ACTUALITES

Un pronom personnel incongru plus impersonnel et haïssable que tous les autres réunis !

Déjà  Blaise Pascal  (1623-1662) dans un texte resté célèbre  proclamait que :“Le moi est haïssable. Ainsi ceux qui ne l’ôtent pas, et qui se contentent seulement de le couvrir, sont toujours haïssables.   En un mot le moi a deux qualités ; il est injuste en soi, en ce qu’il se fait le centre de tout ; il est incommode aux autres, en ce qu’il le veut asservir ; car chaque moi est l’ennemi, et voudrait être le tyran de tous les autres  « 

 

Mais à côté du MOI ( pronom personnel tonique de  la première personne du singulier  et des deux genres  représentant la personne qui parle ou qui écrit) se rangent  tous les autres pronoms de notre langue  de cette même catégorie.  Ils furent les amis de nos scolarités élémentaires… mais d’où viennent-ils ? à quoi servent ils  ? comment les utiliser à bon escient pour dire bien ce que l’on a à dire ou à écrire?  Au fond qui en assume la singularité ,le caractère irréfragable et  la pérennité?

 

On songe à l’Académie française ?Qu’en est-il  ? « Créée en 1635 sous Louis XIII, l’Académie française, composée de 40 membres nommés à vie, a pour «principales fonctions», selon l’article 24 de ses statuts, «de travailler, avec tout le soin et toute la diligence possibles, à donner des règles certaines à notre langue et à la rendre pure, éloquente et capable de traiter les arts et les sciences». Pour ce faire, elle devait réaliser, à l’origine, quatre ouvrages : une rhétorique, une poétique, une grammaire et un dictionnaire. Mais en dehors d’une grammaire – fortement décriée – publiée en 1932, elle ne conservera finalement qu’une seule de ses missions : le dictionnaire. Il s’agit d’un ouvrage qui «ne devra ne pas seulement enregistrer dans un ordre alphabétique des mots avec leur explication, [mais] devra choisir aussi les mots d’usage propres à figurer dans la conversation, dans les discours, dans les écrits qui doivent être à la portée de tous», explique l’académie sur son site.

 

Le dictionnaire en tant que tel, ou ses prises de position, ont-ils  cependant une valeur juridique? «Aucune institution n’a autorité sur la langue française», affirme Maria Candea, professeur de linguistique à la Sorbonne-Nouvelle.«Réglementer la langue française ne veut rien dire. L’Académie française peut faire des recommandations au public, mais il n’y a pas de ‘‘gardien de la langue’’, pas d’organisme qui fixe la norme, abonde un haut fonctionnaire travaillant dans ce domaine. Le principe reste celui de la liberté d’expression et les Français peuvent, à titre privé, écrire comme ils l’entendent. Pour se moquer de l’académie, Voltaire en son temps s’amusait d’ailleurs à faire des fautes d’orthographe.» Voir l’URL :https://www.liberation.fr/checknews/pronom-iel-lacademie-francaise-a-t-elle-autorite-sur-la-langue-francaise-20211119_GCUE4D5AWVBWTIHWJRE3ZRT2BA/

La linguistique et les utilisateurs du langage peuvent aussi être confrontés entre autres à l’emploi pertinent  du ON , sans doute moins haïssable que le MOI  mais se cantonnant dans l’indéfini et le neutre  de la troisième personne pour exprimer l’idée « d’animé  humain et fonctionnant toujours comme sujet , def,cnrtl » .  On notera ici que ce ON fut longtemps décrié chez tous les écoliers de France au point où leur était  opposée cette phrase : « On, pronom cochon, qualifie celui qui l’emploie ! ». Bref que ce soit le MOI , le ON  ou tous les autres  pronoms personnels,  ils constituent  une panoplie  d’éléments  remarquables de notre langue nationale. 

 

Dans cette joyeuse confrérie des suppléants des noms communs de notre langue est apparu récemment un nouveau représentant (déjà adoubé par le Petit Robert) et répondant  à l’appellation non contrôlée par l’Académie française de « IEL » qui reste , il faut bien le dire , énigmatique pour les oreilles non averties .

 

Jean-Marie  Rouart, membre de l’Académie , l’a récemment affublé de pronom factice  c’est à dire qui procède de l’artifice par opposition à  ce qui est fabriqué par l’homme à l’imitation des choses naturelles. On pourra découvrir le point de vue sans appel de l’académicien  en consultant sa tribune dans Le Figaro  du 19 novembre 2021:«Le pronom factice “iel” dans le Robert, ou le virus de la déconstruction de notre langue».

 

Selon ce quotidien, le pronom personnel «iel», contraction de «il» et «elle», terme militant qui entend désigner les personnes transsexuelles ou ne s’identifiant ni au «genre» masculin ni au «genre» féminin, vient d’être reconnu par la version en ligne du Robert. L’écrivain s’insurge contre la décision des responsables de ce dictionnaire : « La langue française, puisque c’est elle qu’on remet incessamment en cause, doit-elle se plier docilement à toutes les aspirations individuelles ou catégorielles? La volonté d’introduire le pronom factice «iel» comme fait le dictionnaire Robert, n’est que la queue de comète de la pression exercée par les tenants de l’écriture inclusive. On aurait tort de prendre à la légère ces entorses folkloriques faites à notre langue, elles sont les symptômes d’un mal profond. On le sait depuis toujours, les langues contiennent des valeurs essentielles: elles ne sont pas seulement un moyen de communication » ( cf. l’URL :https://www.lefigaro.fr/vox/societe/jean-marie-rouart-le-pronom-factice-iel-dans-le-robert-ou-le-virus-de-la-deconstruction-de-notre-langue-20211119°)

 

Les visiteurs surpris, parfois après avoir participé à l’éradication de leur langue regionale, de voir apparaître  et paraître la nouveauté adoptée sans ambage par leur langue nationale pourront consulter pour se rassurer à ce sujet,en cliquant ici, un bref article  à incorporer  à la série dédiée à  «l’ écriture inclusive » . Article plein d’humour , écrit par la philosophe Catherine Kintzler, il a été  publié dans son Blog Mezetulle le 20 novembre 2021 :

 

  Il est intitulé :

                                     « Iel », qui est-ce : une personne ou un person ? »

Ceci ne manque pas de prêter à sourire d’autant que C.Kintzler  ignore-et c’est bien naturel -que le « person » évoqué ci-dessus  en masque un autre  sans doute hors de cause dans ce débat, le « person » de la langue bretonne   signifiant  recteur ou curé !…On voit bien ici qu’une personne et a forceriori un (eur, en breton) person  peut en cacher un(e) autre !

Au demeurant  cet épisode vient  accréditer  l’idée qu’il est relativement aisé de  faire vendre   vessies pour  lanternes et d’en profiter pour  occulter les problèmes  sociaux et sociétaux du moment.

 Que Catherine Kintzler soit remerciée de nous avoir autorisé à reprendre son article pour l‘insérer du ce site.

L’Eglise face à ses crimes sexuels… Qui va payer les réparations et comment ?

Selon Clémentine Méténier  , s’agissant des crimes sexuels commis dans l’Eglise, la justice française se trouve au pied du MUR. Cette auteure, dans un article paru le 28 octobre 2021 dans  justiceinfo.net, envisage l’intervention d’une  justice restaurative ou  (et) réparatrice dont les modalités d’intervention restent à établir . Elle y  écrit notamment : « L’Église de France a couvert un crime massif, mais quid de la justice qui se trouve placée au pied d’un mur – celui de la prescription ? Sous le choc du rapport Sauvé, le ministre de la Justice a demandé aux procureurs d’ouvrir des enquêtes même si les faits sont prescrits. D’autres solutions, plus innovantes, sont déjà à l’étude… ».

Le lecteur pourra les découvrir en allant à l’adresse : https://www.justiceinfo.net/fr/83784-abus-sexuels-eglise-justice-francaise-pied-du-mur.html

 
Cependant  et au-delà du Mur de la justice des hommes et de la volonté de s’y conformer se trouve celui des capitaux et biens ecclésiastiques nécessaires et des personnes morales pouvant en disposer.

Les visiteurs intéressés à différents égards  par l’éventualité de la vente de biens diocésains(sic!) pourront prendre connaissance, en cliquant ici, d’un article  intitulé :

 

                   « Au plus offrant Monastères à vendre »

 

Publié dans Golias News du 12 novembre 2021, il est également accessible  à l’URL :  https://www.golias-editions.fr/2021/11/12/au-plus-offrant-monasteres-a-vendre/.

 
 
On y découvrira  qu’en termes de biens ecclésiastiques on ne traite pas de la même manière les monastères de moniales et ceux gérés par des moines… sans compter  l’intervention divine de la  face cachée  du Monsignore romain !

 

 Que Christian Terras, rédacteur en chef de Golias, soit remercié de nous autoriser ce nouvel emprunt .

Célébration de l’anniversaire de l’armistice du 11 novembre 1918

Le Monument aux Instituteurs du Finistère Morts pour la France,  sis au   8  rue de Rosmadec à Quimper (F-29000), est désormais orphelin , privé dans son domaine de Roz Avel  de tout environnement  humain suite à la libération des lieux par l’INSPE Bretagne. 
 
Implanté dans la Cour d’Honneur de l’ancienne  Ecole Normale depuis 1924, il résiste à l’épreuve du temps . Il  a fait l’objet , en matière  d’entretien,  de l’attention de son futur nouveau propriétaire, l’OPAC de Quimper Cornouaille.  Que ce  dernier en soit chaleureusement remercié.
 
A l’occasion du 11 novembre 2021, l’Association pour la Sauvegarde et la Valorisation du Patrimoine  Normalien du Finistère  (ASVPNF), a procédé au fleurissement dudit édifice et édité un message  à l’honneur des  Anciens collègues  Morts pour la France  dont ils portent la mémoire .
 
Les visiteurs de ce site pourront consulter, en cliquant ici, une planche dédiée à cet évènement . Nous remercions vivement les adhérent(e)s qui ont participé à sa réalisation 

De nouvelles activités à l’Amicale laïque de Concarneau

Les visiteurs pourront consulter ci-dessous le programme détaillé de la prochaine réunion- débat  :
 
 

Laïcité aujourd’hui

 

Sujet du jour : A la découverte du mouvement « Woke ». Exposé suivi d’un débat.

Questions d’actualité :

       -Europe et voile islamique,

       -Les différents prix de la laïcité,

       -Préparation de notre conférence sur le racisme, le 8 décembre à Trégunc,

       -Préparation  de la cérémonie du 11.12. Au pied de l’arbre de la laïcité.

 

Mercredi 17 novembre, 18h, maison des associations, Concarneau.

Amicale laïque de Concarneau – Laïcité Aujourd’hui

MDA 26 Rue du Maréchal Foch 29900 Concarneau
 

Pédocriminalité au sein de l’église catholique Conclusions de la conférence épiscopale de Lourdes (novembre 2021)

Lundi 8 novembre 2021, les évêques de France ont annoncé la création de groupes de travail qui réfléchiront sur le fonctionnement de l’église, après la publication du rapport Sauvé qui a mis en lumière l’ampleur des abus sexuels commis contre des mineurs. Un fonds d’indemnisation va être créé pour indemniser les victimes.

Les visiteurs pourront  prendre connaissance de ces informations  en suivant les liens dévolus respectivement au discours de clôture (1) et au « live » de l’événement suivi par une journaliste du Monde(2):

 1.Discours de clôture de l’Assemblée plénière de la Conférence des évêques de France, le lundi 8 novembre 2021

https://eglise.catholique.fr/actualites/dossiers/assemblee-pleniere-de-novembre-2021/520477-discours-de-cloture-de-lassemblee-pleniere-de-la-conference-des-eveques-de-france-le-lundi-8-novembre-2021/

 

  2.  Le « live » du  Monde : Pédocriminalité ; retrouvez les principales annonces de l’Eglise française (par Cécile Bouanchaud)

https://www.lemonde.fr/societe/live/2021/11/08/pedocriminalite-dans-l-eglise-quelles-reparations-pour-les-victimes-suivez-en-direct-les-annonces-des-eveques_6101355_3224.html

 
 
Les visiteurs pourront également consulter  un article de presse  récent de Christian Hartmann paru dans  Le HuffPost en se rendant à l’URL  :

 https://www.huffingtonpost.fr/entry/pedocriminalite-leglise-naura-pas-recours-aux-dons-des-fideles-pour-indemniser-les-victimes_fr_618922b3e4b06de3eb781c1b?utm_source=Sailthru&utm_medium=email&utm_campaign=FR%20soir%208-11-21&utm_term=fr-daily-brief

Il y apparaît que :

 

– L’Église n’aura pas recours aux dons des fidèles pour indemniser les victimes.

– L’institution catholique va « emprunter » ou vendre ses biens immobiliers pour indemniser les centaines de milliers de victimes d’abus sexuels en son sein.

Les miracles attendus de Lourdes pour réparer ce qui n’est pas réparable. (novembre 2021)

La conférence épiscopale en cours à Lourdes , en ce mois de novembre 2021, tire à sa fin.  S’agissant  de l’examen du rapport Sauvé sur  les abus sexuels commis au sein de l’Eglise depuis 1950 et ses conclusions accablantes publiés le 5 octobre 2021, ladite conférence  se prononce sur la responsabilité institutionnelle et systémique de l’Eglise catholique…  Cependant  les victimes et leurs associations de défense  restent dans l’attente  d’actes  concrets tant pour la prise en charge  adéquate des préjudices traumatiques subis que pour la refondation de l’institution. Ni l’heure de la compassion ni celle de la contrition  n’ont  encore sonné !
 
 Les visiteurs de ce site , souhaitant rester informés de la nature des débats suscités au sein   d’une institution aux abois, gangrenée par le cléricalisme, pourront consulter en cliquant ici  un ensemble de commentaires provenant de différents medias. Leur parution a  jalonné une semaine  d’une actualité chargée sur ce plan.   
 

La permanence du combat laïque à Concarneau

Les visiteurs intéressés pourront consulter,  en cliquant ici, le programme détaillé de la prochaine réunion de l’Amicale laïque de cette bonne ville et apprécier la valeur exemplaire des travaux menés au sein  de ladite Amicale.

L’Eglise catholique peut et doit payer sinon elle se met en état de faillite !

Dans  la Charente libre  du 5 octobre 2021,  un article faisant suite à la publication du rapport Sauvé « dresse un état des lieux quantitatif de la pédophilie au sein de l’Eglise depuis 1950 avec 216.000 victimes de clercs ou religieux… ».François Devaux, figure de la libération de la parole des victimes de violences sexuelles de la part de prêtres et de religieux, a appelé les évêques de France à « payer pour tous ces crimes ».Ce rapport accable l’église d’autant que le nombre de victimes grimpe à « 330.000 si l’on ajoute les agresseurs laïcs travaillant dans des institutions de l’Eglise catholique » . « Ces nombres sont bien plus que préoccupants, ils sont accablants et ne peuvent en aucun cas rester sans suite ».

 François Devaux , en introduction de la conférence de la Commission indépendante sur les abus dans l’Église (CIASE)et  face aux membres du clergé réunis,  a déclaré n’avoir « aucun doute » sur ce que le rapport Sauvé allait « révéler » . « Je sais que c’est de l’enfer que vous revenez » , a-t-il lancé,  aux membres de la commission, évoquant « ce qui ressemble à s’y tromper à une fosse commune des âmes déchiquetées de l’Église ».  Face à ce bilan, « le mieux que vous auriez à faire: vous taire et commencer à vous exécuter avec ardeur et célérité », a-t-il déclaré, aux responsables ecclésiastiques. Il a également souligné qu’il  « apporte enfin aux victimes une reconnaissance institutionnelle de toute la responsabilité de l’Église, ce dont les évêques et le pape n’ont pas été capables à ce jour ». 

On pourra utilement retrouver  cet article de charentelibre.fr en allant à: :https://www.charentelibre.fr/societe/justice/vous-devez-payer-pour-tous-ces-crimes-la-pedocriminalite-dans-l-eglise-catholique-mise-au-grand-jour-avec-216-000-victimes-depuis-1950-6369861.php

 Il s’agit désormais , considérant la responsabilité civile et sociale de l’église, de procéder à l’indemnisation des victimes  sous formes d’aides en compensation des préjudices et traumatismes majeurs subis. Mais quelle justice réparatrice mettre en oeuvre  pour déterminer les réparations individuelles et financières les plus adaptées ?  Pourrait-on déjà prononcer  l’imprescriptibilité des faits ?  Sur ce  plan les réponses idoines d’une hiérarchie ecclésiale aux abois  sont attendues . 

Les insinuations ayant trait à l’insolvabilité de l’Eglise relèvent ,à l’évidence, de la provocation et sont inacceptables . On dit même selon l’hebdomadaire Marianne que  » L’ église catholique est en quête d’argent » . »Pour verser des indemnités, l’institution va devoir faire appel aux dons des fidèles. Mais, au vu du nombre de dossiers, va-t-elle puiser dans ses caisses, voire dans son patrimoine ? » On trouvera des éléments de réponse  dans l’article de J-L Adénor et E. Lévy à l’URL :https://articles.cafeyn.co/e4decb/marianne/2021-10-15/leglise-en-quete-dargent

 
Il s’avère d’ores et déjà  que l’Eglise ne veut pas puiser dans ses réserves   pour indemniser les victimes des prêtres pédophiles. Elle se propose,  tout benoîtement, de s’en tenir  à la générosité  de ses fidèles.

 

On ne peut ici supporter l’allégation selon laquelle l’Eglise catholique de France est pauvre. Il s’agit d’une contrevérité manifeste , d’une agression supplémentaire aux  victimes et d’une provocation au bon sens commun . l’Eglise n’a qu’à puiser dans  ses fonds propres et notamment  dans ses patrimoines diocésains fonciers et immobiliers immenses dévolus  aux écoles  catholiques confessionnelles et à leurs oeuvres associées.

 

 Dans l’attente de décisions et de dispositions il  n’est  pas étonnant de voir publier sur le site de Golias News ,le 28 octobre 2021, un nouvel article intitulé :

 

« Pourquoi l’Eglise de France peut payer »

 

où il apparaît de façon manifeste non seulement  qu’elle le peut  mais qu’elle le doit! Et cependant  de faire le constat, de l’intérieur même de l’Institution, que : » le président de l’épiscopat, Eric de Moulins-Beaufort estime que les difficultés pour indemniser les victimes sont quasiment insurmontables. L’argumentaire du président de la Conférence des évêques de France est limité au « denier de l’Église ». Il le tient comme seule ressource et le considère comme obligatoirement affecté aux traitements des prêtres et aux salaires des laïcs, du fait de la loi 1905. A notre avis, c’est un peu court pour justifier une incapacité de réparer « . Pour nous aussi !…

 Les visiteurs de ce site pourront consulter l’article original en cliquant ici . Il leur sera également accessible à l’URL:https://www.golias-editions.fr/2021/10/28/pourquoi-leglise-de-france-peut-payer/

 Tous nos remerciements à Christian Terras, rédacteur en chef de Golias, de nous permettre ce nouvel emprunt.

 

Polémiques et crise de confiance au sein de l’église catholique après la publication du rapport Sauvé sur la pédocriminalité ecclésiale

Déjà le 12 octobre dernier l’Humanité titrait dans un article  de Alexandre Fache (URL :https://www.humanite.fr/pedocriminalite-apres-le-rapport-sauve-un-appel-la-demission-collective-des-eveques-catholiques)

«  Pédocriminalité. Après le rapport Sauvé, un appel à la « démission collective » des évêques catholiques. »

 

 Il soulignait  : »Les déclarations du président de la Conférence des évêques de France, jugeant le secret de la confession « plus fort que les lois de la République », ajoutées à l’ampleur phénoménale des violences mises au jour par la commission Sauvé (330 000 victimes entre 1950 et 2020), continuent de susciter des réactions. ».

 Au sein de la presse catholique et notamment dans le quotidien La Croix les réactions ne sont pas moins vives s’agissant notamment des résultats d’une enquête publiés le jeudi 28 octobre dans ce journal. « Ils   confirment l’impact du rapport Sauvé, près d’un mois après sa publication . On y apprend notamment que les deux tiers des catholiques de France, (pratiquants ou non) ne font pas confiance à l’Eglise sur la protection des mineurs. »

Selon Xavier Le Normand, journaliste à ce quotidien : « Unanimement en colère et tristes, ils réclament du changement sur la gouvernance avec un meilleur partage du pouvoir dans l’Église, en faisant notamment davantage de place aux femmes. »

   (URL :https://www.la-croix.com/Religion/rapport-Sauve-crise-confiance-catholiques-2021-10-27-1201182530)

 Pour Isabelle de Gaulmyn, il s’agit d’un sondage qui  « oblige les évêques »:

 (URL: https://www.la-croix.com/Debats/catholiques-Ciase-sondage-oblige-eveques-2021-10-27-1201182531)

En réalité lesdits évêques ,selon Juliette Paquier,  « ont voulu prendre le pouls des fidèles et entendre leurs attentes à l’égard de l’Église. À quelques jours de l’ouverture de l’Assemblée plénière des évêques de France à Lourdes, cette première démarche viseà restaurer la confiance des catholiques. » (URL :https://www.la-croix.com/Religion/Rapport-Sauve-eveques-lecoute-attentes-fideles-2021-10-28-1201182631 )

 

 

Selon Golias News du 21octobre 2021 :

 

1. Les travaux de la CIASE ont « un rôle salutaire devant faire école pour d’autres institutions : la mise en évidence d’un système pervers au niveau institutionnel et la mise en évidence d’une collusion folle concernant le statut du prêtre… ».On en saura davantage en consultant le Document 1 intitulé :

« Suite à la publication du rapport de la commission Sauvé Alerte ! »

que l’on trouvera aussi  à l’URL :https://www.golias-editions.fr/2021/10/21/suite-a-la-publication-du-rapport-de-la-commission-sauve-alerte/

  2. Cet article  a donné lieu à une discussion fournie.   Nous y  avons retenu un propos très argumenté qui incite à la réflexion et  l’avons intitulé pour l’usage  : « L’institution catholique doit payer pour les crimes perpétrés en son sein !. » Il est accessible en cliquant   sur Document 2 .

 3.Golias rappelle aussi que des travaux parlementaires menés à l’Assemblée nationale ont conduit  à « rendre un verdict juste et humaniste en votant à l’unanimité, le 5 octobre 2021, la proposition de loi n° 4021, portée par la députée Laurence Vanceunebrock. Deux ans d’emprisonnement et 30 000 d’amende seront requis contre toute pratique visant à modifier l’orientation sexuelle ou l’identité de genre d’une personne. »

 Il apparaît  alors  dans un article de Golias  News  que  pour ce qui est des : 

                 

« Thérapies de conversion, il n’y a rien à guérir »

 
Les visiteurs sont invités à  consulter ce document -susceptible de les indigner-en cliquant  sur Document 3 ou en se rendant directement à l’adresse :https://www.golias-editions.fr/2021/10/21/therapies-de-conversion-il-ny-a-rien-a-guerir/
Que Christian Terras, rédacteur en chef de Golias news, soit très cordialement remercié de nous autoriser ces emprunts.

Les lendemains des travaux de la CIASE : « Les angles morts du rapport » et « l’appel pour une église fiable ! »

« Alors que les conclusions de la CIASE, Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église catholique sont désormais connues, un seul mot suffit à résumer la situation  de l’Eglise catholique: faillite ,il s’agit bien là d’une « faillite absolue»

Au sortir des turpitudes ecclésiales  mises à jour dans le rapport final de la CIASE  on découvre en 2021, au pays de la République laïque et sociale et des Droits de l’Homme, les tragiques réalités d’une Eglise du silence et de l’omerta. A l’évidence, le bon sens commun se trouve confronté à une institution cultuelle  ébranlée dans ses fondements  par un cléricalisme destructeur que l’on croyait définitivement  « éradiqué ».  Il ne s’agit pas de tenter de le nier  ou de faire porter la charge de la culpabilité par les victimes.

Comme le disait  un fidèle catholique ayant conservé dans l’épreuve son sens de l’humour et en avoir  tiré  tous les enseignements qui s’imposent à la Raison , il s’agit désormais de « voir au-delà du goupillon, de l’encensoir ou de l’ostensoir » !…

C’est ainsi que  Christine Pedotti et  Anne Soupa  ont pu lancer un « appel pour une église fiable »  que nous reproduisons ici . On ne sait s’il sera entendu mais pour ces militantes, au sens plein du terme,  il  urge « d’agir vite et de choisir désormais entre disparaître ou renaître ».

Quelle sera donc l’issue de ce combat  à mener sur un champ de ruines alors que la question des « réparations » de tous ordres à apporter aux traumatisés à vie dont l’effectif final,  trop important, reste à préciser.  Dans certains milieux on réclame la démission des évêques de France ! …

On  retiendra qu’il s’agit d’oeuvrer pour la manifestation de la liberté et de la vérité en faisant la lumière sur toutes les violences  sexuelles de notre société. En d’autres termes, c’est enfin le moment de passer  de la stratégie de l’agresseur à la stratégie de la protection des enfants et des femmes et de remettre – en la matière- la justice et la loi au centre !

 Pour compléter l’information   sur un objet d’une gravité exceptionnelle , déjà abondante sur ce site , les visiteurs sont invités à consulter deux documents récents transcrits à partir  des revues des Editions Golias ( publications indépendantes d’inspiration chrétienne )  en cliquant sur :

 

Document 1  :  « Les angles morts du Rapport Sauvée »

Document 2  : L’ « Appel pour une église fiable »  (de  Christine Pedotti et Anne Soupa)

 
Ils pourront  également se rendre compte de l’amplitude des drames humains perpétrés  en valorisant  les liens suivants :  

1. Nathalie Sarthou-Lajous, 2021: « Face à l’enfant ,le prêtre peut être tenté par la toute-puissance »,  URL:  https://www.philomag.com/articles/nathalie-sarthou-lajus-face-lenfant-le-pretre-peut-etre-tente-par-la-toute-puissance?utm_source=Philosophie+magazine&utm_campaign=5ceee28491-newsletters_COPY_02&utm_medium=email&utm_term=0_dee8ebacdf-5ceee28491-218820548

 2. Rémi Brague , 2021: »Qu’un crime odieux soit commis par un prêtre, c’est toujours plus grave que s’il était commis par quelqu’un d’autre « , URL:Rémi Brague : “Qu’un crime odieux soit commis par un prêtre, c’est bien plus grave que s’il était commis par qui que ce soit d’autre”

 3.http://www.derivesdansleglisecatholique.fr/?page_id=108

 4.https://www.lenversdudecor.org

 La matière est tristement abondante,  il n’est donc pas question d’y prétendre à l’exhaustivité .

Que Christian Terras soit  cordialement remercié de nous autoriser à reprendre  deux articles parus récemment dans Golias.

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Turpitudes et contre-turpitudes cléricales et ecclésiales (suite d’ août 2024)
Turpitudes et contreturpitudes ecclésiales et cléricales (suite de janvier 2024)
Turpitudes et contre turpitudes ecclésiales et cléricales (suite, août 2024).
Chronique d’évènements initiés par le « séisme » politique du 9 juin 2024 (XXIII).
Chronique d’évènements initiés par le « séisme » politique du 9 juin 2024 (XXII).
Chronique d’évènements initiés par le « séisme » politique du 9 juin 2024 (XXI)
Chronique d’évènements initiés par le « séisme » politique du 9 juin 2024 (XX)
Chronique d’évènements initiés par le « séisme » politique du 9 juin 2024 (XVII)
Chronique d’évènements initiés par le « séisme » politique du 9 juin 2024 (XVI)
Chronique d’évènements initiés par le « séisme » politique du 9 juin 2024 (XV)
Chronique d’évènements initiés par le « séisme » politique du 9 juin 2024 (X)
Chronique d’évènements initiés par le « séisme » politique du 9 juin 2024 (VIII)
« Islamophobie » : le retour du délit de blasphème au programme du prétendu « Nouveau Front populaire »
Chronique d’évènements initiés par le « séisme » politique du 9 juin 2024 (VI)
Chronique d’évènements initiés par le « séisme » politique du 9 juin 2024 (IV)
Chronique d’évènements initiés par le « séisme » politique du 9 juin 2024 (III)
Chronique d’évènements initiés par le « séisme » politique du 9 juin 2024 (II).
Pour faire émerger du séisme politique, un espoir républicain, laïque et fraternel!
Chronique d’évènements initiés par le « séisme » politique du 9 juin 2024.
NON à la mise sous tutelle du RN des enseignements et des enseignants de l’Ecole publique laïque !
Célébration du 79è anniversaire de la Victoire du 8 mai 1945
Les idéologues partisans d’une laïcité intransigeante
“Les enfants du silence”
Apprendre à croire sans fanatisme
Le 8 mars 2024 Journée internationale des droits des femmes.
A la mémoire de Robert Badinter : Condorcet contre la peine de mort.
Turpitudes et contreturpitudes ecclésiales et cléricales (suite , janvier 2024)
Israël : la compassion perdue
L’immigration: une question économique, ou culturelle et politique?