La pratique de la laïcité dans l’espace public Entretien Figarovox : voile des assesseurs, burkini … Faut-il interdire le port de signes religieux ostentatoires dans l’espace public?

Alors que le droit de porter le voile pour les » assesseuses « des bureaux de vote est contesté, la philosophe et spécialiste de la laïcité Catherine Kintzler se prononce en faveur de son interdiction. Et elle explique ce que signifie la laïcité.

par

Aziliz Le Corre
 
Publié le 02/07/2021 à 10:05, mis à jour le 02/07/2021 à 15:23 le document est accessible à   l’URL :

https://www.lefigaro.fr/vox/societe/voile-des-assesseurs-burkini-faut-il-interdire-l-affichage-religieux-dans-l-espace-public-20210702#:~:text=FIGAROVOX%2FENTRETIEN%20%2D%20Alors%20que%20le,ce%20que%20signifie%20la%20la%C3%AFcit%C3%A9.

Le libellé des questions posées à la philosophe  pourra être consulté en cliquant ici.

 Que Catherine Kintzler  soit chaleureusement remerciée de nous avoir autorisé à utiliser cette nouvelle parution dans la Lettre de Mezetulle du 2 juillet 2021.

Déclin et devenir de l’Eglise catholique romaine

Voici une mise au point  attendue,  publiée récemment dans Golias news(https://www.golias-editions.fr/golias-news/) par l’Equipe pour un christianisme d’avenir, une Equipe de progrès dont  nous saluons ici le courage  . Constituée des trois auteurs mentionnés ci-dessous, elle a adopté comme intitulé  le titre de l’ouvrage  « Manifeste pour un christianisme d’avenir » de Joseph Moingt, John Shelby Spong, Jean-Marie de Bourquenet et  Robert Ageneau publié chez  Karthala  ( 29/06/2020).  Les visiteurs  pourront prendre connaissance ci-dessous  de son résumé:

« Cet ouvrage fait suite à la journée d’études du 5 octobre 2019 sur John Shelby Spong, lors de laquelle furent aussi discutées les idées de Joseph Moingt sur l’esprit du christianisme et cette partie de la théologie protestante familière de la culture moderne : la théologie du process et le protestantisme libéral. Cent quarante personnes ont participé à cette rencontre : des chrétiens en recherche, qui ont quitté la foi traditionnelle, s’en sont éloignés ou s’y trouvent mal à l’aise en raison des doctrines, des langages, des rites et de positions devenus obsolètes. La crise abordée ici, en particulier celle de l’Église catholique, ne se situe pas d’abord au niveau de l’organisation ou des structures des Églises. Beaucoup plus en profondeur, elle touche le coeur même du christianisme et la façon d’exprimer une fidélité vivante à Jésus de Nazareth qui, il y a vingt siècles, a donné son nom à notre « ère commune. Le lecteur trouvera d’abord exposée la proposition de l’évêque Spong en réponse à sa question de base : pourquoi le christianisme doit changer ou mourir? Joseph Moingt, jésuite, nous questionnera sur une Église catholique toujours structurée autour du sacerdoce des prêtres et qui laisse peu de place aux laïcs. À travers la théologie du process, le pasteur Jean-Marie de Bourqueney nous ouvrira une fenêtre sur la recherche de Dieu comme énergie et puissance de vie. Si l’on ajoute les témoignages de personnes et d’un groupe sur l’étude des écrits de Spong, et les échanges qui ont ponctué la rencontre du 5 octobre, ce livre prend la forme d’un manifeste pour un christianisme d’avenir. Un christianisme ouvert et crédible, qui concerne notre génération »(cf.https://ebook.la-croix.com/ebooks/manifeste-pour-un-christianisme-d-avenir9782811127053_9782811127053_10023.html).
Ils pourront consulter , en cliquant ici,  la contribution de Robert Ageneau et al. à ce propos.  Elle est accessible dans Golias news depuis le 24 juin 2021.
   Que Christian Terras, Rédacteur en chef de Golias, soit chaleureusement remercié de nous autoriser à reproduire et représenter l’article correspondant.

Aux origines de la laïcité et de ses principes fondateurs

Roger Williams (environ 1603-1683),  puritain anglais venu en Amérique en 1630 pour fuir la persécution royale a été considéré comme le père de la liberté religieuse aux Etats-Unis et l’un des premiers à avoir pensé la neutralité de l’Etat en matière religieuse.  Serait-ce donc le pionnier sans le domaine de ce qui était appelé à devenir la laïcité à la française? Le terme lui-même pose problème aux linguistes et forcément  aux  détracteurs  nombreux et divers des concepts  qu’il porte . Qu’est-ce donc  que la laïcité ? Un mot abstrait et tardif encore considéré en France comme un néologisme en 1911, il ne figure dans aucune des « lois laïques » votées entre 1880 et 1905), un processus historique inscrit dans la longue durée et englobant le processus de laïcisation enclenché aux débuts de la IIIè République, un cadre juridique et administratif, une réalité complexe et parfois même déconcertante. 

Jadis, faut-il le rappeler,  nous étions  majoritairement laïques (ou laïcs)  car considérés comme membres catholiques du peuple de Dieu. Etait laïc celui qui ne relevait pas du clergé religieux ni d’un des ordres monastiques dans la société chrétienne. Il faisait partie du laïcat. Dans l’Eglise catholique, on désigne comme « laïcs » les personnes qui, tout en appartenant à la communauté des fidèles, n’ont pas la responsabilité du sacerdoce  ministériel comme le « clergé ».

Cette complémentarité des catégories laïcs/clergé s’est transformée, avec la Loi de Séparation des Eglises et de l’Etat survenue en France le 9 décembre 1905, en opposition  : l’État « laïc » n’autorise plus aucune influence du « clergé » sur ses institutions, et tout particulièrement sur l’Ecole publique  laïque.

Les recherches des linguistes sur les mots clés laïcs (formant le  laïcat) et clercs (constituant le clergé ) conduisent aussi à des observations éclairantes que l’on pourra consulter dans le détail à l’URL:

http://www.inrp.fr/edition-electronique/lodel/dictionnaire-ferdinand-buisson/document.php?id=3005

Il en ressort, au-delà des implications étymologiques et lexicologiques, que :

Le clergé, les clercs, c’est une fraction de la société qui se tient pour spécialement élue et mise à part, et qui pense avoir reçu la mission divine de gouverner le reste des humains ; l’esprit clérical, c’est la prétention de cette minorité à dominer la majorité au nom d’une religion.

Les laïques, c’est le peuple, c’est la masse non mise à part, c’est tout le monde, les clercs exceptés, et l’esprit laïque, c’est l’ensemble des aspirations du peuple, du laos, c’est l’esprit démocratique et populaire.

On pourra consulter à ce propos l’article récent de Samuel Charlot (2018)-administrateur au Conseil économique, social et environnemental – en allant à :

 

https://www.vie-publique.fr/parole-dexpert/38312-letat-et-la-laicite

S’agissant du concept lui-même de laïcité on pourra prendre connaissance de l’article intitulé : « La laïcité,un concept facile à définir » à l’adresse :

https://www.laicite.be/la-laicite/la-laicite-un-concept-simple-a-definir/Le CAL .

Au total, les visiteurs seront ainsi préparés à la réfutation, par Jean-Pierre Castel, de la théorie selon laquelle les concepts sous-jacents à la laïcité républicaine à la française trouveraient leurs origines aux fondements mêmes de la religion chrétienne. Ils pourront à ce propos consulter son singulier article paru le 12 juin 2021 dans Mezetulle le Blog-revue de Catherine Kintzler à l’adresse suivante :

https://www.mezetulle.fr/non-la-laicite-nest-pas-dorigine-chretienne-par-jpc/

Il s’intitule et c’est rassurant :

“ NON, LA LAÏCITE N’EST PAS D’ORIGINE CHRETIENNE”

 

Il est également accessible en cliquant ici.

Que Jean-Pierre Castel et Catherine Kintzler soient chaleureusement remerciés de nous avoir autorisé à reproduire cet article .

Lorsqu’au sortir de la guerre franco-prussienne enfantée par l’Empire, de l’insurrection de la Commune et de la Semaine sanglante on revient à une Constituante et à une nouvelle Constitution.

Comment  aux lendemains du massacre des communards par les versaillais aux ordres de Thiers, les Parisiens , les Français  et leurs institutions ont ils survécu dans le cadre républicain  qui fut initié lors de la proclamation de la République le 4 septembre 1870 par Gambetta ?

 Il s’exprimait ainsi  place de l’Hôtel -de- Ville: « Le peuple a devancé la Chambre qui hésitait. Pour sauver la Patrie en danger, il a demandé la République : elle est proclamée, et cette révolution est faite au nom du droit et du salut public. Citoyens, veillez sur la cité qui vous est confiée ; demain, vous serez avec l’armée des vengeurs de la Patrie. »

Cette proclamation mettant fin au second empire, aussi fondatrice fut-elle, ne pouvait, à elle seule, assurer le retour  à des institutions démocratiques  républicaines. Quel était le cadre imparti et sa légitimité et comment avait-il subsisté aux évènements alors que l’occupant prussien était encore dans la place ?  On  en trouvera des éléments de réponse à l’adresse suivante :

https://www.gouvernement.fr/partage/9407-proclamation-de-la-iiie-republique-par-les-parisiens 

 
 
Les visiteurs pourront  également s’en imprégner  en consultant sur ce site  la  chronique qu’en faisait  la presse locale de l’époque, au moins celle qui  existait et avait conservé pignon sur rue. On peut aisément comprendre qu’il s’agissait entre autres  de  combler le vide institutionnel  résultant de la chute du régime impérial et  de la proclamation  inopinée et inespérée de la 3è République qui s’en suivit. Il s’agissait aussi de sortir d’une période où les affaires  furent gérées  par le Gouvernement de la Défense nationale du général Trochu et une Assemblée élue le 8 février 1871 (la droite monarchiste y était majoritaire), le tout en l’absence d’une nouvelle constitution définissant les droits et devoirs de chacun.  Tout ceci prenait place  dans un pays dévasté et ruiné par la guerre et l’occupation prussienne sans compter une capitale ravagée par la  guerre civile et la répression féroce de l’Insurrection.

 

En l’absence de lois constitutionnelles (elles ne seront promulguées qu’en  1875), on tenta de faire référence  à la  Constitution de 1848  instaurant  la 2è République. Celle-ci  ne” résista” pas au Coup d’Etat  de Louis Napoléon Bonaparte du 2 décembre 1851.  On tenta aussi de susciter les travaux d’une assemblée constituante.

“Une constituante est une assemblée élue par le peuple et mandatée pour proposer une Constitution aux citoyens. Il s’agit donc d’une réorganisation des institutions jugées défaillantes et des lois qui en découlent. L’Association pour une Constituante est un mouvement pacifique, démocratique et rassembleur pour cet objectif.  L’élection de la Constituante rappelle, plus particulièrement, l’exercice du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, en restaurant la séparation des pouvoirs, la démocratie. Elle n’appartient pas à une portion particulière de la société, mais veut représenter tous les citoyens.”  On pourra accéder à ces principes à l’URL :https://www.pouruneconstituante.fr/spip.php?rubrique12

 
On était loin du compte. Toutefois la presse finistérienne via notamment  « L’Electeur du Finistère » proposa à la réflexion de  ses lecteurs éclairés – fin août , début  septembre  1871- le préambule et  quelques  articles choisis  de la Constitution de 1848 ainsi qu’un texte ayant  trait à l’instauration périlleuse, au sens démocratique du terme, d’une Constituante.   Les visiteurs pourront consulter les deux coupures transcrites à partir de ce journal en  cliquant sur les items suivants notés en bleu :

 

                      DOCUMENT 1:  Textes choisis extraits de la Constitution de 1848.

 

                      DOCUMENT 2: Projets de réunion  d’une Assemblée Constituante.

(Le texte complet de cette Constitution est accessible à :https://www.conseil-constitutionnel.fr/node/3811/pdf) .On ne manquera pas de souligner que ce texte  révélait « la difficile entrée dans l’âge démocratique »(https://www.kartable.fr/ressources/histoire/cours/la-difficile-entree-dans-lage-democratique-la-deuxieme-republique-et-le-second-empire/53510) en présentant  la « république contre elle-même » ou la « république contre le peuple » . On pourra s’en convaincre en consultant  l’ouvrage  de  Arnaud Coutant (2009) intitulé : « Quand la République combattait la démocratie » et accessible à l’adresse : https://www.decitre.fr/livres/1848-quand-la-republique-combattait-la-democratie-9782849340660.html .

Les Femmes et la Commune de Paris (1871)

Tel est l’intitulé du volumineux article publié sur le site internet de l’Association « Printemps 1871 »  à l’adresse suivante: https://printemps1871.wordpress.com/2021/01/11/revue-n1/

Il avait été précédé de conférences sur le même thème tenues:

Le 7 novembre 2018 à Blois  : « Les femmes durant la Commune de Paris (1871)« 

par Françoise Bazire (Rendez-vous de L’Histoire, n°21, Blois, 2018 . Voir son résumé par Remi Burlot à l’adresse: Blois 2018Rendez-Vous de l’Histoire de Blois )

 
Le 28 novembre 2019 à Paris : « L’action des femmes sous la Commune« . On en trouvera le  résumé ci-dessous :

 

“Parler de la Commune de 1871, c’est parler de l’action des femmes. Ce sont elles qui par leur détermination ont permis l’insurrection du 18 mars. Ce sont elles qui, en majorité, fréquentaient les clubs dans cette période de démocratie participative. Leurs questions, leurs interventions furent toujours judicieuses et concrètes. Ce qu’elles ont fait mériterait de paraître dans tous les manuels d’Histoire traitant des débuts de la 3ème République. Ce qu’elles ont écrit compte parmi les plus vivantes chroniques du temps et les meilleures analyses. Ce sont pourtant les grandes oubliées. Nous tenterons, après tant d’années d’incompréhensible amnésie, de leur rendre justice(URL :HTTPS://FAISONSVIVRELACOMMUNE.ORG/LACTION-DES-FEMMES-SOUS-LA-COMMUNE/)

 Selon    Marc Lagana,2018 : Un peuple révolutionnaire : la Commune de Paris 1871Cahiers Bruxellois – Brusselse Cahiers 2018/1 (L), 175 – 1986 : « Les femmes sont présentes durant toute la Commune et jusqu’à la semaine sanglante où elles sont sur les barricades. L’irruption des femmes dans le mouvement social est une expression de la dynamique populaire de la Commune de 1871. Elles mènent une lutte pour l’émancipation et l’égalité. Et elles sont partout dans les luttes : dans les assemblées, les clubs, dans la rue, et sur les barricades. Elles s’organisent ; elles revendiquent ; elles sont dans l’action. Elisabeth Dmitrieff et Nathalie Le Mel créent pour la première fois dans l’histoire des femmes un mouvement féminin de masse, rassemblant un grand nombre d’ouvrières dans « l’Union des femmes pour la défense de Paris et les soins aux blessés ». L’Union participe à l’émancipation des travailleuses en luttant pour le droit au travail pour les femmes, en s’implantant dans les mairies d’arrondissements et en organisant le travail des femmes. Dès sa création, l’Union des femmes déclare que « le travail de la femme étant le plus exploité, sa réorganisation immédiate est donc de toute urgence ». Entre autres initiatives, l’Union des femmes, avec l’appui de Léo Fränkel et de la commission du travail, élabore un projet de remise en exploitation des ateliers abandonnés et organise des ateliers coopératifs pour fournir du travail aux femmes.

Dans les réunions des clubs, les femmes exigeant la mixité, prennent la parole. C’est ainsi que les femmes jouent leur rôle de citoyennes en traduisant les revendications de toutes et en participant à plusieurs commissions de la Commune, notamment celle du Travail dirigée par Léo Fränkel et celle de l’Instruction publique dirigée par Édouard Vaillant. Les femmes s’engagent dans le combat pour la laïcité. Ce sont elles qui remplacent les religieuses dans les écoles et dans les hôpitaux. Les locaux manquants, elles s’installent dans les églises comme Paule Minck à Saint-Pierre-de-Montmartre. Elles luttent aussi pour une école gratuite et obligatoire, ouverte à tous, filles et garçons ».  On trouvera l’article complet  à l’URL :https://www.cairn.info/revue-cahiers-bruxellois-2018-1-page-175.htm

L’article très documenté de l’Association “Printemps 1871” que les visiteurs pourront consulter  (Document 1) s’articule autour des points suivants  :                                                                
                                                                            
Une femme de la Commune.

Adélaïde de Montgolfier.

Aux armes citoyennes.

L’action des femmes dans la Commune.

Extraits de l’épopée « Le temps des cerises ».

 

Que nos amis de l’Association “Printemps 1871” soient chaleureusement remerciés ne nous avoir autorisé à reproduire leur publication afin de la représenter sur ce site.

A propos de la réédition de Mein Kampf par Fayard (2021)

« Mein Kampf est un livre animé par la haine, un livre raciste (Hitler écume contre les Chinois et les Noirs), un livre ultranationaliste et surtout antisémite. Les juifs sont l’obsession de Hitler. L’antisémitisme est omniprésent, bien plus d’ailleurs que dans les campagnes électorales de 1928 à 1933. Il faut rappeler que le livre est écrit entre 1924 et 1926 : dans Mein Kampf, ce que prône Hitler, c’est d’exclure les juifs de la vie politique et publique. On y trouve le projet d’une nouvelle société allemande, mais rien sur les politiques publiques qui seront appliquées des années plus tard par le IIIè Reich  » (C.Ingrao,L’Histoire,2016;420) 
 
URL: https://www.lhistoire.fr/%C2%AB-mein-kampf-%C2%BB-histoire-dun-livre    

Ecrit  par le futur dictateur en 1924-1925, alors qu’il sortait de prison  et allait parvenir  au pouvoir le 27 août 1933, il constitue la référence du national-socialisme allemand, et celle du plus grand génocidaire de tous les temps. Déjà traduit en Français  en 1934 par André Calmettes, polytechnicien,  les français et l’humanité entière auraient  pu  se passer d’un tel brûlot antisémite  connaissant , de façon indélébile,  les crimes contre l’humanité  qui en résultèrent . Ils furent jugés  au Procès de Nuremberg (20 novembre 1945-1er octobre 1946) . Il annonçait  ce qui fut appelé par Alain Guérin (1972) la Marée brune et son venin contre lesquels se dressèrent  les Résistances (Document 1 ).

N’y avait-il pas de service plus urgent et surtout plus utile à rendre  à l’humanité par les temps qui courent ? On sait que « le ventre est encore fécond d’où  a surgi la bête immonde  » ( Bertold Brecht) et qu’en la matière, sans le concours de cette réédition,  le venin  continue  de se propager  provoquant de nouveaux  ravages et en annonçant d’autres. On comprend aisément  que l’événement  puisse susciter  des polémiques. Les visiteurs pourront à ce propos  se rendre, entre autres, aux  adresses   suivantes  :

https://www.humanite.fr/reedition-de-mein-kampf-ce-qui-est-ecrit-dans-le-brulot-dhitler-70941

https://www.la-croix.com/France/Mein-Kampf-edition-critique-critiquee-2021-05-20-120115674

https://www.marianne.net/societe/reedition-critique-de-mein-kampf-nous-visons-dabord-un-public-de-professeurs-de-terminale-ou-de-premiere

 

Plus précisément et pour explorer un autre  champ connexe, ils sont invités à consulter  en cliquant  sur Document 2 , l’article  paru dans Mezetulle, le blog revue de  Catherine Kintzler le 3 juin 2021. Il est  intitulé  :

 

« Hitler par lui-même d’après ‘Mein Kampf’ »

de Charles Appuhn

 

Au moment où paraît l’édition française critique du texte de Mein Kampf, les éditions Kimé republient le ”Hitler par lui-même d’après son livre Mein Kampf” de Charles Appuhn – ouvrage paru en 1933 et qui n’avait connu aucune réédition depuis 1934. Présentée par une éclairante préface d’Edith Fuchs, cette heureuse initiative offre au public francophone une approche qui ne fait en rien double emploi avec une édition critique intégrale académique : celle qu’effectua un grand lecteur en toute lucidité au moment même de l’expansion du nazisme.

 La présentation de cet ouvrage par C. Kintzler est également accessible à l’URL :

https://www.mezetulle.fr/hitler-par-lui-meme-dapres-mein-kampf-de-charles-appuhn/

Document 1 :  La peste brune et le venin par Alain Guérin.

 Document 2 : « Hitler par lui-même d’après ‘Mein Kampf’ » de Charles Appuhn.

 

 Que Catherine Kintzler  soit remerciée de nous avoir permis de reproduire et de représenter sur ce site sa nouvelle contribution.

Pour la mémoire de la Commune de Paris (1871) et de la Montée au Mur du 29 mai 2021 ! Condamnons l’omerta , l’amnésie , le déni de démocratie et clamons Vive la Commune !

Les visiteurs intéressés par la célébration du 150è anniversaire de la Commune pourront consulter  3 fichiers accessibles en cliquant successivement sur les notations portées ci-dessous en bleu:    
                
Document 1 . Message du 4 juin 2021 des Amies et Amis de la Commune de 1871.
 
Document 2 . Un grand et beau mouvement populaire; texte du discours prononcé par Roger Martelli.
 
Document 3. Déclaration commune du 29 mai 2021.
Que Françoise Bazire soit cordialement remerciée de nous avoir autorisé à reproduire les informations   du message de son Association en date du 4 juin 2021

Au nom de la Raison, la Liberté, la Justice et de la Laïcité Jugeons les pseudo-fous ! Halte aux bouffées délirantes !

« Juger les fous ? » tel est le titre de l’article (re)fondateur de François Braize publié le 27 mai 2021 dans Mezetulle le blog revue de Catherine Kintzler dévolu à l’affaire Sarah Halimi, affaire judiciaire de notre pays ayant pour origine le meurtre antisémite d’une femme de confession juive à Paris en avril 2017.En décembre 2019, l’auteur des faits est jugé pénalement irresponsable par la cour d’appel de Paris. Ledit meurtrier  devenu irresponsable pénal  en cours d’instruction, au motif d’une consommation de Cannabis, jouissait d’une pleine liberté  au moment des faits. Les questions se posent de savoir comment i) faire évoluer la législation en matière d’irresponsabilité pénale  et ii)  comment  la société peut-elle se donner les moyens de priver de liberté ceux  qui évoluent consciemment ou non dans(ou vers) ce type d’irresponsabilité .  

François Braize tente  d’apporter des éléments de réponse  à une question dont la singularité  ne manque pas d’interpeller le bon sens du citoyen ordinaire. Cet auteur « revient sur le meurtre de Sarah Halimi et sur l’excuse du non-discernement dont a bénéficié le meurtrier. En l’état actuel de la législation, il ne s’agit pas d’un déni de droit, mais c’est précisément pour cette raison que l’affaire pose la question d’une évolution souhaitable de la législation en matière d’irresponsabilité pénale. C’est en effectuant un détour juridique inopiné que l’auteur examine cette possibilité. » Les visiteurs pourront consulter l’article de François Braize   à l’adresse suivante :

https://www.mezetulle.fr/juger-les-fous/?utm_source=mailpoet&utm_medium=email&utm_campaign=la-lettre-de-mezetulle-6-novembre-2020_96

 

 Au delà de l’émotion  légitime suscitée par le meurtre de  Sarah Halimi et de l’indignation causée par la mise à jour- sous expertises- de l’irresponsabilité pénale du meurtrier au moment des faits, les visiteurs pourront compléter leur appréciation en prenant connaissance d’éléments  relatifs :

 

 – à la vie et à la personnalité de Sarah Halimi en allant à l’URL suivante : 

https://www.lefigaro.fr/vox/societe/qui-etait-sarah-halimi-20210426

Noémie Halioua ,journaliste et auteure de L’Affaire Sarah Halimi, raconte qui était Sarah Halimi et retrace les dernières heures de sa vie. dans un article paru le 26 avril 2021 dans Le Figaro

– à l’analyse juridique du traitement de l’affaire par  Sajjad Hasnaoui-Dufrenne,(28 avril 2021)  avocat , à l’URL suivante

https://www.dalloz-actualite.fr/flash/affaire-sarah-halimi-peu-importent-raisons-de-folie 

 
 
 

 

 -Il ressort que  « peu importent les raisons de la folie, celui qui commet un acte sous l’emprise d’une bouffée délirante ayant aboli son discernement au moment des faits ne saurait être tenu pénalement responsable, quand bien même ce trouble psychique aurait été causé par une consommation régulière de produits stupéfiants”.

– Comment aussi , à l’instar de Henri Pena RUIZ ,ne pas être bouleversé par l’assassinat de Sarah Halimi et par l’absence de procès véritable, que motiverait l’irresponsabilité pénale supposée de son meurtrier Kobili Traoré  en découvrant le billet d’humeur du philosophe   : » Affaire Sarah Halimi : une maladie mentale se comprend, un crime se juge » publié le 15 mai 2021 dans Marianne  :

https://www.marianne.net/agora/humeurs/affaire-sarah-halimi-une-maladie-mentale-se-comprend-un-crime-se-juge

– On pourra enfin prendre connaissance de l’article documenté de Hugo Partouche et Luca Bordas paru dans Regards du 30 avril 2021 . Intitulé  »  Au-delà de l’émoi tentative d’explication de la décision de la  cour de cassation ». On y souligne entre autres :  « Compte tenu de l’indignation compréhensible suscitée par cette décision, il semble utile de chercher à comprendre les raisons qui ont pu conduire la plus haute juridiction judiciaire à déclarer le meurtrier de Sarah Halimi irresponsable pénalement et à priver les victimes d’un procès ; que cette indignation serve à un dialogue entre les citoyens et la justice qui est rendue en leur nom » . Le document est accessible à :

http://www.regards.fr/idees-culture/article/l-affaire-sarah-halimi-au-dela-de-l-emoi-tentative-d-explication-de-la-decision

VICTOR HUGO et la Commune de Paris de 1871

Pour introduire une interview imaginaire  de l’écrivain par  Maurice   Rajsfus  (Faisons vivre la Commune) , Mediapart présente ainsi la relation singulière de Victor Hugo à l’Insurrection  qui se termina par la Semaine sanglante : 

 » Témoin attentif de la Commune de Paris, Victor Hugo eût, à l’égard des Fédérés, une attitude des plus curieuses. Sans être proche de Thiers et des Versaillais, il n’en restait pas moins dubitatif quant à l’avenir de ce pouvoir révolutionnaire qui ne voulait pas se contenter d’une République – peu républicaine – proclamée le 4 septembre 1870, par Arago. Pour l’auteur des Misérables, les Communards seraient en manque de personnalités importantes pour être sérieusement reconnus. Peut-être regrettait-il de ne pas avoir été approché. En fait, il tentait de faire comprendre qu’il lui aurait été difficile de siéger aux côtés de ceux qu’il considérait tels des « inconnus indignes » de représenter le peuple parisien en insurrection. D’où les questions qu’il aurait été possible de lui poser – les réponses fournies ici n’étant en rien imaginaires et provenant de ses écrits et interventions publiques de l’époque ».

 Les visiteurs pourront consulter ce dialogue insolite,  ô combien révélateur, en suivant le lien :

https://blogs.mediapart.fr/faisons-vivre-la-commune/blog/111120/victor-hugo-et-la-commune-de-paris-une-interview-presque-imaginaire

On pourra aussi  prendre connaissance de ce point de vue  rapporté par  Paul Lidsky sur le site” Les Amis et Amies  de la Commune de Paris” en suivant le lien: 

https://www.commune1871.org/index.php/la-commune-de-paris/histoire-de-la-commune/dossier-thematique/les-artistes-et-la-commune/627-victor-hugo-et-la-commune-de-paris.

 
 
Le document correspondant  est également accessible en cliquant ici.

 

Les visiteurs  sortiront  difficilement de l’ambigüité étonnante entretenue par l’écrivain . Son prolongement se trouve  résumé dans le serment  exemplaire exprimé  par Maurice Rajsfus:  

 » Pour ce qui nous concerne, héritiers moraux des Fédérés, nous ferons en sorte que le voile de l’oubli ne recouvre jamais les tombes de ces Communards qui combattaient pour un monde meilleur. Et nous ne cesserons d’expliquer qu’il est nécessaire de Faire vivre la Commune ! »

 

                                    Ce serment  incite à la réflexion  !

Liberté d’expression et convictions religieuses : retrouver le bon cap après les critiques des missives de François Héran aux professeurs.

Deux articles  ont été publiés à ce propos  sur  Mezetulle, le blog note de Catherine Kintzler, après l’assassinat sauvage de Samuel Paty. Les visiteurs pourront en prendre connaissance aux  adresses suivantes :

 

URL:https://www.mezetulle.fr/vous-enseignez-la-liberte-dexpression%e2%80%89-necoutez-pas-francois-heran%e2%80%89-par-gwenaele-calves/

 

« Vous enseignez la liberté d’expression ? N’écoutez pas François Héran ! » par Gwénaële Calvès, Mezetulle, 3 novembre2020

 

URL : https://www.mezetulle.fr/liberte-de-croyance-et-liberte-dexpression-selon-francois-heran-par-vt/

 

« Liberté de croyance et liberté d’expression selon François Héran » par Véronique Taquin, Mezetulle, mai 2021.

 

   Le second de V. Taquin a déjà fait l’objet  d’une insertion sur ce site  :https://asvpnf.com/index.php/2021/05/22/la-lettre-aux-professeurs-sur-la-liberte-dexpression-de-francois-heran-revisitee-dans-le-detail-par-veronique-taquin 

 
Nous revenons  sur ces propos suite au rapprochement des deux contributions sous la forme d’un dossier par Catherine Kintzler dans Mezetulle  (23 mai 2021). Il est accessible  à  :

 

URL : https://www.mezetulle.fr/dossier-liberte-de-croyance-liberte-dexpression-critique-lettres-f-heran/.

 
 
Catherine Kintzler rappelle  qu’à  » la suite de l’assassinat du professeur Samuel Paty en octobre 2020 François Héran, professeur au Collège de France, a publié une Lettre aux professeurs d’histoire-géographie, ou comment réfléchir en toute liberté sur la liberté d’expression. Ce texte s’est attiré une multitude de réactions et de critiques ; son auteur l’a repris et modifié sous la forme d’un livre paru en mars 2021 intitulé Lettre aux professeurs sur la liberté d’expression, ouvrage accueilli par nombre d’articles de presse, notamment un entretien accordé par F. Héran au journal Le Monde ».

 

Pour essayer de se retrouver  dans le débat  entre liberté d’expression , liberté de religion, liberté de culte, liberté de croyances et protection des valeurs républicaines de laïcité car c’est bien de cela qu’il s’agit, il semble nécessaire- sans fermer un débat qui semble nécessaire à certains – de revenir aux principes que Jules Ferry exposait dans sa lettre aux instituteurs du 17 novembre 1883 que l’on trouvera sur ce site et notamment à ce propos simple et intelligible qui conserve, en 2021, toute son actualité :  “Demandez-vous si un père de famille, je dis un seul, présent à votre classe et vous écoutant, pourrait de bonne foi refuser son assentiment à ce qu’il vous entendrait dire. Si oui, abstenez-vous de le dire, sinon parlez hardiment.” . Parlant par ailleurs de laïcité  et de tolérance vis-à- vis des sentiments religieux,  il clamait haut et fort :  “Si un instituteur public s’oubliait assez pour instituer dans son école un enseignement hostile, outrageant pour les croyances religieuses de n’importe qui, il serait aussi sévèrement et rapidement réprimé que s’il avait commis cet autre méfait de battre ses élèves ou de se livrer contre eux à des sévices coupables.”  

Pourrait-on espérer  qu’à l’instar des hussards de la République chers à Jules Ferry formés à ces principes et  les ayant largement propagés pour le bien commun, les professeurs de la nouvelle génération  puissent  venir s’y ressourcer…avant qu’il ne soit trop tard?

Ce retour aux sources voire aux racines n’empêche en rien, bien au contraire, l’enrichissement intellectuel  conduisant à la  connaissance voire à la maîtrise  des analyses disponibles dans le domaine telles celles de :

 Ruth Dijoux (2012) :

https://www.erudit.org/fr/revues/cd1/2012-v53-n4-cd0352/1013010ar/resume/

La liberté d’expression face aux sentiments religieux; approche européenne (Les Cahiers de droit Volume 53, Numéro 4, Décembre 2012, p. 861–876)

« La confrontation de la liberté d’expression et de la liberté religieuse soulève de nombreuses tensions. Pour certains, il convient de favoriser la liberté d’expression, fondement même d’une démocratie. Pour d’autres, au contraire, il convient de protéger la liberté de religion particulièrement contre la liberté d’expression. Afin de solutionner ces oppositions et de trouver un équilibre entre les libertés visées, le choix opéré par la Cour européenne des droits de l’homme, savoir le contrôle de proportionnalité, apparaît comme une solution efficace. »
 
 Et de  :

 Blandine Chelini-Pont et al. (2008):

 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-02972754/

 
Blandine Chelini-Pont, Marc Péna, Emmanuel Tawil. Liberté d’expression et Religion – France -. Annuaire International de Justice Constitutionnelle, PUAM, 2008, Constitution et liberté d’expression, ⟨10.3406/aijc.2008.2456⟩⟨hal-02972754⟩

 

 
L’article proposé est dévolu à l’étude de la confrontation (et à la difficile conciliation) entre  deux droits fondamentaux : le droit au respect des convictions religieuses (rattaché à la liberté de conscience) et la liberté d’expression  qui découle de l’article 11 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de  1789. Il comporte deux points forts : i) la liberté d’expression et   la protection des libertés religieuses et ii) l’étendue de l’expression des convictions religieuses.

 

  La lumière jaillira-t-elle de cette complexité ? Il faut le souhaiter .