Les Communes de Paris ; épisodes emblématiques de notre Histoire et de notre Histoire révolutionnaire.

La célébration du  150è anniversaire du début de l’Insurrection de la Commune de 1871 a déjà donné lieu à plusieurs parutions sur ce site. Elle fournit l’opportunité d’en souligner non seulement le rôle fondateur mais aussi le caractère répétitif. Ce dernier  pourrait résulter de la désignation d’évènements d’origines différentes par un   même et seul mot; celui de  « Commune » .  

         Désignant   dans de nombreux pays,  la circonscription administrative de base il s’agit bien, pour ce qui nous concerne, de la collectivité territoriale décentralisée dotée de la personnalité morale à la base  de l’organisation administrative française. Reste-t-elle  celle où « le peuple citoyen  agit pour lui-même et par lui-même »? 

 

         Les lecteurs intéressés par cette histoire en marche pourront consulter,  en cliquant sur les items suivants  repérés en bleu :

 

        Document 1 :    Un article de l’Electeur du Finistère sur la signification donnée à  la Commune  alors que sa phase insurrectionnelle est engagée.

   
        Document 2 :  La « première Commune” de la révolution française  (1789 -1795); quelques repères.

 

       Document 3 :    Un article de Philosophie Magazine intitulé les « Philosophes et la Commune ».

 

        Document 4 :   Une coupure de presse récente  témoignant de la prégnance singulière et de la portée universelle  des démarches « communardes' » .  
 

Modernité des combats émancipateurs de Nathalie Le Mel, Communarde déportée en Nouvelle Calédonie.

« Malgré la pandémie, le cent cinquantième anniversaire de la Commune ne manquera pas d’initiatives qui montreront une fois de plus que, loin d’être morte, la Commune reste une source merveilleuse d’inspiration et de confiance pour toutes celles et tous ceux qui se réclament encore des valeurs de la  République démocratique et sociale ».  Les visiteurs pourront s’en convaincre en suivant les liens suivants :

       https://www.commune1871.org/la-commune-de-paris/histoire-de-la-commune/commune-1871-ephemeride/1166-commune-1871-ephemeride-17-mars-les-canons-de-la-commune

          https://www.commune1871.org/nos-actualites/actualites/1140-150eme-anniversaire-de-la-commune-un-elan-populaire-pour-monter-au-mur

         Nous revenons ici sur  des éléments relatifs à l’histoire singulière de  Nathalie Le Mel – « pétroleuse » finistérienne- présumée coupable avant d’avoir été jugée. Ils furent présentés par Yvonne Rainero dans un discours qu’elle prononça  le 6 février 2021 à Quimper  lors de la célébration du 150è anniversaire du début de l’insurrection .

       On rappellera  que  Nathalie Le Mel était ouvrière relieuse et qu’en septembre 1864, une grève des ouvrières et des ouvriers relieurs éclata à Paris sur la réduction du temps de travail et l’augmentation des salaires. Eugène Varlin et Nathalie Le Mel y jouèrent un rôle dirigeant et cette grève, la première après la Loi sur les coalitions du 25 mai 1864, fut victorieuse. Mais les acquis  ne tardèrent pas à être remis en cause par les patrons…

     Les visiteurs pourront consulter le discours prononcé par Yvonne Rainero en cliquant ici.    

      Que Yvonne Rainero soit cordialement remerciée de nous avoir autorisé à reproduire le texte de son discours afin de le représenter sur ce site. 

Le 150è anniversaire de la Commune de Paris (18 mars 1871-28 mai 1871)

 Il s’agit de célébrer cet évènement révolutionnaire fondateur, le gouvernement insurrectionnel qui en résulta  et ses acquis émancipateurs ainsi que  la mémoire  des 27000 communards massacrés par l’armée versaillaise dite de l’ordre. 

       On trouvera  ici des éléments  concernant  son déroulement et  sa fin tragique en guerre civile  associés à  ceux ayant trait  à la fin d’une  guerre impériale perdue face aux Prussiens, à la chute  du  second empire et à  la proclamation de la  3è République.  

      Il s’agit aussi, puisqu’il est avéré que l’Ecole est, et se fait, à l’image de la société qui la porte, de mentionner quelques unes des contributions de la Commune à cet égard  et notamment  en matière de laïcité. 

      Comment ne pas rappeler en effet que, dès le «  2 avril 1871, soit moins d’une semaine après la proclamation de la Commune, alors que des combats font rage à Courbevoie et Neuilly, est promulgué un décret portant sur la séparation de l’Eglise et de l’Etat. Le décret voté à l’unanimité stipule :  Article 1 : L’Eglise est séparée de l’Etat. Article 2 : Le budget des cultes est supprimé. Article 3 : Les biens dits de mainmorte, appartenant aux congrégations religieuses, sont déclarés propriété nationale. Article 4 : Une enquête sera faite immédiatement pour en constater la nature et les mettre à la disposition de la nation ».

     Par ailleurs  il sera présenté un certain nombre de données extraites de la presse de l’époque révélant  les nouvelles, dépêches et correspondances relatives à l’Insurrection telles  qu’elles parvenaient à l’époque au fin fond du département du Finistère, empreintes à l’évidence  des choix politiques du journal  lui-même et de son  correspondant parisien. S’agissant de la presse ancienne numérisée seul un trihebdomadaire  « couvrait » les évènements ce qui en restreint la portée … Il a cependant le mérite d’exister, d’être accessible et de révéler, 150 ans après la Commune,  le contenu et le sens de l’information  rendue disponible à l’époque dans des circonstances exceptionnelles telle qu’elle pouvait façonner  l’opinion publique et pour commencer celle de ses lecteurs…

    Cependant les lecteurs auront aussi accès à des informations du temps présent notamment  concernant la présentation  étonnante en 2020  de  la mémoire  du sacrifice des communards  via le classement d’un monument parisien dédié  aux partisans de l’ordre et autres cléricaux versaillais…

      Au total, les visiteurs de ce site pourront consulter, à ce propos,  six documents listés ci-dessous  (en cliquant sur les annonces  en bleu des documents) :

           Document 1. Extrait de  la présentation du Centenaire de la Commune de 1871.

           Document 2 . Eléments d’histoire de la Commune .

           Document 3 . La Commune et l’Ecole.

           Document 4 . Le Sacré-Coeur de la honte classé « monument historique « .

           Document 5 .  Echos de la Commune dans  la presse ancienne du Finistère.

           Document 6.  Caricatures de Pilotell relatives à la Commune .

Yvon Hervé, hussard noir de la fraternité et du bien public !

         Maintenant avec pugnacité son implication dans la gestion des collectivités locales après une  brillante carrière d’instituteur public , Yvon Hervé nous livre ses réflexions sur le sens de ses expériences professionnelles et humaines  toutes dédiées à l’éducation populaire , à  la justice sociale et au bien public, dans un ouvrage qu’il a récemment fait paraître.
 
           De son bref séjour à l’Ecole normale d’Instituteurs de Quimper, il retira des leçons fondatrices et entres autres, qu’il devait être le guide intellectuel, moral et social de sa collectivité d’exercice. Ce  précepte, mis en application sans faiblesse,   n’a cessé de donner du sens à son  cursus exemplaire.  
 
         Que son exemple soit médité par les jeunes générations de maîtres d’école devenues celles des professeurs…
 
          Les visiteurs intéressés par cet itinéraire singulier  d’instituteur-éducateur et d’acteur engagé  de la vie publique pourront consulter trois documents   en cliquant successivement sur les items notifiés ci-dessous en bleu :
 
              Document 1 :  Texte de présentation générale de l’ouvrage dédié aux Hussards de la République.
 
              Document 2 :  Reproduction de la première de couverture de l’ouvrage. 
 
              Document 3 : Reproduction  de la quatrième de couverture de l’ouvrage .
 
        Que Yvon Hervé soit chaleureusement remercié ne nous avoir autorisé  à reproduire, afin de les représenter sur ce site, des éléments emblématiques de son livre .   

Francois Ménez, professeur de lettres et poète à l’Ecole normale d’instituteurs de Quimper .

F. Ménez était, selon  un article du Citoyen de  septembre 1927 signé  par G. Le Bail  déjà mentionné sur ce site,   « le vagabond qui s’en va droit comme une flèche au milieu des solitudes, poursuivi par le cri des grillons et le cantique des alouettes » … Cette appréciation résultait de   l’analyse de son ouvrage  intitulé :  » Aux chants enchantés de Cornouaille » paru en 1927.  En 1923 , F. Ménez   fit paraître chez Plon   »  L’Envoûté  » , cet ouvrage ayant donné lieu à un long article paru dans  L’Union Agricole et Maritime, l’hebdomadaire de Quimperlé.
 
      Mais cet auteur prolifique était professeur à l’Ecole normale de garçons de Quimper ce qui justifie sans ambage  cette insertion sur le site asvpnf.com.  Les visiteurs intéressés pourront se documenter à ce propos  en cliquant successivement sur les 4 items en bleu qui suivent :
 
            Document 1.    Quelques éléments de biographie  de F. Ménez
 
            Document 2 .    L’analyse d’ouvrage relative à  L’Envoûté ( 1923).
     
            Document 3 .    L’article dédié à F. Ménez paru dans Le Citoyen du 29 janvier 1925.
 
            Document 4. .    Le  poème inédit de Corentin  publié le  21 mai 1925  dans Le Citoyen et dédié à F. Ménez

Quand le Tirailleur du Citoyen défendait ses Idoles !

L’histoire républicaine de la laïcisation de l’école publique et des autres institutions  ne s’arrêta pas, comme par enchantement, suite au vote de la Loi de Séparation de 1905. Ainsi,  suite à la Grande Guerre et à l’union sacrée  qui s’en suivit, la laïcité  fut de nouveau attaquée de manière frontale  par  l’église catholique dès  la victoire électorale du Cartel des Gauches en 1924. (cf.

Les illusions de la victoire en France

www.cndp.fr › jean-zay › frise › fiches › 06_illusion_v..
           En effet l’Assemblée  des Cardinaux et des Archevêques de France adopta, le 10 mars 1925, une déclaration solennelle qui « condamnait l’idée même de laïcité » et  prônait « les mesures à prendre pour la combattre « . Ladite assemblée considérait que les lois de laïcité votées depuis l’avènement de la 3è République substituaient  au « vrai Dieu » des « idoles » parmi lesquelles on citait  la liberté , la solidarité, l’humanité et la science…Les visiteurs pourront  prendre connaissance  du contenu de cette déclaration en consultant le document 1.
 
         C’est dans ce contexte particulier que Gorges Le Bail, fondateur et  rédacteur- en – chef  du Citoyen , hebdomadaire  finistérien de concentration républicaine, ouvrit dans son journal une chronique intitulée :
 
    « En tirailleur ; le culte des idoles ». 
 
       Entretenue avec beaucoup d’humour et de lucidité, pendant plusieurs semaines, elle donna lieu à un ensemble d’articles qui, transcrits de la presse ancienne numérisée,  ont été réunis en un document unique selon leur ordre d’apparition. Les visiteurs pourront le consulter (document 2)  .
                Document 1. Texte de la déclaration sur les lois dites de laïcité et les mesures à prendre pour les combattre.
 
                Document 2 .  En tirailleur: le culte des idoles.

 » L’avenir d’une désillusion : l’État et la République »

Sur le livre de Pierre Birnbaum « La Leçon de Vichy – Une histoire personnelle » 
(Seuil, 2019)
par 
Sabine Prokhoris, le 23 janvier 2021

 

            Les visiteurs intéressés par l’histoire du devenir de la République française et de celle de ses institutions pourront consulter, en suivant le lien proposé , l’analyse de l’ouvrage de Pierre Birnbaum  (2019) par Sabine Prokhoris , analyse parue dans  Mezetulle  le 25 février 2021.

 
  

           URL : https://www.mezetulle.fr/lavenir-dune-desillusion-letat-et-la-republique/
 
           A ce propos , C. Kintzler  souligne dans son Blog-revue que   :   « L’ouvrage de Pierre Birnbaum La Leçon de Vichy – Une histoire personnelle (Seuil, 2019) est l’occasion pour Sabine Prokhoris de méditer sur la « rupture » qu’il introduit dans le travail de son auteur, historien-sociologue de l’État. Elle souligne la remise en question de la position méthodologique d’un chercheur qui se voulait détaché de toute contingence personnelle, mais aussi celle de nombre d’aspects de la théorie  de l’État qu’il a précédemment élaborée. Cette rupture n’est pas un reniement. C’est par le nœud de l’histoire intime et de l’histoire collective que la question est posée : « comment penser à nouveaux frais les liens, auparavant vus comme consubstantiels en France, de l’État et de la République ? ».
 
         Catherine Kintzler nous a autorisé à reproduire et représenter cette contribution : qu’elle en soit cordialement remerciée.

Pour le Professeur maîtriser sa discipline reste le fondement de sa pédagogie et de son autorité !

Ce principe qui  fut pendant longtemps une évidence ne semble plus l’être, si l’on fait référence  aux nouvelles épreuves de l’examen donnant accès au CAPES…
 
           Les visiteurs pourront s’en  persuader  en consultant l’article récent de  Guillaume Pigeard de Gurbert intitulé  :
 
 « L’Éducation nationale ne recrute plus; elle embauche « 
 
          paru dans Mezetulle, le Blog-revue de  Catherine Kintzler, le 25 février 2021.  
         Il en ressort que : »Sourd aux nombreuses critiques et protestations, le Ministère de l’Éducation nationale impose une réforme du CAPES qui s’inscrit dans la ligne des précédentes. Instituant ouvertement le déclassement des professeurs en les livrant au caporalisme, elle confirme une politique scolaire qui depuis longtemps s’acharne à réduire la place du savoir. Guillaume Pigeard de Gurbert en analyse ici les contradictions. »
          Les visiteurs pourront accéder au document mentionné en suivant le lien : 
 
        https://www.mezetulle.fr/leducation-nationale-ne-recrute-plus-elle-embauche/
 
        
        Que Catherine  Kintzler soit remerciée de nous autoriser à en  faire mention  sur ce site.
 

Savoir nommer les choses essentielles : Définition de la laïcité par Ferdinand Buisson (1911)

Les visiteurs pourront consulter en cliquant ici ce texte fondateur paru il y a 110 ans dans le  Nouveau Dictionnaire de Pédagogie et d’Instruction primaire  (Editions Hachette).  Il conserve toute sa lisibilité et son actualité en 2021.  Selon F. Buisson le néologisme était nécessaire car  « aucun autre terme ne permettait d’exprimer sans périphrase la même idée dans son ampleur « . On était bien loin des sept laïcités françaises de Jean Baubérot (2015)!                                (cf. https://journals.openedition.org/lectures/18666 )
 
        Il est rappelé, à la suite de Anne-Claire Husser (2014), que : « Ferdinand Buisson joua un rôle majeur dans la définition du cadre de la laïcité scolaire française il y a plus d’un siècle, à une époque où il n’était pas encore question d’enseigner le fait religieux à l’école mais plutôt de ramener les religions dans la sphère privée pour affirmer l’indépendance des institutions publiques à l’égard des Églises. Nommé directeur de l’instruction primaire par Jules Ferry en 1879 et ayant continué à exercer ces fonctions durant près de dix-sept années, Buisson présida non seulement à la mise en place des grandes lois scolaires dans les années 1880, mais il contribua plus largement à façonner l’école laïque de la fin du 19è siècle et du début du 20è par son action administrative, son implication dans la formation des maîtres, sa présence au sein des grandes associations républicaines comme la ligue de l’enseignement ou la ligue des droits de l’homme ainsi que par sa réflexion pédagogique. »cf.(https://www.cairn.info/revue-histoire-monde-et-cultures-religieuses-2014-4-page-29.htm)

Célébration de la Journée Internationale pour les Droits des Femmes Quimper; 6 mars 2021.

La Journée Internationale des Femmes (selon l’appellation officielle de l’ONU ; en anglais, International Women’s Day ou IWD), également appelée Journée Internationale pour les Droits des Femmes dans certains pays comme la France, est célébrée le 8 mars. C’est une journée internationale mettant en avant la lutte pour les droits des femmes et notamment pour la réduction des inégalités par rapport aux hommes.

 
    Cette journée est issue de l’histoire des luttes féministes menées sur les continents européen et américain. Le 28 février 1909, une « Journée nationale de la femme » (National Woman’s Day) est célébrée aux États-Unis à l’appel du Parti socialiste d’Amérique. À la suite d’une proposition de Clara Zetkin en août 1910, l’Internationale socialiste des femmes célèbre le 19 mars 1911 la première « Journée internationale des femmes » et revendique le droit de vote des femmes, le droit au travail et la fin des discriminations au travail. Depuis, des rassemblements et manifestations ont lieu tous les ans.

 

 

C’est la Russie soviétique qui est le premier pays à l’officialiser en 1921 en en faisant un jour férié mais non chômé jusqu’en 1965. L’évènement restera principalement cantonné aux pays du bloc socialiste jusqu’à la fin des années soixante, lorsqu’il sera repris par la deuxième vague féministe. C’est finalement en 1977 que les Nations unies officialisent la journée, invitant tous les pays de la planète à célébrer une journée en faveur des droits des femmes.

 

 

 

 

 

     Les visiteurs de ce site et leurs proches sont invités par les « communistes finistériens et leurs sympathisants »  à la célébration de cette journée plus particulièrement dévolue cette année au lien entre les luttes pour l’égalité femmes-hommes et la crise pandémique  qui traverse le monde  sous l’intitulé thématique :   

« Leadership féminin : pour un futur égalitaire dans le monde de la Covid-19« .

   Le rassemblement se tiendra le samedi 6 mars 2021 à 14h30, Place Saint-Corentin, devant l’Hôtel de Ville à Quimper.
 
Les visiteurs pourront consulter en cliquant ici l’invitation reçue par l’Association ainsi qu’un document relatif à Nathalie Le Mel,  finistérienne engagée tant dans la défense des droits de la femme  que  dans l’Insurrection  de la Commune de Paris en 1871.Cette célébration lui est dédiée. Nathalie Le Mel fut déportée en Nouvelle Calédonie en compagnie de Louise Michel.

 

    Que Mme Yvonne Rainero soit chaleureusement remerciée pour nous avoir adressé cette invitation  et pour nous avoir autorisé à la reproduire en vue de son  insertion  sur ce site.