Actualités  judiciaires de 1934… De l’histoire des grands avocats et tribuns des débuts de la 3è République à celle du Tribunal de Quimper  où l’on juge des contentieux entre évêques et enseignants de  l’école publique

Les visiteurs pourront découvrir dans le document 1 l’analyse d’un ouvrage publié en 1934 par Georges le Bail (député du Finistère) et dans le document 2 les échos d’une audience peu ordinaire au Tribunal de Quimper. Il s’agit de coupures provenant de l’hebdomadaire le Citoyen (numéros  du 2 août et du 28 juin 1934).

« Mistri-skol laïk » : les maîtres de l’école laïque du Finistère confrontés aux turpitudes de 1934, prémices de la fin  de la Troisième République ! 

Les visiteurs du site découvriront ci-dessous une première parution en langue bretonne qui fut, pour nombre de ces instituteurs et institutrices leur langue maternelle. Mais on sait que la seule et unique langue des hussards noirs de la République était le français et il n’était pas question d’en déroger. On sait aussi que la liberté d’expression et notamment celle de la presse qui en dérive (loi du 29 juillet 1881) fut exploitée à leurs dépens par certains journaux privilégiant le breton.

Pour illustrer cette situation, les visiteurs intéressés trouveront un article extrait de Le Courrier du Finistère du 8 décembre 1934 intitulé : « Petra sonj mistri-skol publik a zo diwarbenn servicha ar Vamm-Bro ».

Difficilement numérisé, cet article fut remis en forme par l’un de nos amis* qui a, de plus, accepté d’en donner la traduction française : « Que pensent certains maîtres d’école à propos de servir la mère-patrie ? ».

On y trouvera des propos calomnieux, voire diffamatoires stigmatisant les instituteurs publics sous la plume acérée d’un journaliste qui, au demeurant, se réclame de Pierre (Per) et Pau l(Paol), les deux apôtres piliers de l’église catholique…

Cliquer ici pour télécharger l’article et sa traduction en cliquant


*Que Marcel Diouris –dont le frère fut élève-maître à l’ENG de Quimper- soit remercié pour l’exemplarité de sa contribution.

Décès de l’astrophysicien et grand humaniste  Stephen HAWKING.

S. Hawking est décédé hier 14 mars 2018.  Les visiteurs  pourront prendre connaissance dans le document 1 et le document 2 de réactions scientifiques et politiques faisant suite à cet évènement ainsi que d’un bref article de vulgarisation sur son œuvre immense paru dans la « newsletter personnalisée de Marianne ».
Ils pourront découvrir dans le document 3 d’autres éléments relatifs à son cursus exceptionnel publiés dans La Recherche  n° 481 de novembre 2013.

Amicale laïque de Concarneau, vigilante et sur la brèche – Nouveau cycle de conférences sur la liberté de conscience

Consultez le programme ci-dessous et participez nombreux à la prochaine réunion !
Amicale laïque de Concarneau
Laïcité Aujourd’hui
Réunion du groupe de réflexion.
Début du cycle « Comment est apparue l’idée de liberté de conscience ? ».
Sujet du jour : Martin Luther et Erasme. Exposé et diaporama suivis d’un débat.
Questions d’actualité : le colloque de Nantes sur les droits des femmes, la loi « société de confiance » au Sénat.
Mercredi 21 mars, 18h – Maison des associations, Concarneau.
Amicale laïque de Concarneau – Laïcité Aujourd’hui
13, rue colonel Moll 29900 Concarneau

Notes anthologiques de l’abbé Joseph TURMEL remises en perspectives par un ancien normalien

Michel Le Normand, élève-maître de la Promotion  1954-1958 à l’EN de Saint-Brieuc devenu Professeur à l’ENSA de Rennes, l’un de nos frères d’armes, secrétaire de la Libre Pensée rennaise, a bien voulu mettre à la disposition de l’Association (dont il est adhérent) quelques textes fondateurs  sur J. Turmel prêtre catholique, historien des dogmes. Les visiteurs intéressés découvriront  (document 1)  deux  brèves biographies de J. Turmel et (document 2) et une discussion de ses prises de position par rapport à son temps (1859-1943) dont M. Le Normand est l’auteur.   Qu’il en soit bien cordialement remercié.  Il nous a également autorisés à reproduire (document 3) trois articles de  J. Turmel  lui-même (In , Les Religions  par Joseph Turmel, réédition par la LP rennaise, 2003,  Impr. IDENTIC. Cesson-Sévigné F-35510).  Ils sont dévolus  à des thèmes qui ne manqueront pas de retenir l’attention :

Quand l’Ecole Publique et la Laïcité étaient malmenées, en 1934, dans le canton de Plogastel-Saint-Germain (F-29710)

Un « plosgastelliz » témoigne de son inquiétude et de son amertume en première page de l’hebdomadaire Le Citoyen. Les visiteurs pourront prendre connaissance ci-dessous des effets pervers de la « guerre scolaire », tels qu’ils furent vécus dans un des cantons du Finistère.

« Déclaration commune pour l’Aide Active à Mourir »

Apprendre à penser librement, tel était l’adage des fondateurs de l’ECOLE LAÏQUE. Exercer sa liberté de conscience résulta ensuite de la mise en application de la Loi de Séparation des Eglises et de l’Etat (9 décembre 1905) laquelle était censée garantir l’ensemble des libertés individuelles… On sait que certaines d’entre elles n’ont été arrachées que difficilement alors que d’autres se trouvent parfois menacées. Il s’agit ici de l’appliquer aux réalités de la vie intime incluant la disposition de son corps par la mise en œuvre du droit à mourir dans la dignité au moyen d’une aide active.
Un certain nombre d’organisations en ont débattu au moment où s’ouvrent des discussions pour réviser la Loi de Bioéthique. Ceci a conduit à une déclaration commune dont on trouvera  le contenu ci-dessous :

8 Mars 2018: Célébrons la Journée Internationale des Droits des Femmes (Journée internationale des femmes)

Cette année l’évènement s’inscrit dans le cadre d’un mouvement mondial sans précédent. Il ne doit pas se limiter à des déclarations d’intentions « pieuses », pour se donner bonne conscience. On peut déjà faire référence à la déclaration du Secrétaire général de l’ONU :
« L’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes et des filles sont les véritables gageures de notre époque et le plus grand défi que le monde ait à relever en matière de droits fondamentaux. »  Message du Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres
Les visiteurs intéressés trouveront en cliquant ci-dessous matière à réflexion sur ce sujet brûlant :
Journée internationale des droits des femmes 2018.pdf

Mai 1934: faire face aux difficultés de l’Ecole Laïque et de ses Maîtres dans un contexte politique difficile

(3è République, 2è Gouvernement Gaston Doumergue, Ministre de l’Education nationale: Adrien Berthod).

Les visiteurs pourront prendre connaissance  d’un communiqué du Syndicat de l’Enseignement Laïque du Finistère, du compte-rendu de la Fête de la Jeunesse Laïque et  du programme de la prochaine Fête des Ecoles Publiques de Quimper en cliquant ici.

L’incendie de l’Ecole Normale d’Institutrices en 1934

(Site de Stang ar C’hoat, rue de Brest à Quimper). L’évènement qui eut cours, dans la nuit du 24 au 25 novembre 1934, prit des proportions importantes si l’on en juge par le nombre de  soldats du feu mobilisés. Il en est fait mention dans la presse de l’époque. Les visiteurs intéressés pourront en  prendre connaissance dans la coupure de presse ci-dessous mise à  jour à partir de l’hebdomadaire Le Citoyen  du  29 novembre 1934.
INCENDIE…
Dans la nuit de samedi à dimanche, un grave incendie s’est déclaré à l’école normale d’institutrices de Quimper, route de Brest. De nombreuses élèves revenaient d’assister, au théâtre municipal, à une représentation classique et donnèrent l’alarme. Les pompiers de la ville arrivèrent rapidement sur les lieux et s’attaquèrent au sinistre. La pompe de la gare et le piquet régimentaire d’incendie travaillèrent de concert avec nos courageux pompiers.

Voyant que le feu prenait de l’extension, on fit appel aux autos-pompes de Douarnenez et de Concarneau qui ne tardèrent pas à arriver. Après plus de trois heures d’efforts, on fit la part du feu. Les dégâts sont très importants et doivent dépasser le demi-million. Ils sont couverts par une assurance. C’est dans la lingerie située au troisième étage de l’aile droite du bâtiment que le feu a pris naissance. On ne sait exactement, si c’est un court-circuit ou un foyer mal éteint, qui est la cause du sinistre.

Le Citoyen du 29 novembre1934