SAUVEGARDER & VALORISER

Défense et Action Laïques en Finistère ; quelques repères sur la période de l’entre deux guerres

Le combat pour l’école laïque fut (et demeure) rude en Finistère. Les principes fondateurs de la 3è République, la Loi de Séparation des églises et de l’état ne furent appliqués qu’à grand peine. Il s’agit ici de rapporter et de rappeler avec toute la déférence et l’admiration nécessaires quelques aspects de l’œuvre militante et pionnière de nos aînés – en accueillant sur notre site qui est aussi le leur – la reproduction de quelques uns de leurs écrits, témoins de l’âpreté de leurs luttes clairvoyantes. Nous en avons tous été, peu ou prou, les bénéficiaires. Il est plus que jamais nécessaire de faire connaître leurs expériences, d’en tirer les enseignements  pour les temps présents et de les transmettre aux générations montantes.
Les lecteurs intéressés découvriront ci-dessous  :
Document 1: Défense laïque.Quelques textes de référence en matière de laïcité
Document 2 : La copie du bandeau  d’en-tête du premier numéro de l’organe trimestriel « La Défense  Laïque » (1923) du Finistère et le texte de l’éditorial de Ernest Lavisse.
Document 3 : Les copies de trois numéros de « Défense (et Action) Laïque(s) » de 1934, l’année de tous les dangers pour la laïcité.

« Mistri-skol laïk » : les maîtres de l’école laïque du Finistère confrontés aux turpitudes de 1934, prémices de la fin  de la Troisième République ! 

Les visiteurs du site découvriront ci-dessous une première parution en langue bretonne qui fut, pour nombre de ces instituteurs et institutrices leur langue maternelle. Mais on sait que la seule et unique langue des hussards noirs de la République était le français et il n’était pas question d’en déroger. On sait aussi que la liberté d’expression et notamment celle de la presse qui en dérive (loi du 29 juillet 1881) fut exploitée à leurs dépens par certains journaux privilégiant le breton.

Pour illustrer cette situation, les visiteurs intéressés trouveront un article extrait de Le Courrier du Finistère du 8 décembre 1934 intitulé : « Petra sonj mistri-skol publik a zo diwarbenn servicha ar Vamm-Bro ».

Difficilement numérisé, cet article fut remis en forme par l’un de nos amis* qui a, de plus, accepté d’en donner la traduction française : « Que pensent certains maîtres d’école à propos de servir la mère-patrie ? ».

On y trouvera des propos calomnieux, voire diffamatoires stigmatisant les instituteurs publics sous la plume acérée d’un journaliste qui, au demeurant, se réclame de Pierre (Per) et Pau l(Paol), les deux apôtres piliers de l’église catholique…

Cliquer ici pour télécharger l’article et sa traduction en cliquant


*Que Marcel Diouris –dont le frère fut élève-maître à l’ENG de Quimper- soit remercié pour l’exemplarité de sa contribution.

Quand l’Ecole Publique et la Laïcité étaient malmenées, en 1934, dans le canton de Plogastel-Saint-Germain (F-29710)

Un « plosgastelliz » témoigne de son inquiétude et de son amertume en première page de l’hebdomadaire Le Citoyen. Les visiteurs pourront prendre connaissance ci-dessous des effets pervers de la « guerre scolaire », tels qu’ils furent vécus dans un des cantons du Finistère.

Que sont donc devenus  les  normaliens et  les normaliennes des promotions 1936-1939?

La question fait suite à la parution récente sur ce site de « Avoir 20 ans en 40 ». En effet quelques semaines après leurs « fuites » respectives; intervint le déclaration de guerre  de la France à l’Allemagne du 3 septembre 1939. Les informations et témoignages les concernant restent ténus . Un appel est lancé de façon que des témoignages et documents les concernant puissent être recueillis et valorisés. Si les normaliennes avaient baptisées leur promotion 1936-1939 du nom hautement prémonitoire « Comme l’Eclair », l’intitulé et la composition de la promotion ENG restent inconnus.
En attendant  la mise à jour  d’éléments objectifs associés à  l’histoire de leurs premiers contacts avec l’état de guerre, les visiteurs intéressés par les débuts de la « drôle de guerre perdue avant de l’avoir livrée » trouveront  une déclaration de Albert Le Bail (député du Finistère) en date du premier septembre 1939 (document1) et  une copie de la première page du journal Le Citoyen* (ou de ce qu’il en restait), paru le 8 septembre 1939 (document 2). Celle-ci fait état des premiers évènements militaires d’une guerre qui allait faire des ravages.
* Organe Hebdomadaire de Défense Laïque et d’Action Républicaine

« AVOIR 20 ANS EN 40 »

Tel est  le titre d’une brochure inédite de Jean Nédélec (1920-2017), propriété d’une de nos adhérentes qui a bien voulu la faire connaître à l’Association. Sans doute que l’essentiel de son contenu se trouve déjà dans l’ouvrage du même auteur que nous avons récemment mis en ligne (1920-1980 – 60 ans de vie militante dans le Finistère). Toutefois, les visiteurs intéressés pourront accéder EN CLIQUANT ICI au récit  détaillé des événements vécus par J. Nédélec pendant  la seconde guerre mondiale, l’occupation allemande et  la collaboration d’état imposée par le régime de Vichy . La référence aux   « chantiers de la jeunesse », créés sous la houlette vichyste, retiendra tout particulièrement l’attention.

Le sport à l’EN de Quimper

A la suite de la publication de l’album du professeur G. Gandouin, des adhérents attachés à la préservation de notre patrimoine viennent de remettre à l’Association un ouvrage broché relativement bien conservé. Il comporte un texte calligraphié illustré dévolu à la période 1958-1963.  D’aucuns s’y reconnaîtront… Il y est fait largement référence  à l’oeuvre fondatrice de G. Gandouin.
L’auteur, élève-maître de la Promotion OURAGAN(1957-1961), ne s’est pas fait connaître. Il est activement recherché .
Les visiteurs intéressés trouveront ci-dessous copie de quelques pages de ce document  qui en comporte  quatre vingts…

A la fin du 19è siècle, le dur apprentissage du métier d’enseignante d’une jeune institutrice sortie de l’Ecole Normale d’Institutrices de Quimper en 1893 et nommée à Ergué-Gabéric

Les visiteurs pourront prendre connaissance ci-dessous du travail de recherche remarquable réalisé  par les amis de l’Association Loi de 1901 « Les amis du Grand Terrier »  d’Ergué-Gabéric publié sur  leur site internet grandterrier.net.
              Que son animateur, Jean Cognard, soit remercié de nous avoir autorisés à reproduire l’article concerné et à le transcrire sur notre site.

Quand l’antiparlementarisme s’attaque à la République, l’école laïque est toujours parmi les premières victimes

Après la  manifestation antiparlementaire et l’émeute meurtrière  du 6 février 1934 (Place de la Concorde à Paris) faisant suite  à l’affaire Alexandre Stavisky, le gouvernement Daladier fut destitué et remplacé par  un « gouvernement d’union nationale » dit de trêve. Ce dernier ne manqua pas de s’en prendre , pour des raisons d’économie, à l’Ecole  publique en supprimant des postes d’instituteurs.
        Les visiteurs pourront prendre connaissance, ci-dessous, des conséquences fâcheuses de ces évènements en Finistère. Fort heureusement les Ecoles Normales continuèrent de recruter des élèves-maîtres…

Histoire fondatrice des ECOLES de HAMEAU du Finistère créées sous la 3è République

Le secrétaire de l’ASVPNF, J.C. Poupon, poursuit ses recherches sur ce thème, par des investigations tant sur le terrain qu’aux Archives Départementales du Finistère. En ce début d’année 2018, il propose aux visiteurs intéressés une mise au point résultant des  informations collectées. Celles-ci forment déjà un corpus conséquent voir le fichiers ci-dessous :

Les Ecoles de hameau du Finistère créées par la 3ème République

« Fougue et méthode(s) » de Germaine Le Goff, Penn Sardin penn-kalet, devenue une institutrice célèbre au siècle dernier grâce à l’Ecole Normale

Les visiteurs intéressés trouveront ci-dessous une préface du président de l’Association (Document 1) et  un article illustré d’un de nos fidèles adhérents rapportant ses observations personnelles sur la vie et l’oeuvre scolaire méconnues de cette enseignante (Document 2).
   Avertissement :  En raison de difficultés d’ordre technique liées à la qualité  et à la spécificité des  documents  utilisés,  cette parution est susceptible de présenter quelques imperfections.  

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