Pédocriminalité dans l’Église : « Un début de prise de conscience, mais… »
L’interview de Christian Terras (rédacteur en chef de Golias ) pour Charlie Hebdo par Natacha Devanda :
Pédocriminalité dans l’Église : « Un début de prise de conscience, mais… »
L’interview de Christian Terras (rédacteur en chef de Golias ) pour Charlie Hebdo par Natacha Devanda :
https://www.golias-editions.fr/2021/11/04/abus-et-clericalisme
Les langues régionales ont récemment suscité des débats animés notamment au niveau parlementaire. Pendant ce temps qu’en est-il donc advenu de notre langue nationale?
Il est de bon aloi de rappeler notamment sur ce site que la maîtrise de la langue française se trouve au coeur de tous les apprentissages de la construction de la pensée et de la citoyenneté et que la prévention et la lutte contre l’illettrisme demeure une cause nationale. En clair on peut rappeler le propos du Ministère de l’Education nationale à cet égard :
« Savoir lire, écrire et parler le français conditionne l’accès à tous les domaines du savoir et l’acquisition de toutes les compétences. La langue française est l’outil premier de l’égalité des chances, de la liberté du citoyen et de la civilité : elle permet de communiquer à l’oral comme à l’écrit, dans diverses situations ; elle permet de comprendre et d’exprimer ses droits et ses devoirs. »
Encore faudrait-il connaître ce qui peut être exigé des locuteurs pour s’assurer qu’ils maîtrisent la langure française !… Peut-on en première approximation évoquer : “la capacité à lire et comprendre des textes variés, la qualité de l’expression écrite,la maîtrise de l’expression orale, l’apprentissage de l’orthographe et de la grammaire,l’enrichissement quotidien du vocabulaire “ . Tout un programme, au demeurant classique !
On pourra à ce propos consulter l’article de Gérard Vigner paru en 2011 et accessible à l’URL : https://www.cairn.info/revue-le-francais-aujourd-hui-2011-2-page-21.htm
Par ailleurs on ne manquera pas de souligner que”l’orthographe, la grammaire, la syntaxe se doivent d’être irréprochables dans le monde professionnel” !
Mais au delà des exigences du « monde de la formation et du travail “on fera aussi mention ce qu’il est convenu d’appeler la langue de bois … telle que présentée par exemple dans Wikipedia : “L’expression « langue de bois » désigne un cliché rhétorique péjoratif, visant à disqualifier un discours adverse en affirmant que son argumentation est tissée de formules stéréotypées”. “La langue de bois est quelquefois appelée ironiquement la xyloglossie, du grec xylon, bois et glossa, langue. C’est un discours parlé ou écrit convenu, figé, incantatoire, délivrant un message coupé de la réalité, n’apportant aucune information nouvelle ou intentionnellement truqué, voire manipulatoire.” L’origine de « langue de bois » est russe. L’expression « langue de chêne » était utilisée avant la révolution pour qualifier la bureaucratie du tsar. Elle est devenue « langue de bois » pour le discours idéologique de l’URSS. En France, la langue de bois est souvent associée à la façon de parler des énarques. C’est une forme d’expression employée par les hommes politiques, les responsables d’entreprises, les technocrates,… dans le but de : masquer une absence d’information précise, éviter de répondre à des questions embarrassantes, ne pas attirer l’attention sur un argumentaire défaillant, ne pas choquer un interlocuteur, dissimuler une vérité désagréable tout en feignant de la décrire, cacher des objectifs réels inavouables, faire adhérer à une idée en donnant l’impression de s’intéresser aux préoccupations du plus grand nombre,imposer une idéologie ou une vision du monde.”
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URL :https://www.toupie.org/Dictionnaire/Langue_de_bois.htm
On notera aussi l’irruption depuis Orwell du néoparler et de sa déclinaison française… la novlangue :
La (ou le) novlangue (en anglais « Newspeak »), ou néoparler depuis une nouvelle traduction de 2018, est la langue officielle d’Océania, inventée par George Orwell pour son roman d’anticipation 1984 (publié en 1949).C’est une simplification lexicale et syntaxique de la langue destinée à rendre impossible l’expression des idées potentiellement subversives et à éviter toute formulation de critique de l’État, l’objectif ultime étant d’aller jusqu’à empêcher l’« idée » même de cette critique.Hors du contexte du roman, le mot novlangue est passé dans l’usage, pour désigner péjorativement un langage ou un vocabulaire destiné à déformer une réalité, ou certaines formes de jargon. Si le mot est au masculin dans la première traduction française du roman par Amélie Audiberti, il est souvent employé au féminin (la novlangue, calqué sur la langue) dans le langage courant. (Wikipedia :https://fr.wikipedia.org/wiki/Novlangue)
Ceci nous conduit immanquablement à :
L’argot :
Un argot est un « langage ou vocabulaire particulier qui se crée à l’intérieur de groupes sociaux ou socio-professionnels déterminés et par lequel l’individu affiche son appartenance au groupe et se distingue de la masse des sujets parlants ».
C’est un sociolecte qu’il faut distinguer du jargon, qui est propre aux représentants d’une profession ou d’une activité commune se caractérisant par un lexique spécialisé.
Selon certains, la fonction première de tout argot serait de chiffrer la communication, afin qu’un non-initié ne la comprenne pas (https://fr.wikipedia.org/wiki/Argot)
Le globish :
Le globish (mot-valise combinant global, « planétaire », et English, « anglais ») est une version simplifiée de l’anglais n’utilisant que les mots et les expressions les plus communs de cette langue. C’est le jargon utilisé par des locuteurs de diverses autres langues quand ils veulent communiquer en anglais.Parfois appelée aussi broken English (« anglais hésitant », « mauvais anglais » ou « anglais d’aéroport » (https://fr.wikipedia.org/wiki/Globish)
Le sabir :
Un sabir désigne une langue née du contact entre des locuteurs parlant des langues maternelles différentes placés devant la nécessité de communiquer. Le sabir est par définition une langue véhiculaire et non maternelle, produit du mélange de plusieurs langues maternelles, et donc un pidgin, mais particulièrement pauvre (voir la différence entre un pidgin, un créole et un sabir). Les sabirs ont ainsi un lexique sommaire, limité aux besoins immédiats des locuteurs, et une syntaxe simplifiée par rapport aux langues d’emprunt.Historiquement, le terme sabir désigne la langue utilisée dans les milieux du commerce pour communiquer en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, mélange de plusieurs langues méditerranéennes.( https://fr.wikipedia.org/wiki/Sabir)
Le gazouillis :
Le site de microblogage Twitter est à l’origine de tout un nouveau vocabulaire, à l’orthographe variable et, à ce jour, sans équivalent français. Peut-on utiliser ces anglicismes ? Comment les écrire ? La question est complexe…Seuls les deux dictionnaires de référence généralistes les plus usuels, ainsi que Wiktionnaire, enregistrent les nombreux mots issus de l’usage du site Twitter. Ils n’ont pas encore d’équivalents français officiellement recommandés.
« Gazouillis » :Twitter [ˈtwɪtɚ]5 (litt. « gazouillis » en anglais) est un réseau social de microblogage géré par l’entreprise Twitter Inc. Il permet à un utilisateur d’envoyer gratuitement des micromessages, appelés tweets ou gazouillis, sur internet, par messagerie instantanée ou par SMS. Ces messages sont limités à 280 caractères.
Pour ce qui est de tweet, le Petit Robert fut le premier à le faire entrer dans sa nomenclature sous sa forme anglaise dans son édition 2012. Il l’atteste en 2009 et indique : mot anglais « gazouillis », sans mentionner l’orthographe « twitt ». Il introduit alors, en sous-entrée, tweeter, verbe intransitif, dans le sens de « poster des tweets ». C’est dans son édition 2013 qu’il modifie l’étymologie en précisant «tweet, marque déposée par la société Twitter Inc. ».
Voir par exemple :https://paulcarnet.wordpress.com/2017/03/28/gazouillis-ou-tweet/
Langue véhiculaire : selon Wikipedia, il s’agit d’une langue ou d’un dialecte servant systématiquement de moyen de communication entre des populations de langues ou dialectes maternels différents, tout particulièrement lorsqu’il s’agit d’une langue tierce, différente des deux langues natives. Elle se distingue de la langue vernaculaire, communément utilisée au sein d’une population, sachant qu’une langue peut être à la fois véhiculaire et vernaculaire (par exemple l’anglais à l’international et au Royaume-Uni).
Langue vernaculaire : c’ est la langue locale communément parlée au sein d’une communauté. Ce terme s’emploie souvent en opposition avec les termes de langue véhiculaire, standard, classique ou liturgique (d’après Wikipedia ).
La liste de ces “variantes” de la langue française, est loin d’être exhaustive car à l’évidence notre langue est vivante et sollicitée sans cesse par des évolutions voire des révolutions pacifiques … l’essentiel restant de pouvoir communiquer et échanger avec l’autre et au mieux de se faire comprendre.
Sans doute est-iI salutaire -en la matière- de pouvoir revenir aux sources, celles dont l’Académie française est dépositaire . Voir par exemple, sans compter les items sur la féminisation de notre langue ou l’écriture dite inclusive, les adresses suivantes :
-https://www.academie-francaise.fr/la-langue-francaise/le-francais-aujourdhui
– https://fr.wikipedia.org/wiki/Acad%C3%A9mie_fran%C3%A7aise
– https://www.academie-francaise.fr/dire-ne-pas-dire
Quoi qu’il en soit et en pareil contexte, on comprendra aisément le propos et l’indignation de la philosophe Catherine Kintzler qui, dans son Blog Mezetulle, interpelle les visiteurs au moyen d’un article paru le 31 octobre 2021. Il est intitulé :
Vous avez dit « maîtrise de la langue » ?
Cent-t-euros ou cent-z-euros ?
Les visiteurs pourront le consulter en cliquant ici ou en allant à l’adresse :
https://www.mezetulle.fr/vous-avez-dit-maitrise-de-la-langue/
Que Catherine Kintzler soit remerciée de nous autoriser à reproduire ledit article en vue de son insertion sur ce site.
Dans le cadre de la célébration du centcinquantenaire de la Commune ledit comité nous tient régulièrement informé de ses réunions et débats. Ici il met à notre disposition les textes et supports numériques de deux conférences récentes tenues à :
1. Locmaria-Plouzané (F-29280) par Colette Godest ; exposé dédié à
L’Histoire de Elisée Reclus (1830- 1905).
Géographe et militant anarchiste français E.Reclus fut communard , pédagogue et un écrivain prolifique. Membre de la Première Internationale il participa au journal Le Révolté (d’après Wikipedia :https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lis%C3%A9e_Reclus
modifier – modifier le code – voir Wikidata (aide) Élisée Reclus , de son nom complet Jacques Élisée Reclus , né le 15 mars 1830 à Sainte-Foy-la-Grande (Gironde) et mort à Thourout en Belgique le 4 juillet 1905 , est un géographe et militant anarchiste français . Communard , théoricien anarchiste, c’est un pédagogue et un écrivain prolifique. Membre de la Première Internationale …
fr.wikipedia.org
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)
Les visiteurs pourront consulter, à son propos, les deux fichiers mis à notre disposition en cliquant sur :
Document 1 . pdf
Document 2 . pptx
» Et si la Commune avait triomphé
Anticipations, fictions et uchronies ayant pour mise en scène la Commune de Paris »
Selon l’auteur, « l’hypothèse d’un possible triomphe de la Commune conduit des écrivains à imaginer des textes de genres variés (théâtre, roman, nouvelle) proposant des visions soit cauchemardesques, soit utopiques mais les auteurs ne posent jamais un regard neutre sur les évènements. Dès avant la Commune, après 1848 et en opposition au Second empire, des écrivains ont proposé des anticipations qui semblent annoncer l’insurrection de 1871. Après la Commune, des mémoires antagonistes se font face au XIXe siècle. Aux XXe et XXIe siècles, le regard change et les genres rétrofuturistes s’emparent du thème communard. »
Les visiteurs pourront en prendre connaissance en cliquant sur :
Document 3 . pdf
Que Denis Orjol, Trésorier et Gestionnaire des contenus internet de l’Association mentionnée ci-dessus soit chaleureusement remercié de son soutien et d’avoir autorisé ces emprunts.
Les visiteurs pourront consulter à ce propos,en cliquant ici, un texte fondateur écrit par Vincent Olive, professeur d’Histoire-Géographie et d’EMC. Ils ne pourront que saluer la proposition d’une démarche de combat dans laquelle l’Ecole « paraît plus que jamais le meilleur rempart contre la barbarie, à condition qu’elle tienne toutes ses promesses… »
Mais cette démarche devra être menée de pair avec celle conduisant à faire “bouger les lignes de la vénérable institution constituée par l’Ecole”, en lui accordant plus de moyens et de considération, et en y assurant le respect non seulement du savoir et de l’autorité des professeur(e)s mais aussi de leur intégrité physique.
JEAN BAUBÉROT
(5 OCTOBRE 2021)
BLOG : LAÏCITÉ ET REGARD CRITIQUE SUR LA SOCIÉTÉ (LE CLUB DE MÉDIAPART)
Le 5 octobre 2021 , avant la publication du rapport Sauvée, Jean Baubérot faisait état des “problèmes de laïcité” posés par la pédocriminalité dans l’Eglise catholique. Informé par la presse des attendus probables dudit rapport, cet auteur écrivait notamment : » Au-delà des fautes morales et des souffrances des victimes, dont des membres d’autres Eglises, d’autres religions et de nombre d’institutions séculières peuvent également avoir été responsables, c’est la position catholique sacralisant les clercs, prétendant que ceux-ci sont différents, par nature, des laïcs que ces « affaires », selon moi, mettent structurellement en question ».
Avec son accord, nous avons reproduit son article pour le représenter sur ce site. Les visiteurs pourront le consulter en cliquant ici.
L’on pourra aussi se rendre compte que si l’on érige la lutte contre l’obscurantisme et tous les cléricalismes en élément constitutif majeur de la laïcité républicaine à la française il y a, dans la signification à donner au rapport Sauvée et aux démarches ayant conduit à son élaboration, une « leçon de laïcité donnée paradoxalement à l’Etat laïque et à ses institutions par une organisation religieuse”. L’Etat saura-t-il en tirer le meilleur parti tout en affirmant les principes fondateurs de la loi de séparation des Eglises et de l’Etat de 1905 ? Ceux-ci demeurent d’une pertinence et d’une actualité flagrantes!
Dans l’attente on maintiendra ici sans faiblesse que la tolérance de l’autre et de ses libertés (dans le respect de la dignité humaine et de l’ordre public) est la clé de la fraternité. On notera aussi que la laïcité qui la prolonge n’est aucunement devenue « le masque de l’exclusion intolérante des confessions religieuses », en reprenant l’expression de Gilles Gourbin(2016) Cf.https://doi.org/10.4000/leportique.288 .
Notre laïcité, celle qui est la raison d’être de ce site, reste celle conçue par Ferdinand Buisson et instaurée par la loi de 1905. Dans ses rapports avec l’Etat elle se fonde sur deux principes fort judicieusement rappelés par G. Gourbin (ibid.) à savoir :
1. »L’abstention absolue de la puissance publique en matière de croyance. Par conséquent, la laïcité rejette l’idée d’une religion officielle, y compris d’une religion civile, à la manière de Rousseau, de Robespierre ou de Comte : il ne saurait y avoir, dans une république laïque, un culte de l’être suprême ou une adoration de saints républicains. »
2. « L’exclusion absolue de toute communauté, identifiée et assumée comme telle, dans l’élaboration de la loi. Autrement dit, la loi ne doit être que l’expression de la volonté générale exprimée par les citoyens, quelles que soient ensuite les modalités de cette expression. »
Que Jean Baubérot et l’Association des Amis de la Vigie de la Laïcité soient remerciés de nous avoir autorisé à reproduire et à représenter l’article mentionné.
Déjà George Sand relevait qu’à son époque « en France particulièrement, les mots ont plus d’empire que les idées »! Son propos prémonitoire ne pouvait s’adresser aux « mots-dièses » apparus récemment sur notre territoire et ayant trouvé place dans notre langue nationale pour décrire des pratiques sexistes intolérables ayant trait aux violences faites aux femmes. Il s’agit notamment des mots-dièse #MeToo et #BalanceTonPorc.
« Le mot-dièse est un marqueur de métadonnées couramment utilisé sur internet où il permet de marquer un contenu avec un mot-clé. Le Journal Officiel définit le mot-dièse (équivalent anglais : hashtag, canadien : mot-clic) comme une « suite signifiante de caractères sans espace commençant par le signe # (dièse), qui signale un sujet d’intérêt et est insérée dans un message par son rédacteur afin d’en faciliter le repérage ». Cette définition est complétée par deux notes : « En cliquant sur un mot-dièse, le lecteur a accès à l’ensemble des messages qui le contiennent. L’usage du mot-dièse est particulièrement répandu dans les réseaux sociaux fonctionnant par minimessages ». (JORF n°0019 du 23 janvier 2013) (cf.Etudes sur les mots-dièse de Agata Jackiewicz et Marko Vidak à l’URL :
https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01839605/document#:~:text=Les%20mots%2Ddi%C3%A8se%20apparaissent%20comme,contigus%20pr%C3%A9c%C3%A9d%C3%A9s%20d’un%20di%C3%A8se.
Selon Wikipedia « Le mouvement #MeToo est un mouvement social encourageant la prise de parole des femmes, afin de faire savoir que le viol et les agressions sexuelles sont plus courants que ce qui est souvent supposé, et afin de permettre aux victimes de s’exprimer sur le sujet. Il a débuté en 2007 et est particulièrement connu depuis octobre 2017 à la suite de l’affaire Weinstein. Bien que le mouvement #MeToo soit mondial, il existe des variantes locales du hashtag, selon les langues et la culture . Ce mouvement est parfois désigné par d’autres noms suivant les pays, généralement en traduisant l’expression dans la langue nationale, comme #MoiAussi au Québec, et parfois en créant une nouvelle expression comme #BalanceTonPorc en France, créée 2 jours avant le mouvement #MeToo, le 13 octobre 2017 « (cf.https://fr.wikipedia.org/wiki/Mouvement_MeToo)
Dans un ouvrage récent intitulé : Le Mirage #MeToo. Réflexions à partir du cas français (Paris, Cherche-midi, 2021 ) Sabine Prokhoris passe au crible tout le néoféminisme. Selon Thomas Mahler de L’Express ( 11octobre 2021), cette auteure « n’a pourtant rien d’une conservatrice. Pro-PMA et pro-GPA, elle s’inscrit dans la ligne universaliste d’une Elisabeth Badinter et considère qu’ en adoptant une approche victimaire et accusatrice, le féminisme actuel ferait fausse route, ouvrant la voie à un « retour de bâton réactionnaire » (D’après L’Express :https://www.lexpress.fr/actualite/idees-et-debats/sabine-prokhoris-metoo-une-illusion-de-liberation-et-un-vrai-terrorisme-intellectuel_2160221.html). On y dénonce une « illusion de libération et un vrai terrorisme intellectuel ».Rien de moins !
Sabine Prokhoris fut également interviewée par Elisabeth Lévy journaliste à Causeur et ceci donna lieu à un article intitulé : “#Metoo est une section d’assaut” paru dans la Lettre de Causeur du 15 octobre 2021. Il est accessible à l’URL :
https://www.causeur.fr/sabine-prokhoris-metoo-est-une-section-dassaut-212388?utm_source=Envoi+Newsletter&utm_campaign=859f655e7a-Newsletter_4_fevrier_COPY_01&utm_medium=email&utm_term=0_6ea50029f3-859f655e7a-58095502. Selon E. Lévy, « la philosophe et psychanalyste dissèque la nature du mouvement #MeToo : une “révolution culturelle” qui en a toutes les caractéristiques : violence, irrationnalité, totalitarisme… et qui met dans le même sac vrais et faux coupables, vraies et fausses victimes « .
De son côté Catherine Kintzler publie la recension de cet ouvrage dans la Lettre de Mezetulle du 13 octobre 2021, y faisant apparaître « les paralogismes inquisitoriaux qui se répandent sous le mot-dièse #MeToo dans sa version française » et soulignant le fait que , « le mouvement #MeToo ne prolonge ni n’accentue le féminisme, il le renverse et remet la bi-partition en scène – mais pas celle que l’on croit ». Son entrée s’intitule :
» Le Mirage #MeToo » de Sabine Prokhoris,
lu par C. Kintzler »
Les visiteurs de ce site pourront consulter l’article complet à l’adresse :
: https://www.mezetulle.fr/le-mirage-metoo-de-sabine-prokhoris-lu-par-c-kintzler/.
Que Catherine Kintzler soit remerciée pour nous permettre de disposer de sa nouvelle contribution .
Comment l’Eglise catholique responsable de l’omerta sur les actes criminels de ses prêtres pédophiles peut-elle s’en relever et réparer les dommages des victimes aux vies brisées? D’abord libérer la parole des victimes, regarder et reconnaître les réalités et la vérité puis abandonner la justice divine pour faire passer la justice des hommes; en l’occurrence celle de la République et… alors s’ouvrir à la démocratie pour réformer son fonctionnement interne notamment dans sa relation à la sexualité en bannissant toutes les formes de cléricalisme largement stigmatisées sur ce site. Quel chemin de croix !
Ce matin Jean-Marc Sauvé en charge de la « Ciase » et du rapport que cette commission vient de produire concluait ainsi sa mission :
« Nous passons le témoin aujourd’hui à l’Eglise. J’ai exprimé notre attente et notre espoir. Nous passons aussi le témoin à la Commission indépendante sur les violences sexuelles et l’inceste. Je suis tout à fait sûr qu’elle répondra à nos attentes. En dernier lieu, j’exprime notre gratitude aux personnes victimes, sans qui rien n’aurait pu se faire. Nous pensons aussi à toutes les victimes qui n’ont pas pu nous rencontrer. Ce sont incontestablement les plus souffrantes, et c’est par elles que je veux terminer. »
François Devaux, victime lui-même des violences des prêtres prédateurs et fondateur de La Parole libérée, déclarait aux évêques de l’église catholique : « Vous êtes une honte pour notre humanité, vous avez piétiné l’obligation de droit divin naturel de protection de la vie et de la dignité de la personne alors que c’est l’essence même de votre institution ».
Les visiteurs pourront consulter quelques coupures relatives à l’attente de ce rapport- accablant pour l’Eglise catholique et sa hiérarchie ecclésiale-et à ses premiers attendus en allant aux adresses suivantes :
1.URL: https://www.huffingtonpost.fr/entry/rapport-sauve-abus-sexuels-eglise-moment-crucial-victimes_fr_615ac00fe4b075408bd8fbd5?utm_source=Sailthru&utm_medium=email&utm_campaign=NL%20FR%2010%2005%202021&utm_term=fr-daily-brief
2.URL: https://www.huffingtonpost.fr/entry/le-rapport-sauve-a-recense-330000-victimes-de-pedocriminalite-dans-leglise-francaise_fr_615c02f6e4b0487c8562f57b
En attendant les suites avec intérêt et attention, les visiteurs pourront consulter sur ce site deux documents (accessibles en cliquant) qui leur permettront de mieux appréhender l’importance et la gravité des faits :
Document 1 . . 10% des français majeurs en vie victimes d’abus sexuel.
Document 2 . . Comment l’Église catholique a instauré la loi du secret? (Article de C. Terras du 4 octobre 2021)
Que Christian Terras qui nous a autorisé à reproduire et à représenter son article paru dans Golias News trouve ici l’assurance de notre gratitude pour avoir mis à notre disposition son éminente contribution.
par
Jean Baubérot
28 septembre 2021
Le 25 septembre 2021, “France Inter inaugurait une version XXL de son « Grand face à face », en public, à Arras. En débat cette semaine, la laïcité, avec l’écrivaine, journaliste et réalisatrice, Caroline Fourest.
Caroline Fourest, est éditorialiste et réalisatrice, auteure de « Génération offensée. De la police de la culture à la police de la pensée » (Grasset, 2020).
Une fois par mois, Ali Baddou, producteur de France Inter, accompagné de Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne, et Gilles Finchelstein, directeur de la Fondation Jean-Jaurès, accueilleront une personnalité et dialogueront directement avec le public depuis une ville de France sur les grands thèmes qui traversent notre société.
« Le grand face à face XXL » se veut un lieu d’échanges et de dialogue au plus près des citoyens. Les spectateurs présents dans la salle pourront poser des questions aux invités et ainsi prendre part au débat démocratique.”
Caroline Fourest inaugure cette première formule : autour des questions de la laïcité.URL :https://www.franceinter.fr/emissions/le-grand-face-a-face/le-grand-face-a-face-du-samedi-25-septembre-2021
Les propos tenus par Natacha Polony sur la LAÏCITE ont fait l’objet d’une réponse de Jean Baubérot , Historien-sociologue des religions et de la laïcité , réponse dédiée plus particulièrement à la signification que revêt la Loi de Séparation du 9 décembre 1905 pour l’église catholique. Elle est publiée dans la Newsletter n°6 de l’Association La Vigie de la Laïcité du 28 septembre 2021. Les visiteurs de ce site pourront en prendre connaissance à l’URL: https://7084e331-f642-4e01-99d57f9a8c018c76.filesusr.com/ugd/8cdd55_2817cca3573e4e8cb375e8ea57f81173.pdf
Ils auront accès aux échanges qui eurent cours lors de l’enregistrement de l’émission en question en se rendant à : https://www.franceinter.fr/emissions/le-grand-face-a-face/le-grand-face-a-face-du-samedi-25-septembre-2021
Est laïc est celui qui ne relève pas du clergé religieux ni d’un des ordres monastiques de la société chrétienne. Il fait partie du laïcat dans le monde profane. Sur ces bases, la question peut se poser de savoir ce qu’est un laïc formé dans l’Eglise d’aujourd’hui, un laïc qui refuse de penser à la manière des maîtres qu’on lui impose ?
C’est à cette question singulière que Christian Delahaye tente de répondre dans un ouvrage publié récemment: « Adieu curé et au diable les laïcs » .
Christian Delahaye “a réalisé sa carrière au Quotidien de Paris comme journaliste politique et reporter d’informations religieuses. Il a aussi animé des émissions politiques à la radio pour des quotidiens nationaux… Douaisien d’origine, il a trouvé son havre de paix en 1989 dans la campagne de Saint-Aquilin-de-Corbion (F-61380) où il a restauré un ancien passage à niveau qu’il a baptisé « La petite Trappe ». On pourrait penser que cet homme de 66 ans mène une vie tranquille avec ses chèvres, son cheval et son chien qui partagent avec lui ce lieu apaisant. Mais ce journaliste théologien est toujours en action » (D’après Ouest-France référencé ci-dessous)
Les visiteurs de ce site pourront consulter quelques présentations de l’ ouvrage au demeurant peu commenté dans les medias :
1. Selon Ouest-France :« Je raconte l’histoire des curés de campagne et comment l’église avait maillé le territoire où chaque village avait son église, son presbytère, son curé et parfois deux vicaires. Aujourd’hui, cette époque est révolue avec la mort des curés de campagne. »
2. Selon Furet du nord : « Dans cet ouvrage, Christian Delahaye alterne récits autobiographiques et ressources historiques et théologiques — confrontant son bloc-notes individuel à l’analyse sociologique du phénomène religieux, son histoire personnelle d’Eglise à l’Histoire de l’Eglise. Il nous parle tout d’abord de la disparition des curés de campagne. Il y voit une conséquence des excès du cléricalisme au cours de l’histoire, en totale contradiction avec l’enseignement des évangiles. Nous le suivons ensuite dans l’aventure d’un laïc qui entreprend des études de théologie, porté par le mouvement de Vatican II, mais qui se heurte au revirement de l’Eglise et à ses funestes conséquences, saut périlleux arrière dans le Moyen Age, déjà souligné par Dietrich Bonhoeffer. Il nous montre enfin combien une institution peut trahir sa vocation et se révéler inhumaine quand elle piétine l’expression libre de la vie.
Ce livre est un vibrant plaidoyer en faveur d’une profonde conversion et d’un véritable renouveau de l’Eglise.”
URL : https://www.furet.com/livres/adieu-cure-christian-delahaye-9782356142023.html
3. Selon leslibraires.fr : « Ce livre fait alterner les chapitres autobiographiques et les chapitres historiques et théologiques, confrontant un bloc-notes individuel avec des évaluations collectives, une histoire personnelle d’Église avec l’histoire de l’Église. Cette perspective est doublement éclairante : l’histoire personnelle est instruite par le récit chrétien et celui-ci trouve une illustration, une incarnation dans celle-là. Le chapitre 1 décrit la disparition des curés de campagne que le chapitre 2 explique en mettant en évidence les infidélités cléricales à l’Évangile dans l’histoire, le chapitre 3 raconte l’aventure d’un laïc qui se lance en théologie, participant à une révolution que Vatican II avait rendue possible, parmi d’autres, que le chapitre 4 récapitule. Le chapitre 5 évoque le rejet d’un laïc par un prêtre, lequel s’inscrit lui-même dans le revirement de l’Église, après le concile, ce revirement dont le chapitre 6 présente les funestes conséquences, suivant le saut périlleux arrière de l’Église dans le Moyen-Âge, tel que Dietrich Bonhoeffer l’avait pressenti. Enfin, le chapitre 7 montre jusqu’à quel point d’inhumanité peut conduire le système clérical, quand il piétine le vivant.”
URL: leslibraires.fr/livre/18436275-adieu-cure-christian-delahaye-empreinte-temps-present
Les visiteurs pourront également prendre connaissance, en cliquant ici, d’une recension effectuée par Philippe Ardent et publiée dans Golias News du 23 septembre 2021:
Intitulée : » Adieu curé et au diable… les laïcs ! « ,
https://www.golias-editions.fr/produit/688-golias-hebdo-n-688-fichier-pdf/