Catégorie : actu
Billets d’actualité de Golias (janvier 2022)
Il ne s’agit pas ici d’amorcer une sorte de revue de presse (genre très difficile ) ou de tenter de faire le récit d’évènements marquants de l’actualité au moyen d’articles ayant fait l’objet d’un choix éditorial sur la base de critères nécessairement subjectifs.
On se propose simplement de fournir aux visiteurs une mise en page voire en perspective de faits et d’observations récents ayant donné lieu à des “papiers” de journalistes de métier, utilisateurs de talents de la liberté de la presse. Certes, à l’instar de Albert Camus, on dira qu’ » une presse libre peut ,bien sûr, être bonne ou mauvaise, mais sans liberté, la presse ne sera jamais que mauvaise « .
Nous allons donc tirer le meilleur parti de cette liberté pour proposer aux visiteurs de ce site des informations venues du monde religieux , souvent cléricalisé et parfois complotiste tel qu’appréhendées en ce moment par les éditions Golias—fréquemment sollicitées pour alimenter ce site. Ils pourront en effet accéder (en cliquant sur Document…) à 3 articles publiés en janvier 2022 ayant trait à:
1. La fachosphère décomplexée, par Golias hebdo…………………… Document 1
L’extrême droite française; mieux la connaître pour mieux la combattre.En collaboration avec Golias Depuis une dizaine d’années, le site La Horde, en collaboration avec le site antifasciste REFLEXes, poursuit une cartographie de l’extrême droite. Si aucune prétention à l’exhaustivité ne préside à cette mise à jour de janvier 2022, l’idée est de proposer de façon synthétique et visuelle quelques repères et apporter des compléments d’information. à l’heure où plus d’un tiers des sondés votent extrême-droite pour la présidentielle 2022
2. L’amicale des complotistes catholiques par A. Ballario……………Document 2
Les théories du complot se développent à toute vitesse grâce à internet et aux réseaux sociaux, y compris dans des sphères peu empreintes de modernisme, et le cardinal Müller en est un très bon exemple comme nous l’avons vu la semaine dernière…
3. Les Sauveurs ou voleurs d’âmes par S. Plaud……………………………..Document 3
Autant il faudra que la Cour Européenne des droits de l’homme continue de protéger efficacement la liberté de conscience et le pluralisme religieux, autant il lui faudra certainement se pencher sur les abus commis au nom de la religion… » (Jean-Paul Costa, président de la Cour européenne des droits de l’homme de 2007 à 2011). Depuis 2015, la mouvance évangélique arrive en tête des courants religieux, suscite interrogations et signalements auprès de la Miviludes, la mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires. Sur cent-quatre-vingt-quinze saisines, cent trente d’entre elles rapportent en 2015 des comportements inquiétants de la part de pasteurs évangéliques ou au sujet d’adeptes…
Que Christian Terras, Rédacteur en chef à Golias, soit chaleureusement remercié pour nous autoriser ces trois emprunts !
Le 400 è anniversaire de la naissance de Molière
Comment célébrer justement et avec humilité le comédien qui, selon Thierry Maulnier (1956), est et restera le théâtre même, quels que puissent être « les changements du goût, de l’esthétique, de la civilisation et des moeurs » y compris ceux que nous vivons en 2022 ?
Nous ne manquerons pas de continuer à louer sa drôlerie , sa pitié, sa cruauté, sa générosité et son génie pour représenter-avec une modernité jamais démentie-la souffrance humaine souvent associée au ridicule ! « Champion du sens commun et des idées reçues, Molière raillait la Cour, ridiculisait la Faculté, inquiétait l’Eglise… ». Il continue de solliciter notre complicité pour nous faire rire ! (d’après Thierry Maulnier , 1956, In :Les Ecrivains célèbres, Tome II, 158-161, septième titre de la collection « La Galerie des Hommes célèbres’” publié sous la direction de Raymond Queneau , Editions d’art Lucien Mazenod, Paris)
Des écrivains célèbres de l’art dramatique classique français, Molière est le plus universel! Les visiteurs pourront consulter (document 1) la liste impressionnante des titres de l’ensemble de ses oeuvres écrites et représentées de 1655 à 1673.
Faut-il rappeler qu’il demeure le « Patron » emblématique de la Comédie-Française ? Ainsi que l’écrit Eric Ruf, Administrateur général de la Comédie-Française, dans son texte de présentation de l’ année 2022 dévolue à Molière et à son théâtre :
« S’il est une maison de théâtre où l’on ne sait pas comment on doit jouer Molière, c’est bien la sienne. Ce n’est pas une boutade, aucune ou aucun des sociétaires ou pensionnaires de la Comédie-Française n’affirmera jamais rien le concernant, la fréquentation quotidienne, hebdomadaire, mensuelle, annuelle, décennale, séculaire de son théâtre imposant avant tout la modestie. Désigner l’art du Patron, comme on le nomme en ces murs, serait aussi vain que de choisir un juste portrait entre les centaines de dessins, peintures, gravures et bustes qui tapissent les murs des théâtres et les salles de musées. Molière aux mille visages et au mille théâtres, bien malin celle ou celui qui désignerait l’authentique. La seule autorité que nous puissions avoir, nous, en sa Maison (ou déclarée telle), c’est bien d’en dresser un portrait aussi douteux que riche, seule manière d’atteindre peut-être à un bout de vérité. Alors ne craignons pas de continuer à le pister dans toutes les directions, qu’elles soient fastueuses ou maigres, révolutionnaires ou potaches, fondées ou masquées, ciblées ou détourées. » (Cf.l’URL :https://www.comedie-francaise.fr/fr/evenements/moliere-2022)
Pour notre part et avec le soutien de Catherine Kintzler nous apportons ici quelques éléments relatifs aux Femmes savantes ,oeuvre publiée en 1672 .Il s’agit en réalité d’une Comédie en 5 actes , créée à Paris au théâtre du Palais Royal le 11 mars 1672 : “Philaminte est une mère autoritaire qui mène son monde, y compris son mari, Chrysale, à la baguette. Elle s’est piquée aussi d’être « savante » et parvient à entraîner sa fille ainée Armande et sa belle-soeur Bélise dans son sillage. Elle veut imposer un exaspérant poète à la mode, Trissotin, comme époux à sa fille cadette, Henriette. Henriette qui est une jeune fille éclairée, mais pas du tout « savante », aime Clitandre, un jeune homme de bonne famille, aimable et intelligent qui a été rejeté par Armande. De son côté, Armande a toujours des vues sur Clitandre qu’elle essaie de convaincre de maintenir une relation « de tête » où les “affaires du corps’” n’entrent pas… »
(Cf.l’URL:http://www.alalettre.com/moliere-oeuvres-les-femmes-savantes.php)
En fin de compte, les questions ou affirmations de Chrysale : « Il n’est pas bien honnête, et pour beaucoup de causes, qu’une femme étudie et sache tant de choses. Les femmes peuvent-elles se mêler de sciences et prétendre à l’érudition? La pédanterie est-elle ennemie du bonheur? » restent d’une actualité prégnante !
Il convient de noter que “Très loin des rigueurs de la dévotion ou de l’ascétisme, le but de Molière a d’abord été de « faire rire les honnêtes gens ». Il affirma par la suite, dans la préface de « Tartuffe », que « le but de la comédie est de corriger les hommes, tout en les divertissant” . Soutenu par le roi Louis XIV (qui est le parrain de son premier enfant), marié avec la jeune comédienne Armande Béjart, Molière affronte les cabales et continue à jouer et à diriger sa troupe – devenue « Troupe du Roi » – tout en écrivant des comédies de différents genres : certaines proches de la farce comme « Le médecin malgré lui » (1666) ou « Les Fourberies de Scapin » (1671), d’autres plus psychologiques comme « L’École des femmes » (1662) ou « L’Avare » (1668), ainsi que des comédies-ballets comme « Le Bourgeois gentilhomme » en 1670 (avec Lully) ou « Le malade imaginaire » (avec Marc-Antoine Charpentier) en 1673, et des pièces plus élaborées approfondissant caractère et étude sociale, en vers comme « Le Misanthrope » (1665), « Tartuffe », qui fait scandale, (1664-1669), « Les Femmes savantes » (1672), ou en prose comme « Dom Juan » (1665).” (Cf.l’URL : https://www.babelio.com/auteur/-Moliere/2162)
Que Catherine Kintzler soit très chaleureusement remerciée de nous autoriser ce nouvel emprunt
Le Patrimoine Normalien du Finistère remis en lumière par la presse locale.
L’Association pour la Sauvegarde et la Valorisation du Patrimoine Normalien du Finistère( ASVPNF) fut créée en 2016 par d’anciens normaliens quimpérois, indignés de découvrir les projets de cession de leur ancienne école normale sise au 8 rue de Rosmadec à Quimper. Elle s’était donnée pour objet, entre autres, la préservation de la composante mémorielle de son patrimoine consistant en un Monument aux Morts érigé dans la cour d’honneur de l’école. Ledit monument célèbre le sacrifice des anciens élèves qui y furent formés au métier d’instituteur public , Morts pour la France au cours des deux guerres mondiales du 20è siècle.
Les visiteurs de ce site pourront consulter en cliquant ici un article à ce propos paru dans le quotidien Ouest-France du 17 janvier 2022. Il est intitulé :
« Le Monument aux Morts inconnu sera inauguré »
Il est rappelé que ledit monument est en réalité devenu Mémorial, par adjonction à l’édifice construit en 1924 après la Grande Guerre, de stèles dédiées aux victimes institutrices et instituteurs de la guerre 39-45.
On pourra prendre connaissance de récits de la non-inauguration parus dans la presse de juillet 1924 en se rendant aux URL suivantes :
– https://asvpnf.com/index.php/2018/02/12/le-monument-aux-morts-de-leng-non-inaugure-en-1924/
https://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=93873&dpt=29
Que M. Pierre Frontanier, journaliste à Ouest-France soit remercié tant pour sa contribution à la déconfidentialisation dudit Mémorial que pour nous avoir autorisé à reproduire son article afin de le représenter sur ce site.
« Un irresponsable n’est plus un citoyen », vraiment ?
Selon Ellen Salvi , dans Mediapart du 5 janvier 2022 ,“face aux non-vaccinés, Emmanuel Macron invente la déchéance de citoyenneté (et) en assumant d’« emmerder » les personnes non vaccinées, mais surtout en expliquant qu’« un irresponsable n’est plus un citoyen », le Président de la République, garant de l’État de droit, commet une faute morale, institutionnelle et politique. Il hystérise le débat, divise la société et offre un nouveau souffle à ceux qu’il prétend combattre” (https://www.mediapart.fr/journal/france/050122/face-aux-non-vaccines-emmanuel-macron-invente-la-decheance-de-citoyennete)
Les expressions-choc du Président de la République n’ont pas manqué d’interpeller tant les citoyens non-vaccinés que les vaccinés ! C’est ainsi que dans L’Indépendant du 5 janvier 2022 on s’interroge sur la signification des « Irresponsables » et « plus des citoyens » des propos présidentiels ; le Président se proposant d « emmerder » les non-vaccinés… » « S’agit-il de formules choc, d’ insultes ou de dérapages? Les quelque 5 millions de personnes non-vaccinées, quelle qu’en soit la raison, choisiront… Toujours est-il que cette charge des plus violentes reste inédite pour un président de tous les Français à l’encontre d’une partie de ses concitoyens » (cf.https://www.lindependant.fr/2022/01/05/opinion-irresponsables-plus-des-citoyens-les-propos-inquietants-demmanuel-macron-l-emmerdeur-des-non-vaccines-10027922.php) .
D’aucuns ont cru y déceler une stratégie de Président, probable candidat à sa réélection aux prochaines élections présidentielles. Ainsi selon Public Sénat la supposée stratégie « consiste à s’appuyer avant tout sur les catégories qui lui sont favorables, et elles sont très massivement en faveur du vaccin et du contrôle social représenté par le passe sanitaire. Et globalement, une majorité de Français est favorable au vaccin. Il essaie de créer une polarité entre les pros et anti-vaccins » (https://www.publicsenat.fr/article/politique/un-irresponsable-n-est-plus-un-citoyen-la-phrase-la-plus-inquietante-de-macron-en).
Selon l’Humanité du 6 janvier 2022, «Le président déclare avoir « très envie d’emmerder » les « non-vaccinés », en plein débat explosif sur le passe vaccinal. Une stratégie du clivage électoraliste, au détriment de la politique sanitaire et de la citoyenneté” (https://www.humanite.fr/politique/emmanuel-macron/covid-emmanuel-macron-irresponsable-en-chef-733465)
Quoi qu’il en soit les visiteurs de ce site pourront y consulter, en cliquant ici, un article de la philosophe Catherine Kintzler dont l’intitulé, mentionné ci-dessus, appelle à la réflexion sur la signification d’une « provocation prononcée sous la forme d’une sentence vertueuse » qui, au final, est de nature à évoquer la perte potentielle des droits civiques par certains citoyens de notre République…
Que Catherine Kintzler soit très sincèrement remerciée de nous autoriser à représenter ici ce nouvel article fondateur .
Après la disparition de Laurent Bouvet, républicain laïque dont les « analyses distillaient la lumière » !
Dès le dimanche 19 décembre 2021 le Printemps Républicain (leprintempsrepublicain@gmail.com) annonçait le décès de Laurent Bouvet :
“C’est avec une immense peine que nous avons appris la mort de notre ami Laurent Bouvet.
Sans lui, sans ses idées et sa détermination, le Printemps Républicain n’existerait pas. Il manquera à tout ceux qui ont croisé un jour son chemin. Étudiants, collègues, camarades et mêmes adversaires politiques.Nous rendons hommage à l’intellectuel, au républicain et à l’homme bienveillant qu’il fût..Au nom de tous les adhérents, nous adressons à sa famille nos condoléances et notre amitié.”
« Voilà pour l’inspiration initiale du « Printemps » : un repaire pour retrouver ses repères, pour faire signe à tous ces citoyens, de gauche et un peu au-delà, pour leur dire « vous n’êtes pas seuls, ne vous laissez pas abattre, redressons la tête et osons affirmer nos idées ». Le Printemps Républicain a su réunir les désenchantés du militantisme fatigué ; ceux qui ne voulaient plus scander sur des idées bateaux. Ils t’ont emboîté le pas avec conscience. »
C’est ainsi que Laurent Bouvet , le « gladiateur de la laïcité » résolument républicain » et » farouchement laïque » a quitté le terrain des combats pour la liberté où il excellait tant. Cofondateur du ¨Printemps Républicain, socialiste et Professeur des Universités, son établissement d’exercice lui rendait hommage en ces termes :
“C’est avec émotion et tristesse que nous avons appris le décès, samedi 18 décembre, de Laurent Bouvet, professeur de science politique à la Faculté de Droit et Science Politique de l’UVSQ depuis 2011.Laurent Bouvet était un enseignant-chercheur très apprécié de ses étudiants et comptait de nombreux amis parmi ses collègues. Il a toujours eu à cœur de faire vivre le débat d’idées au sein de notre université, notamment à l’occasion du séminaire « laïcité » ou encore à travers l’animation de plusieurs évènements au sein du laboratoire VIP, dont il était membre.
Laurent Bouvet était également un universitaire engagé dans le débat public, au service des idéaux auxquels il croyait, et pour lesquels il a toujours œuvré : la défense de la République et de la laïcité. Ses mots et ses prises de position ont animé le débat public pendant de nombreuses années. Cofondateur du mouvement « Le Printemps républicain », auteur de nombreux ouvrages, ses paroles et ses analyses résonnaient dans le débat intellectuel et politique français.Sa détermination, son courage face à la maladie qu’il affrontait, et son humour forçaient notre admiration.Au nom de toute notre communauté universitaire, nous souhaitons rendre un hommage appuyé à Laurent Bouvet et faire part à ses proches de nos plus sincères condoléances.Hommage à Laurent Bouvet – UVSQ) Nos pensées vont aujourd’hui à son épouse et ses enfants.” Alain Bui; Président de l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines ,Marie-Emma Boursier ;Doyen de la Faculté de Droit et Science Politique de l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (URL :
La presse lui rendait également hommage. Ainsi Le Monde titrait dès le 18 décembre 2021: Laurent Bouvet, cofondateur du Printemps républicain, est mort .
Bernard Gorce le même jour dans La Croix écrivait : « Le politiste est décédé, samedi 18 décembre, à 53 ans, des suites d’une longue maladie, la maladie de Charcot, qu’il avait récemment révélée publiquement. Défenseur d’une laïcité stricte, il avait cofondé le mouvement Printemps républicain.(Cf.L’URL :https://www.la-croix.com/France/Laurent-Bouvet-cofondateur-Printemps-republicain-mort-2021-12-18-1201190908)
Dès le 22 décembre François Braize titrait dans son Blog
DECONA(DA)GES……….prénom CHARLIE :
« La pensée laïque a perdu un de ses phares ! »
Les visiteurs du site asvpnf .com pourront consulter plus particulièrement , en cliquant ici, l’hommage que lui a rendu la philosophe de la laïcité Catherine Kintzler dans la Lettre de Mezetulle du 30 décembre 2021. Son article intitulé :
« A la mémoire de Laurent Bouvet »
révèle, entre autres, que : “Cet homme chaleureux et plein d’esprit, ce penseur infatigable, ce républicain inquiet et toujours à la recherche du concept juste, de l’explication la plus féconde, je l’ai côtoyé et apprécié au sein du « Conseil des sages de la laïcité » installé par Jean-Michel Blanquer en janvier 2018. En 2019, à la suite de la publication de son ouvrage La nouvelle question laïque, j’ai eu le plaisir de participer avec lui à une conférence à deux voix. Puis la terrible maladie qui l’a emporté l’a contraint à réduire ses apparitions publiques et ses déplacements ; elle nous a privés de sa présence stimulante et de ses analyses ».
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Echos journalistiques du second conseil du Comité Interministériel de la Laïcité (CIL).
Les visiteurs de ce site ont eu récemment l’opportunité de découvrir l’existence et les missions assignées au CIL. Ils pourront désormais y consulter non pas le relevé des résolutions prises à ce niveau mais des éléments rassemblés par les journalistes spécialisés de deux quotidiens nationaux.
Ainsi pour le compte du Monde du 9 décembre 2021, Christophe Ayad publie un article intitulé :
“Laïcité : le gouvernement passe à la pratique”
Il y apparaît que : » Un comité interministériel réuni le jeudi 9 décembre, devait entériner plusieurs décrets d’application de la loi contre le séparatisme et accélérer les formations à la laïcité ». On en saura davantage en se rendant à l’URL :https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/12/09/laicite-le-gouvernement-passe-a-la-pratique_6105303_3224.html.
Un comité interministériel, jeudi 9 décembre, devait entériner plusieurs décrets d’application de la loi contre le séparatisme et accélérer les formations à la laïcité.
www.lemonde.fr
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Cependant on notera déjà : “la publication d’une nouvelle charte de la laïcité actualisée, complétée et précisée . Ce texte s’applique dans l’ensemble de la fonction publique (d’Etat, territoriale et hospitalière) mais aussi dans les organismes privés assurant une délégation de service public. »
De son côté le quotidien La Croix, sous la plume de Bernard Gorce, dans un article intitulé :
“Laïcité : le gouvernement tient son deuxième comité interministériel”
annonce que : « Le gouvernement doit publier un décret renforçant le contrôle du préfet sur les maires en cas de manquement à la laïcité. Le comité doit également faire « un point d’étape » sur le déploiement, à partir de 2022, de « référents laïcité » dans toutes les administrations et collectivités locales ». Des compléments indispensables sont accessibles à l’URL : https://www.la-croix.com/France/Laicite-gouvernement-tient-deuxieme-comite-interministeriel-2021-12-09-1201189302.
On y relèvera notamment des éléments relatifs au « déféré-laïcité ». Il s’agit d’une procédure introduite par la loi séparatisme qui permet à un préfet de saisir en urgence le juge administratif lorsqu’un élu local prend une mesure contraire à la laïcité… ». L’attention des visiteurs ne manquera pas d’être captée par « la mise en place dès la fin 2021 d’une formation obligatoire à la laïcité dans les écoles de professeurs (les Inspé) et dans toutes les écoles de service public ».
Un pronom personnel incongru plus impersonnel et haïssable que tous les autres réunis !
Déjà Blaise Pascal (1623-1662) dans un texte resté célèbre proclamait que :“Le moi est haïssable. Ainsi ceux qui ne l’ôtent pas, et qui se contentent seulement de le couvrir, sont toujours haïssables. En un mot le moi a deux qualités ; il est injuste en soi, en ce qu’il se fait le centre de tout ; il est incommode aux autres, en ce qu’il le veut asservir ; car chaque moi est l’ennemi, et voudrait être le tyran de tous les autres «
Mais à côté du MOI ( pronom personnel tonique de la première personne du singulier et des deux genres représentant la personne qui parle ou qui écrit) se rangent tous les autres pronoms de notre langue de cette même catégorie. Ils furent les amis de nos scolarités élémentaires… mais d’où viennent-ils ? à quoi servent ils ? comment les utiliser à bon escient pour dire bien ce que l’on a à dire ou à écrire? Au fond qui en assume la singularité ,le caractère irréfragable et la pérennité?
On songe à l’Académie française ?Qu’en est-il ? « Créée en 1635 sous Louis XIII, l’Académie française, composée de 40 membres nommés à vie, a pour «principales fonctions», selon l’article 24 de ses statuts, «de travailler, avec tout le soin et toute la diligence possibles, à donner des règles certaines à notre langue et à la rendre pure, éloquente et capable de traiter les arts et les sciences». Pour ce faire, elle devait réaliser, à l’origine, quatre ouvrages : une rhétorique, une poétique, une grammaire et un dictionnaire. Mais en dehors d’une grammaire – fortement décriée – publiée en 1932, elle ne conservera finalement qu’une seule de ses missions : le dictionnaire. Il s’agit d’un ouvrage qui «ne devra ne pas seulement enregistrer dans un ordre alphabétique des mots avec leur explication, [mais] devra choisir aussi les mots d’usage propres à figurer dans la conversation, dans les discours, dans les écrits qui doivent être à la portée de tous», explique l’académie sur son site.
Le dictionnaire en tant que tel, ou ses prises de position, ont-ils cependant une valeur juridique? «Aucune institution n’a autorité sur la langue française», affirme Maria Candea, professeur de linguistique à la Sorbonne-Nouvelle.«Réglementer la langue française ne veut rien dire. L’Académie française peut faire des recommandations au public, mais il n’y a pas de ‘‘gardien de la langue’’, pas d’organisme qui fixe la norme, abonde un haut fonctionnaire travaillant dans ce domaine. Le principe reste celui de la liberté d’expression et les Français peuvent, à titre privé, écrire comme ils l’entendent. Pour se moquer de l’académie, Voltaire en son temps s’amusait d’ailleurs à faire des fautes d’orthographe.» Voir l’URL :https://www.liberation.fr/checknews/pronom-iel-lacademie-francaise-a-t-elle-autorite-sur-la-langue-francaise-20211119_GCUE4D5AWVBWTIHWJRE3ZRT2BA/
La linguistique et les utilisateurs du langage peuvent aussi être confrontés entre autres à l’emploi pertinent du ON , sans doute moins haïssable que le MOI mais se cantonnant dans l’indéfini et le neutre de la troisième personne pour exprimer l’idée « d’animé humain et fonctionnant toujours comme sujet , def,cnrtl » . On notera ici que ce ON fut longtemps décrié chez tous les écoliers de France au point où leur était opposée cette phrase : « On, pronom cochon, qualifie celui qui l’emploie ! ». Bref que ce soit le MOI , le ON ou tous les autres pronoms personnels, ils constituent une panoplie d’éléments remarquables de notre langue nationale.
Dans cette joyeuse confrérie des suppléants des noms communs de notre langue est apparu récemment un nouveau représentant (déjà adoubé par le Petit Robert) et répondant à l’appellation non contrôlée par l’Académie française de « IEL » qui reste , il faut bien le dire , énigmatique pour les oreilles non averties .
Jean-Marie Rouart, membre de l’Académie , l’a récemment affublé de pronom factice c’est à dire qui procède de l’artifice par opposition à ce qui est fabriqué par l’homme à l’imitation des choses naturelles. On pourra découvrir le point de vue sans appel de l’académicien en consultant sa tribune dans Le Figaro du 19 novembre 2021:«Le pronom factice “iel” dans le Robert, ou le virus de la déconstruction de notre langue».
Selon ce quotidien, le pronom personnel «iel», contraction de «il» et «elle», terme militant qui entend désigner les personnes transsexuelles ou ne s’identifiant ni au «genre» masculin ni au «genre» féminin, vient d’être reconnu par la version en ligne du Robert. L’écrivain s’insurge contre la décision des responsables de ce dictionnaire : « La langue française, puisque c’est elle qu’on remet incessamment en cause, doit-elle se plier docilement à toutes les aspirations individuelles ou catégorielles? La volonté d’introduire le pronom factice «iel» comme fait le dictionnaire Robert, n’est que la queue de comète de la pression exercée par les tenants de l’écriture inclusive. On aurait tort de prendre à la légère ces entorses folkloriques faites à notre langue, elles sont les symptômes d’un mal profond. On le sait depuis toujours, les langues contiennent des valeurs essentielles: elles ne sont pas seulement un moyen de communication » ( cf. l’URL :https://www.lefigaro.fr/vox/societe/jean-marie-rouart-le-pronom-factice-iel-dans-le-robert-ou-le-virus-de-la-deconstruction-de-notre-langue-20211119°)
Les visiteurs surpris, parfois après avoir participé à l’éradication de leur langue regionale, de voir apparaître et paraître la nouveauté adoptée sans ambage par leur langue nationale pourront consulter pour se rassurer à ce sujet,en cliquant ici, un bref article à incorporer à la série dédiée à «l’ écriture inclusive » . Article plein d’humour , écrit par la philosophe Catherine Kintzler, il a été publié dans son Blog Mezetulle le 20 novembre 2021 :
Il est intitulé :
« Iel », qui est-ce : une personne ou un person ? »
Ceci ne manque pas de prêter à sourire d’autant que C.Kintzler ignore-et c’est bien naturel -que le « person » évoqué ci-dessus en masque un autre sans doute hors de cause dans ce débat, le « person » de la langue bretonne signifiant recteur ou curé !…On voit bien ici qu’une personne et a forceriori un (eur, en breton) person peut en cacher un(e) autre !
Au demeurant cet épisode vient accréditer l’idée qu’il est relativement aisé de faire vendre vessies pour lanternes et d’en profiter pour occulter les problèmes sociaux et sociétaux du moment.
Que Catherine Kintzler soit remerciée de nous avoir autorisé à reprendre son article pour l‘insérer du ce site.
L’Eglise face à ses crimes sexuels… Qui va payer les réparations et comment ?
Selon Clémentine Méténier , s’agissant des crimes sexuels commis dans l’Eglise, la justice française se trouve au pied du MUR. Cette auteure, dans un article paru le 28 octobre 2021 dans justiceinfo.net, envisage l’intervention d’une justice restaurative ou (et) réparatrice dont les modalités d’intervention restent à établir . Elle y écrit notamment : « L’Église de France a couvert un crime massif, mais quid de la justice qui se trouve placée au pied d’un mur – celui de la prescription ? Sous le choc du rapport Sauvé, le ministre de la Justice a demandé aux procureurs d’ouvrir des enquêtes même si les faits sont prescrits. D’autres solutions, plus innovantes, sont déjà à l’étude… ».
Le lecteur pourra les découvrir en allant à l’adresse : https://www.justiceinfo.net/fr/83784-abus-sexuels-eglise-justice-francaise-pied-du-mur.html
Les visiteurs intéressés à différents égards par l’éventualité de la vente de biens diocésains(sic!) pourront prendre connaissance, en cliquant ici, d’un article intitulé :
« Au plus offrant Monastères à vendre »
Publié dans Golias News du 12 novembre 2021, il est également accessible à l’URL : https://www.golias-editions.fr/2021/11/12/au-plus-offrant-monasteres-a-vendre/.
Que Christian Terras, rédacteur en chef de Golias, soit remercié de nous autoriser ce nouvel emprunt .