coeur du débat se  trouve l’Enfant; savoir le plus jeune à protéger et à enseigner  car il a la charge de ce qu’il faut préserver à long terme.

Charles Coutel lance aussi un appel aux enseignants-professeurs  pour qu’ils fassent bien la distinction entre : Transmission et Communication – Recherche et Propagande – Enseignement et Inculcation.   Pour la refondation attendue,  il  leur propose  trois tâches  essentielles :

 -Celle  de la nomination des repères culturels au moyen d’un langage maîtrisé,

 -Celle  de redonner force et vigueur  à l’argumentation rationnelle et scientifique,

-Celle d’associer  à toute transmission  la modestie devant la richesse d’un héritage, comme le désir de l’admirer.

Au total on retiendra qu’enseigner c’est transmettre et non communiquer et pour s’en convaincre   on pourra, en toute hypothèse,  consulter quelques documents éclairants   disponibles  aux adresses suivantes :
https://www.cairn.info/revue-du-mauss-2006-2-page-70.htm

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2020/12/07122020Article637429233081810524.aspx

https://journals.openedition.org/leportique/1523?lang=en

https://www.bienenseigner.com/

 
 
Que Catherine Kintzler et Charles Coutel soient chaleureusement remerciés de nous autoriser à reproduire leurs contributions exemplaires  dans un domaine aussi fondateur  !

Souffrances et turpitudes autour d’un monument devenu mémorial et La jeunesse ensevelie des humbles de vingt ans

Le monument en question  célèbre la mémoire des institutrices, instituteurs et normaliens du Finistère tombés « au champ d’honneur » au cours des deux guerres mondiales du 20 è siècle. Il fut édifié en 1924  dans la Cour d’Honneur de l’ancienne Ecole normale d’instituteurs de Quimper sise au 8 rue de Rosmadec de cette ville, préfecture du Finistère .  Son histoire singulière et son devenir ont fait l’objet d’un article récent dans le quotidien Ouest-France. Les visiteurs pourront en prendre connaissance  à l’URL :https://asvpnf.com/index.php/2022/01/19/le-patrimoine-normalien-du-finistere-remis-en-lumiere-par-la-presse-locale 

Au-delà de ce que « racontent », dans le silence, tous les Monuments aux Morts celui qui  retient notre attention ne fut jamais inauguré  puisque la cérémonie prévue à cet effet, le 3 juillet 1924, fut  reportée -par les autorités civiles…à une date ultérieure qui ne cesse de l’être 98 ans après. Tout citoyen ordinaire ne peut que s’offusquer de ce manquement de nos institutions sur le plan mémoriel et s’interroger sur son origine et sa signification.

Pour tenter d’y répondre  ou tout au moins de rassembler  des éléments susceptibles de revêtir un caractère explicatif, un adhérent de notre Association s’est enquis de collationner des articles de la presse locale de juillet et août 1924  publiés à la suite de l’annulation de la  cérémonie, cérémonie attendue- il faut le rappeler- par les familles des victimes .

 

 Les visiteurs  pourront  consulter, en cliquant ici, les transcriptions de plus d’une vingtaine d’articles provenant de la presse de l’époque en Finistère(presse numérisée par les Archives départementales de ce département) toutes sensibilités politiques confondues. Le travail effectué  ne revêt aucun caractère  exhaustif  et ne prétend pas  rassembler les éléments d’une revue de presse .

 

 Les transcriptions présentées sont listées ci-dessous :

 

1. Des chiffres accablants,des dates,des acteurs……………………………………………………………Page 3

2.Autour d’un scandale(1) :Le Finistère(LF), 12 juillet 1924…………………………………………….Page 4

3. L’affaire du Monument à la Chambre : LF, 12 juillet 1924…………………………………………….Page 12

4. Autour d’un scandale(2) :LF , 19 juillet 1924……………………………………………………………..Page 14

5. Chez les instituteurs (1) : Le Courrier du Finistère(LCF), 12 juillet 1924………………………………………………………………………………………………………………………….Page 24

6. Hardi les laïques ; LCF, 12juillet 1924……………………………………… ……………………………….Page 30

7.Chez les instituteurs(2); LCF , 19 juillet 1924……………………………………………………………..Page 37

8.Aucun incident à Quimper; LCF, 26 juillet 1924……………………………………………………………Page 44

9.Dans l’enseignement,le récit de R . Daniel : Le cri du peuple socialiste,  12 juillet 1924………………………………………………………………………………………………………………………….Page 47

10. Le monument aux instituteurs MPLF:L’Eclaireur du Finistère, 12 juillet 1924………………………………………………………………………………………………………………………….Page 51

11. Après les incidents de Quimper, le communisme à l’école : Le Progrès du Finistère(LPF), 12 juillet 1924………………………………………………………………………………………………………………………..Page 57

12. Les yeux qui s‘ouvrent( F.Goyen) : LPF,19 juillet 1924………………………………………………Page 68

13. Incohérences(F. Goyen) :LPF , 26 juillet 1924…………………………………………………………..Page 74

14. Fléchettes , Instituteurs laïques : LPF ,23 août 1924………………………………………………….Page 79

15. Fléchettes ; M.Clémendot,instituteur laïque n’aime pas l’histoire : LPF,30 août 1924………………………………………………………………………………………………………………………….Page 86

16.Les congrès d’instituteurs : LPF, 23 août 1924…………………………………………………………..Page 93

17.Autour d’un monument funèbre aux instituteurs finistériens: Le Petit Breton(LPB) ,12 juillet 1924……………………………………………………………………………………………………………………….Page 98

18.Photographie du monument en juillet 1924 : LPB , 12 juillet 1924…………………………………………………………………………………………………………………………Page 104

19.Annonce de l’inauguration du jeudi 3 juillet 1924 : Le Citoyen(LC), 3 juillet 1924…………………………………………………………………………………………………………………………Page 105

20.La Marseillaise : LC ,17 juillet 1924………………………… ………………………………………………Page 107

21.Les admissions aux écoles normales de Quimper : LC ,31 juillet 1924………………………………………………………………………………………………………………………….Page 115

22.Pour le combat laïque ! les Instituteurs laïques et Le Progrès du Finistère :LC, 28 août 1924………………………………………………………………………………………………………………………..Page 117

23.La  Morale  Prolétarienne de l’Internationale de l’Enseignement : LPB, 26 juillet 1924…………………………………………………………………………………………………………………………Page 121

24.Le Monument aux Morts de l’ENG   non inauguré en 1924 ; deux insertions : asvpnf.com………………………………………………………………………………………………………………. Page 128

Amicale laïque de Concarneau

Rester bien informé de  l’état de la réglementation en matière de laïcité et de la signification de ses évolutions récentes …Pour en savoir davantage, les visiteurs  trouveront ,en cliquant ici, l’annonce d’une nouvelle réunion-débat à ce sujet proposée par l’Amicale laïque de Concarneau. 

Billets d’actualité de Golias (janvier 2022)

Il ne s’agit pas ici  d’amorcer  une sorte de revue de presse (genre très difficile ) ou de tenter de faire le récit  d’évènements marquants de l’actualité au moyen d’articles  ayant fait l’objet d’un choix éditorial sur la base de critères nécessairement subjectifs.

On se  propose simplement de fournir aux visiteurs  une mise en page  voire en perspective de faits et d’observations récents ayant donné lieu à des “papiers” de journalistes de métier, utilisateurs de talents  de la liberté de la presse. Certes, à l’instar de Albert Camus, on dira qu’  » une presse libre  peut ,bien sûr, être bonne ou mauvaise, mais sans liberté, la presse ne sera jamais que mauvaise « .

Nous allons donc tirer le meilleur parti de cette liberté pour  proposer aux visiteurs de ce site des informations  venues  du monde religieux , souvent cléricalisé  et parfois complotiste tel qu’appréhendées en ce moment  par les éditions Golias—fréquemment sollicitées pour alimenter ce site.   Ils pourront en effet accéder (en cliquant sur Document…) à 3 articles publiés  en janvier  2022   ayant trait à:

 

1La fachosphère décomplexée, par Golias hebdo…………………… Document 1

L’extrême droite française; mieux la connaître pour mieux la combattre.En collaboration avec Golias Depuis une dizaine d’années, le site La Horde, en collaboration avec le site antifasciste REFLEXes, poursuit une cartographie de l’extrême droite. Si aucune prétention à l’exhaustivité ne préside à cette mise à jour de janvier 2022, l’idée est de proposer de façon synthétique et visuelle quelques repères et apporter des compléments d’information. à l’heure où plus d’un tiers des sondés votent extrême-droite pour la présidentielle 2022

 

2L’amicale des complotistes catholiques  par A. Ballario……………Document 2

Les théories du complot se développent à toute vitesse grâce à internet et aux réseaux sociaux, y compris dans des sphères peu empreintes de modernisme, et le cardinal Müller en est un très bon exemple comme nous l’avons vu la semaine dernière…

 3Les  Sauveurs ou voleurs d’âmes par S. Plaud……………………………..Document 3

Autant il faudra que la Cour Européenne des droits de l’homme continue de protéger efficacement la liberté de conscience et le pluralisme religieux, autant il lui faudra certainement se pencher sur les abus commis au nom de la religion… » (Jean-Paul Costa, président de la Cour européenne des droits de l’homme de 2007 à 2011). Depuis 2015, la mouvance évangélique  arrive en tête des courants religieux, suscite interrogations et signalements auprès de la Miviludes, la mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires. Sur cent-quatre-vingt-quinze saisines, cent trente d’entre elles rapportent en 2015 des comportements inquiétants de la part de pasteurs évangéliques ou au sujet d’adeptes…

 

Que Christian Terras, Rédacteur en chef à Golias, soit chaleureusement remercié pour nous autoriser   ces trois emprunts !