Quand le loup libéral s’invite dans la bergerie scolaire

Les visiteurs pourront consulter, en cliquant ici, un article à ce sujet de Sébastien Duffort, publié dans la dernière Lettre de Mezetulle du 24 août 2019
Ils sont invités à :
1. Ne pas céder prématurément…  ni au poids des ans ni au confort fallacieux de la posture de l’autruche face au devenir inquiétant  de NOTRE école,
2. Prendre date pour la rupture républicaine avec  la main mise du libéralisme  sur l’institution de l’école publique laïque et ses instituteurs.

Ar c’haoteriad, la cotriade bigoudène ! André  Le Goff  raconte  le retour du pêcheur

Comme « Stanis le taiseux » que les visiteurs découvriront en cliquant ici, bon nombre des élèves-maîtres de l’ENG de Quimper du 19 et du 20è siècles, fils de marins-pêcheurs, de paysans, de commerçants ou de « petits » fonctionnaires étaient eux-aussi des celtes taciturnes, certes  peu loquaces (d’autant qu’ils avaient  dû  le plus souvent abandonner leur langue maternelle), mais ils avaient bon coeur!…
L’auteur, ancien normalien, raconte et illustre l’arrivée inopinée d’un pêcheur venu offrir sa cotriade à ses parents instituteurs…

Souvenez-vous : lorsqu’on assassinait professeurs, journalistes, ministres et autres défenseurs de la justice et de la liberté, au prétexte de leurs origines »impures »

Les visiteurs  pourront prendre connaissance en cliquant ici et en cliquant là de 3 articles de synthèse parus dans le Journal de la Résistance de janvier-février-mars 2019 concernant les biographies de Victor Basch, professeur à la Faculté des Lettres de Rennes en 1886, Georges Mandel, journaliste à l’Aurore en 1906 et concepteur « du réduit breton  » en 1940 et Jean Zay, avocat, journaliste et Ministre de l’Education Nationale et des Beaux Arts en 1936 sous le Front Populaire.Tous trois furent exécutés en 1944 par la sinistre milice française.
Cette milice était une « Formation paramilitaire fascisante créée par la loi n ̊27 du 30.01.1943 (J.O. du 31.01.1943), qui se substitua au Service d’ordre légionnaire (SOL) de la Légion française des combattants et qui était dirigée par Joseph Darnand (waffen -SS en août 1943). Il y aura environ 30.000 miliciens qui se livreront à une lutte sans merci contre la Résistance, qui se rendront célèbres par des exécutions sommaires, des tortures et des assassinats et qui traqueront les Juifs ».
Il paraît nécessaire de rappeler, de mémoriser et de s’en indigner ; l’entrée dans la milice impliquait le serment  en 21 points que voici :
  1. Contre l’égoïsme bourgeois, Pour la solidarité française,
  2. Contre le scepticisme. Pour la foi,
  3. Contre l’apathie. Pour l’enthousiasme,
  4. Contre la routine. Pour l’esprit d’initiative,
  5. Contre l’influence. Pour le mérite,
  6. Contre l’individualisme, Pour la société,
  7. Contre l’ancienneté. Pour la valeur,
  8. Contre l’anarchie. Pour la discipline,
  9. Contre l’égalitarisme. Pour la hiérarchie,
  10. Contre la vaine liberté. Pour les vraies libertés,
  11. Contre la démagogie. Pour la vérité,
  12. Contre la démocratie. Pour l’autorité,
  13. Contre le trust. Pour le métier,
  14. Contre le capitalisme international, Pour le corporatisme français,
  15. Contre la tutelle de l’argent, Pour la primauté du travail,
  16. Contre la condition prolétarienne, Pour la justice sociale,
  17. Contre la dissidence gaulliste, Pour l’unité française,
  18. Contre le bolchevisme. Pour le nationalisme,
  19. Contre la lèpre juive. Pour la pureté française,
  20. Contre la franc-maçonnerie païenne, Pour la civilisation chrétienne,
  21. Contre l’oubli des crimes, Pour le châtiment des coupables.

Promotions normaliennes sans nom, absentes sur le site,  retrouvées grâce aux  listes  des délégations dans les fonctions d’instituteurs et d’institutrices stagiaires en septembre 1938

Les visiteurs pourront consulter ces listes parues dans la presse locale en cliquant ICI et « reconstituer » les promotions 1935-1938. Autant de pistes à creuser pour remettre en lumière ces 2 promotions « silencieuses »….

Quand les frères Le Goff ,anciens élèves-maîtres de l’ENG de Quimper, assistaient à la Distribution des Prix au Lycée la Tour d’Auvergne  de la même ville…

Dans les Ecoles publiques et surtout les Lycées, la session  annuelle de Distribution des Prix était un évènement fondateur au cérémonial bien rôdé transcrit dans un Livret  et comportant le Discours de rigueur, la Remise des prix aux lauréats,le tout se déroulant devant tous les acteurs de la communauté éducative, les élèves,  les autorités civiles et militaires. La Distribution des Prix  n’existait pas dans les  Ecoles Normales primaires.
Les visiteurs intéressés pourront consulter en cliquant ici les souvenirs illustrés très particuliers de l’aîné des frères Le Goff, adhérent de notre association, qui devenu normalien après avoir été lui-même lycéen, assiste à la cérémonie de Remise des Prix au Lycée où son  cadet se trouve honoré (document 1)…
Ils pourront aussi accéder à :
Une coupure de presse annonçant le « programme » des Distributions des Prix qui eurent cours à Quimper en juillet 1938.
Ils pourront également prendre connaissance des textes de 2 discours célèbres prononcés à l’occasion de Distributions des Prix ayant eu lieu en 1879 en cliquant ici et là.