Tradition normalienne quimpéroise des années 50 : Le Bal des Norms

Il s’agit de l’incontournable bal annuel de l’Ecole Normale d’Instituteurs de Quimper… En d’autres lieux du territoire et d‘Algérie, l’événement avait également cours . Il  s’appelait  le « BEN » et il  a laissé de bons souvenirs chez  les anciens normaliens devenus instituteurs … retraités de longue date.

Il faisait partie de la culture de l’école normale et contribuait à l’émergence de l’esprit normalien, le ciment de la profession d’instituteur. C’était un moment important dans le vie d’élève-maître quelle  que soit son année d’étude  et surtout lorsqu‘il qu’il s’en trouvait organisateur, en année de formation professionnelle. Il était également, selon toute vraisemblance, très attendu dans la vie des normaliennes, invitées naturelles à cette activité… 

La question de savoir s’il s’agissait  pour les uns et les autres d’un rite d’initiation ou d’intégration au sens de Dominique Blanc(URL: https://www.researchgate.net/profile/DominiqueBlanc/publication/30438298_Numeros_d’hommes/links/5eb138b892851cb267742624/Numerosdhommes.pdf)reste ouverte. S’agissait-il d’un prolongement naturel  aux fameux  « mariages pédagogiques »  préparant d’autres mariages  souhaités par l’administration ou plus simplement d’une source de revenus pour abonder le budget du voyage de fin d’études des élèves-maître de 4è année ? 

On sait que, par le passé le Ministre de l’instruction publique, accorda une récompense aux élèves-maîtres ( cliquer sur document 1 ) en leur allouant une dotation pour financer leurs voyages d’études…On ne sait si le principe de cette récompense fut maintenu  au fil des ans et  jusqu’à la période mentionnée ci-dessus . On n’en connaît pas plus le montant…

 Quoi qu’il en soit les visiteurs pourront consulter  en cliquant ici  (document 2) le récit illustré du grand bal des normaliens qui se tint à Quimper au printemps de  1958. Il préoccupa  tout particulièrement son auteur André le Goff. 

 Document 1. Une récompense aux élèves-maîtres.

Document 2. Le bal des Norms  par A. Le Goff.
 
Que notre ami André le Goff soit chaleureusement remercié  pour  cette nouvelle contribution.

A la recherche des anciens directeurs de l’ENG M. UNGERER Homme de la laïcisation de l’Ecole normale de Quimper

Les visiteurs de ce site sont sans nul doute informés des conditions très particulières de la fin de vie de l’école normale congréganiste de Quimper en 1880, aux débuts de la 3è République. Elle défraya tristement la chronique finistérienne.

En rupture complète avec les sombres turpitudes cléricales condamnées sévèrement par toutes les institutions publiques (conseil général du Finistère exclu) intervint en effet  le processus de  laïcisation de l’Ecole normale.

Il fallait, dans le contexte, des convictions laïques affirmées et du courage pour s’atteler à pareille tâche. Elle n’effraya pas M. Ungerer qui nous venait de l’Ecole normale de Laval (Mayenne).

Nous rapportons ici quelques éléments biographiques  sur celui qui fut, au demeurant, le pionnier fondateur de notre Ecole normale  primaire publique et laïque…

Les visiteurs pourront consulter  en cliquant icii, ce qui n’est qu’une première esquisse de la biographie  de ce Directeur « fort avisé » ; c’était le qualificatif utilisé par  la presse locale républicaine de l’époque. 

André le Goff raconte la savate à l’ENG de Quimper en 1958 ou « Autogestion du sport chez les Norms »

Dans la série “André Le Goff raconte”, notre actif contributeur dont la mémoire  reste sans faiblesse   rapporte – dans une nouvelle note illustrée- l’ expérience originale  qu’il vécut  lors de la préparation de la Fête de la Jeunesse et des Ecoles publiques  à Quimper  en 1958 ,à la fin de sa scolarité normale. 

En effet, sous la houlette de l’éminent gymmier de l’époque  (Guy Gandouin) , fut décidé de préparer inopinément  une démonstration de boxe française à présenter, le moment venu, au public quimpérois… La boxe française n’était pas, loin s’en faut, parmi les  hobbies  normaliens de l’époque . Les élèves-maîtres étaient plus enclins à cabosser le ballon rond d’autant  que cela leur permettait de régler quelques  comptes, sur le tapis vert, avec leurs adversaires  protégés de Dieu, pensionnaires  du Likès.

On lira donc avec attention et parfois quelque nostalgie  la contribution de André Le Goff évoquant avec  force détails  une démonstration qui était sans doute une première , dans des lieux où la mise en condition des boxeurs se fit dans la plus grande discrétion…

On rappellera cependant que ladite boxe française  et la ville de Quimper avaient une petite histoire commune puisqu’aux débuts de la 3è République, alors que l’Ecole normale était à peine inaugurée;, fut créée en   1887 la Société de gymnastique La Quimpéroise. Ses objectifs étaient d’enseigner la gymnastique, le tir, les exercices militaires, l’escrime, la canne et la boxe   à des garçons qui seraient  ainsi mieux  préparés au service militaire et   déjà façonnés à la  discipline nécessaire .

 

Le récit de A.Le goff ne précise pas   les objectifs pédagogiques afférents au  numéro de boxe  auquel il apporta son concours étaient en cohérence avec ceux qui prévalaient à la fin du siècle prédédent. Au demeurant  il s’agissait,  sans doute plus simplement,  d’assurer le succès des normaliens à la Fête de la Jeunesse. Ses maîtres ne sont plus là pour témoigner …

 Quoi qu’il en soit, les visiteurs pourront consulter en cliquant sur les  notifications en bleu :

 

Document 1 La note illustrée de André Le Goff

 

  Document 2  . La photo des gymnastes de la Quimpéroise en 1887,

 

  Document 3 . Le programme de la fête de la gymnastique du 12 août 1888.

 

Il est fait mention dans ce dernier document-sans doute pour la première fois-de la boxe française sur la place quimpéroise. On rappellera à ce propos que” la  savate boxe française est un sport de combat de percussion qui consiste, pour deux adversaires équipés de gants et de chaussons, à se porter des coups avec les poings et les pieds. Elle est apparue au xIxe siècle dans la tradition de l’escrime française, dont elle reprend le vocabulaire et l’esprit. Connue dès son apparition sous le nom de « savate » ou « art de la savate », elle a été, tout au long du xxe siècle, désignée par le nom de « boxe française », puis finalement renommée officiellement « savate boxe française » en 2002. C’est actuellement une discipline internationale qui appartient au groupe des boxes pieds-poings. « Savate » en français veut dire « vieille chaussure ». Un homme qui pratique la savate est appelé un tireur tandis qu’une femme s’appelle une tireuse”. Dans le groupe dont les activités sont décrites  par André Le Goff il n’y avait point de tireuses  !…

(D’après Wikipedia https://fr.wikipedia.org/wiki/Savate_(sport_de_combat))

 Que André Le Goff soit chaleureusement remercié pour son nouvel article et son soutien.

L’Ecole de la République à l’épreuve de l’OCDE et de la Commission européenne

Tel est le titre de l’article de Christophe Kamysz, auteur invité à Mezetulle , le blog-revue de Catherine Kintzler

Dans son propos de présentation C. Kintzler précise que « c’est  avec plaisir que je l’accueille ici, plaisir mêlé d’amertume, car il témoigne de la politique délétère qui s’acharne depuis bientôt 40 ans sur l’école républicaine et sur la conception véritablement libérale des savoirs qui devrait l’inspirer. Il témoigne aussi, et heureusement, de la constance de bien des professeurs, sur plusieurs générations maintenant, à s’opposer à cette politique pour des raisons qui n’ont rien perdu de leur profondeur et de leur actualité ». On devine la gravité de la situation pour l’école publique de la République alors que que certains  voulaient  la refonder.

Passer sous les fourches caudines de l’OCDE et  de la Commission européenne pour recevoir, évaluations, rapports et recommandations pour l’avenir n’est pas nécessairement -au regard  du rôle social , émancipateur et humaniste  que les fondateurs avaient voulu donner à l’école publique- une simple formalité. Ceci est d’autant plus prégnant  que ces instances internationales  constituent, semble-t-il, une référence incontournable  pour ceux qui ont , au sein de notre République, vocation à exprimer une volonté politique . 

On rappellera   à ce propos que :
-L’organisation de coopération et de développement économiques est une organisation internationale d’études économiques, dont les pays membres — des pays développés pour la plupart — ont en commun un système de gouvernement démocratique et une économie de marché (d’après Wikipedia )
 
-que ladite OCDE se propose  de promouvoir le « libéralisme » encourageant la libéralisation économique au travers du libre-échange  et de la concurrence pour favoriser l’innovation et  les gains de productivité. Pour lutter contre le chômage, l’OCDE recommande notamment la flexibilisation du marché du travail. Si elle se veut surtout pragmatique (elle préconise les politiques qui, de son point de vue, ont donné les meilleurs résultats au sein des pays membres), la conception économique de l’OCDE se rapproche des arguments du libéralisme économique et entre souvent en opposition avec certains principes keynésiens, notamment celui de l’augmentation des dépenses de l’Etat-providence…Pour établir ses études économiques, l’OCDE s’appuie sur sa base de données économiques, une des plus fournies au monde » (d’après Wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Organisation_de_coop%C3%A9ration_et_de_d%C3%A9veloppement_%C3%A9conomiques)
 
Un rapport de l’OCDE (en date du 28 septembre 2021) révèle une privatisation croissante de l’éducation . On y  lit : »Nous avons consulté le rapport annuel de l’OCDE « Regards sur l’éducation » et voici notre analyse. Le rapport met en lumière les tendances de la privatisation au sein de l’éducation et les conditions de travail des enseignant·e·s à travers l’Europe. Il appelle également les gouvernements à fournir un financement public approprié pour l’éducation …On y découvre aussi que  « malgré l’argent investi, c’est toujours le privé qui obtient les meilleurs résultats. Les dépenses par étudiant dans les établissements d’enseignement publics sont supérieures à celles des établissements privés : 12 982 USD pour le public contre 10 339 pour le privé. Mais il apparaît encore une fois que la gestion privée est bien meilleure que la gestion publique, et ce pour des résultats incomparables. »

https://www.oecd.org/fr/education/regards-sur-education/

https://www.oecd-ilibrary.org/sites/5077a968-fr/index.html?itemId=/content/publication/5077a968-fr

Dès lors, on peut  comprendre que le mouvement de désertion des établissements publics  puisse s’accentuer de façon préoccupante…

On voit bien que les dits rapports déterminent le sens de nos politiques publiques d’éducation et notamment  celles conduisant  à  la marchandisation  croissante de notre système éducatif.  Il s’agit d’un choix politique considéré ici comme strictement  incompatible avec  le rôle humaniste et émancipateur qui avait été l’honneur et la gloire de l’école laïque. On n’en est plus là ; la privatisation et la marchandisation rampantes mises en oeuvre par toutes les forces politiques confondues ont conduit à l’agonie  de l’Institution ; c’est le terme fort utilisé par Christophe Kamysz dans son article. Notre Association le reprend à son compte considérant par ailleurs que la situation ne fait qu’empirer sous les effets convergents  des « directives « de la Commission européenne.  Et pourtant  l’OCDE  se plaît à mettre en exergue dans ses publications  des propos  tels que :

«  Des politiques meilleures pour une vie meilleure »
«  Repenser  l’équité de  l’éducation 
 
En réalité , l’état des lieux présenté par Christophe Kamysz   montre manifestement qu’ils ont  essentiellement valeur incantatoire et c’est bien dommage !
 
Comme l’écrit C. Kamysz , il nous faut résister ; c’est la première mesure qui s’impose !  Cependant une reconstruction s’impose : quel en sera le prix  et qui disposera du charisme suffisant pour l’envisager ? 
 
Que sont devenus, chemin faisant, les défenseurs de l’école publique laïque et pourquoi ont-ils cédé le terrain aussi facilement à ses contempteurs ? 

L’article mentionné est accessible aux visiteurs en cliquant ici . Ils pourront également en prendre connaissance en se rendant à l’adresse   

https://www.mezetulle.fr/lecole-de-la-republique-a-lepreuve-de-locde-et-de-la-commission-europeenne-par-christophe-kamysz/
 
Que Catherine Kintzler soit  remerciée de nous autoriser à effectuer ce nouvel emprunt !

Tribulations, vaticinations et afflictions ecclésiales du printemps 2022

Les malheurs des hommes sont là pour en attester; la terrible  année 2022 est à l’oeuvre. Comment  ne pas perdre   sa pugnacité,  voire son latin, dans l’environnement présent particulièrement sombre et menaçant ? Comment  garder le cap en faisant confiance à la raison  et  à la justice des hommes  ?  Comment, pour d’autres, garder la foi  et la confiance en la justice  divine ? Comment éviter de sombrer dans les obscurantismes et  les complotismes les plus divers  dévastateurs pour l’humanité ? 

La potion magique n’existe pas alors il convient de  résister aux épreuves – au sens premier du terme- en restant  informé   des combats  à mener et de leur intérêt pour au final faire triompher la vérité  et ses lumières .
 
Les visiteurs  pourront ainsi se rendre compte de l’état des luttes en cours au sein de l’Eglise pour sortir des cléricalismes. Leur décours, révélateur d’un cataclysme jalonné ici par sept publications y ayant trait , va de  l’église d’Allemagne enferrée par   la  mise à jour des actes pédocriminels commis en son sein au libellé contesté  de la feuille de route  de  l’Inirr  faisant suite  au rapport de la Ciase   en passant par  la fracture du monde orthodoxe révélée par l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe , le complotisme  de Vigano, les chrétiens d’orient en prise avec le régime syrien sans compter  le recul du pape François face aux revendications traditionalistes  et  la désespérance ambiante résultant  de l’inexistence  de  la gauche française  dans la campagne électorale en cours.

 De là à parler de tribulations, de  vaticinations et d’afflictions  sans oublier  les fabulations  qui ne manquent pas d’en résulter…

 

Pour sortir de cette complexité et conserver quelque lucidité en la matière, les visiteurs sont invités à consulter tour à tour les  sept articles présentés ci-dessous en se rendant aux URL indiquées. Six  d’entre eux  sont empruntés aux publications récentes de Golias News :

 

Tribulations, vaticinations  et  afflictions ecclésiales  du printemps 2022

1. Faut-il désespérer de la Gauche ?

par 
 
Golias 
 
24 mars 2022

 

 

Comme le montre la campagne présidentielle, la gauche française traverse une crise profonde Elle est fragmentée, inaudible, dominée idéologiquement. On a rarement connu un débat aussi droitisé. La question sociale et environnementale est peu présente dans l’agenda électoral. Par ailleurs, jamais aussi peu de Français ne se sont autodéfinis comme de gauche. Publiée en juillet 2020, une enquête de l’IFOP révèle que seuls 13 % des personnes interrogées se situent politiquement à gauche (-3 points sur un an, -2 points par rapport à novembre 2017, -10 points sur mars 2017). La situation est pourtant paradoxale. Les inégalités atteignent des niveaux extravagants et ce diagnostic est largement présent dans le discours public. Les cinq cents premières fortunes de France ont bondi de  210 milliards à plus de 730 milliards d’euros entre 2010 et 20202. En novembre 2020, huit millions de Français ont besoin de l’aide alimentaire pour vivre…

 

URL: https://www.golias-editions.fr/2022/03/24/faut-il-desesperer-de-la-gauche/

 

2.  Les fractures du monde orthodoxe

par 
 
Golias
 
24 mars 2022

 

Si les implications religieuses du conflit en Ukraine sont importantes, voire incontournables, elles sont néanmoins rarement évoquées par les médias. Membre du Conseil de recherche sur la religion à Montréal, le professeur David K. Goodin (1) explique les tensions qui agitent aujourd’hui le monde orthodoxe. Propos recueillis par François Gloutnay

 

URL.https://www.golias-editions.fr/2022/03/24/les-fractures-du-monde-orthodoxe/

 

 

3.   Remue-ménage dans l’église   d’Allemagne

 

24 mars 2022

 

En un mois, l’Eglise catholique d’Allemagne aura pu mesurer l’état de catastrophe dans lequel elle se trouve. Le rapport attendu sur la pédophilie dans le diocèse de Münich révèle, au-delà des scandales désormais attendus, la part qu’y a prise en son temps Joseph Ratzinger. La manière dont l’ancien pape a joué l’esquive, puis écrit une lettre dans laquelle on perçoit qu’il n’a pas mesuré sa part de responsabilité, a révélé de plus les agissements pernicieux de son entourage.

 

URL .https://www.golias-editions.fr/2022/03/24/remue-menage-dans-leglise-dallemagne/

 

 

4. SOS Chrétiens d’Orient et régime syrien : miroir de nos compromissions

 

31 mars 2022

 

Pour justifier son pouvoir, une dictature a besoin de produire un récit. C’est aussi bien sûr le cas d’une démocratie. Une société ne peut pas exister sans avoir un logiciel commun pour se raconter. Mais pour un pouvoir autoritaire l’enjeu n’est pas seulement son existence. Il est aussi de justifier son entreprise de répression et de proposer un discours qui rend cette répression acceptable, parce que perçue comme nécessaire. A ce titre, le régime de Bachar el-Assad, aidé de ses alliés russes et iraniens notamment, a été en quelque sorte un cas d’école de communication d’une dictature du XXIe siècle.

 

URL : https://www.golias-editions.fr/2022/03/31/sos-chretiens-dorient-et-regime-syrien-miroir-de-nos-compromissions/

 5. Ukraine : le complotisme de Vigano à l’œuvre

 

31 mars 2022

 

Farouche opposant au pape François, l’ancien nonce apostolique aux Etats-Unis jusqu’à sa retraite en 2016, Carlo Maria Vigano s’est depuis recyclé dans une propagande complotiste aux accents parfois millénaristes et apocalyptiques. On se souvient d’une pétition qu’il avait lancée en mai 2020 pour réclamer la fin de l’interdiction des cultes dans les pays frappés par le coronavirus, fustigeant « un gouvernement mondial hors de contrôle ». Un peu plus tard, le 7 juin 2020, il soutenait publiquement Donald Trump et qualifié les défenseurs de ce dernier de « fils de la lumière » faisant face aux « fils des ténèbres ». Changement de terrain en novembre 2021, en Suisse cette fois aux côtés des militants « antivax », avec une nouvelle lettre ouverte dans laquelle il évoque les mesures anti-Covid : « Farce colossale (…) basée sur un virus produit en laboratoire qui a été diffusé afin de créer une pandémie d’urgence qui donnerait un prétexte pour mettre toute l’humanité sous contrôle. »

 

URL :https://www.golias-editions.fr/2022/03/31/ukraine-le-complotisme-de-vigano-a-loeuvre/4

 

6. François recule face aux tradis

par
 
Golias 
 

 

 Le 16 juillet 2021, le Vatican publiait le Motu Proprio Traditionis custodes, grâce auquel François entendait limiter le recours à la messe selon le rite tridentin (cf. Golias Hebdo n° 683). Une pratique devenue abusive, qui avait accouché d’une Eglise parallèle tournant le dos à l’héritage conciliaire de Vatican II.

 

URL : https://www.golias-editions.fr/2022/03/10/francois-recule-face-aux-tradis/

 

7.Abus sexuels : les évêques doivent modifier la Lettre de mission de l’Inirr

par 
 
René Pujol

1er avril 2022

 

Difficile de comprendre pourquoi les victimes adultes seraient écartées du processus de réparation…

Le 24 février, Mme Marie Derain de Vaucresson présentait à la presse l’Instance nationale indépendante de reconnaissance et de réparation (Inirr) dont la présidence lui a été confiée par la Conférence des évêques de France. Les contours de sa mission lui sont précisés par une Lettre officielle, assez détaillée, signée de Mgr Eric de Moulins Beaufort, Président de la CEF, en date du 22 décembre 2021. Mais à y regarder de près on est encore loin du compte ! Réunis à Lourdes du 5 au 8 avril pour leur Assemblée plénière de printemps, les évêques feraient bien de s’en préoccuper. 

URL. https://www.renepoujol.fr/abus-sexuels-les-eveques-doivent-modifier-la-lettre-de-mission-de-linirr/#more-7138

Que Christian Terras, Rédacteur en chef de Golias, soit cordialement remercié   de nous autoriser  tous ces emprunts.

Le Président Macron et la légitime défense : Poisson d’avril 2022 !

La situation internationale reste sombre alors que la campagne présidentielle touche à sa fin…Le Président en titre, candidat à sa réélection, était en  déplacement ce jeudi 31 mars 2022 en Charente pour défendre son bilan environnemental. Il  a réagi au fait divers qui a secoué ce département cette semaine : un agriculteur de 35 ans, résidant à Longré(F-16240)  a été mis en examen pour meurtre, après avoir tiré mortellement sur un quadragénaire entré par effraction à son domicile vendredi dernier. 

On  prête le propos suivant au Chef de l’Etat : « Je suis opposé à la légitime défense. Donc, ça, c’est très clair et c’est intraitable parce que sinon, ça devient le Far West. Et je ne veux pas d’un pays où prolifèrent les armes et où l’on considère que c’est aux citoyens de se défendre » (Europe 1, 31/3/2022).

Or la légitime défense est inscrite dans notre droit qui prévoit : «N’est pas pénalement responsable la personne qui, devant une atteinte injustifiée envers elle-même ou autrui, accomplit, dans le même temps, un acte commandé par la nécessité de la légitime défense d’elle-même ou d’autrui, sauf s’il y a disproportion entre les moyens de défense employés et la gravité de l’atteinte. » (article122-5 du Code pénal)

Le Chef de l’Etat déclarait de surcroît : je ne veux pas d’un pays où l’on considère que c’est aux citoyens de se défendre”. Cet ensemble de réactions n’a pas manqué d’interpeller les observateurs… 

Les visiteurs pourront consulter en cliquant ici un article à ce propos écrit par Catherine Kintzler et publié dans son Blog-revue le 1er avril 2022. La philosophe s’interroge sur la signification que pourrait revêtir l’inscription tardive au programme de la campagne électorale du thème de la légitime défense en France…
 
 Nous remercions vivement C. Kintzler de nous autoriser ce nouvel emprunt .

Pierre Hénaff raconte…

Quatre vingts ans  après… son  entrée dans une Ecole normale sans murs, supprimée d’un trait de plume le 18 septembre 1940  dans une France occupée par la Wehrmacht et  avoir  été  « hébergé » au Lycée de Quimper, Pierre Hénaff, doyen avéré des membres actifs de l’Association pour la Sauvegarde et la Valorisation du Patrimoine Normalien du Finistère nous livre ici quelques éléments du  récit  autobiographique d’une vie professionnelle et personnelle bien remplie.

Son éminente  contribution renvoie  à ses expériences singulières d’éducateur et de créateur vient enrichir le volet immatériel de notre patrimoine , celui dont chaque ancien  normalien  portait une parcelle  qui s’enrichissait à l’exercice du beau métier d’instituteur . Il  importe d’exprimer  et de reconstituer ces éléments « diffus » de patrimoine trouvant leurs racines dans  l’esprit normalien, lui-même au fondement de l’esprit de corps des instituteurs de la République.  Il s’agit de les circonscrire,  de les faire connaître et de  les transmettre aux générations d’enseignants présentes et  à venir… trop souvent en perte de repères.

 

La  démarche autobiographique   de notre doyen est exemplaire  à cet égard d’autant qu’elle est menée au  moment où selon Christophe Kamysz(2022) l’Ecole de la République  est à l’agonie ; «   en 40 ans, le rêve d’une école émancipatrice imaginée par Condorcet s’est effondré. Les enseignants qui s’interrogent encore sur les finalités de leur métier assistent impuissants à ce naufrage organisé dont les effets délétères affectent désormais le fonctionnement de notre démocratie’ ».

Cette école publique laïque  qui fut et reste la raison d’être de P. Hénaff fut  instituée, à la suite de Condorcet, par les pères fondateurs  à l’origine de l’émancipation du peuple de France  qui dès lors fut instruit  et éduqué  en faisant référence à la Raison et à la Science. Elle se trouve en proie à une véritable crise existentielle et  il appartient  à ses défenseurs de lui donner un second souffle afin  qu’elle  s’ouvre  sur une nouvelle ère de progrès  et de lumière, éloignant à jamais celle d’un obscurantisme dangereusement renaissant !

Mais en attendant retenons ici la volonté sans concession ni faiblesse de notre ami à faire passer des messages ;  ceux qui incitent à ne pas capituler avant l’heure. Peut-on, à son instar, trouver des motivations pour se mettre  en cohérence avec soi-même , laisser des traces pertinentes et porteuses pour les autres; celles qui tirent vers le haut du pavois, enrichissant l’esprit et  servant  de référence à ceux qui suivent. Peut-on avec lui  inlassablement continuer à assumer les risques de la vie et  se persuader qu’écrire c’est encore agir et exercer une action sur le cours des choses  et le  devenir de la société ?

Les visiteurs   pourront consulter,  en cliquant ici, l’article de Pierre Hénaff que nous remercions chaleureusement  pour sa nouvelle contribution à la vie et au rayonnement de notre site.

En hommage à Jean Kerloc’h à l’origine de notre chorale d’anciens normaliens

Notre ami André Le Goff a souhaité rendre hommage à Jean Kerloc’h ,  ancien maître d’application à l’Ecole annexe de l’Ecole normale d’instituteurs de Quimper  dans les années cinquante du siècle dernier. Ses qualités pédagogiques dans le domaine de l’apprentissage  du chant à l’école primaire n’avaient pas manqué d’impressionner les normaliens-stagiaires et le Directeur de l’Ecole normale lui-même. Celui-ci lui proposa des  vacations au profit des élèves-maîtres qui, pour beaucoup d’entre eux, sous sa houlette, devinrent des « maîtres-choristes » … au point d’encore chanter ensemble,  64 ans après avoir quitté leur Ecole . 

Les visiteurs pourront consulter en cliquant sur (Document 1 ) le texte illustré de  André Le Goff  et une photo ancienne  de ce vénéré instituteur alors qu’il profitait de sa retraite en compagnie de camarades, eux-aussi anciens normaliens(Document 2).

Ceci fournit l’opportunité  de rappeler ce qu’étaient les écoles d’application attachées à nos anciennes écoles normales  (Document 3 ): « Ecoles d’application-annexes ou non-elles contribuaient à donner aux écoles normales leur véritable originalité. C’étaient  les pièces maîtresses de l’école normale, là tout se maîtrisait, tout s’éprouvait , toute aptitude se révélait  ou s’affermissait;  toute bonne volonté et tout progrès se mesurait »  (Baronet, 1924).  

 Lesdites écoles d’application et parmi elles les écoles annexes constituaient  les « outils irremplaçables » de la formation pédagogique  des instituteurs  et institutrices jusqu’à leur démantèlement autour des années 2000. Ceci suscita l’indignation  d’une parlementaire dont l’interpellation ne fut même pas instruite  (Document 4 ).  

Que notre fidèle contributeur André le Goff soit chaleureusement remercié pour  sa nouvelle  œuvre illustrée  à verser à notre patrimoine normalien.

Traditions normaliennes quimpéroises L’origine singulière des surnoms des protagonistes de la Carte de Cote

A l’occasion de la Cote c’est-à-dire la fête normalienne qui avait lieu cent jours  avant la date des épreuves de la première partie du baccalauréat,  les élèves–maîtres  de seconde année d’Ecole normale se voyaient affubler  d’un sobriquet, lequel se trouvait “officialisé” dans la Carte de Cote où l’on assistait au “dégagement “ des personnels d’encadrement de l’Ecole…Les visiteurs pourront consulter sur ce site plusieurs de ces Cartes.

Un ancien élève  de la promotion ARMOR (1950-1954) a souhaité faire connaître l’origine du surnom “CHOUF” resté très “populaire” au sein des protagonistes de plusieurs promotions ayant suivi celle mentionnée ci-dessus, considérant à juste titre qu’il était sans doute le seul à la connaître.

Il faut souligner que certains des normaliens concernés pendant les premières années qui suivirent leur entrée dans la vie active  et leur mobilisation pour la Guerre d’Algérie eurent  à utiliser dans leur quotidien le mot “Chouf” pour désigner les guetteurs du FLN    chargés de renseigner sur les faits et gestes des troupes de l’armée française engagées sur le terrain. Ceci conduisit, selon toute vraisemblance, à banaliser le « chouf normalien »  et à  lui donner implicitement  le sens de “vigie, guetteur, observateur” voire celui  de termes  argotiques plus péjoratifs…

Les quartiers-maîtres chefs de la marine française  étaient aussi des “Choufs”…

Toute vérification faite, chouf est un terme de l’arabe dialectal algérien voire nord-africain qui veut dire strictement  “Regarde” . Il est complètement différent  du terme ”andher” usité en arabe classique. Chouf fut retenu, par extension,  par les colons pour désigner les guetteurs… Au demeurant on notera qu’en arabe dialectal guetteur se dit « assass » et qu’en berbère il existe un terme phonétiquement similaire qui signifie “enflé ou gonflé”!

On retiendra donc que le « chouf quimpérois » ne pouvant avoir ses origines en Algérie, il convenait de la rechercher ailleurs. Les visiteurs de ce site trouveront la réponse à cette question intrigante pour les amoureux des traditions ritualisées normaliennes en cliquant ici Ceci leur permettra d’accéder à un article dûment illustré  écrit par notre valeureux ancien  Jean Lozac’h. Il a bien voulu le mettre à notre disposition par l’entremise de notre ami André Le Goff, auteur de plusieurs articles en ligne sur ce site  .

Il s’intitule :

« Chouf » curieux surnom

concernant une famille d’enseignants

On découvrira ainsi que ladite famille d’instituteurs, est originaire du doux pays trégorrois  des cultures légumières qui ont fait la fortune de ce  terroir partie intégrante de la « ceinture dorée » de la Bretagne . Ce n’est qu’à la lecture du document et en sollicitant leurs connaissances botaniques qu’ils auront accès à la clé de l’énigme du Brassica oleracea var.botrytis.

Que notre grand ancien Jean Lozac’h soit remercié pour sa contribution originale et assuré de toute notre amitié normalienne.

Abdelkader Aïnouche , ancien élève-maître de l’Ecole normale d’Alger, a accepté de nous éclairer sur  les implications possibles  du mot « chouf » dans  les langues et dialectes de son pays ;nous l’en remercions très vivement .  Nous sommes redevables à Andre Le Goff, Solenn Gasner et Laurence Cohuet pour leur implication dans l’édition du  document original mis à notre disposition par l’auteur .

Tribulations cléricales dans le prolongement du rapport de la Ciase présidée par Jean-Marc Sauvé

 L’actualité géopolitique est si prégnante en ce premier trimestre 2022 que l’on peut aisément laisser pour compte des “nouvelles “que d’aucuns aimeraient  sans doute voir occultées…Les suites du rapport final de la Ciase publié le 5 octobre 2021 et ses  effets catastrophiques  sur l’Eglise catholique en font partie.   Ce site n’a pas vocation à les  passer  aux oubliettes.

Les visiteurs, intéressés non seulement par les réactions de la hiérarchie ecclésiale mais aussi par les stratégies  mises en oeuvre pour amortir le choc aux différents niveaux de l’Institution catholique en France et dans les pays voisins, pourront consulter quelques documents récents dévolus à cette question. Ils témoignent de la violence déployée pour dénigrer les travaux de la Ciase et de son Président.

C’est ainsi que le 9 décembre 2021, Alexandre Ballario faisait observer dans Golias que “près de deux mois après la remise du rapport de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (Ciase), son président Jean-Marc Sauvé, qui s’étonnait jusque-là de n’avoir observé que très peu de sursaut conservateur au sein de l’Église catholique, voit désormais une opposition se mettre en ordre de marche ». On pourra en savoir davantage en se rendant à l’adresse :  https://www.golias-editions.fr/2021/12/09/rapport-sauve-la-droite-de-leglise-a-labordage/  ou en cliquant ici pour accéder à l’article intitulé :

 

« Rapport Sauvé : la droite de l’Eglise à l’abordage »

 

 

La rudesse du terme ne manque pas d’interpeller  le bon sens citoyen  et républicain . Elle  est sans doute le reflet de celle manifestée par les propos tenus  par  certains membres de l’Académie catholique de France.

On pourra par ailleurs prendre connaissance  d’un florilège  d’articles qui fournissent l’opportunité de faire le point non seulement  sur le décours de   cet abordage plus particulièrement dans le courant du  mois de février dernier, mais aussi sur la réfutation des attaques indignes subies  par Jean-Marc Sauvé lui-même . Au total il apparaît que l’affaire de la pédocriminalité dans l’Eglise catholique , parvenue au niveau de l’infaillibilité pontificale, conduit jusqu’ à manier le calembour  pour  clamer que  “le pape François n’est pas Sauvé” . Ceci  en dit long sur l’âpreté du combat suicidaire engagé.

 

Et pendant ce temps où en sont les victimes ?

 

Espérant qu’elles ne soient pas laissées une fois de plus au bord du chemin, on invite les visiteurs à prendre connaissance  de quelques unes  des péripéties de  cette bataille -livrée au sein même de l’Eglise- en consultant les URL  suivantes. Elles sont  répertoriées de façon chronologique,  pour le seul mois de février 2022 :

 1. Pédocriminalité dans l’Église : Jean-Marc Sauvé riposte aux critiques ( d’après Le Point, 11 février 2022)

Selon ce journal,« Après la publication de son rapport accablant, Jean-Marc Sauvé a répondu à ses détracteurs de l’Académie catholique de Francre leur reprochant notamment d’être « indifférents » aux victimes.

URL : https://www.lepoint.fr/religion/pedocriminalite-dans-l-eglise-jean-marc-sauve-riposte-aux-critiques-11-02-2022-2464410_3958.php

 

2. Dans Le Monde Vu de Nozay (15 février 2022),le blog de Richard Yung, on apprend donc que le pape François n’est pas sauvé…

Cet auteur considère  que ”  l’Eglise de France a fait preuve de courage en demandant à une commission indépendante présidée par Jean Marc Sauvé, ancien vice-président du Conseil d’Etat,  d’enquêter et de faire des propositions sur les crimes contre des enfants commis en son sein.     Le rapport a été salué par la plupart des observateurs comme complet, bien documenté, impartial et contenant des propositions utiles (reconnaissance des faits, réparation des préjudices, formation des prêtres…). L’Eglise de France a repris ces contenus, reconnu les faits et commencé à mettre en œuvre ses conclusions. Même si beaucoup des faits sont prescrits (le rapport couvre la période 1950-2020), même si une partie importante des criminels concernés sont décédés, cette démarche reste positive et apporte un certain réconfort aux victimes qui ont souvent vécu pendant des années dans le silence et la honte.

Il y a pourtant une personne, et pas n’importe laquelle, qui n’apprécie pas beaucoup tout cela : le pape François…”. On en saura plus  en se rendant à l’URL : https://www.richardyung.fr/2022/02/le-pape-francois-nest-pas-sauve/

3.  Sur le site de René Pujol on découvre un article  daté du 16 février2022 intitulé : Jean-Marc Sauvé victime de la « grande peur » des évêques italiens  où il apparaît que «   le précédent de la Ciase semble vouloir faire tâche d’huile par-delà les Alpes et les PyrénéesLa contre-attaque était annoncée. La Ciase a donc publié sans surprise, le 9 février, une réfutation argumentée des critiques formulées en décembre dernier par huit membres de l’Académie catholique de France. Sur France Inter son président Jean-Marc Sauvé a affirmé « avoir été flingué auprès du pape » ce qui, on le sait, a entraîné le report de l’audience prévue avec lui, à ce jour non-reprogrammée…”

HTTPS://WWW.RENEPOUJOL.FR/JEAN-MARC-SAUVE-VICTIME-DE-LA-GRANDE-PEUR-DES-EVEQUES-ITALIENS/

 

4. On ne manquera pas plus de relever ce titre dans  « La Vie » du 17 février 2022 : « Jean-Marc Sauvé ; je ne m’attendais pas à cette volonté de détruire notre rapport »

Dans un entretien accordé à ce journal, le président de la Ciase revient sur les critiques formulées par l’Académie catholique contre son rapport de 15 pages publié en octobre 2021 et ce qu’il identifie comme « une analyse sommaire et des arguments pauvres ».  Sophie Lebrun fait le récit de cet entretien que l’on pourra consulter en se rendant à l’URL : https://www.lavie.fr/christianisme/eglise/jean-marc-sauve-je-ne-mattendais-pas-a-cette-volonte-de-detruire-notre-rapport-80816.php-de-la-ciase-prennent-le-contrepied-du-pape-francois/

5. Enfin le 21 février  dans cath.ch on peut lire  : E« Rapport de la Ciase: Jean-Marc Sauvé contre-attaque »; propos recueillis par Hugues Lefevre I.MEDIA

 

“Pour Jean-Marc Sauvé, les critiques du rapport de la Ciase sur les abus sexuels dans l’Eglise en France prennent «le contrepied des enseignements du pape». Elles le tournent même «en dérision». Répondant à I.Media, le président de la Ciase défend vigoureusement le travail de sa commission contre les attaques de plusieurs membres de l’Académie catholique de France. La Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (Ciase) a publié le 9 février une réponse circonstanciée d’une cinquantaine de pages aux critiques de son rapport diffusé le 5 octobre 2021.

Se montrant compréhensif sur le report sine die de la rencontre prévue le 9 décembre dernier entre les membres de la Ciase et le pape François, Jean-Marc Sauvé assure n’avoir aucune information quant à une éventuelle future audience papale…” Voir la suite à l’URL : https://www.cath.ch/newsf/j-m-sauve-les-critiques-de-la-ciase-prennent-le-contrepied-du-pape-francois/

 
On devine que l’on est encore loin  d’avoir échappé  à l’abordage annoncé ci-dessus !

 

 Que Christian Terras, éditeur en chef de Golias , soit remercié de nous autoriser à reproduire l’article de Alexandre Ballario.