Les Ecoles normales primaires de la 3è République étaient-elles vraiment les casernes de Jules Ferry ?

Réalité ou provocation journalistique …rares sont les occurrences  de la sorte même   si l’assimilation des normaliens  aux Hussards noirs  de l’Escadron  créé  et intégré à l’armée de la  Révolution en 1793  ou plus précisément aux Hussards noirs de  la République chers à Charles Péguy (1913) -en raison de leur tenue -peut donner lieu à des résonances lointaines témoignant d’une discipline  quelque peu militaire  réglant leurs vies d’élèves-maîtres .   
      Quoi qu’il en soit c’est ainsi que se trouvent qualifiées leurs écoles du début du 20 siècle dans un article du journal La Marseillaise soigneusement conservé  et mis à notre disposition  par l’un de nos adhérents. Certes il appelle à la réflexion  et les visiteurs pourront le consulter en cliquant ici
 
       Faut-il rappeler en  cette circonstance que les adolescents concernés  étaient devenus élèves-maîtres , pensionnaires complets de leur école,  suite à un concours dont ils avaient été lauréats?  Ce concours nécessitait, en fait, « plusieurs années de préparation de la part du candidat qui s’orientait vers lui, très souvent, sur les conseils reçus de son instituteur alors qu’il était encore sur les bancs de l’école primaire. Il devenait  ensuite  l’objectif visé pendant plusieurs années de cours complémentaire ou, plus souvent, d’école primaire supérieure et nourrissait  les espérances de tout l’entourage familial. Celui-ci  se situait très fréquemment dans les couches les plus modestes de la population « .
 
        Dans un tel contexte  il n’est  pas surprenant, qu’ayant  pu bénéficier des bienfaits de « l’ascenseur social » lesdits élèves-maîtres étaient d’autant plus enclins à supporter un régime d’études et une discipline sans concession. Ils  étaient, au demeurant, soumis aux règles d’un  engagement décennal contraignant  qu’ils avaient signé avec l’autorisation de leur père 

Lorsque les accommodements raisonnables du Conseil d’état « jettent le voile » et le doute sur la volonté politique d’un élu de la République.

Ce vendredi 11 décembre 2020, deux jours après la célébration du 115è anniversaire de la loi de  Séparation de 1905, la plus haute juridiction administrative de notre pays a statué sur la question de savoir si le fait de « proposer des menus sans porc aux élèves des cantines municipales contrevient  à la laïcité » du service public.
 
       Les visiteurs intéressés tant  par la nature de la  réponse apportée qui fera désormais référence que par ses conséquences pourront consulter ,en cliquant ici , le compte-rendu de cette audience rapporté dans différents medias.
 
      Alternativement ils pourront y accéder en suivant le lien  : 
 
                         

                                        Article original publié sur BFMTV.com

Reconstruire la République laïque!

 Tel est l’intitulé du manifeste  qui fut publié le 4 novembre  2020 par  23 Associations dont on trouvera la liste ci-dessous.  On y affirmait  :
 
        -que  l’Ecole Laïque et Républicaine  est et demeure le creuset de la République,
 
        -qu’aucun accommodement  circonstanciel ne permet  de substituer l’interconvictionnalité à la laïcité,
 
        -qu’au lieu de prôner l’écriture de nouvelles lois aux titres fallacieux il importait d’enfin constitutionnaliser la loi du 9 décembre 1905,
 
         -qu’il était essentiel de former des maîtres pour en refaire les hussards noirs de la République laïque et non des  animateurs prêchant un « vivre ensemble » inconsistant,
 
          -que la laïcité  reste le principe émancipateur des  temps présents.
 
     Les visiteurs intéressés pourront consulter, en cliquant ici,  le manifeste en question . 
 
    Il fut  validé par 23 associations regroupées au sein d’ un Collectif Laïque National ( cf. le lien :contact@collectif-laique-national.org).

La déclaration internationale sur la laïcité au 21è siècle !

Signée en 2005 par  250 intellectuels de 30 pays différents,  lors du centenaire de la Loi de Séparation de 1905, elle fut rédigée pour la majeure partie par Roberto Blancarte (Mexique) ,Micheline Milot (Canada) et Jean Baubérot (France).  Quinze ans après, elle conserve  une pleine actualité et mérite d’être remise à l’ordre du jour de façon à la rendre universelle.
 
      Constituée d’un préambule  et de  4 titres couvrant 18  articles dévolus à la laïcité, elle en énonce les principes fondamentaux , se propose  comme référentiel des Etats de droit, définit  les débats  sociétaux qui en relèvent  et souligne  son intérêt pour relever  les défis du 21è siècle. 
 
     Au-delà  de la Séparation des Eglises et des Etats et de la neutralité de ceux-ci, la laïcité y apparaît comme institutrice  non seulement de libertés comme  la liberté de conscience mais aussi d’égalité entre tous le citoyens  quelles que soient leurs distinctions de foi et de convictions 
 
    Les visiteurs de ce site pourront consulter  le document 1 correspondant  au   texte élaboré en 2005. 
 
    Ce texte donna lieu à des remarques et commentaires  y compris de la part de certains de ses signataires . On pourra s’en rendre compte en   visualisant le document 2 présentant un article paru à ce propos dans le Journal Le Monde du 9 décembre 2005.
 
   Puisse cette déclaration contribuer  à éviter les » crispations et  phobies »(Jean Baubérot) qui entourent  le plus souvent la recherche  de solutions pertinentes aux défis actuels de nos sociétés.
 
 
                 Document 1. Déclaration universelle sur la laïcité au 21è siécle.
 
                 Document 2. Déclaration universelle sur la laïcité : quelques  commentaires.

9 décembre 2020 Célébrons le 115 è anniversaire de la Loi de Séparation des Eglises et de l’Etat et Exigeons sa mise en application sur tout le territoire de la République.

Dans le contexte  des évènement dramatiques  ayant récemment  ébranlé les fondements mêmes de  nos préceptes républicains et celui des menaces incessantes  relatives aux libertés fondamentales acquises au débit de la 3è République les visiteurs pourront consulter, en cliquant ici un article explicite sur les enjeux et défis du moment à cet égard.
 
      Intitulé   » La loi  de 1905 a 115 ans » et  rédigé par Pascal Langlois militant au CREAL (Comité de Réflexion et d’Action Laïque de Seine Maritime), il interpelle sur les dangers  d’une revision du texte de la Loi au prétexte d’avant-projets aux libellés aussi  énigmatiques que :  « loi sur les séparatismes » , « loi confortant les principes républicains » ou autres n’ayant pour vocation que de semer la confusion.
 
     Il s’agit, plus simplement, de réclamer, selon des cheminements démocratiques,  des moyens accrus pour faire appliquer la Loi de 1905 avec toute la rigueur nécessaire de façon à faire respecter ses dispositions sur la police des cultes (Titre V, Art. 25 à 36), l’incitation à la haine  et  toutes les discriminations.
 
     Que Pascal Langlois soit remercié pour sa contribution fondatrice et  pour nous avoir autorisé à la reproduire en vue de sa mise en ligne sur ce site.

Combattre avec des caricatures ; surtout ne pas renoncer !

 Dans son dernier article de la rubrique « Questions de confiance » dans Pour La  Science (2020,  518, 22 ), Virginie Tournay  nous fait part de sa réflexion, avec humour,  sur les implications diverses  des établissements publics d’enseignement et  de la hiérarchie académique dans le combat à mener auprès notamment des professeurs en charge de l’enseignement moral et civique  pour que la liberté d’expression puisse continuer de s’exprimer et ne fasse pas l’objet d’autocensure .
        Le visiteurs intéressés pourront consulter, en cliquant ici, l’article de cette auteure. Elle nous a autorisé à le reproduire et à le mettre en ligne sur ce site . Nous l’en remercions vivement.
        A propos des caricatures, il est rappelé  Sandrine   Maurotpasteur de l’église protestante de Roubaix, a lancé un appel  dès le 17 octobre 2020 à tous les croyants  quelle que soit leur confession et à tous les non-croyants, à partager leurs  caricatures :
 
« Amis musulmans, juifs, catholiques, orthodoxes, évangéliques, bouddhistes, agnostiques et athées, à vous de jouer. Je serai heureuse de découvrir vos caricatures ! »
  
      Il s’agit donc de ne pas céder à la peur et de poursuivre l’enseignement de la laïcité et de la liberté d’expression en France en apportant un soutien sans faille aux professeurs dans leurs établissements.
 
 LIEN  :       
                                 
Combattre avec des caricatures


Les sciences nous rendent-elles crédules ?

Telle est l’interrogation de Gilles Dowek sans sa chronique  publiée dans Pour la Science,2020, 518, 20 ! Il nous a autorisé à la reproduire pour l’insérer sur ce site et nous l’en remercions .
 
     Certains  visiteurs- croyant sans doute être définitivement immunisés contre la crédulité pour être passés sur les bancs de l’école publique laïque censée leur montrer la Science, le  chemin du Vrai, celui de la Raison- ne manqueront pas d’être indignés par ce propos. Ils pourront le consulter en cliquant ici ou en suivant le lien noté ci-dessous . 
 
      Ils pourront ainsi constater que « si la crédibilité consiste en la capacité à croire en une théorie (le plus souvent fumeuse) de préférence à une autre ou son opposée plutôt qu’à rien « (G.Hagenforf, 2020, halshs-02570360) rejeter une information demande plus d’efforts intellectuels que d’y croire .

        Ils seront aussi conduits, faisant référence aux vertus de l’école laïque rappelées ci-dessus, à se demander « pourquoi les croyances n’ont-elles pas été éradiquées d’un monde où la science et la connaissance n’ont cessé de progresser  » (G. Bronner; 2013, La démocratie des crédules) depuis plusieurs siècles .  

     
      La lecture de la chronique de Gilles Dowek  leur permettra  un retour à l’exemple de  l’héliocentrisme de  Copernic (1473-1543) défendu envers et contre tous  et d’en tirer le meilleur parti  pour  discriminer entre penseur de talent- égaré de bonne foi- et génie .  Elle  ne manquera pas , de surcroît , de renvoyer à d’autres croyances préoccupantes des temps présents.  
 
        Lien  :   

Les sciences nous rendent-elles crédules ?https://www.pourlascience.fr › les-sciences-nous-renden..

Comment « parler de Dieu quand Dieu n’intéresse plus personne  » ?

Tel est le sens d’un article  signé par  Alain  Durand publié dans Golias News du 4 décembre 2020 que les visiteurs pourront consulter en cliquant ici (Document 1)
 
      Question fondatrice certes pour ceux qui ont vocation à y répondre et pour ceux qui, en toute liberté, ont fait le choix de s’y intéresser.
 
      L’article fait mention de  la « sécularisation » de la société française,  terme qu’il ne faut pas confondre ni  avec » laïcisation » ni avec « laïcité ». C’est pourquoi les visiteurs sont invités à consulter  en cliquant ici (Document 2) un bref article de Hakim Arabdiou ayant trait à ces questions complexes et à leurs interactions.
 
     Que le rédacteur en chef de Golias News soit remercié  pour cette nouvelle contribution.
 
                   Document 1.  Parler de Dieu quand Dieu n’intéresse plus personne.
 
                   Document 2.  Laïcité et sécularisation.

Un mémorial emblématique, confidentiel et orphelin !

Suite à son fleurissement, lors de la célébration du 102 è anniversaire de l’Armistice  de la Grande Guerre, le Monument aux Instituteurs du Finistère Morts pour la France édifié en 1924 et « reconfiguré » à la Libération  a retenu l’attention de Pauline Le Morlec,  journaliste au Télégramme
      Ceci a donné lieu à une publication  sur le Web et à un article paru dans Le Télégramme du dimanche 29 novembre 2020.
 
      Les visiteurs intéressés pourront  consulter ce dernier en cliquant ici. 
 
      Que  P. Le Morlec soit remerciée pour ses recherches et son propos  lesquels contribueront  à faire sortir ce monument de l’anonymat.

Les prémices(?) de la parité et de l’égalité réelle entre femmes et hommes dans le monde ecclésiastique

 Ce site s’était fait l’écho, en temps utile, de la candidature de Mme   Anne  Soupa  à la succession  du Cardinal Barbarin à la tête de  l’archevêché de Lyon. Il avait également fait mention de la nomination  de son successeur.
 
   Les visiteurs ,intéressés par ces aspects singuliers de la vie épiscopale, pourront consulter en cliquant ici un article à ce propos de Philippe Ardent publié dans Golias News du 26 novembre 2020 et intitulé :
 
                                       « Ainsi soient-elles ! « 
 
   Que le rédacteur en chef de Golias  soit remercié de nous autoriser à reproduire ce document.