Après l’exposition: « Quimper, les couleurs du temps »
Site propulsé par Mnesys, logiciel de valorisation du patrimoine. Quimper, les couleurs du temps. Cliquez pour commencer la visite
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La façade nord du « Château de Roz Avel » fut souvent photographiée au début du 20è siècle !
Pour un front unique Républicain et Laïque !
Le retrait des emblèmes religieux des locaux de l’Ecole publique suite à la promulgation des Lois scolaires de la 3è République et à la laïcisation
Les visiteurs intéressés pourront consulter ici, la circulaire du 2 novembre 1882 de Ferdinand Buisson traitant de cette question, pour la première fois.
Ce fut une affaire laborieuse pour tous les protagonistes et notamment pour les instituteurs !
Jules Ferry lui-même recommandait de « laisser faire au temps son oeuvre », considérant que cette opération nécessaire imposait à l »Ecole publique « un devoir particulier de modération,de retenue et de prudence »…
Tribune agricole – l’enseignement agricole dans les Ecoles Normales
L’histoire éphémère du bagad de l’ENG de QUIMPER (1949-1980)
Comme le disait notre maître Per-Jakez Hélias, professeur de français à l’ENG, « la vérité quand elle a beaucoup vieilli, prend les couleurs de la légende ». Dans le cas d’Ecole qu’expose ci-dessous, le normalien quimpérois de 1954-1958, André le Goff membre actif de notre Association, on se rend bien compte que cette dérive peut être évitée malgré des logiques démographiques implacables, à condition de s’imposer quelques contraintes.
Il faut d’abord accepter de rassembler les éléments d’une histoire dispersée non seulement dans le temps et l’espace mais aussi au gré des réformes successives du système français de formation des maîtres. Il s’agit ensuite de les ordonner et de leur donner du sens, de manière à faire émerger – en serrant au mieux les réalités passées – l’une des composantes de notre patrimoine normalien. Elle témoigne des racines, de la langue et de la culture bretonnes ; celles que nous installions implicitement dans notre Ecole au moment où nous y entrions pour la première fois c’est-à-dire celles des « bouseux ayant souvent trempé leur cœur au sel » (P-J Hélias) que nous étions tous, plus ou moins directement.
L’exemplarité de la démarche suivie par notre ami A. Le Goff doit être soulignée et l’Association lui exprime ici sa reconnaissance pour avoir relevé brillamment le défi qui lui fut proposé. Il en ressort avec « une belle aventure » qu’il raconte sur notre site avec beaucoup de flegme, d’humour et parfois de mélancolie.
Portée par une Ecole Normale d’Instituteurs, son directeur et ses professeurs, l’existence du bagad – en tant que groupe constitué de musiciens (sonneurs et batteurs) interprétant de façon collective certaines partitions (apprises à l’oreille selon nos traditions ancestrales ou déchiffrées par ceux qui pratiquaient le langage adéquat) se révèle singulière à différents égards.
Etait-elle, à l’instar de bien d’autres groupes folkloriques, « symbole de la Bretagne vivante », considérant que la musique populaire et ses représentations constituent et révèlent l’âme d’un peuple ?
L’expérience unique menée pendant une quarantaine d’années dans les murs d’une institution scolaire créée sous la 3è République prônant « l’indivisibilité de la République, l’égalité devant la Loi et l’unicité du peuple français » était-elle de nature à apaiser les « dommages » liés à l’interdiction de l’emploi du breton dans nos écoles ? Les hussards noirs formés à Quimper comme ailleurs étaient sélectionnés sur un concours dont les sujets d’épreuves étaient rédigés en français. Ils étaient alors accuellis, au plein sens du terme, dans une Ecole où la vie scolaire était exclusivement ordonnée en français. Ils la quittaient pour rejoindre leurs postes d’affectation, porteurs de la mission d’instituer la République française notamment en enseignant ses normes exclusivement au moyen de sa langue ; le français.
S’agissait-il plus simplement de fournir aux élèves-maîtres l’opportunité de s’autodiscipliner dans le cadre d’un projet culturel dont le rendu, lors des défilés et des concerts dans les fêtes des écoles publiques, participait au rayonnement de l’établissement et en retour de celui de l’école laïque ? On ne peut que s’interroger sur la signification de ce bagad autoproclamé qui témoignait, physiquement, de la force de notre culture régionale.
Quoi qu’il en soit, on soulignera que pendant 40 ans le bagad normalien sut franchir sans encombre apparente et dans l’honneur, avec ses formations plus ou moins complètes ou importantes de sonneurs et de batteurs, les arcanes et les vicissitudes liées à son appartenance ou affiliation aux diverses organisations et fédérations bretonnes de cercles celtiques. Certaines de ces structures se proposaient de gérer les sonneurs de bagadoù selon des principes faisant référence notamment aux périodes sombres de l’autonomisme breton. D’autres souhaitaient ouvertement œuvrer dans le sens de la laïcité républicaine.
Tout porte à croire- et le travail d’enquête mené par André Le Goff le confirme amplement- que le bagad des normaliens apporta la preuve, durant toute son existence, qu’il constituait une école d’émancipation, de tolérance et de laïcité républicaine. Il contribua aussi à structurer dans nos têtes et nos cœurs l’esprit normalien.
Les visiteurs intéressés pourront consulter en cliquant ici l’article de André le Goff rapportant ses observations sur les origines et la vie du bagad normalien (bagad skol-veur !) qu’il a intitulé « La belle aventure du bagad des Norm’ ».
L’ Harmonie de l’ENG de Quimper (1954-1971)
Souvenirs de la Guerre d’Algérie
Les hussards noirs et le monde paysan
Mai 1934: faire face aux difficultés de l’Ecole Laïque et de ses Maîtres dans un contexte politique difficile
(3è République, 2è Gouvernement Gaston Doumergue, Ministre de l’Education nationale: Adrien Berthod).
Les visiteurs pourront prendre connaissance d’un communiqué du Syndicat de l’Enseignement Laïque du Finistère, du compte-rendu de la Fête de la Jeunesse Laïque et du programme de la prochaine Fête des Ecoles Publiques de Quimper en cliquant ici.