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Catégorie : formes matérielles
La façade nord du « Château de Roz Avel » fut souvent photographiée au début du 20è siècle !

ENG QUIMPER, Entrée façade nord – (carte postale écrite en 1909) – Collection personnelle Jean Quinquis
Pour un front unique Républicain et Laïque !
Le retrait des emblèmes religieux des locaux de l’Ecole publique suite à la promulgation des Lois scolaires de la 3è République et à la laïcisation
Les visiteurs intéressés pourront consulter ici, la circulaire du 2 novembre 1882 de Ferdinand Buisson traitant de cette question, pour la première fois.
Ce fut une affaire laborieuse pour tous les protagonistes et notamment pour les instituteurs !
Jules Ferry lui-même recommandait de « laisser faire au temps son oeuvre », considérant que cette opération nécessaire imposait à l »Ecole publique « un devoir particulier de modération,de retenue et de prudence »…
Tribune agricole – l’enseignement agricole dans les Ecoles Normales
L’histoire éphémère du bagad de l’ENG de QUIMPER (1949-1980)
Comme le disait notre maître Per-Jakez Hélias, professeur de français à l’ENG, « la vérité quand elle a beaucoup vieilli, prend les couleurs de la légende ». Dans le cas d’Ecole qu’expose ci-dessous, le normalien quimpérois de 1954-1958, André le Goff membre actif de notre Association, on se rend bien compte que cette dérive peut être évitée malgré des logiques démographiques implacables, à condition de s’imposer quelques contraintes.
Il faut d’abord accepter de rassembler les éléments d’une histoire dispersée non seulement dans le temps et l’espace mais aussi au gré des réformes successives du système français de formation des maîtres. Il s’agit ensuite de les ordonner et de leur donner du sens, de manière à faire émerger – en serrant au mieux les réalités passées – l’une des composantes de notre patrimoine normalien. Elle témoigne des racines, de la langue et de la culture bretonnes ; celles que nous installions implicitement dans notre Ecole au moment où nous y entrions pour la première fois c’est-à-dire celles des « bouseux ayant souvent trempé leur cœur au sel » (P-J Hélias) que nous étions tous, plus ou moins directement.
L’exemplarité de la démarche suivie par notre ami A. Le Goff doit être soulignée et l’Association lui exprime ici sa reconnaissance pour avoir relevé brillamment le défi qui lui fut proposé. Il en ressort avec « une belle aventure » qu’il raconte sur notre site avec beaucoup de flegme, d’humour et parfois de mélancolie.
Portée par une Ecole Normale d’Instituteurs, son directeur et ses professeurs, l’existence du bagad – en tant que groupe constitué de musiciens (sonneurs et batteurs) interprétant de façon collective certaines partitions (apprises à l’oreille selon nos traditions ancestrales ou déchiffrées par ceux qui pratiquaient le langage adéquat) se révèle singulière à différents égards.
Etait-elle, à l’instar de bien d’autres groupes folklori