Les visiteurs pourront consulter, en cliquant ici, les photos du Monument édifié dans la Cour d’Honneur de l’ancienne Ecole Normale d’Instituteurs de QUIMPER (F-29000), tel qu’il se présentait suite à son fleurissement le 8 mai 2021.
Les visiteurs pourront consulter, en cliquant ici, les photos du Monument édifié dans la Cour d’Honneur de l’ancienne Ecole Normale d’Instituteurs de QUIMPER (F-29000), tel qu’il se présentait suite à son fleurissement le 8 mai 2021.
– La discrimination et l’éradication linguistiques sont-elles des prérequis pour accéder à l’émancipation républicaine?
-Le combat inégal entre partisans institutionnels de la langue nationale et contempteurs des locuteurs régionaux doit-il se perpétrer de génération en génération sans espoir de solution rationnelle et bénéfique pour tous ?
– Quelle est le résultat de ces luttes sinon une “glottophobie” instaurée et maintenue par une école laïque “férocement et uniformément linguicide”?
– S’agit-il,, en caricaturant d’un âpre débat entre un « Sourd » défenseur de la langue française nationale et des « Bègues » locuteurs de leurs langues régionales respectives ? Comment instaurer un véritable dialogue entre les différentes parties ?
-Quels sont les enjeux sociétaux et humains associés à la sauvegarde et à la promotion des langues régionales?
-Que sont devenues les victimes involontaires d’un système organisé d’acculturation dans leurs sociétés, leurs métiers, leurs parcours de vie ?
-La République aurait elle honte de ses langues régionales ?
-Comment faire respecter la fragilité des langues régionales avant d’assurer leur promotion ?
-Les langues régionales sont-elles un cadeau empoisonné pour la République et ses institutions ?
-Les langues régionales et leurs locuteurs sont-ils des bouc-émissaires tout trouvés pour la République ?
-L’émancipation républicaine des locuteurs régionaux aurait elle conduit à des parcours de vie différents si l’appropriation de leurs langues maternelles avait été assurée?
-Quels sont les effets objectifs observés de la spoliation linguistique, patrimoniale et culturelle ?
-Que penser des pertes d’identité liées à la négation de l’existence des langues régionales ?
-Le respect rigoureux de la laïcité des institutions et notamment celle ayant trait à l’Ecole publique n’exige-t-il pas, par référence au principe de tolérance, la prise en compte des langes régionales, de leurs valeurs culturelles et patrimoniales et de leur diversité ?
-Comment enseigner les langues de France (langues vivantes en cours d’extinction) et finalement pour quoi faire ?
-Comment peut-on être breton , le rester et enseigner breton ?
-Comment préserver et valoriser la richesse culturelle et patrimoniale des altérités y compris celles portées par les langues régionales et leurs locuteurs ,?
-L’apprentissage du Français implique-t-il de ne pas apprendre d’autres langues ou pire de désapprendre celles que l’on connaît, pour ainsi dire, de naissance ?
– Doit-on admettre comme un facteur premier que le statut accordé aux langues de France dites régionales est le juste reflet de la considération accordée à leurs locuteurs et locutrices et à leurs cultures ?
-Ne faut-il pas rappeler à celui qui veut l’entendre que la tolérance et la considération accordées aux langues régionales devraient constituer des modèles exemplaires pour construire et exprimer d’autres fraternités largement sollicitées dans les circonstances critiques que nous traversons ?
Pour en savoir davantage et peut-être formuler d’autres questions plus pertinentes, les visiteurs pourront consulter les documents suivants, classés par ordre chronologique en cliquant sur les liens notés en bleu.
1.Anatole de Monzie , 1925. Circulaire sur les idiomes locaux . On ne voit pas comment le basque et le breton pourraient servir à l’enseignement du Français ! ( cit. de François Albert)
https://www.persee.fr/doc/inrp_0000-0000_1995_ant_5_2_2076
2. Maurice Deixonne, 1951. Texte de loi déjà inséré sur ce site.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_Deixonne#:~:text=La%20loi%2051%2D46%20du,des%20langues%20r%C3%A9gionales%20de%20France
3.Article 75-1 de la Constitution française de 1958: les langues régionales appartiennent au patrimoine de la France. Ceci ne constitue pas un droit ou une liberté opposable.
fr.wikipedia.org/wiki/Article_75-1_de_la_Constitution_de_la_Cinquième_République_française#:~:text=L’article%2075-1%20de,constitutionnelle%20du%2023%20juillet
4.Gérard Prémel,1995. Anamnèse d’un dommage ou comment le français est venu aux bretons. Acculturation.
https://www.persee.fr/doc/lsoc_0181-4095_1995_num_72_1_2698
5.Valérie Lachuer, 1998. L’état face à la langue bretonne. A retenir : “Pour l’unité linguistique de la France, le breton doit disparaître” ( selon A.France) .
https://www.lcdpu.fr/livre/?GCOI=27000100884800
6.Pierre Bouton, 1999.Langue nationale et langues régionales à l’Ecole : le débat politique de 1925. La circulaire MONZIE .Une école laïque férocement et uniformément linguicide
https://www.persee.fr/doc/mots_0243-6450_1999_num_61_1_2566
7.Regina Jensdottir, 2002. Qu’est-ce que la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires ? (signée par la France le 7 mai 1999 mais non ratifiée). Protéger les langues non les minorités…
https://www.cairn.info/revue-herodote-2002-2-page-169.htm
8.Jean Bouvier et al., 2003. Langues régionales , langues de France, langues d’Europe.
Article de Claire Torreilles. L’aliénation linguistique .
Article de Andrew Lincoln sur la situation de la langue bretonne aujourd’hui.
https://books.openedition.org/bibpompidou/1461?lang=fr
9.Philippe Martel, 2007. L’école de la République et les langues régionales ; ce que nous savons, ce que nous croyons savoir, ce que nous voulons savoir.
https://books.openedition.org/pulm/887?lang=fr
10.Claude Cortier et Laurent Puren,2008. Les instituteurs et les langues régionales. La francisation des élèves alloglottes. Mise en convergence difficultueuse.
https://journals.openedition.org/reperes/390
11.Vincent Peillon, 2013. Eduscol education PDF. Apprendre et enseigner les langues et les cultures régionales dans l’Ecole de la République. Loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République : une assise juridique solide pour l’enseignement des langues et cultures régionales.document 1.
12.Panpi Dirassar, 2013. La langue basque n’est pas en danger…
https://www.enbata.info/articles/la-langue-basque-nest-pas-en-danger/
13. Gwenole Larvol , 2014.Mémoire de Master: Pourquoi parler breton? Enseigner le breton et être breton : pour quoi faire ? Pourquoi parles-tu breton ? Le sens de l’expression en langue bretonne chez les enseignants des filières bilingues et son approche explicite en classe
https://hal.archives-ouvertes.fr/cel-01846248
14.Pierre Escudé,2014. Les langues sont le lieu des apprentissages.De l’intercompréhension comme moteur d’activités en classe . Imposition du français et résistance des langues régionales.
http://www.cahiers-pedagogiques.com/Les-langues-sont-le-lieu-des-apprentissages
15.Hervé Lieutard et Jeanne-Marie Verny,2015. L’école française et les langues régionales (19è et 20è siècles).Célébration vs dénonciation !
https://halldulivre.com/ebook/9782367810751-l-ecole-francaise-et-les-langues-regionales-herve-lieutard-marie-jeanne-verny/
16.Annie Le Houérou, 2016. Proposition de loi n°4238 relative à la promotion des langues régionales: rapport à l’Assemblée Nationale. Lever les blocages freinant l’enseignement des langues régionales Donner une indispensable visibilité dans les services publics et les médias. Les Langues régionales appartiennent au patrimoine de la France ( Art. 75-1 de la constitution modifié le 23 juillet 2008)
https://www.assemblee-nationale.fr/14/rapports/r4238.asp
La liberté de la presse est l’un des principes fondamentaux des systèmes démocratiques qui repose sur la liberté d’opinion et la liberté d’expression ( Wikipedia)
Cette année, le thème retenu pour célébrer la Journée mondiale de la liberté de la presse, « L’information comme bien public », souligne la valeur incontestable d’une information vérifiée et fiable. Il appelle l’attention sur le rôle essentiel que jouent les journalistes libres et professionnels dans la production et la diffusion de ces informations, luttant contre les fausses informations et autres contenus préjudiciables.
EN DÉFENDANT CETTE NOTION, LA JOURNÉE MONDIALE AFFIRME L’IMPORTANCE DE DÉFENDRE L’INFORMATION COMME UN BIEN PUBLIC, SOUHAITE EXPLORER CE QUI PEUT ÊTRE FAIT DANS LA PRODUCTION, LA DISTRIBUTION ET LA RÉCEPTION DE CONTENUS POUR RENFORCER LE JOURNALISME ET FAIRE PROGRESSER LA TRANSPARENCE ET L’AUTONOMISATION TOUT EN NE LAISSANT PERSONNE DE CÔTÉ. LE THÈME DE LA JOURNÉE MONDIALE EST D’UNE PERTINENCE PARTICULIÈRE POUR TOUS LES PAYS DU MONDE CAR IL PREND EN COMPTE L’ÉVOLUTION D’UN SYSTÈME DE COMMUNICATIONS QUI A UN IMPACT SUR NOTRE SANTÉ, LES DROITS DE L’HOMME, LES DÉMOCRATIES ET LE DÉVELOPPEMENT DURABLE.
La Journée mondiale de la liberté de la presse 2021 mettra notamment en évidence trois impératifs:
Des mesures pour assurer la viabilité économique des médias d’information ;
Des mécanismes pour assurer la transparence des sociétés Internet ;
Le renforcement de l’éducation aux médias et à l’information qui permet au public de reconnaître et de valoriser (ainsi que de le défendre et de l’exiger) le journalisme en tant qu’élément essentiel de l’information, elle-même considérée comme un bien public (d’après Audrey Azoulay, Directrice générale de l’ UNESCO).
Il est rappelé que la Journée mondiale de la liberté de la presse trouve son origine dans la conférence de l’UNESCO à Windhoek* en 1991. L’événement s’est terminé, le 3 mai 1991, par l’adoption de la Déclaration de Windhoek pour le développement d’une presse libre, indépendante et pluraliste.
*Windhoek : Capitale de la NAMIBIE depuis son indépendance en 1990.
Les visiteurs intéressés pourront se documenter à :
https://fr.unesco.org/commemorations/worldpressfreedomday
Cette année, le thème de la Journée mondiale de la liberté de la presse est : « L’information comme bien public ». En défendant cette notion, la Journée mondiale affirme l’importance de défendre l’information comme un bien public, souhaite explorer ce qui peut être fait dans la production, la distribution et la réception de contenu pour renforcer le journalisme et faire progresser …
fr.unesco.org
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Article premier
L’imprimerie et la librairie sont libres.
Article 5
Tout journal ou écrit périodique peut être publié, sans autorisation préalable et sans dépôt de cautionnement, après la déclaration prescrite par l’article 7…
Votée le 11 janvier 1951, la loi 51-46 relative à l’enseignement des langues et dialectes locaux, dite Loi Deixonne, est la première loi française autorisant l’enseignement des langues régionales de France. Elle concernait tout particulièrement les institutrices et instituteurs bretonnants en activité à l’époque ainsi que les élèves-maîtresses et élèves-maîtres des Ecoles normales primaires, notamment celles des six édifiées dans les trois départements bretonnants. Ces Ecoles recrutaient (sur concours) des locutrices bretonnes et des locuteurs bretons ayant vocation tout d’abord à parfaire ( ?) leur connaissance de la langue française puis à l’enseigner à leurs élèves écoliers. Il ne fait pas de doute que leur relation particulière à leur langue maternelle aurait pu et dû susciter quelque intérêt …
Abrogée le 15 juin 2000, cette Loi ordinaire de la première législature de la 4è République ne semble pas avoir laissé de souvenirs indélébiles chez celles et ceux qui auraient dû, en toute justice, avoir à en connaître dans leur métier d’institutrice ou d’instituteur ! Et pourtant ?…
C’est le constat amer que les visiteurs de ce site pourront faire alors que la Loi Molac reprenant les mêmes questions (i.e. la protection patrimoniale des langues régionales et leur promotion), récemment votée en avril 2021 par surprise à l’Assemblée Nationale, semble désormais sur le chemin d’une promulgation laborieuse !
Initiée par Maurice Deixonne, la Loi autorisait l’enseignement facultatif de certaines langues régionales : le basque, le breton, le catalan et l’occitan. Le corse fut écarté car il était soutenu que c’était un dialecte italien. L’alsacien fut de même non prévu dans ce régime d’autorisation. L’article 11 organisait des enseignements à Rennes, Bordeaux, Montpellier, Toulouse, Paris et Aix-en-Provence. Afin de dispenser cet enseignement, il fondait l’institut d’études celtiques à Rennes. Des décrets y ajouteront par la suite le corse ,le tahitien , les langues mélanésiennes. Par ailleurs, le décret n° 70-650 du 10 juillet 1970 permit de prendre en compte les langues régionales dans l’obtention du baccalauréat . Ladite Loi est aujourd’hui supprimée et intégrée dans différentes parties du code de l’éducation. (d’après Wikipedia, https://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_Deixonne
Présentation. Initiée par Maurice Deixonne , la loi autorisa l’enseignement facultatif de certaines langues régionales : le basque, le breton, le catalan et l’occitan.Le corse fut écarté car il était soutenu que c’était un dialecte italien.L’alsacien fut de même non prévu dans ce régime d’autorisation. L’article 11 organise des enseignements à Rennes, Bordeaux, Montpellier …
fr.wikipedia.org
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)
N° 176 . SÉNAT . SESSION ORDINAIRE DE 2020- 2021 . Enregistré à la Présidence du Sénat le 2 décembre 2020 RAPPORT. FAIT. au nom de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication (1) sur la
www.senat.fr
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Pour résister au présent et se projeter dans l’avenir , dans les circonstances critiques que nous traversons, rien ne vaut un travail de mémoire sur son propre passé … C’est la démarche que nous propose notre ami André Le Goff via deux nouveaux récits illustrés , un genre dont il a le secret.
Les visiteurs intéressés pourront consulter, en cliquant sur les items notés en bleu :
1.Document 1 . « La procession« , l’évènement était, pour l’auteur, un véritable « tralala » en son nouveau pays de Rosporden (F-29140) aux traditions religieuses et cornouaillaises bien ancrées. Jusque la Révolution, Rosporden était une trève de la Paroisse d’Elliant, une « petite ville relevant du Roi »…On pourra s’imprégner de l’ambiance locale en suivant le lien : http://www.bretagneweb.com/photos-29/29-rosporden.htm
clocher, abside et portail de l’Église – classÉ le 12 aoÛt 1914 – cimetiÈre entourant l’Église, avec son mur de clÔture et le calvaire incorporÉ À ce mur – classÉ le 20 mars 1940
www.bretagneweb.com
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Que notre ami A. Le Goff soit chaleureusement remercié de nous avoir autorisé à reproduire et représenter ses deux dernières contributions .