30 mai 2017 – Journée Mondiale sans tabac

Les visiteurs peuvent accéder à un texte général sur les effets désastreux du tabagisme sur la santé (pièce jointe 1). Ils ne manqueront pas de s’interroger sur ce que furent les règlements et les pratiques de nos Ecoles Normales en la matière. Chacun conserve des souvenirs d’adolescents à cet égard. On pourra nonobstant constater que :

1. Dès les premiers temps de l’ENG de Versailles (1831) on  dispensait aux élèves- maîtres un cours d’agronomie sur le Tabac (Nicotiana tabacum) et les  travaux pratiques correspondants au « jardin d’instruction ». Ceci donna lieu à un ouvrage publié en 1840 (pièce jointe 2).
      
2. Les règlements intérieurs des EN stipulaient, au moins dans le cas de l’EN d’Arras,« l’interdiction absolue de fumer dans les locaux, quels qu’ils soient ».
                             Qu’en était-il  à Quimper ?
Pour aller plus loin, cliquer ici pour télécharger Lutte contre le tabac.doc

27 mai 2017 : JOURNEE NATIONALE DE LA RESISTANCE .

Les visiteurs retrouveront ici  quelques éléments concernant cette journée de célébration du souvenir de la première réunion du CNR qui se tint à Paris,  dans la clandestinité, le 27 mai 1943. Pour en savoir davantage, consulter par exemple le lien education.gouv.fr  ( l’agenda de l’éducation).

Cliquez ici pour télécharger : La Journée nationale de la Résistance.doc

10 mai 2017 – Journée Nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions

Cette date fut fixée par le Président de la République Jacques Chirac en 2006 en référence au 10 mai 2001, jour où le Sénat adopta en dernière lecture la Loi reconnaissant la traite et l’esclavage comme crime contre l’humanité (Loi n°2001-434 du 21 mai 2001 publiée au JORF n° 0119 du 23 mai 2002, p.8175) 

Les visiteurs du site trouveront ci-dessous les dates clés qui ont jalonné l’histoire de l’esclavage en France, selon Philippe Triay, journaliste à Franceinfo (9 mai 1917) :
Dates clés de l’histoire de l’esclavage en France

8 mai 1945 – 8 mai 2017

A l’occasion du 72è anniversaire de la Victoire des Alliés et de la fin de la Seconde Guerre Mondiale en Europe (8 mai 1945), le monument dédié aux Instituteurs du Finistère Morts pour la France (situé dans la cour d’honneur du site quimpérois de l’ESPE Bretagne) a fait l’objet d’un fleurissement par l’ASVPNF.

Les visiteurs pourront en prendre connaissance en visionnant les deux fichiers joints :

Célébration du 8 mai 1945Monument 8 mai 2017

Nécrologie – Jean Nédélec

Notre collègue, auteur d’un ouvrage publié sur le site internet de notre association, vient de disparaître à la fin du mois de mars 2017. Les visiteurs pourront prendre connaissance des témoignages de trois de ses collègues qui bénéficièrent de son engagement et de ses compétences, à différents moments de leur vie professionnelle :

 

Jean NEDELEC


Jean Nédélec nous a quittés à la fin du mois de mars à 97 ans.

La première fois que je l’ai rencontré, c’était aux vacances de pâques 1966. La FOL qui venait de créer les Clubs de Jeunes organisait un stage d’animateurs. Jean animait ce stage, il dégageait une sympathie et un enthousiasme communicatifs. Les jeunes amicalistes venus de tout le département retournèrent chez eux après avoir fait le plein d’idées pour faire fonctionner leur club. L’Amicale Laïque du Moustoir- Kernével, s’était engagée résolument dans cette démarche.

L’an passé, quand j’ai sollicité Jean pour publier son livre sur notre site internet, je lui ai rendu visite à l’Ehpad de Kerampéré accompagné de Robert Riou. A 96 ans, il utilisait sa messagerie tous les jours et faisait des recherches sur internet ! Je lui ai présenté notre site ASVPNF.com. Il a sans hésité donné son accord pour la publication de 1920-1980 « 60 ans de vie militante dans le Finistère » en me précisant qu’il n’était pas normalien. Je lui ai répondu : « c’est notre patrimoine commun que nous voulons défendre : celui des lois laïques de la 3ème République. »

Avant de le quitter, il a tenu à nous montrer que bien qu’en fauteuil roulant, il était autonome : avec un jeu de ficelles, il ouvrait la porte de sa chambre, la tirait derrière lui et rejoignait l’ascenseur ! Il était au rez-de-chaussée avant nous !

Adieu Jean et merci !

JC.POUPON, Secrétaire de l’ASVPNF.

Témoignage en hommage à Jean Nédélec

Jack Ralite disait un jour : « la laïcité, c’est une forme de tendresse ».
Cette formule, inhabituelle, m’avait aussitôt fait penser à Jean Nédélec… La laïcité à la fois comme engagement pour des valeurs, et une philosophie de vie vouée au bonheur de ses semblables.
Je ne suis pas un intime de Jean, mais je porte intimement son message.
Je l’ai bien connu à deux moments de nos vies.

Enfant du Polygone, j’ai fréquenté l’école publique des Quatre-Moulins. Jean a été mon maître d’école en CE1. Une « révélation » pour un gamin de 7 ans : un maître gentil ! (c’était encore l’époque des coups de règle sur les doigts). On écoutait des histoires et je découvrais, ébahi, la musique classique. Quelquefois il amenait un instrument ; c’est sans doute depuis que le son du saxophone me donne le plus d’émotion.
Le jeudi au Patro des 4 Moul’ encore en baraques, gardé par madame Le Gouil, je voyais mon maître, infatigable, organiser, animer, faire vivre l’éducation populaire. Là j’ai découvert le théâtre.
Il était déjà sur un piédestal ; mon père ouvrier admirait ses écrits (je sus plus tard qu’il s’agissait du Comité départemental d’Action Laïque dont Jean était un des principaux acteurs). Et j’étais fier aussi d’aller avec mon père lui acheter l’Humanité le dimanche matin rue Anatole France.
A la fin du primaire, alors que j’étais voué à faire les « arpètes », j’ai annoncé que non : « Je veux être comme Jean Nédélec ».
Et malgré l’enseignement technique, ce fut l’Ecole Normale, la nomination dans la terre des prêtres, le combat laïque, l’engagement politique, l’éducation populaire et… la FOL, Fédération des œuvres laïques. Sa maison.
Comme un chemin déjà ouvert. Une vie d’engagement. Merci Jean d’avoir communiqué ce souffle à beaucoup d’entre nous.

Sans nous être jamais tout à fait perdus de vue, j’ai retrouvé Jean au début des années 2000 : j’entrais au conseil d’administration de la FOL, lui en sortait. Le début de rencontres plus régulières.
Jean en a écrit des articles et des discours ! Son temps libre allait lui permettre d’aller au-delà : nous conter sa vie militante.

Ainsi est né le recueil « Avoir 20 ans en 40 », à partir d’un simple carnet où il avait noté au quotidien sa vie des années noires : une vie ballotée de chantiers de jeunesse en mobilisation, premiers postes d’enseignant, bombardements, la rencontre avec Marguerite, la résistance…
Son écriture semble d’une extraordinaire simplicité et pourtant elle sait allier une grande finesse de l’analyse politique des évènements, une critique incisive de l’adversité comme des erreurs de son camp, et surtout à travers le quotidien de la relation humaine, sa ferveur en tout ce qui est humain au-delà des croyances ou des appartenances.
Avec l’analyse documentée qu’il propose dans « Education populaire et luttes sociales », on mesure l’ampleur de sa culture et de sa réflexion. Historique, sociologique, politique, son étude de l’éducation populaire comme outil d’émancipation est toujours édifiante.
Et puis il y a son livre, dont il était fier à juste titre : « 1920-1980, 60 ans de vie militante dans le Finistère ».
Comme l’a dit André Fitamant, « Dans ce récit de vie, il n’y a point de héros mais des enfants, des hommes et des femmes ordinaires dont est faite l’espèce humaine. C’est une vie entière faite de simplicité, de maîtrise de soi, de pondération dans le jugement, efficace dans son champ d’action, ordonnatrice du beau, de l’harmonieux, du chaleureux… Pour donner un sens à l’existence et à l’action, c’est à la laïcité que Jean Nédélec se réfère… Il nous délivre le message d’un progrès qui ne vaut que s’il se construit en commun et qui n’est réel que si l’échange entre les hommes s’est enrichi… »

Toujours curieux d’apprendre, déjà âgé Jean s’était mis à l’informatique. « Formidable, non ! » m’avait-il lancé alors qu’il venait de réussir à insérer une photo dans le texte qu’il avait tapé.

Formidable ! C’était toi, Jean. Avec cette façon d’ouvrir les bras, la douceur du sourire, les mots simples.

Je te laisse le mot de la fin, c’était le tien : « Vive l’utopie ».

Yvon Drévillon

Souvenir militant…

 

JIF 2017 – Journée Internationale des Femmes

Une seule appellation juste  (International women’s day).

Thème  de réflexion et de débat
« Les femmes dans un monde du travail en évolution : pour un monde 50-50 en 2030 »

Dans l’attente de progrès en la matière, les visiteurs sont invités à porter leur attention sur  les deux assertions suivantes  ayant trait aux femmes:  

– « Là où tant d’hommes ont échoué, une femme peut réussir! »  (Talleyrand).
– « Femmes, c’est vous qui tenez entre vos mains le salut du monde! » (Tolstoï) .

Entretien avec MONA OZOUF in « le délégué » – N° 249-Décembre 2016,7-9.

Cliquer ici pour télécharger l’article (3 pages au format pdf)

Cet article est paru dans  le délégué n° 249 de décembre 2016. Le délégué est la publication de la Fédération nationale des DDEN. Son Président, Daniel FOULON, nous a autorisé à  le reproduire et à le publier sur notre site internet. Nous l’en remercions très vivement.