Petite chronique d’après Ciase et Betharram (IV)
Comme convenu nous continuons à suivre avec attention les démêlés de l’Eglise catholique face aux abus et violences commis en son sein notamment dans le contexte de l’ école privée confessionnelle qu’elle soit ou non sous contrat.
Au total voici un état des lieux chargé suite aux deux dernières semaines de novembre 2025 :
I. Articles pour la semaine du 17 au 23 novembre 2025, avec les sujets suivants :
Cardinal Jean-Marc Aveline (7) Corref (10) Diocèse de Fréjus-Toulon (16) Diocèse de Marseille (4) Diocèse de Nantes (13) Diocèse de Périgueux (3) Diocèse de Perpignan-Elne (1) Diocèse de Verdun (2) Enseignement privé catholique (170) Etablissement d’Angreviers (Gorges) (2) Établissement Saint-Stanislas de Nantes (8) Foyers de Charité (13) Mgr Dominique Rey (13) Mgr Philippe Ballot (4) Mgr Philippe Mousset (2) Notre Dame de Bon Secours de Perpignan (1) Notre-Dame de Charité du Bon Pasteur (3) Père Charles Sighieri (3) Père François Martial (1) Père Jean-Marie Petitclerc (2) Père Jean-Michel Le Gac (1) Père Jean-Pascal Lombart (1) Père Xavier Manzano (2) Salésiens de Don Bosco (2) Séminaire Saint-Luc (2) Sœur Ann Almodovar (1) Sœur Marie-Laure Dénès (1) Sœur…
1.Appel à témoignages à Nantes : le point détaillé au sujet des signalements reçus
Enseignement privé catholique (170) Établissement Saint-Stanislas de Nantes (8) Etablissement d’Angreviers
Ce rapport est établi par la Cellule d’accueil et d’écoute du diocèse.
2. Décès du père Jean-Marie Petitclerc par noyade
Père Jean-Marie Petitclerc (2) Salésiens de Don Bosco (2)
L’hypothèse d’un suicide provoque de très nombreuses réactions sur Internet.
3.Diocèse de Périgueux : l’abbé Martial relevé de tout ministère public
Mgr Philippe Mousset (2) Père François Martial (1) Diocèse de Périgueux (3)
Il est accusé d’avoir agressé sexuellement une personne mineure.
4.Le cardinal Aveline considère les accusations de Paris Match « injustes et calomnieuses »
Cardinal Jean-Marc Aveline (7) Père Xavier Manzano (2) Diocèse de Marseille (4) Séminaire Saint-Luc (2) Père Charles Sighieri (3)
Arthur Herlin, le journaliste à l’origine de l’enquête, lui répond.
5.Le directeur mis à pied, les enseignants se mettent en grève
Notre Dame de Bon Secours de Perpignan (1) Diocèse de Perpignan-Elne (1)
Aucun motif n’a été communiqué par l’OGEC.
6.Le père Jean-Pascal Lombart élu président de la Corref
Corref (10) Père Jean-Pascal Lombart (1) Sœur Marie-Laure Dénès (1) Sœur Ann Almodovar (1) Sœur Véronique Margron (10)
Il succède à sœur Véronique Margron.
7.Les critiques de l’épiscopat de Mgr Dominique Rey
Mgr Dominique Rey (13) Diocèse de Fréjus-Toulon (16)
Une enquête du journal La Vie.
8.Les filles oubliées du Bon Pasteur
Notre-Dame de Charité du Bon Pasteur (3)
Un reportage diffusé sur FranceTV.
9.Messe « pour le repos de l’âme de Philippe Pétain et des victimes de toutes les guerres »
Mgr Philippe Ballot (4) Diocèse de Verdun (2)
Retour sur les événements de ces dernières semaines.
10.Père Jean-Michel Le Gac : l’enquête de Nice-Matin
Père Jean-Michel Le Gac (1) Mgr Dominique Rey (13) Diocèse de Fréjus-Toulon (16) Foyers de Charité (13)
La responsabilité de Mgr Dominique Rey est également interrogée.
11.Témoignage : amnésie traumatique et déni familial
Témoignage (23)
Un témoignage qui illustre parfaitement ces deux aspects.
II. Articles pour la semaine du 24 au 30 novembre 2025, avec les sujets suivants :
André Dupon (1) Collège Ozanam de Limoges (8) Congrégation de Bétharram (71) Diocèse d’Évry-Corbeil-Essonnes (1) Diocèse de Créteil (1) Diocèse de Gap-Embrun (6) Diocèse de La Rochelle (14) Diocèse de Lille (3) Diocèse de Limoges (6) Diocèse de Nevers (1) Diocèse de Périgueux (4) Enseignement privé catholique (173) Institut du Verbe incarné (8) Mgr Grégoire Drouot (1) Mgr Jean Vilnet (1) Mgr Laurent Le Boulc’h (1) Mgr Michel Dubost (1) Mgr Michel Pansard (2) Mgr Michel Santier (4) Mgr Philippe Mousset (3) Père Anthony del Castillo (5) Père François Martial (2) Père Gaston Rouzeau (1) Père Jacques Delfosse (1) Père Jean-François Six (1) Prélature de la Mission de France (3) Riaumont (22) Saint Joseph à Gap (4)
1.Bétharram : les deux actualités de cette semaine
Congrégation de Bétharram (71) Enseignement privé catholique (173)
Une plainte aurait disparu / La congrégation se défait de ses biens pour indemniser les victimes.
Père Jean-François Six (1) Prélature de la Mission de France (3) Diocèse de Lille (3)
Il avait été renvoyé de l’état clérical pour « de graves faits d’abus sexuels ».
3.Établissement Ozanam de Limoges : l’État mis en cause
Collège Ozanam de Limoges (8) Congrégation de Bétharram (71) Enseignement privé catholique (173) Diocèse de Limoges (6)
Un ancien élève reproche notamment à l’État « une absence de contrôle ».
4.Père Anthony del Castillo : un décret de suspense pris à son encontre
Père Anthony del Castillo (5) Institut du Verbe incarné (8) Diocèse de La Rochelle (14)
Il lui est désormais interdit de célébrer les sacrements en public et en privé.
5.Père François Martial : l’étrange justification de Mgr Mousset
Père François Martial (2) Mgr Philippe Mousset (3) Diocèse de Périgueux (4)
Alors que le prêtre a reconnu les faits en 2018, l’évêque ne le relève de toutes ses fonctions que maintenant.
6.Père Gaston Rouzeau : Mgr Drouot lance un appel à témoignages
Père Gaston Rouzeau (1) Mgr Grégoire Drouot (1) Diocèse de Nevers (1)
Le prêtre est décédé il y a 20 ans.
7.Père Jacques Delfosse : deux nouvelles plaintes font ressortir de l’oubli les crimes de ce prêtre
Père Jacques Delfosse (1) Mgr Jean Vilnet (1) Mgr Michel Santier (4) Mgr Michel Dubost (1) Mgr Michel Pansard (2) Mgr Laurent Le Boulc’h (1) Diocèse de Lille (3) Diocèse d’Évry-Corbeil-Essonnes (1) Diocèse de Créteil (1)
Un enquête extrêmement fouillée de Bruno Renoul, de La Voix du Nord.
8.Saint Joseph à Gap : le professeur condamné à trois ans de prison avec sursis
Saint Joseph à Gap (4) Enseignement privé catholique (173) Diocèse de Gap-Embrun (6)
Il a été reconnu coupable de deux faits d’atteintes sexuelles.
9.Un ancien éducateur de Riaumont accusé de violences
André Dupon (1) Riaumont (22)
Il devrait pourtant être décoré de la légion d’honneur prochainement.
La longueur de cette liste conduit à s’interroger,une nouvelle fois, sur l’étendue du mal systémique révélé et si en la matière on pourra aller plus loin que l’impossible !
Rappelons simplement que l’atteinte de l’impossible pose déjà problème :« Peut-on faire l’impossible ? Cette formule attribuée à Mark Twain (mais aussi à Marcel Pagnol et bien d’autres) répond par l’affirmative. Tout est alors possible tant que l’on ne sait pas que c’est impossible. Si cette formule peut apparaître comme une valorisation de l’ignorance et de la naïveté, elle est surtout une critique de la notion d’impossibilité. »
Alors restons naïfs et attendons les prochaines révélations . Elles ne cessent d’accabler un système clérical à bout de souffle que nous ne cessons de démasquer et de condamner.
L’Éducation nationale au front de la censure
Rappelons que certains des éléments condamnés dans cet article avaient déjà fait l’objet d’un communiqué de la Ligue des Droits de l’Homme en date du 28 mars 2025 sous l’intitulé révélateur : »
On pourra prendre connaissance de ce document ci-dessous :
Cependant, le 19 mars 2025, le ministère a décidé d’annuler cette commande, invoquant des raisons pédagogiques. Le ministère a jugé que le livre n’était pas adapté à l’approche éducative attendue pour des élèves de 10-11 ans, notamment en raison des thématiques abordées, telles que l’alcool, les réseaux sociaux, et des réalités sociales complexes. Le choix de Jul fut de réaliser une version modernisée du conte. Par exemple, le père de la Belle, qui dans le conte buvait « quelques coups de vin », était représenté ivre, bouteille à la main, en train de chanter « Les Lacs du Connemara ». Jul a également choisi de représenter les filles du marchand par des personnages qui ne sont pas des « princesses blondes ».
Les motifs avancés par le ministère ne laissent pas d’interroger. Les contes pour enfants ont toujours abordé des thématiques dérangeantes. En outre, le ministère se fait manifestement des enfants une image bien naïve, puisque ceux-ci sont bien immergés dans la problématique des réseaux sociaux, et ce, très tôt. Le ministère aurait dû fournir des motifs beaucoup plus explicites. Faut-il en conclure, comme le pense Jul, que « La seule explication est (…) à chercher dans le dégoût de voir représenté des princes et des princesses qui ressemblent un peu plus à des écoliers d’aujourd’hui et peuvent s’habiller en survêtement, entre deux scènes avec des robes de princesses et du clavecin. À moins que la présence de personnages aux cheveux frisés et à la peau mate plutôt que de princesses blondes de contes de fées ne soit devenue insupportable à l’éducation nationale ? »
La ministre de l’Education a en effet déclaré à la presse : « Je ne suis pas sûre que ce soit forcément compréhensible que le père de la Belle soit un monsieur algérien (sic), qu’on voit dans des scènes où il est totalement ivre, il fait de la contrefaçon, est arrêté par des policiers ».
Les enfants, dont une partie est d’origine algérienne, n’ont donc manifestement pas le droit de pouvoir imaginer un personnage de conte en dehors d’un cadre complètement stéréotypé.
Enfin, on ne peut que s’étonner de cette décision d’annulation, alors même que la ministre avait signé une préface pleine de louanges, vantant « la touche malicieuse et le regard affûté » de Jul.
L’ASVPNF condamne avec force ces atteintes à la liberté d’expression et à la liberté pédagogique des enseignants du service public et renvoie avec humour au propos de Beaumarchais (1732-1799) dans Le Mariage de Figaro : « Pourvu que je ne parle ni de l’autorité, ni de la politique, ni de la morale, ni des gens en place, ni de l’opéra, ni des autres spectacles, je puis tout imprimer librement, sous la direction, néanmoins, de deux ou trois censeurs. »
Les 120 ans de la loi du 9 décembre 1905
13 novembre 2015 – 13 novembre 2025
Célébration du 107è anniversaire
de
l’Armistice du 11 novembre 1918
Le 11 novembre est désormais la « Journée nationale de commémoration de la Victoire et de la Paix – Hommage à tous les « Morts pour la France ».
Il est rappelé que « l’Armistice signé mit un terme au conflit meurtrier débuté quatre ans plus tôt, laissant toutes les familles de France en deuil. Les monuments aux morts apparurent dans toutes les communes de France avec la volonté de ne pas oublier. Imposées par les anciens combattants dès 1921, la date devint une journée de commémoration nationale et depuis la loi du 20 février 2012, elle a évolué en journée nationale d’hommage à tous les morts pour la France, quel que soit le conflit ».
Pour notre part nous avons célébré le sacrifice de nos instituteurs aînés en fleurissant le monument des Instituteurs et des Institutrices du Finistère morts pour la France. Le dit monument est érigé dans la Cour d’honneur de l’ancienne Ecole normale de garçons de Quimper sise sur le site de Roz Avel (rue de Rosmadec) de cette bonne ville .
Les visiteurs pourront consulter sur ce site deux fichiers accessibles en cliquant sur :
Fichier 1. Message illustré de l’ASVPNF (11 novembre 2025)
Fichier 2. Diaporama « Le promeneur du dimanche au jardin des ardoises »
Que Mme Douguet soit chaleureusement remerciée d’avoir mis à notre disposition les clichés de sa collection personnelle pour les intégrer à ces deux présentations.
Le respect de la Laïcité au sein des tribunes de l’Assemblée nationale
On relevait récemment dans la presse bien informée que « les élèves voilées dans les tribunes de l’Assemblée nationale avaient le droit de l’être ».
Née à l’extrême droite, la polémique a été relayée par la présidente de l’Assemblée, Yaël Braun-Pivet.
Selon Jade Toussay dans Huffpost du 6 octobre 2025 :
-Le règlement de l’Assemblée n’interdit pas explicitement le port de signes religieux pour les visiteurs, contrairement à ce que certains prétendent.
-La polémique sur les jeunes filles voilées est née d’un tweet du député RN Julien Odoul et a été relayée par Yaël Braun-Pivet.
– Marc Fesneau souligne que les règles du droit commun sont respectées et appelle à clarifier le règlement sur les tenues vestimentaires.
Cette polémique inattendue a donné lieu à un communiqué de la Vigie de la Laïcité que nous avons reproduit- avec l’accord explicite de cette association- afin de le représenter sur ce site.
Les visiteurs pourront le consulter en cliquant ici
Impôt plancher sur la fortune
(Taxe Zucman)
La définition doctrinale fait apparaître trois éléments essentiels qui caractérisent l’impôt :
-c’est un acte de puissance publique,
-il opère un prélèvement sur la propriété,
– il est perçu dans un but d’intérêt général.
Ceci étant posé, il paraît opportun, compte tenu des bavardages incessants et improductifs à ce sujet dans les medias de rappeler, à l’instar de l’actu.juridique (URL .
https://www.actu-juridique.fr/constitutionnel/solidarite-et-necessite-de-limpot/ )
que :
« les notions de solidarité et de nécessité de l’impôt sont actuellement de plus en plus utilisées. Toutefois, que représentent-elles ? Quels champs celles-ci recouvrent-elles ?
Le terme de « solidarité » est communément usité actuellement. Il a obtenu1 le statut d’un fondement juridique. Toutefois que représente-t-il réellement ? Est-il simplement une perception qui nous emporte vers la sympathie ou l’entraide, ou, dans un autre sens, un principe concret, celui d’une certaine interdépendance entre tous les citoyens.
Il faut rappeler que l’impôt est l’un des éléments essentiels du pouvoir de l’État. Ainsi, les grands principes du droit fiscal trouvent leur fondement dans la constitution ou, selon le Conseil constitutionnel, dans le « bloc de constitutionnalité »2.
La déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1789 contient en son sein deux articles fondamentaux relatifs aux relations entretenues entre les notions d’impôt et de citoyen. D’une part, l’article 13 précise que « pour l’entretien de la force publique et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable », d’autre part, l’article 14 dispose quant à lui « la nécessité de la contribution publique ». Le Parlement est tenu de respecter ces règles dans l’exercice du pouvoir législatif.
Le juge constitutionnel attribue aux principes fiscaux, d’une part, la légitimité du contrôle fiscal, d’autre part, la répression de la fraude fiscale. Par conséquent, « il en résulte ainsi que ni la fraude ni le refus de l’impôt ne sauraient se justifier au nom de la liberté individuelle »3. Toutefois, selon P. Beltrame, « [pour] certains auteurs qui interprètent littéralement le texte de 1789, seuls les impôts finançant l’entretien de la force publique ou servant à la couverture des charges de l’administration seraient concernés par cette règle, de sorte qu’en l’absence de nécessité de l’impôt rendrait la fraude, conçue comme un moyen de résistance à l’oppression, légitime »4. Le juge constitutionnel a eu à plusieurs reprises l’occasion de réfuter une telle vision.
Le Conseil constitutionnel a ainsi indiqué que ni la fraude ni le refus de l’impôt ne sauraient être invoqués au nom de la liberté individuelle du citoyen. Néanmoins, comme les droits et les libertés individuelles ne peuvent être remis en cause par l’administration fiscale détentrice de pouvoirs exorbitants au droit commun, le législateur concilie la solidarité et la liberté.
Ainsi, l’impôt doit être strictement « nécessaire » pour le citoyen. Ce caractère nécessaire de l’impôt, en s’appuyant sur le principe d’égalité devant les charges publiques, sanctuarise l’exigence constitutionnelle de lutte contre la fraude fiscale tout en étant complété à partir de 1989 par celle de lutte contre l’évasion fiscale.
La déclaration des droits de l’Homme et du citoyen accentue le caractère nécessaire de l’impôt au travers des articles 13 et 14. En effet, d’une part, le texte indique « une contribution commune est indispensable » – article 13 –, d’autre part, il proclame « la nécessité de la contribution publique » – article 14. Ainsi, les auteurs de la déclaration ont souhaité insister sur le fait que l’État ne peut fonctionner sans impositions. Par conséquent, selon C. de la Mardière, « cette idée est devenue le principe de nécessité, qui signifie simplement que celui-ci [l’impôt] est indispensable à toute vie en collectivité »5….
….Par ailleurs, on l’a vu, la mise en œuvre du principe de nécessité légitime la répression de la fraude fiscale. Toutefois, même si la lutte contre celle-ci constitue un objectif de valeur constitutionnelle13, le législateur doit élaborer des dispositions ne risquant pas d’être en conflit avec le principe de la liberté individuelle. »
C’est ce qui nous conduit à accueillir avec intérêt l’article de Thierry Foucart mis en ligne le 21 octobre 2025 sur Mezetulle, le blog revue de Catherine Kintzler. Il s’intitule :
Impôt plancher sur la fortune (Taxe Zucman)
Il est espéré que les visiteurs, parfois indignés par la teneur des débats parlementaires et journalistiques puissent y trouver matière à évaluer la réalité de leurs capacités contributives à l’impôt .
Selon Catherine Kintzler : « Au moment du débat budgétaire, Mezetulle reçoit cette analyse de Thierry Foucart sur l’impôt plancher sur la fortune (la « taxe Zucman »). Même si ce projet semble avoir pris un peu de plomb dans l’aile à l’ouverture du débat, il n’est pas impossible qu’il revienne sous d’autres formes. Et en tout état de cause, il est toujours bon, pour le citoyen et le contribuable, d’être éclairé sur la nature de l’impôt, ses modes de calcul, ses motifs et ses conséquences »
On retiendra ici, pour sacrifier à l’humour salutaire en la matière, deux aphorismes selon lesquels « un impôt exagéré détruit la base sur laquelle il porte » (Jean Baptiste Say, ,1767-1832) et que c’est « en trayant sans cesse la vache à lait, que l’on tue la poule aux œufs d’or » (Henri Jeanson ,1900-1970).
Petite chronique d’après Ciase et Betharram (II)
POURQUOI IL FAUT REGULER LES JEUX VIDEO
Turpitudes et contreturpitudes cléricales et ecclésiales
Une triste chronique sans fin
Nous avions fait le pari d’alimenter cette chronique au moment où d’aucuns pouvaient espérer voir se tarir les sources cléricales qui l’alimentaient au gré non seulement des rapports, des travaux des commissions ad hoc , des recommandations de la hiérarchie ecclésiale mais aussi des appels à la raison et tribunes des porteurs de contre-turpitudes proclamées par certains catholiques de progrès.
Il n’en a rien été ; on s’aperçoit chemin faisant que l’ordre du jour demeure,le navire continuant de prendre l’eau et que « tout est en place pour que ça continue ».
En pareil contexte nous nous proposons de continuer à entretenir cette chronique aussi fidèlement que possible, il y va de notre volonté de faire émerger la vérité des choses et des faits et d’exercer notre droit de savoir et de faire savoir !
Les visiteurs trouveront ci-dessous un fichier volumineux dévolu à ces questions. Il comporte deux sections:
Première section : Le dossier de La Croix intitulé « L’Eglise face à la pédophilie et aux abus sexuels »
Deuxième section :Les nouvelles de Golias (une série de 20 articles )
Le dit fichier est accessible au moyen d’un simple clic gauche sur ; cliquez ici
Que Christian Terras ,rédacteur en chef de Golias, soit remercié de nous avoir permis ces nouveaux emprunts.
