« J’ai exécuté un chien de l’enfer. Rapport sur l’assassinat de Samuel Paty »

de

David di Nota,

 

lu par Catherine Kintzler

 

« Que s’est-il passé ? Pourquoi est-ce arrivé ? Comment cela a-t-il été possible ? », s’interrogeait en son temps Hannah Arendt.Telles sont les trois questions que l’auteur (David di Nota) a choisi de se poser afin d’analyser la rumeur infondée qui devait conduire à l’assassinat d’un professeur de collège dans une petite ville paisible des Yvelines.Contre-enquête fascinante sur une série d’incohérences institutionnelles, récit d’un mensonge orchestré par des islamistes, déconstruction méthodique d’un antiracisme dévoyé qui semble résumer toute une époque”. Selon Babelio, ce livre “restitue cet événement politique majeur avec un sens du détail et une clarté redoutables”. (URL :https://www.babelio.com/livres/Di-Nota-Jai-execute-un-chien-de-lenfer/1355242)

 

 Dans un entretien accordé à Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne, l’écrivain David di Nota “analyse la rumeur infondée qui a conduit à l’assassinat de Samuel Paty, l’enseignant victime de l’attaque terroriste perpétrée le 16 octobre 2020”. Magazine Marianne du 20 novembre 2021, rapportant sur ledit entretien peut ainsi titrer : Assassinat de Samuel Paty : “un crime institutionnel ?”. On y pointe notamment “une série d’incohérences institutionnelles” qui ont contribué, selon l’auteur, à sous-estimer « considérablement » les menaces qui pesaient sur le professeur d’histoire-géographie. “L’écrivain va même plus loin, en affirmant que l’administration a disqualifié l’autorité de l’enseignant de Conflans-Sainte-Honorine au profit du ressenti des élèves, validant selon lui la notion d’offense.”( https://www.marianne.net/societe/education/assassinat-de-samuel-paty-un-crime-institutionnel).

Dans  un article  de Mélanie Dechalote paru  Charlie Hebdo du 27 octobre 2021, on stigmatise les “failles institutionnelles qui d’emblée désignent coupable la victime” et  “disqualifient l’autorité du professeur au profit du ressenti religieux de l’élève”    (URL : https://charliehebdo.fr/2021/10/societe/disqualifie-autorite-professeur-profit-ressenti-religieux-eleve/).

Les visiteurs pourront consulter sur ce site  la recension détaillée de l’ ouvrage de David di Nota  qui constitue une contre-enquête implacable sur les circonstances de l’assassinat de Samuel Paty, recension préparée par Catherine Kintzler.

L’analyse minutieuse effectuée révèle  : (la) “lumineuse et consternante remontée vers la doctrine pédagogique officielle qui a consenti à la série de rumeurs et d’accusations mensongères orchestrée par l’islamisme et l’antiracisme dévoyé qui l’accompagne”. Elle est accessible sur ce site en cliquant ici ou en se rendant à l’URL : https://www.mezetulle.fr/jai-execute-un-chien-de-lenfer-rapport-sur-lassassinat-de-samuel-paty-de-david-di-nota-lu-par-c-kintzler/

Que Catherine Kintzler soit cordialement remerciée de nous autoriser à reproduire et à représenter la recension de l’ouvrage de David di Nota.

« Un irresponsable n’est plus un citoyen », vraiment ?

Selon Ellen Salvi , dans Mediapart  du  5 janvier 2022 ,“face aux non-vaccinés, Emmanuel Macron invente la déchéance de citoyenneté  (et) en assumant d’« emmerder » les personnes non vaccinées, mais surtout en expliquant qu’« un irresponsable n’est plus un citoyen », le Président de la République, garant de l’État de droit, commet une faute morale, institutionnelle et politique. Il hystérise le débat, divise la société et offre un nouveau souffle à ceux qu’il  prétend combattre” (https://www.mediapart.fr/journal/france/050122/face-aux-non-vaccines-emmanuel-macron-invente-la-decheance-de-citoyennete)

Les expressions-choc du Président de la République n’ont pas manqué d’interpeller tant les citoyens non-vaccinés  que les vaccinés !  C’est ainsi que dans L’Indépendant du 5 janvier 2022  on s’interroge  sur la signification  des   « Irresponsables » et « plus des citoyens » des  propos présidentiels ; le Président se proposant  d « emmerder » les non-vaccinés… » « S’agit-il de formules choc, d’ insultes ou de   dérapages? Les quelque 5 millions de personnes non-vaccinées, quelle qu’en soit la raison, choisiront… Toujours est-il que cette charge des plus violentes reste inédite pour un président de tous les Français à l’encontre d’une partie de ses concitoyens » (cf.https://www.lindependant.fr/2022/01/05/opinion-irresponsables-plus-des-citoyens-les-propos-inquietants-demmanuel-macron-l-emmerdeur-des-non-vaccines-10027922.php) .

 D’aucuns ont cru y déceler une stratégie de Président, probable candidat à sa réélection aux prochaines élections présidentielles. Ainsi  selon Public Sénat la supposée stratégie « consiste à  s’appuyer avant tout sur les catégories qui lui sont favorables, et elles sont très massivement en faveur du vaccin et du contrôle social représenté par le passe sanitaire. Et globalement, une majorité de Français est favorable au vaccin. Il essaie de créer une polarité entre les pros et anti-vaccins » (https://www.publicsenat.fr/article/politique/un-irresponsable-n-est-plus-un-citoyen-la-phrase-la-plus-inquietante-de-macron-en).

Selon l’Humanité du 6 janvier 2022, «Le président déclare avoir « très envie d’emmerder » les « non-vaccinés », en plein débat explosif sur le passe vaccinal. Une stratégie du clivage électoraliste, au détriment de la politique sanitaire et de la citoyenneté” (https://www.humanite.fr/politique/emmanuel-macron/covid-emmanuel-macron-irresponsable-en-chef-733465)

 
 
Chaque citoyen  a eu l’opportunité, en ce début de 2022, de réagir aux propos du Président de la République, propos  qualifiés d’outranciers par certains commentateurs . 

 

Quoi qu’il en soit les visiteurs de ce site  pourront y consulter, en cliquant ici, un article  de la philosophe Catherine Kintzler dont l’intitulé, mentionné ci-dessus, appelle à la réflexion sur la signification d’une « provocation prononcée sous la forme d’une sentence vertueuse » qui, au final, est de nature à évoquer la perte potentielle  des droits civiques par certains citoyens de notre République… 

Que Catherine Kintzler soit très sincèrement remerciée  de nous autoriser à représenter ici ce nouvel article fondateur .

Après la disparition de Laurent Bouvet, républicain laïque dont les « analyses distillaient la lumière » !

Dès le dimanche 19 décembre 2021 le Printemps Républicain (leprintempsrepublicain@gmail.com) annonçait le décès de Laurent Bouvet  :

 “C’est avec une immense peine que nous avons appris la mort de notre ami Laurent Bouvet.

Sans lui, sans ses idées et sa détermination, le Printemps Républicain n’existerait pas.Il manquera à tout ceux qui ont croisé un jour son chemin. Étudiants, collègues, camarades et mêmes adversaires politiques.Nous rendons hommage à l’intellectuel, au républicain et à l’homme bienveillant qu’il fût..Au nom de tous les adhérents, nous adressons à sa famille nos condoléances et notre amitié.”

Le 26 décembre 2021 la même publication titrait : « Laurent  Bouvet : libre et inclassable » tout en soulignant dans une tribune publiée dans Marianne et écrite au nom de l’ensemble des adhérents du Printemps Républicain par Gilles Clavreul, Amine el Khatmi, Denis Maillard, Jean-Marc Mojica et Antonin Valls:

 « Voilà pour l’inspiration initiale du « Printemps » : un repaire pour retrouver ses repères, pour faire signe à tous ces citoyens, de gauche et un peu au-delà, pour leur dire « vous n’êtes pas seuls, ne vous laissez pas abattre, redressons la tête et osons affirmer nos idées ». Le Printemps Républicain a su réunir les désenchantés du militantisme fatigué ; ceux qui ne voulaient plus scander sur des idées bateaux. Ils t’ont emboîté le pas avec conscience. »

 

 C’est ainsi  que Laurent Bouvet , le « gladiateur de la laïcité  » résolument républicain  » et  » farouchement laïque » a quitté le terrain des combats pour la liberté où il excellait tantCofondateur du ¨Printemps Républicain, socialiste et Professeur des Universités, son établissement d’exercice lui rendait hommage en ces termes :  

 “C’est avec émotion et tristesse que nous avons appris le décès, samedi 18 décembre, de Laurent Bouvet, professeur de science politique à la Faculté de Droit et Science Politique de l’UVSQ depuis 2011.Laurent Bouvet était un enseignant-chercheur très apprécié de ses étudiants et comptait de nombreux amis parmi ses collègues. Il a toujours eu à cœur de faire vivre le débat d’idées au sein de notre université, notamment à l’occasion du séminaire « laïcité » ou encore à travers l’animation de plusieurs évènements au sein du laboratoire VIP, dont il était membre.

Laurent Bouvet était également un universitaire engagé dans le débat public, au service des idéaux auxquels il croyait, et pour lesquels il a toujours œuvré : la défense de la République et de la laïcité. Ses mots et ses prises de position ont animé le débat public pendant de nombreuses années. Cofondateur du mouvement « Le Printemps républicain », auteur de nombreux ouvrages, ses paroles et ses analyses résonnaient dans le débat intellectuel et politique français.Sa détermination, son courage face à la maladie qu’il affrontait, et son humour forçaient notre admiration.Au nom de toute notre communauté universitaire, nous souhaitons rendre un hommage appuyé à Laurent Bouvet et faire part à ses proches de nos plus sincères condoléances.Nos pensées vont aujourd’hui à son épouse et ses enfants.”Alain Bui; Président de l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines ,Marie-Emma Boursier ;Doyen de la Faculté de Droit et Science Politique de l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (URL :Hommage à Laurent Bouvet – UVSQ)

 La presse lui rendait également hommage. Ainsi Le Monde titrait dès le 18 décembre 2021: Laurent Bouvet, cofondateur du Printemps républicain, est mort .

« Le politiste avait notamment été à l’origine de la création de ce mouvement controversé, prônant une vision stricte de la laïcité. Il s’est éteint samedi à 53 ans des suites d’une longue maladie. « Cf.L’URL: https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2021/12/18/laurent-bouvet-cofondateur-du-printemps-republicain-est-mort_6106645_3382.html

 

Bernard Gorce  le même jour dans La Croix  écrivait  : «  Le politiste est décédé, samedi 18 décembre, à 53 ans, des suites d’une longue maladie, la maladie de Charcot, qu’il avait récemment révélée publiquement. Défenseur d’une laïcité stricte, il avait cofondé le mouvement Printemps républicain.(Cf.L’URL :https://www.la-croix.com/France/Laurent-Bouvet-cofondateur-Printemps-republicain-mort-2021-12-18-1201190908)

 

 Dès le  22 décembre François Braize titrait dans  son Blog 

DECONA(DA)GES……….prénom CHARLIE :

 

« La pensée laïque a perdu un de ses phares ! » 

 

(https://francoisbraize.wordpress.com/2021/12/22/la-pensee-laique-et-sociale-a-perdu-un-de-ses-phares/ )

 

Les visiteurs du site asvpnf .com pourront consulter plus particulièrement , en cliquant ici,  l’hommage que lui a rendu la philosophe de  la laïcité Catherine Kintzler dans la Lettre de Mezetulle du 30 décembre 2021. Son article intitulé  :

 

« A la mémoire de Laurent Bouvet »

révèle, entre autres,  que : “Cet homme chaleureux et plein d’esprit, ce penseur infatigable, ce républicain inquiet et toujours à la recherche du concept juste, de l’explication la plus féconde, je l’ai côtoyé et apprécié au sein du « Conseil des sages de la laïcité » installé par Jean-Michel Blanquer en janvier 2018. En 2019, à la suite de la publication de son ouvrage La nouvelle question laïque, j’ai eu le plaisir de participer avec lui à une conférence à deux voix. Puis la terrible maladie qui l’a emporté l’a contraint à réduire ses apparitions publiques et ses déplacements ; elle nous a privés de sa présence stimulante et de ses analyses ».

 

Que Catherine Kintzler soit chaleureusement remerciée de nous autoriser à  représenter ici cette nouvelle contribution.

Les lendemains de l’année terrible et de l’insurrection de la Commune de Paris 1871

Dans le cadre de la célébration du centcinquantenaire  de la Commune de Paris 1871 nous avons déjà accueilli  sur ce site  plusieurs chroniques  dévolues  notamment au récit  des évènements funestes qui eurent cours  lors de la semaine sanglante de mai 1871 tels qu’ils étaient rapportés dans les pages du trihebdomadaire  l’Electeur du Finistère (  Journal des intérêts départementaux et locaux).  Poursuivant la même démarche, nous avons rassemblé  au sein de la même insertion un ensemble de 32 coupures  provenant des colonnes du même journal dans ses parutions de juin 1871, dans le but de donner une représentation documentée des évènements marquants qui jalonnèrent le retour à une vie publique plus ordinaire.
 
Conscient des limites de la démarche  effectuée sur le plan historique, nous proposons  aux visiteurs de consulter successivement les fichiers suivants :
 
Document 1  Peut-on écrire l’Histoire au moyen de la presse ancienne?
 
Document 2   Les lendemains de l’année terrible et de l’insurrection de la  Commune de Paris ,1871

 » Tsunami dans l’Eglise : le rapport Sauvé »

Déjà le 1er octobre 2021, quelques jours avant la parution du rapport Sauvé, le journal La Provence titrait  sous la plume de  Delphine Tanguy

                      “  ABUS SEXUELS : « L’ÉGLISE S’APPRÊTE À FAIRE FACE À UN TSUNAMI »

 

On pourra accéder aux  compléments à l’URL :  https://www.laprovence.com/article/edition-marseille/6509685/leglise-sapprete-a-faire-face-a-un-tsunami.html

 

Le terme tsunami (vague d’orage en japonais)  se retrouvait aussi dans l’article de Tangi Salaün et Noémie Olive  publié le  4 octobre dans Challenges :

 

Rapport sur les abus sexuels: pour les victimes,

un « tsunami » qui oblige l’Eglise

 

Ces auteurs rapportent que  selon Olivier Savignac( Président de l’Association de victimes « Parler et revivre« ) qui s’appuie sur une estimation réalisée par l’INSERM  pour le rapport, « ces prêtres et religieux ont fait 216.000 victimes depuis 1950. C’est un séisme, c’est un ouragan, c’est un tsunami et il faut que ce soit un tsunami parce qu’aujourd’hui, quand on voit les chiffres, c’est tellement accablant que personne ne peut rester dans le déni, au sein de l’Eglise catholique et dans la société toute entière ». Voir la suite à l’URL :https://www.challenges.fr/top-news/rapport-sur-les-abus-sexuels-pour-les-victimes-un-tsunami-qui-oblige-l-eglise_783431

 
 
 

 

 Plusieurs articles relatifs à l’onde de choc provoquée par le rapport Sauvé au sein de l’Eglise catholique ont déjà été insérés sur ce site .  Cependant l’information en la matière reste partielle alors qu’il importe que la vérité se fasse afin que la justice passe. C’est pourquoi nous accueillons ici , dès sa parution , l’éditorial argumenté du Bulletin de la fédération  d’Ille et Vilaine de la Libre Pensée  (n°89, 4è trimestre 2021). Son intitulé cataclysmique est  repris au début  de  la présente parution.

 

  Que son auteur Jean Sébastien Pierre, collègue et ami, soit félicité pour la qualité de son propos et remercié de nous avoir autorisé  à le reproduire sur ce site .

 

  Les visiteurs pourront consulter ledit éditorial en cliquant ici.

Echos journalistiques du second conseil du Comité Interministériel de la Laïcité (CIL).

Les visiteurs de ce site ont eu récemment l’opportunité  de découvrir l’existence et les missions assignées  au CIL. Ils pourront désormais y consulter  non pas le relevé des résolutions prises à ce niveau mais  des éléments rassemblés par les journalistes spécialisés de deux quotidiens nationaux.

 Ainsi pour le compte du Monde du 9 décembre 2021, Christophe Ayad publie un article intitulé :

 

“Laïcité : le gouvernement passe à la pratique”

 

Il y apparaît que :  » Un comité interministériel réuni le jeudi 9 décembre, devait entériner plusieurs décrets d’application de la loi contre le séparatisme et accélérer les formations à la laïcité ». On en saura davantage en se rendant à l’URL :https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/12/09/laicite-le-gouvernement-passe-a-la-pratique_6105303_3224.html.

 

Cependant on notera déjà :  “la publication d’une nouvelle charte de la laïcité actualisée, complétée et précisée . Ce texte s’applique dans l’ensemble de la fonction publique (d’Etat, territoriale et hospitalière) mais aussi dans les organismes privés assurant une délégation de service public. »

 De son côté le quotidien La Croix, sous la plume de Bernard Gorce,  dans un article intitulé :

 

“Laïcité : le gouvernement tient son deuxième comité interministériel”

 

annonce que :  « Le gouvernement doit publier un décret renforçant le contrôle du préfet sur les maires en cas de manquement à la laïcité. Le comité doit également faire « un point d’étape » sur le déploiement, à partir de 2022, de « référents laïcité » dans toutes les administrations et collectivités locales ». Des compléments indispensables sont accessibles à l’URL : https://www.la-croix.com/France/Laicite-gouvernement-tient-deuxieme-comite-interministeriel-2021-12-09-1201189302.

 On y relèvera notamment  des éléments relatifs au  « déféré-laïcité ». Il s’agit d’une procédure introduite par la loi séparatisme qui permet à un préfet de saisir en urgence le juge administratif lorsqu’un élu local prend une mesure contraire à la laïcité… ». L’attention des visiteurs ne manquera pas d’être captée par  « la mise en place dès la fin  2021 d’une formation obligatoire à la laïcité dans les écoles de professeurs (les Inspé) et dans toutes les écoles de service public ».

Toutes ces mesures , si véritablement elles sont mises en application ,sont loin d’être anecdotiques. 

Chronique hivernale des turpitudes ecclésiales récentes (à suivre !)

A l’heure où l’indemnisation des crimes de pédophilie perpétrés au sein de l’église catholique est à l’ordre du jour, suite à la publication du  rapport Sauvé, il s’agit pour certains  d’avoir la simple humilité de reconnaître des faits  accablants  qu’ils n’attendaient pas… Ce n’est pas si facile car on risque d’avoir à se séparer de quelques  trésors ou  bijoux  de famille ! 

En attendant J-M. Sauvé ne sera pas reçu par le pape; l’évènement  est sans doute un marqueur suprême  d’obscurantisme et assurément  d’infaillibilité pontificale… 

Aussi face aux contre-offensives (attendues) des prélats et autres cléricaux des plus ardents, poussés dans leurs retranchements, il s’agit de rallumer les Lumières  et de laisser parler la Justice des hommes en optant enfin  pour la voie de la Science et  de la Raison aux dépens de celle des délires.et des ténèbres.

Ainsi que l’on verra ici , les réserves financières et immobilières mobilisables à cet effet  sont pour le moins considérables.  Si comme le dit un des auteurs mentionnés   « Il y a de quoi voir venir »,  pourquoi donc  résister et tergiverser alors que tant de victimes souffrent ?

Les visiteurs de ce site pourront consulter, pour rester informés à ce propos,  quatre articles révélateurs publiés récemment dans Golias News . Présentés de façon chronologique, ils sont accessibles en cliquant successivement  sur les items notés “Document 1…4”.

 Document 1 .Prêtres selon le modèle du chaste bourgeois du XIXe siècle.

Document 2 .Rapport Sauvé : la droite de l’Église à l’abordage.
 
Document 3.Immobilier : les cachoteries du diocèse de Paris.
 
Document 4.Communautés religieuses ; la galère pour ceux qui partent.

Que   Christian Terras, rédacteur en chef de Golias, qui nous a autorisé à reproduire ces articles fondateurs, soit chaleureusement remercié pour sa compréhension .

Le substantif laïcité et le triptyque emblématique de la devise républicaine.

“La devise républicaine « Liberté, Egalité, Fraternité » est née de la Révolution de 1789. Mais c’est seulement à partir de 1848 qu’elle devient la devise officielle de la République.

L’article 1er de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 déclare que « les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits ». Principes à valeur constitutionnelle, ils sont protégés et limités dans des cas strictement encadrés par la loi

La fraternité est absente de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789. Elle apparaît pour la première fois dans les textes en novembre 1848, puis dans les Constitutions de 1946 et 1958.Cette notion renvoie à la solidarité (aides sociales, par exemple) et au « vivre ensemble » (tolérance, respect de l’autre).

La fraternité a longtemps été considérée comme une simple valeur morale contrairement aux principes de liberté et d’égalité.

Le Conseil constitutionnel a consacré la « valeur constitutionnelle du principe de fraternité » dans une décision sur le délit de solidarité envers les migrants.” (Cf. l’URL :https://www.vie-publique.fr/dossier/276089-liberte-egalite-fraternite)

 “Les principes fondamentaux de la République se traduisent par des droits intangibles, à la fois politiques et sociaux, qui ont été reconnus aux citoyens par les différents régimes républicains. 

L’article 1er de la Constitution s’inscrit dans ce cadre puisqu’il proclame que « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale« .

« Une République indivisible » : aucune partie du peuple, ni aucun individu, ne peut s’attribuer l’exercice de la souveraineté nationale. Seul le peuple exerce cette souveraineté par la voie de ses représentants (ex : les députés) ou du référendum. L’unité et l’indivisibilité garantissent une application uniforme du droit sur l’ensemble du territoire national.

Le caractère laïque de la République découle à la fois du principe de la liberté de croyance et du principe d’égalité des citoyens devant la loi et implique la séparation des Églises et de l’État. Aucune religion n’a ainsi de statut privilégié au sein de la République et chaque individu se voit garantir la liberté de ses opinions et de sa foi.

Le caractère démocratique de la République implique le respect des libertés fondamentales et la désignation des différents pouvoirs au suffrage universel (ouvert à tous les citoyens majeurs), égal (chaque électeur dispose d’une voix) et secret (chacun vote librement à l’abri de toute pression).

Enfin, le caractère social de la République résulte de l’affirmation du principe d’égalité. Il s’agit de contribuer à la cohésion sociale et de favoriser l’amélioration de la condition des plus démunis.”(Cf. l’URL:https://www.vie-publique.fr/fiches/19562-quels-sont-les-principes-fondamentaux-de-la-republique-francaise)

 Ainsi le terme de laïcité est apparu, comme l’indiquent   P. Baudouin et S. Bessis  (2010) « plus tard renforcer la trinité première, il pose la question différemment, certains s’interrogeant sur sa capacité à s’adapter au phénomène nouveau de la diversité culturelle qui imprègne la société française, au même titre que l’ensemble des sociétés européennes. Tout le monde, en principe, aspire à plus de liberté, d’égalité, de fraternité. Il est en revanche des franges non négligeables de la population qui ne s’accommodent pas de la laïcité et qui s’essayent à sortir la religion du domaine privé pour restaurer sa place dans l’espace public. Leur contestation est d’autant plus vive que la laïcité telle qu’elle est entendue en France est une spécificité qu’elle ne partage  pas » nécessairement -et c’est bien dommage- avec tous les pays européens et bien d’autres  pays dans le monde ( cf. l’URL: https://www.cairn.info/revue-apres-demain-2010-1-page-24.htm ).

 Cependant le renforcement noté par ces auteurs, considéré ici  comme nécessaire et salutaire à différents égards, ne semble pas de nature -au moins sur le plan formel- à remplacer le   triptyque L,E,F par un algorithme à quatre éléments (L,E,F,L) introduisant une rupture dans le classement des  valeurs signifiées, les 3 premières s’adressant aux citoyens de la République la dernière  relevant des principes essentiels  de la Constitution.

 Cette situation a interpellé la philosophe  de la Laïcité, Catherine Kintzler, qui vient de publier le 16 décembre 2021 dans son Blog-revue Mezetulle une mise au point à ce sujet . Elle éclaire tant sur  la valeur symbolique des composants du triptyque que  sur celle du principe fondateur de laïcité  et conduit cette auteure à conclure  que l’adjonction du terme de laïcité  à notre devise  ne peut être d’actualité.

 Les visiteurs intéressés par ce débat et surtout par sa signification fondamentale et politique  pourront consulter l’article  de C. Kintzler  . Il s’intitule :

Faut-il ajouter « Laïcité » à la devise républicaine « Liberté, Égalité, Fraternité » ?

Ils  pourront  y accéder en cliquant ici ou en se rendant à l’URL :https://www.mezetulle.fr/liberte-egalite-fraternite-laicite/

 
Que Catherine Kintzler soit remerciée de nous autoriser à reproduire cette   contribution .

Lendemains de la Journée de la Laïcité du 9 décembre 2021

Comme il l’a déjà été mentionné sur ce site, il ne s’agissait point de masquer la célébration de l’anniversaire du vote de la Loi de Séparation des églises et de l’Etat du 9 décembre 1905. Cette Loi reste intangible notamment dans ses deux premiers articles et  malgré ses 17 modifications répertoriées.  Dans ce cadre, on sait que le Président de la République reçoit régulièrement les représentants des religions et des Eglises et qu’il n’accorde pas cette faveur aux  représentants des associations historiques de la laïcité. Ce constat ne cesse de donner à réfléchir.

Les dites associations  pouvant  être reçues par le Ministre de l’Intérieur, elles sont  donc reléguées  à être des  “partenaires” du maintien de l’ordre public. Ceci étant rappelé, les visiteurs de ce site ont pris connaissance de la création récente d’un Comité Interministériel  de la Laïcité. Installé par le Premier Ministre, ledit comité devait présenter un premier bilan d’activités à l’occasion de la Journée de la Laïcité. A ce jour, la publication de ce bilan reste attendue.

 

Et pourtant  on a parlé  “laïcité” dans beaucoup de communes de France , on a même planté à cette occasion des “arbres de la laïcité”.  Etait-ce vraiment le moment opportun pour des plantations de ce type? Dans certains départements on annonçait l’organisation d’ “une journée pour faire vivre la laïcité” alors que la laïcité se vit et se construit au quotidien. Une telle  approche  institutionnelle et occasionnelle  de la laïcité pourrait renvoyer à un message subliminal selon lequel  cette “agitation passagère” serait de nature à  redonner quelque tranquillité  à notre société. Une société encline ,il est vrai,  à considérer qu’elle se trouve menacée par une immigration non maîtrisée et qu’en toute hypothèse la réaffirmation et le renforcement  de sa laïcité pourraient  conforter ses structures et leur fonctionnement. En réalité, la laïcité que l’on construit et que l’on met en pratique à l’école et dans les autres institutions de la République unique et sociale est celle de “l’acceptation de toutes les opinions et de tous les comportements qui savent respecter l’autre”’(Albert Jacquard). Une telle acceptation ne s’acquiert pas en un jour !

 

C’est dans ce contexte que les visiteurs pourront consulter quelques échos de la Journée de la Laïcité du 9 novembre 2021  en se rendant aux adresses suivantes. Elles sont proposées  à titre indicatif :

 

1:https://france3-regions.francetvinfo.fr/normandie/une-journee-de-la-laicite-2021-fortement-marquee-dans-les-ecoles-en-normandie-2372125.html

2:https://www.vie-publique.fr/questions-reponses/277613-quatre-questions-sur-le-9-decembre-journee-de-la-laicite#:~:text=Tous%20les%20ans%2C%20une%20journ%C3%A9e,sein%20de%20la%20fonction%20publique.

3.https://7084e331-f642-4e01-99d5-7f9a8c018c76.filesusr.com/ugd/8cdd55_290ca633f4b14d0f813ba6f5df994339.pdf

4.Laïcité à l’école : « On ne doit pas avoir une politique basée sur le ressenti ou le ressentiment des élèves »

La journée de la Laïcité à l’Ecole le 9 décembre 2021 ne doit pas occulter la célébration du 116è anniversaire de la Loi de séparation des Eglises et de l’Etat du 9 décembre 1905.

La loi de 1905, malgré ses détracteurs nombreux et variés, reste en vigueur et  elle fête dignement son 116è anniversaire.Faut-il rappeler ici ses  deux premiers articles  inoxydables qui nous sont parvenus inchangés ? Il y est inscrit  des principes   essentiels au fondement de notre République laïque :

Ainsi  à l’article 1 on (re)découvre  :

La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes sous les seules restrictions édictées ci-après dans l’intérêt de l’ordre public.

Et à l’article 2  :

La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte. En conséquence, à partir du 1er janvier qui suivra la promulgation de la présente loi, seront supprimées des budgets de l’Etat, des départements et des communes, toutes dépenses relatives à l’exercice des cultes. Pourront toutefois être inscrites auxdits budgets les dépenses relatives à des services d’aumônerie et destinées à assurer le libre exercice des cultes dans les établissements publics tels que lycées, collèges, écoles, hospices, asiles et prisons. Les établissements publics du culte sont supprimés, sous réserve des dispositions énoncées à l’article 3.

On pourra   relire la suite en se rendant à l’ URL :https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000000508749/

En réalité,  “La loi de 1905 proclame en premier lieu la liberté de conscience : « La République assure la liberté de conscience ». Elle a pour corollaire la liberté religieuse, la liberté d’exercice du culte et la non-discrimination entre les religions. Elle pose en second lieu le principe de la séparation des Églises et de l’État : « La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte ». Il est mis fin au Concordat instauré en 1802 qui régissait les relations entre l’État et les cultes. Jusqu’alors, l’État reconnaissait quatre cultes (catholique, réformé, luthérien, israélite) qui étaient organisés en service public du culte. L’État payait les ministres du culte et participait à leur désignation ainsi qu’à la détermination des circonscriptions religieuses. Les autres cultes n’étaient pas reconnus. L’État se veut désormais neutre. Il n’y a plus de religion légalement consacrée. Tous les cultes sont traités de manière égale”. (voir des compléments  à l’URL : https://www.vie-publique.fr/fiches/271400-la-loi-du-9-decembre-1905-de-separation-des-eglises-et-de-letat). 
 
Cependant un certain nombre de territoires de la République bénéficient de régimes spéciaux à cet égard . Ainsi on ne manquera pas  de rappeler, tout en le regrettant, que si la République est  réputée « une  et Indivisible » ce n’est pas le cas dans les 3 départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la  Moselle  où, en 2021, on continue à dispenser un enseignement religieux  dans les écoles publiques… Pour des raisons différentes  la Loi se trouve également  contournée en Guyane, en Polynésie française, à Wallis-et-Futuna ,à Saint-Pierre-et-Miquelon, en Nouvelle Calédonie et à Mayotte. Manifestement nous (français)ne sommes  donc pas tous égaux devant la loi.(Cf. l’URL :https://www.vie-publique.fr/eclairage/20210-les-exceptions-au-droit-des-cultes-issu-de-la-loi-de-1905).

Ceci étant posé et rappelé,  on soulignera  en ce moment particulier du calendrier, et suite à des travaux parlementaires  récents qui ont donné lieu à des parutions sur ce site , la publication d’un  décret  instituant un comité interministériel de la laïcité ( décret n°2021-716 du 4 juin 2021). Ledit Comité, présidé par le Premier Ministre, coordonne et assure le suivi  de la mise en oeuvre de l’action du gouvernement aux fins d’assurer la promotion et le respect du principe de la laïcité au sein des administrations de l’état et des collectivités territoriales…

On devine l’importance potentielle  des travaux qui pourraient  résulter de l’activité d’un tel comité . Le premier ministre se proposait un premier point d’étape le 9 décembre 2021 , à l’occasion de la Journée de la laïcité créée par la loi confortant les principes de la République.  Qu‘en sera-t-il ?

Les visiteurs de ce site pourront consulter à ce propos en se rendant  aux URL suivantes :

1. Le texte du décret ci-dessus mentionné   (Cf. https://www.legifrance.gouv.fr/download/pdf?id=9Uk1DoJYRxCgneV001n4TjvytpTEMRDHxfRZ7iYE1vA=)
2. La présentation dudit comité-dont l’acronyme CIL pour Comité Interministériel de la Laïcité demandait à être décodé sur ce site- par son président en titre suivie de l’énoncé de 17 décisions  (ou propositions d’action) en faveur de la laïcité   (Cf.  https://www.gouvernement.fr/le-comite-interministeriel-de-la-laicite)