» Tsunami dans l’Eglise : le rapport Sauvé »

Déjà le 1er octobre 2021, quelques jours avant la parution du rapport Sauvé, le journal La Provence titrait  sous la plume de  Delphine Tanguy

                      “  ABUS SEXUELS : « L’ÉGLISE S’APPRÊTE À FAIRE FACE À UN TSUNAMI »

 

On pourra accéder aux  compléments à l’URL :  https://www.laprovence.com/article/edition-marseille/6509685/leglise-sapprete-a-faire-face-a-un-tsunami.html

 

Le terme tsunami (vague d’orage en japonais)  se retrouvait aussi dans l’article de Tangi Salaün et Noémie Olive  publié le  4 octobre dans Challenges :

 

Rapport sur les abus sexuels: pour les victimes,

un « tsunami » qui oblige l’Eglise

 

Ces auteurs rapportent que  selon Olivier Savignac( Président de l’Association de victimes « Parler et revivre« ) qui s’appuie sur une estimation réalisée par l’INSERM  pour le rapport, « ces prêtres et religieux ont fait 216.000 victimes depuis 1950. C’est un séisme, c’est un ouragan, c’est un tsunami et il faut que ce soit un tsunami parce qu’aujourd’hui, quand on voit les chiffres, c’est tellement accablant que personne ne peut rester dans le déni, au sein de l’Eglise catholique et dans la société toute entière ». Voir la suite à l’URL :https://www.challenges.fr/top-news/rapport-sur-les-abus-sexuels-pour-les-victimes-un-tsunami-qui-oblige-l-eglise_783431

 
 
 

 

 Plusieurs articles relatifs à l’onde de choc provoquée par le rapport Sauvé au sein de l’Eglise catholique ont déjà été insérés sur ce site .  Cependant l’information en la matière reste partielle alors qu’il importe que la vérité se fasse afin que la justice passe. C’est pourquoi nous accueillons ici , dès sa parution , l’éditorial argumenté du Bulletin de la fédération  d’Ille et Vilaine de la Libre Pensée  (n°89, 4è trimestre 2021). Son intitulé cataclysmique est  repris au début  de  la présente parution.

 

  Que son auteur Jean Sébastien Pierre, collègue et ami, soit félicité pour la qualité de son propos et remercié de nous avoir autorisé  à le reproduire sur ce site .

 

  Les visiteurs pourront consulter ledit éditorial en cliquant ici.

Echos journalistiques du second conseil du Comité Interministériel de la Laïcité (CIL).

Les visiteurs de ce site ont eu récemment l’opportunité  de découvrir l’existence et les missions assignées  au CIL. Ils pourront désormais y consulter  non pas le relevé des résolutions prises à ce niveau mais  des éléments rassemblés par les journalistes spécialisés de deux quotidiens nationaux.

 Ainsi pour le compte du Monde du 9 décembre 2021, Christophe Ayad publie un article intitulé :

 

“Laïcité : le gouvernement passe à la pratique”

 

Il y apparaît que :  » Un comité interministériel réuni le jeudi 9 décembre, devait entériner plusieurs décrets d’application de la loi contre le séparatisme et accélérer les formations à la laïcité ». On en saura davantage en se rendant à l’URL :https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/12/09/laicite-le-gouvernement-passe-a-la-pratique_6105303_3224.html.

 

Cependant on notera déjà :  “la publication d’une nouvelle charte de la laïcité actualisée, complétée et précisée . Ce texte s’applique dans l’ensemble de la fonction publique (d’Etat, territoriale et hospitalière) mais aussi dans les organismes privés assurant une délégation de service public. »

 De son côté le quotidien La Croix, sous la plume de Bernard Gorce,  dans un article intitulé :

 

“Laïcité : le gouvernement tient son deuxième comité interministériel”

 

annonce que :  « Le gouvernement doit publier un décret renforçant le contrôle du préfet sur les maires en cas de manquement à la laïcité. Le comité doit également faire « un point d’étape » sur le déploiement, à partir de 2022, de « référents laïcité » dans toutes les administrations et collectivités locales ». Des compléments indispensables sont accessibles à l’URL : https://www.la-croix.com/France/Laicite-gouvernement-tient-deuxieme-comite-interministeriel-2021-12-09-1201189302.

 On y relèvera notamment  des éléments relatifs au  « déféré-laïcité ». Il s’agit d’une procédure introduite par la loi séparatisme qui permet à un préfet de saisir en urgence le juge administratif lorsqu’un élu local prend une mesure contraire à la laïcité… ». L’attention des visiteurs ne manquera pas d’être captée par  « la mise en place dès la fin  2021 d’une formation obligatoire à la laïcité dans les écoles de professeurs (les Inspé) et dans toutes les écoles de service public ».

Toutes ces mesures , si véritablement elles sont mises en application ,sont loin d’être anecdotiques. 

Chronique hivernale des turpitudes ecclésiales récentes (à suivre !)

A l’heure où l’indemnisation des crimes de pédophilie perpétrés au sein de l’église catholique est à l’ordre du jour, suite à la publication du  rapport Sauvé, il s’agit pour certains  d’avoir la simple humilité de reconnaître des faits  accablants  qu’ils n’attendaient pas… Ce n’est pas si facile car on risque d’avoir à se séparer de quelques  trésors ou  bijoux  de famille ! 

En attendant J-M. Sauvé ne sera pas reçu par le pape; l’évènement  est sans doute un marqueur suprême  d’obscurantisme et assurément  d’infaillibilité pontificale… 

Aussi face aux contre-offensives (attendues) des prélats et autres cléricaux des plus ardents, poussés dans leurs retranchements, il s’agit de rallumer les Lumières  et de laisser parler la Justice des hommes en optant enfin  pour la voie de la Science et  de la Raison aux dépens de celle des délires.et des ténèbres.

Ainsi que l’on verra ici , les réserves financières et immobilières mobilisables à cet effet  sont pour le moins considérables.  Si comme le dit un des auteurs mentionnés   « Il y a de quoi voir venir »,  pourquoi donc  résister et tergiverser alors que tant de victimes souffrent ?

Les visiteurs de ce site pourront consulter, pour rester informés à ce propos,  quatre articles révélateurs publiés récemment dans Golias News . Présentés de façon chronologique, ils sont accessibles en cliquant successivement  sur les items notés “Document 1…4”.

 Document 1 .Prêtres selon le modèle du chaste bourgeois du XIXe siècle.

Document 2 .Rapport Sauvé : la droite de l’Église à l’abordage.
 
Document 3.Immobilier : les cachoteries du diocèse de Paris.
 
Document 4.Communautés religieuses ; la galère pour ceux qui partent.

Que   Christian Terras, rédacteur en chef de Golias, qui nous a autorisé à reproduire ces articles fondateurs, soit chaleureusement remercié pour sa compréhension .

Le substantif laïcité et le triptyque emblématique de la devise républicaine.

“La devise républicaine « Liberté, Egalité, Fraternité » est née de la Révolution de 1789. Mais c’est seulement à partir de 1848 qu’elle devient la devise officielle de la République.

L’article 1er de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 déclare que « les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits ». Principes à valeur constitutionnelle, ils sont protégés et limités dans des cas strictement encadrés par la loi

La fraternité est absente de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789. Elle apparaît pour la première fois dans les textes en novembre 1848, puis dans les Constitutions de 1946 et 1958.Cette notion renvoie à la solidarité (aides sociales, par exemple) et au « vivre ensemble » (tolérance, respect de l’autre).

La fraternité a longtemps été considérée comme une simple valeur morale contrairement aux principes de liberté et d’égalité.

Le Conseil constitutionnel a consacré la « valeur constitutionnelle du principe de fraternité » dans une décision sur le délit de solidarité envers les migrants.” (Cf. l’URL :https://www.vie-publique.fr/dossier/276089-liberte-egalite-fraternite)

 “Les principes fondamentaux de la République se traduisent par des droits intangibles, à la fois politiques et sociaux, qui ont été reconnus aux citoyens par les différents régimes républicains. 

L’article 1er de la Constitution s’inscrit dans ce cadre puisqu’il proclame que « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale« .

« Une République indivisible » : aucune partie du peuple, ni aucun individu, ne peut s’attribuer l’exercice de la souveraineté nationale. Seul le peuple exerce cette souveraineté par la voie de ses représentants (ex : les députés) ou du référendum. L’unité et l’indivisibilité garantissent une application uniforme du droit sur l’ensemble du territoire national.

Le caractère laïque de la République découle à la fois du principe de la liberté de croyance et du principe d’égalité des citoyens devant la loi et implique la séparation des Églises et de l’État. Aucune religion n’a ainsi de statut privilégié au sein de la République et chaque individu se voit garantir la liberté de ses opinions et de sa foi.

Le caractère démocratique de la République implique le respect des libertés fondamentales et la désignation des différents pouvoirs au suffrage universel (ouvert à tous les citoyens majeurs), égal (chaque électeur dispose d’une voix) et secret (chacun vote librement à l’abri de toute pression).

Enfin, le caractère social de la République résulte de l’affirmation du principe d’égalité. Il s’agit de contribuer à la cohésion sociale et de favoriser l’amélioration de la condition des plus démunis.”(Cf. l’URL:https://www.vie-publique.fr/fiches/19562-quels-sont-les-principes-fondamentaux-de-la-republique-francaise)

 Ainsi le terme de laïcité est apparu, comme l’indiquent   P. Baudouin et S. Bessis  (2010) « plus tard renforcer la trinité première, il pose la question différemment, certains s’interrogeant sur sa capacité à s’adapter au phénomène nouveau de la diversité culturelle qui imprègne la société française, au même titre que l’ensemble des sociétés européennes. Tout le monde, en principe, aspire à plus de liberté, d’égalité, de fraternité. Il est en revanche des franges non négligeables de la population qui ne s’accommodent pas de la laïcité et qui s’essayent à sortir la religion du domaine privé pour restaurer sa place dans l’espace public. Leur contestation est d’autant plus vive que la laïcité telle qu’elle est entendue en France est une spécificité qu’elle ne partage  pas » nécessairement -et c’est bien dommage- avec tous les pays européens et bien d’autres  pays dans le monde ( cf. l’URL: https://www.cairn.info/revue-apres-demain-2010-1-page-24.htm ).

 Cependant le renforcement noté par ces auteurs, considéré ici  comme nécessaire et salutaire à différents égards, ne semble pas de nature -au moins sur le plan formel- à remplacer le   triptyque L,E,F par un algorithme à quatre éléments (L,E,F,L) introduisant une rupture dans le classement des  valeurs signifiées, les 3 premières s’adressant aux citoyens de la République la dernière  relevant des principes essentiels  de la Constitution.

 Cette situation a interpellé la philosophe  de la Laïcité, Catherine Kintzler, qui vient de publier le 16 décembre 2021 dans son Blog-revue Mezetulle une mise au point à ce sujet . Elle éclaire tant sur  la valeur symbolique des composants du triptyque que  sur celle du principe fondateur de laïcité  et conduit cette auteure à conclure  que l’adjonction du terme de laïcité  à notre devise  ne peut être d’actualité.

 Les visiteurs intéressés par ce débat et surtout par sa signification fondamentale et politique  pourront consulter l’article  de C. Kintzler  . Il s’intitule :

Faut-il ajouter « Laïcité » à la devise républicaine « Liberté, Égalité, Fraternité » ?

Ils  pourront  y accéder en cliquant ici ou en se rendant à l’URL :https://www.mezetulle.fr/liberte-egalite-fraternite-laicite/

 
Que Catherine Kintzler soit remerciée de nous autoriser à reproduire cette   contribution .

Lendemains de la Journée de la Laïcité du 9 décembre 2021

Comme il l’a déjà été mentionné sur ce site, il ne s’agissait point de masquer la célébration de l’anniversaire du vote de la Loi de Séparation des églises et de l’Etat du 9 décembre 1905. Cette Loi reste intangible notamment dans ses deux premiers articles et  malgré ses 17 modifications répertoriées.  Dans ce cadre, on sait que le Président de la République reçoit régulièrement les représentants des religions et des Eglises et qu’il n’accorde pas cette faveur aux  représentants des associations historiques de la laïcité. Ce constat ne cesse de donner à réfléchir.

Les dites associations  pouvant  être reçues par le Ministre de l’Intérieur, elles sont  donc reléguées  à être des  “partenaires” du maintien de l’ordre public. Ceci étant rappelé, les visiteurs de ce site ont pris connaissance de la création récente d’un Comité Interministériel  de la Laïcité. Installé par le Premier Ministre, ledit comité devait présenter un premier bilan d’activités à l’occasion de la Journée de la Laïcité. A ce jour, la publication de ce bilan reste attendue.

 

Et pourtant  on a parlé  “laïcité” dans beaucoup de communes de France , on a même planté à cette occasion des “arbres de la laïcité”.  Etait-ce vraiment le moment opportun pour des plantations de ce type? Dans certains départements on annonçait l’organisation d’ “une journée pour faire vivre la laïcité” alors que la laïcité se vit et se construit au quotidien. Une telle  approche  institutionnelle et occasionnelle  de la laïcité pourrait renvoyer à un message subliminal selon lequel  cette “agitation passagère” serait de nature à  redonner quelque tranquillité  à notre société. Une société encline ,il est vrai,  à considérer qu’elle se trouve menacée par une immigration non maîtrisée et qu’en toute hypothèse la réaffirmation et le renforcement  de sa laïcité pourraient  conforter ses structures et leur fonctionnement. En réalité, la laïcité que l’on construit et que l’on met en pratique à l’école et dans les autres institutions de la République unique et sociale est celle de “l’acceptation de toutes les opinions et de tous les comportements qui savent respecter l’autre”’(Albert Jacquard). Une telle acceptation ne s’acquiert pas en un jour !

 

C’est dans ce contexte que les visiteurs pourront consulter quelques échos de la Journée de la Laïcité du 9 novembre 2021  en se rendant aux adresses suivantes. Elles sont proposées  à titre indicatif :

 

1:https://france3-regions.francetvinfo.fr/normandie/une-journee-de-la-laicite-2021-fortement-marquee-dans-les-ecoles-en-normandie-2372125.html

2:https://www.vie-publique.fr/questions-reponses/277613-quatre-questions-sur-le-9-decembre-journee-de-la-laicite#:~:text=Tous%20les%20ans%2C%20une%20journ%C3%A9e,sein%20de%20la%20fonction%20publique.

3.https://7084e331-f642-4e01-99d5-7f9a8c018c76.filesusr.com/ugd/8cdd55_290ca633f4b14d0f813ba6f5df994339.pdf

4.Laïcité à l’école : « On ne doit pas avoir une politique basée sur le ressenti ou le ressentiment des élèves »

La journée de la Laïcité à l’Ecole le 9 décembre 2021 ne doit pas occulter la célébration du 116è anniversaire de la Loi de séparation des Eglises et de l’Etat du 9 décembre 1905.

La loi de 1905, malgré ses détracteurs nombreux et variés, reste en vigueur et  elle fête dignement son 116è anniversaire.Faut-il rappeler ici ses  deux premiers articles  inoxydables qui nous sont parvenus inchangés ? Il y est inscrit  des principes   essentiels au fondement de notre République laïque :

Ainsi  à l’article 1 on (re)découvre  :

La République assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes sous les seules restrictions édictées ci-après dans l’intérêt de l’ordre public.

Et à l’article 2  :

La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte. En conséquence, à partir du 1er janvier qui suivra la promulgation de la présente loi, seront supprimées des budgets de l’Etat, des départements et des communes, toutes dépenses relatives à l’exercice des cultes. Pourront toutefois être inscrites auxdits budgets les dépenses relatives à des services d’aumônerie et destinées à assurer le libre exercice des cultes dans les établissements publics tels que lycées, collèges, écoles, hospices, asiles et prisons. Les établissements publics du culte sont supprimés, sous réserve des dispositions énoncées à l’article 3.

On pourra   relire la suite en se rendant à l’ URL :https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000000508749/

En réalité,  “La loi de 1905 proclame en premier lieu la liberté de conscience : « La République assure la liberté de conscience ». Elle a pour corollaire la liberté religieuse, la liberté d’exercice du culte et la non-discrimination entre les religions. Elle pose en second lieu le principe de la séparation des Églises et de l’État : « La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte ». Il est mis fin au Concordat instauré en 1802 qui régissait les relations entre l’État et les cultes. Jusqu’alors, l’État reconnaissait quatre cultes (catholique, réformé, luthérien, israélite) qui étaient organisés en service public du culte. L’État payait les ministres du culte et participait à leur désignation ainsi qu’à la détermination des circonscriptions religieuses. Les autres cultes n’étaient pas reconnus. L’État se veut désormais neutre. Il n’y a plus de religion légalement consacrée. Tous les cultes sont traités de manière égale”. (voir des compléments  à l’URL : https://www.vie-publique.fr/fiches/271400-la-loi-du-9-decembre-1905-de-separation-des-eglises-et-de-letat). 
 
Cependant un certain nombre de territoires de la République bénéficient de régimes spéciaux à cet égard . Ainsi on ne manquera pas  de rappeler, tout en le regrettant, que si la République est  réputée « une  et Indivisible » ce n’est pas le cas dans les 3 départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la  Moselle  où, en 2021, on continue à dispenser un enseignement religieux  dans les écoles publiques… Pour des raisons différentes  la Loi se trouve également  contournée en Guyane, en Polynésie française, à Wallis-et-Futuna ,à Saint-Pierre-et-Miquelon, en Nouvelle Calédonie et à Mayotte. Manifestement nous (français)ne sommes  donc pas tous égaux devant la loi.(Cf. l’URL :https://www.vie-publique.fr/eclairage/20210-les-exceptions-au-droit-des-cultes-issu-de-la-loi-de-1905).

Ceci étant posé et rappelé,  on soulignera  en ce moment particulier du calendrier, et suite à des travaux parlementaires  récents qui ont donné lieu à des parutions sur ce site , la publication d’un  décret  instituant un comité interministériel de la laïcité ( décret n°2021-716 du 4 juin 2021). Ledit Comité, présidé par le Premier Ministre, coordonne et assure le suivi  de la mise en oeuvre de l’action du gouvernement aux fins d’assurer la promotion et le respect du principe de la laïcité au sein des administrations de l’état et des collectivités territoriales…

On devine l’importance potentielle  des travaux qui pourraient  résulter de l’activité d’un tel comité . Le premier ministre se proposait un premier point d’étape le 9 décembre 2021 , à l’occasion de la Journée de la laïcité créée par la loi confortant les principes de la République.  Qu‘en sera-t-il ?

Les visiteurs de ce site pourront consulter à ce propos en se rendant  aux URL suivantes :

1. Le texte du décret ci-dessus mentionné   (Cf. https://www.legifrance.gouv.fr/download/pdf?id=9Uk1DoJYRxCgneV001n4TjvytpTEMRDHxfRZ7iYE1vA=)
2. La présentation dudit comité-dont l’acronyme CIL pour Comité Interministériel de la Laïcité demandait à être décodé sur ce site- par son président en titre suivie de l’énoncé de 17 décisions  (ou propositions d’action) en faveur de la laïcité   (Cf.  https://www.gouvernement.fr/le-comite-interministeriel-de-la-laicite)

Une photo d’archive inédite pour ouvrir un volet méconnu de l’histoire des Instituteurs du Finistère

Celui des prisonniers de guerre des oflags et stalags du IIIè reich

 

Deux adhérents de notre Association ont récemment mis à jour, dans leurs archives privées, une photo datant de 1947 dédiée aux élèves d’une classe soit de CE2  soit de CM1 et à leur maître Jean Yves Corcuff   à l’Ecole publique de  garçons de Guilvinec (F-29730). Ils ont souhaité, tout en gardant l’anonymat, mettre ce document à notre disposition  afin qu’il soit représenté sur ce site. Nous les en remercions  très chaleureusement .

 Les  visiteurs  pourront le consulter en cliquant ici. Ils ne manqueront pas de remarquer tant  l’agencement  sommaire des lieux, la hauteur du plafond, la rusticité du mobilier scolaire,  les pupitres  munis des encriers de rigueur et la sobriété de la décoration que la tenue  des écoliers en  blouse noire . Tout en souriant  au photographe, leur attitude témoigne de leur bonheur d’être réunis dans une  classe où transparaît  leur déférence pour un  maître en blouse grise dont la présence et l’autorité  bienveillante    interdit toute velléité de dissipation…

On pourra aussi se rendre compte, avec la  complicité de nos deux adhérents, que Jean Yves  Corcuff, ancien élève-maître à l’Ecole normale de Quimper (Promotion ENG, 1928-1931 ) fut   nommé instituteur stagiaire en  1931  et  mobilisé en 1939 à l’âge de 28 ans. Son régiment fut engagé dans  la drôle de guerre , il fut fait prisonnier en 1940 alors que son frère jumeau -appartenant à la même unité-  fut  tué  au combat . Sa captivité  au stalag IX-B de Bad Orb  en Hesse ,dans le centre-ouest de l’Allemagne, dura cinq ans. Dans ce camp tristement célèbre pour notamment le régime particulier imposé aux prisonniers soviétiques  et la ségrégation raciale exercée à l’égard des soldats juifs américains, il fut soumis à  des travaux forcés  agricoles dans une ferme , propriété  d’un tenant du  nazisme. Il y  souffrit durement de la faim . Mais  au-delà de ces privations et de sa souffrance personnelle, il en revint vivant  et retrouva son poste d’instituteur au Guilvinec en 1945…

 On soulignera   que cette dure  expérience de la guerre dont nous avons ici un exemple saisissant  ne semble pas avoir donné lieu, au moins chez les instituteurs prisonniers à beaucoup d’études ni sur la vie quotidienne dans les stalags ou autres oflags ni sur  les effets dévastateurs  exercés par  la captivité. Celle-ci, en elle-même, constituait déjà un traumatisme majeur et la question se  pose de savoir comment l’on pouvait s’en relever .

On pourra toutefois consulter, en se rendant à l’URL  :

https://books.openedition.org/pur/5477?lang=fr

l’article de  Christian Bougeard et Nathalie Cariou   intitulé : 

“Les prisonniers  de guerre  de 1940-1945 en Bretagne : approches générales et exemple finistérien”

Il est inséré aux pages 117-130 de l’ouvrage collectif, La captivité des prisonniers de guerre (1939-1945). Histoire,art et mémoire,pour une approche européenne, dirigé par  Jean-Claude Catherine publié en 2008 aux PUR . On en retiendra, pour une première approche : “qu’au cours de la Seconde Guerre mondiale, dix millions de soldats alliés ont été faits prisonniers par le Reich nazi tandis qu’onze millions de soldats allemands étaient capturés par les Alliés. Malgré l’ampleur de ce phénomène et les nombreux sévices subis par ces prisonniers de guerre (faim, humiliations, déshumanisation, exil…), leur histoire a été longtemps éclipsée par celle des camps de concentration et d’extermination. Cet ouvrage s’inscrit dans une lignée d’efforts faits pour connaître et faire connaître la captivité des prisonniers de guerre, avec ce double objectif d’en perpétuer la mémoire et d’éclairer des aspects particuliers peu étudiés. À travers une démarche comparatiste en Allemagne, en Autriche, en Pologne et en France, il s’efforce de comprendre la dimension européenne des souffrances causées par la captivité de guerre du fait de la Seconde Guerre mondiale. Dans un contexte de  » devoir de mémoire « , il vise aussi à s’interroger sur la transmission de cette mémoire de la captivité par les témoignages oraux, les œuvres d’art et les initiatives muséographiques. Les études mettent en avant l’intérêt majeur des œuvres créées en captivité par des artistes amateurs ou confirmés. Ces œuvres perpétuent  la mémoire en respectant la vérité  ; elles sont une source essentielle pour la recherche historique, en tant que témoignage de la vie des prisonniers de guerre et comme vecteur de la mémoire de leur génération  » (cf ; l’URL : https://www.decitre.fr/livres/la-captivite-des-prisonniers-de-guerre-1939-1945-9782753506077.html#resume)

 Que  nos deux  adhérents anonymes soient sincèrement remerciés d’avoir suscité cette réflexion. Ell appelle d’autres contributions sur le même thème .  

Un pronom personnel incongru plus impersonnel et haïssable que tous les autres réunis !

Déjà  Blaise Pascal  (1623-1662) dans un texte resté célèbre  proclamait que :“Le moi est haïssable. Ainsi ceux qui ne l’ôtent pas, et qui se contentent seulement de le couvrir, sont toujours haïssables.   En un mot le moi a deux qualités ; il est injuste en soi, en ce qu’il se fait le centre de tout ; il est incommode aux autres, en ce qu’il le veut asservir ; car chaque moi est l’ennemi, et voudrait être le tyran de tous les autres  « 

 

Mais à côté du MOI ( pronom personnel tonique de  la première personne du singulier  et des deux genres  représentant la personne qui parle ou qui écrit) se rangent  tous les autres pronoms de notre langue  de cette même catégorie.  Ils furent les amis de nos scolarités élémentaires… mais d’où viennent-ils ? à quoi servent ils  ? comment les utiliser à bon escient pour dire bien ce que l’on a à dire ou à écrire?  Au fond qui en assume la singularité ,le caractère irréfragable et  la pérennité?

 

On songe à l’Académie française ?Qu’en est-il  ? « Créée en 1635 sous Louis XIII, l’Académie française, composée de 40 membres nommés à vie, a pour «principales fonctions», selon l’article 24 de ses statuts, «de travailler, avec tout le soin et toute la diligence possibles, à donner des règles certaines à notre langue et à la rendre pure, éloquente et capable de traiter les arts et les sciences». Pour ce faire, elle devait réaliser, à l’origine, quatre ouvrages : une rhétorique, une poétique, une grammaire et un dictionnaire. Mais en dehors d’une grammaire – fortement décriée – publiée en 1932, elle ne conservera finalement qu’une seule de ses missions : le dictionnaire. Il s’agit d’un ouvrage qui «ne devra ne pas seulement enregistrer dans un ordre alphabétique des mots avec leur explication, [mais] devra choisir aussi les mots d’usage propres à figurer dans la conversation, dans les discours, dans les écrits qui doivent être à la portée de tous», explique l’académie sur son site.

 

Le dictionnaire en tant que tel, ou ses prises de position, ont-ils  cependant une valeur juridique? «Aucune institution n’a autorité sur la langue française», affirme Maria Candea, professeur de linguistique à la Sorbonne-Nouvelle.«Réglementer la langue française ne veut rien dire. L’Académie française peut faire des recommandations au public, mais il n’y a pas de ‘‘gardien de la langue’’, pas d’organisme qui fixe la norme, abonde un haut fonctionnaire travaillant dans ce domaine. Le principe reste celui de la liberté d’expression et les Français peuvent, à titre privé, écrire comme ils l’entendent. Pour se moquer de l’académie, Voltaire en son temps s’amusait d’ailleurs à faire des fautes d’orthographe.» Voir l’URL :https://www.liberation.fr/checknews/pronom-iel-lacademie-francaise-a-t-elle-autorite-sur-la-langue-francaise-20211119_GCUE4D5AWVBWTIHWJRE3ZRT2BA/

La linguistique et les utilisateurs du langage peuvent aussi être confrontés entre autres à l’emploi pertinent  du ON , sans doute moins haïssable que le MOI  mais se cantonnant dans l’indéfini et le neutre  de la troisième personne pour exprimer l’idée « d’animé  humain et fonctionnant toujours comme sujet , def,cnrtl » .  On notera ici que ce ON fut longtemps décrié chez tous les écoliers de France au point où leur était  opposée cette phrase : « On, pronom cochon, qualifie celui qui l’emploie ! ». Bref que ce soit le MOI , le ON  ou tous les autres  pronoms personnels,  ils constituent  une panoplie  d’éléments  remarquables de notre langue nationale. 

 

Dans cette joyeuse confrérie des suppléants des noms communs de notre langue est apparu récemment un nouveau représentant (déjà adoubé par le Petit Robert) et répondant  à l’appellation non contrôlée par l’Académie française de « IEL » qui reste , il faut bien le dire , énigmatique pour les oreilles non averties .

 

Jean-Marie  Rouart, membre de l’Académie , l’a récemment affublé de pronom factice  c’est à dire qui procède de l’artifice par opposition à  ce qui est fabriqué par l’homme à l’imitation des choses naturelles. On pourra découvrir le point de vue sans appel de l’académicien  en consultant sa tribune dans Le Figaro  du 19 novembre 2021:«Le pronom factice “iel” dans le Robert, ou le virus de la déconstruction de notre langue».

 

Selon ce quotidien, le pronom personnel «iel», contraction de «il» et «elle», terme militant qui entend désigner les personnes transsexuelles ou ne s’identifiant ni au «genre» masculin ni au «genre» féminin, vient d’être reconnu par la version en ligne du Robert. L’écrivain s’insurge contre la décision des responsables de ce dictionnaire : « La langue française, puisque c’est elle qu’on remet incessamment en cause, doit-elle se plier docilement à toutes les aspirations individuelles ou catégorielles? La volonté d’introduire le pronom factice «iel» comme fait le dictionnaire Robert, n’est que la queue de comète de la pression exercée par les tenants de l’écriture inclusive. On aurait tort de prendre à la légère ces entorses folkloriques faites à notre langue, elles sont les symptômes d’un mal profond. On le sait depuis toujours, les langues contiennent des valeurs essentielles: elles ne sont pas seulement un moyen de communication » ( cf. l’URL :https://www.lefigaro.fr/vox/societe/jean-marie-rouart-le-pronom-factice-iel-dans-le-robert-ou-le-virus-de-la-deconstruction-de-notre-langue-20211119°)

 

Les visiteurs surpris, parfois après avoir participé à l’éradication de leur langue regionale, de voir apparaître  et paraître la nouveauté adoptée sans ambage par leur langue nationale pourront consulter pour se rassurer à ce sujet,en cliquant ici, un bref article  à incorporer  à la série dédiée à  «l’ écriture inclusive » . Article plein d’humour , écrit par la philosophe Catherine Kintzler, il a été  publié dans son Blog Mezetulle le 20 novembre 2021 :

 

  Il est intitulé :

                                     « Iel », qui est-ce : une personne ou un person ? »

Ceci ne manque pas de prêter à sourire d’autant que C.Kintzler  ignore-et c’est bien naturel -que le « person » évoqué ci-dessus  en masque un autre  sans doute hors de cause dans ce débat, le « person » de la langue bretonne   signifiant  recteur ou curé !…On voit bien ici qu’une personne et a forceriori un (eur, en breton) person  peut en cacher un(e) autre !

Au demeurant  cet épisode vient  accréditer  l’idée qu’il est relativement aisé de  faire vendre   vessies pour  lanternes et d’en profiter pour  occulter les problèmes  sociaux et sociétaux du moment.

 Que Catherine Kintzler soit remerciée de nous avoir autorisé à reprendre son article pour l‘insérer du ce site.

Eglise : sonner le tocsin plutôt que le glas !

Un tel intitulé,  repris pour son actualité et  sa singularité car porteur d’espérance pour les visiteurs de ce site déterminés plus que jamais à lutter contre le cléricalisme et à faire triompher les valeurs de la République, introduit un nouvel article à charge disponible  dans la presse des Editions Golias.

 

Fondées pas le chrétien progressiste Christian Terras , il s’agit  « d’une maison d’édition indépendante publiant ouvrages et titres de presse. Ses publications sont d’inspiration chrétienne. Son titre fondateur est la revue Golias Magazine, lancée en 1985″. D’aucuns ont sans doute  constaté la place privilégiée accordée sur ce site aux articles qui y sont publiés. D’autres ont pu s’en étonner et l’ont fait connaître.

 

Qu’ils se rassurent, c’est en connaissant et en stigmatisant les  effets des menées cléricales  de tous ordres de l’Eglise catholique  mis à jour  par des journalistes, eux-mêmes  chrétiens progressistes , que  les défenseurs de la laïcité républicaine   pourront , avec plus d’efficience,  sauvegarder  ses institutions et notamment son Ecole publique laïque.

 

Dans le cas présent, il s’agit aussi de découvrir  comment,  aux différents niveaux de la hiérarchie ecclésiale, l’on va gérer (les) ou s’accommoder(des) effets du  cataclysme provoqué par la publication du rapport Sauvé. Les visiteurs pourront  à ce propos, faire de nouveaux constats en consultant l’article au titre évocateur noté ci- dessus qui fut   publié dans Golias News le  18 novembre 2021, en cliquant ici. Ils pourront également y accéder (ainsi qu’à ses  commentaires révélateurs) en se rendant à l’URL  : https://www.golias-editions.fr/2021/11/18/eglise-sonner-le-tocsin-plutot-que-le-glas/

                      

Que Christian Terras soit  très cordialement remercié de nous permettre ce nouvel emprunt .

La Commune de Paris 1871 et la liberté de la presse

Selon Wikipedia   : »La Commune de Paris de 1871 est la période pendant laquelle le plus de journaux furent créés. Si la liberté de la presse fut restreinte, si de nombreux journaux furent supprimés, la Commune n’empêcha jamais la parution de nouveaux journaux. Ainsi, les journaux supprimés pouvaient reparaître sous un nouveau titre le lendemain. L’historien Quentin Deluermoz note : « La liberté de la presse, mise en place dès septembre 1870, est encouragée par la Commune, puis largement limitée fin avril : les titres les plus anticommunards sont alors interdits ». Les ouvriers et les bourgeois parisiens qui firent la Commune, comme leurs ancêtres de la Grande Révolution, comme leurs pères ou eux-mêmes en 1848, étaient guidés dans le choix de leurs quotidiens par le renom et le talent du journaliste qui en signait l’article principal.On peut distinguer deux types de journaux pendant cette période, le Journal officiel ainsi que les autres quotidiens plus ou moins célèbres. »  Voir l’URL  :https://fr.wikipedia.org/wiki/Journaux_de_la_Commune_de_Paris
  Cependant on ne  peut manquer de mentionner   la responsabilité  d’une certaine  presse dans la répression des communards et à ce propos  on pourra consulter   la  tribune  de Vincent Ortiz  parue dans Acrimed (juin 2018).  A l’instar de cet  auteur,on soulignera aussi que : »Le massacre de la Commune a (donc) instauré une scission durable entre les élites républicaines (modérées), parlementaires, journalistes et intellectuels d’une part, et le mouvement ouvrier et populaire de l’autre. Le rôle de la presse et des intellectuels sous la Commune n’y est pas pour rien. La presse, qualifiée de « figariste », était d’ailleurs l’une des cibles favorites des Communards ; les locaux du Figaro et du Gaulois ont été saccagés par des ouvriers parisiens durant la brève existence de la Commune. Cette scission entre les élites médiatiques et le peuple a-t-elle jamais été résorbée? »… Pour en savoir plus se rendre à l’URL :https://www.acrimed.org/La-responsabilite-de-la-presse-dans-la-repression

En réalité, comme  le soulignent   les » Amies et Amis de la Commune de Paris 1871« , « La presse a été au cœur de l’expérience communarde. L’interdiction de 6 journaux d’extrême gauche (le Vengeurle Cri du peuplele Mot d’ordrele Père Duchênela Caricature et la Bouche de Fer ( le 11 mars 1871) est une des raisons qui poussent au soulèvement. Elle a été décidée par le gouverneur militaire de la capitale, le général et sénateur de l’Empire Joseph Vinoy. Il prend par ailleurs prétexte de l’état de siège persistant (les troupes allemandes campent encore aux portes de Paris) pour décréter que « la publication de tous nouveaux journaux et écrits périodiques, traitant de matières politiques ou d’économie sociale, est interdite jusqu’à la levée de l’état de siège ». (cf. l’URL :https://www.commune1871.org/la-commune-de-paris/histoire-de-la-commune/commune-1871-ephemeride/1187-commune-1871-ephemeride-31-mars-la-presse-pendant-la-commune .)
Pour notre part nous avons révélé sur ce site  quelques aspects des  activités  de la presse locale de cette époque et notamment des articles dévolus à la Semaine sanglante. Pour aller plus avant et grâce au soutien de Michèle Audin, nous reproduisons  quatre des derniers articles qu’elle a fait paraître   dans son Blog ,  courant octobre et novembre 2021 . Il s’agit de  :
 
1.   Octobre 1871, où en est la presse ? (URL : https://macommunedeparis.com/2021/10/18/octobre-1871-ou-en-est-la-presse/ ) ou cliquer sur Document 1)

 
2.  Au moins les enfants et les femmes, le Docteur Robinet  dans Le Radical.(URL:https://macommunedeparis.com/2021/10/26/au-moins-les-enfants-et-les-femmes-le-docteur-robinet-dans-le-radical/) ou cliquer sur Document 2 )

3. L’heure de la modération est venue lit-on dans Le Rappel qui reparaît . (URL :https://macommunedeparis.com/2021/10/30/lheure-de-la-moderation-est-venue-lit-on-dans-le-rappel-qui-reparait/) ou cliquer sur Document 3 )
 
 
4. 20 novembre 1871, Le Père Duchêne  en  conseil de guerre. (URL.  https://macommunedeparis.com/2021/11/19/20-novembre-1871-le-pere-duchene-en-conseil-de-guerre/ ou cliquer sur Document 4 )

 Que Michèle Audin soit chaleureusement remerciée de nous avoir autorisé à reproduire et représenter quatre articles récemment insérés sur son Blog  « La commune de Paris » ( https://macommunedeparis.com/) .