« L’Immunité, la vie. Pour une autre Immunologie” de Marc Daëron, lu par C. Kintzler

par 

Catherine Kintzler

  Mezetulle ,  7 août 2021

« Proposant une réflexion épistémologique qui puise aux meilleures sources contemporaines mais aussi – et il s’en réclame à juste titre – à la grande tradition française de philosophie des sciences de Claude Bernard à François Jacob, de Gaston Bachelard à Georges Canguilhem et à François Dagognet, le livre de Marc Daëron, “L’Immunité, la vie. Pour une autre immunologie”.Paru  en 2021  chez Odile Jacob), il s’adresse aussi bien aux spécialistes de l’immunologie qu’à un grand public éclairé qui ne rechigne pas à l’effort intellectuel et qui même en redemande. En l’occurrence, cela en vaut vraiment la peine car on a affaire ici à un ouvrage de référence qui éclairera et fera penser tout lecteur, que ce soit par la minutie d’un savoir sur un objet « pointu » et que l’actualité ne cesse de mettre en lumière, que par l’ampleur et la profondeur de sa réflexion philosophique ». URL :https://www.mezetulle.fr/limmunite-la-vie-de-marc-daeron-lu-par-c-kintzler/.

  Suite à la recension qu’elle en a effectuée, Catherine Kintzler écrit : « « Le tour de force du livre apparaît particulièrement dans ce moment. Il n’est pas seulement de s’adresser aussi bien aux spécialistes exigeants qu’aux lecteurs généralistes, il est de ne pas les dissocier, et d’inviter les uns comme les autres à oser aborder sans préjugé ce qu’ils auraient pu rejeter ou négliger – que ce soit par humilité ou par orgueil – comme étant au-dessus ou au-dessous de leur capacité ». Les visiteurs pourront la consulter en en cliquant ici (Document 1).

Quoi qu’il en soit et compte tenu des enjeux et de l’actualité sanitaire, l’approche proposée  pourrait  se trouver  facilitée par quelques rappels  :

 1. »En biologie et en médecine, l’immunité, est la capacité (naturelle ou acquise) d’un organisme à se défendre contre des substances étrangères et des agents infectieux (bactéries,  virus,agents infectieux ).C’est l’une des principales lignes de défenses biologiques. Elle est mobilisée pour combattre l’infection et les maladies infectieuses, ou toute intrusion biologique indésirable, tout en présentant une certaine tolérance immunologique . Celle-ci est nécessaire pour éviter allergies  et  maladies auto-immunes et empêcher le rejet de l’embryon (du foetus par l’organisme de la mère) ».  D’après Wikipedia:  https://fr.wikipedia.org/wiki/Immunit%C3%A9_(m%C3%A9decine) .

 
2.Selon le  CNRTL  on définit  l’immunité  (en médecine et physiologie) comme : L  » État de résistance d’un organisme contre la pénétration ou la présence d’agents extérieurs, molécules, microbes, tissus greffés, etc. L’ Immunité non spécifique est assurée par la peau, les muqueuses, certaines sécrétions, et par le mécanisme de phagocytose. L’Immunité spécifique,  permet à l’organisme de résister à un antigène déterminé. Les lymphocytes sont les cellules qui assurent l’immunité spécifique, soit directement, soit indirectement, par les anticorps qu’ils sécrètent.  On parle d’Immunité naturelle, spontanée, indépendante de toute rencontre avec un antigène, et propre à tous les individus d’une même espèce. On parle aussi  d’Immunité acquise, celle qu’une personne présente contre certaines maladies qu’elle a contractées par le passé ou contre lesquelles elle a été vaccinée. »  (Cf. https://cnrtl.fr/definition/academie9/immunit%C3%A9).

 

3. La notion de « système immunitaire » mérite aussi quelques éléments de réflexion tels que présentés par  Marilia Aisenstein dans un article  intitulé  « Immunités » paru  en 2003 (https://www.cairn.info/revue-francaise-de-psychosomatique-2003-1-page-97.htm ) où l’on retiendra ici que «  Immunité vient du mot latin immunis, littéralement « exempt », sa première acception est donc celle de privilège; il s’agit du droit à bénéficier d’une dérogation à la loi commune…La question peut  se poser de savoir comment s’est effectué le  glissement de sens qui nous amène à l’acception médicale et clinique actuelle de ce mot  en partant d’immunité ecclésiale, d’immunité diplomatique voire d’immunité parlementaire…  Selon l’auteure l’extension  a dû s’effectuer autour d’une notion aujourd’hui ancienne, celle d’« immunité spécifique spontanée ». Cette immunité spécifique spontanée serait au fond le privilège dont jouit un sujet, ou un organisme, de n’être pas affecté de tel ou tel mal. « L’immunité spécifique acquise » serait, en revanche, la notion qui ouvre tout le champ de réflexion en matière d’immunologie: soit comment faire acquérir un privilège spécifique à des sujets qui n’en jouissent pas spontanément ? »

 

 4. Sur ces bases il ne paraît pas inopportun de revenir  aux fondements mêmes  de l’immunité et de ses « acteurs »au niveau cellulaire  chez l’homme, tels  qu’ils  furent enseignés aux étudiants biologistes (médecins ou pas) en consultant , en cliquant ici(document2) l’introduction d’un cours portant sur ce thème, tel qu’il était  considéré comme classique au début des années 2000.  L’exposé a certainement donné lieu à des approfondissements depuis !… On y pointe plus particulièrement l’intervention des lymphocytes. En réalité, il s’agit de   “leucocytes (globules blancs). Ils prennent l’apparence de petites cellules rondes (d’environ 7 micromètres de diamètre) et possèdent un noyau. On les retrouve dans le sang, la moelle osseuse (où ils sont produits) et des tissus lymphoïdes (rate, ganglions lymphatiques) ».

On notera enfin que les anticorps ou immunoglobulines sont des substances produites par les lymphocytes B pour neutraliser des  antigènes. En présence d’antigènes qui leur sont spécifiques les molécules d’anticorps s’y associent et forment des assemblages moléculaires appelés “complexes antigène-anticorps”…

Pour conclure , les visiteurs pourront prolonger leurs lectures en méditant le propos plein de sagesse de D.Desbiens  
 
” Savoir utiliser l’immunité de la vérité pour vaincre et éliminer toutes les difficultés” !

 Que Catherine Kintzler soit chaleureusement remerciée  de nous autoriser  à  reprendre sur ce site  l’article  en question paru dans son Blog revue.

 

Chronique d’une destruction programmée de l’Ecole et de l’Instruction publique au nom de la démocratie

Le niveau  d’indignation ressortant de  cet intitulé ne peut s’apprécier qu’à l’aune de la gravité des observations et analyses faites au fil des ans à ce propos et plus particulièrement celles ayant trait au baccalauréat 2021. Serait-il de nature à alerter de l’urgence qu’il y  a de s’en rendre compte et de prendre les mesures nécessaires pour  préserver une institution essentielle de (et pour) notre République ?   

C’est ce qui est ardemment souhaité sur ce site dévolu à l’histoire de notre système éducatif  et à la défense de l’école publique laïque et de ses maîtres.

Les visiteurs pourront s’en convaincre  en prenant connaissance, à l’adresse suivante : 

https://www.mezetulle.fr/le-bac-2021-et-la-fin-programmee-de-linstruction-publique-par-martine-verlhac/),de l’article de Martine Verlhac paru dans Mezetulle, le Blog revue de Catherine Kintzler, le 31 juillet 2021 et intitulé :

 

Le bac 2021 et la fin programmée

de l’instruction publique

par 

Martine Verlhac

 

 Il y apparaît que « prenant appui sur « l’épisode catastrophique du bac 2021 » avec la généralisation du contrôle continu, Martine Verlhac montre qu’il s’agit là d’une infime partie émergée d’un iceberg qui, depuis près d’un demi-siècle et quelle que soit l’orientation des dirigeants politiques, ne cesse d’enfler et de se durcir pour venir fracasser l’école républicaine  : « Avant d’être celle de l’examen, la question essentielle est celle du contenu des savoirs et de l’instruction dispensés dans les lycées« 

  

   Ledit article leur sera  également accessible en cliquant ici .

S’il y va du triste parcours de la  prétendue démocratisation de notre système d’enseignement, il convient de pointer   ici des observations souvent accablantes   où l’on apprend que :

           

1. Les analyses de la « démocratisation » scolaire présupposent, et tiennent pour acquis, que le système d’enseignement peut réaliser ce que toute la logique de son fonctionnement tend à contredire » !!!   (d’après Sandrine Garcia et Franck Poupeau; 2003 à l’URL :  https://www.cairn.info/revue-actes-de-la-recherche-en-sciences-sociales-2003-4-page-74.htm                              

2. La plupart des pays européens ont entrepris des réformes en profondeur de leurs systèmes éducatifs en vue de les démocratiser, l’école française reste une des plus élitistes(Pierre Merle, 2015 à l’URL :https://laviedesidees.fr/L-ecole-francaise-democratique-ou-elitiste.html

3. “La rentrée scolaire 2015 a fait l’objet de polémiques centrées sur l’inégalité de l’école française. Le débat est aussi présent parmi les chercheurs : l’école française se démocratise-t-elle ou les logiques de reproduction sont-elles dominantes ? L’une et l’autre se combinent-elles ? Un bilan est-il possible ? Pour répondre à ces interrogations, les sociologues ont décliné le concept de démocratisation de l’enseignement de différentes façons : démocratisation quantitative, qualitative, uniforme, ségrégative… Autant de notions essentielles à la compréhension des transformations actuelles de l’école française. Les données empiriques les plus récentes relatives à l’évolution de la scolarisation en France remettent cependant en cause le mouvement de démocratisation. Ne faut-il pas désormais donner un nom à ces nouvelles dynamiques ? N’assiste-t-on pas à une élitisation de l’enseignement “( Pierre Merle, 2015 , https://laviedesidees.fr/L-ecole-francaise-democratique-ou-elitiste.html )

 4.  L’on s’interroge sur comment  mesurer et évaluer la démocratie scolaire (D’après  Sandrine Garcia et Franck Poupeau,  2003; URL : https://www.cairn.info/revue-actes-de-la-recherche-en-sciences-sociales-2003-4-page-74.htm                              

 

  5. L’Ecole unique, la démocratisation de l’enseignement et l’orientation étaient déjà en question chez  les Compagnons de  l’Université nouvelle (Jean- Yves Seguy, 2007 à l’URL :https://www.cairn.info/revue-actes-de-la-recherche-en-sciences-sociales-2003-4-page-74.htm)

 

  6. L’évolution de L’Ecole et de ses jalons historiques  depuis la Révolution qui, pour le moins, interroge  (Thomas Ernoult, 2012  à l’URL :   https://www.cairn.info/revue-regards-croises-sur-l-economie-2012-2-page-50.htm )

 

 7. 1984 fut  l’année où tout a changé pour l’Ecole française  (Louise Touret, 2017    à l’URL :http://www.slate.fr/story/139337/ecole-publique-privee 

 

 8.  ” Ranger  l’instruction publique parmi les « combats et acquis » de la gauche au xixe siècle ne relève pas du postulat. Comme tout effort d’explication historique, ce choix appelle des définitions, des questions et des nuances. L’idée, certes, est solidement assise au centre de la tradition républicaine : de l’instruction publique, telle qu’une démocratie moderne doit la concevoir, les principes remontent à 1789 et la réalisation est l’œuvre des fondateurs de la IIIe République. Le siècle n’aurait été qu’un combat toujours recommencé pour la faire triompher…” selon  Jean-François Chanet (2014) à l’URL : https://www.cairn.info/histoire-des-gauches-en-france–9782707147363-page-267.htm.

 

 Ce combat a-t-il été abandonné en  1984, laissant le terrain libre aux détracteurs acharnés de l’école publique républicaine ? 

Quelles perspectives reste-t-il pour les générations à venir ?

 

Que Catherine Kintzler soit chaleureusement remerciée  de nous avoir donné accès à l’article fondateur de Martine Verlhac .

Controverses sur la vaccination anti-Covid 19 et Histoire de la résistance aux vaccins

« La controverse sur la vaccination concerne la mise en cause de la pertinence, l’efficacité et la sécurité des vaccins et de la vaccination.  La légitimité de l’obligation  vaccinale suscite des controverses sur le plan juridique. Elle est officiellement considérée comme une limite raisonnable et justifiée dans les sociétés démocratiques qui la mettent en oeuvre, mais elle est parfois aussi décrite ou perçue comme un affront aux libertés fondamentales »(D’après Wikipedia: https://fr.wikipedia.org/wiki/Controverse_sur_la_vaccination)

Les antivaccins convaincus sont-ils  vraiment  des contempteurs   de la science et de ses  acquis pour la santé humaine voire des détracteurs de la démocratie  ? 

“Les antivaccins ont parfaitement le droit de l’être et de ne pas se résoudre à suivre le chemin emprunté par la majorité, en France, en Europe et aux USA où le président vient d’exhorter les américains à se faire tous vacciner.  Sans mentionner l’OMS qui,chacun le sait, est l’institution spécialisé des Nations Unies (ONU) pour la santé. On imagine mal tous ces pays et ces institutions de santé au plan mondial, européen ou national préconiser un un vaccin suspect, non efficace ou dangereux pour la population mondiale”(https://www.reforme.net/une/2021/08/02/labus-dhistoire-nuit-gravement/)

 Dans La Croix du 13 juillet 2021 Jeanne  Ferney parle  “d’un dialogue électrique entre entre pro et anti-vaccins” constatant  que le variant Delta de SARS-CoV-2 « fait planer la menace d’une nouvelle vague dès cet été et que la pression sur les non-vaccinés monte d’un cran. Au bureau, à la maison ou sur les réseaux sociaux, les échanges entre ceux qui ont sauté le pas et ceux qui s’y refusent se tendent rapidement ».

On titre sur les antivaccins et l’antiscience qui les porte ( Jeremy K. WardPaul Guille-Escuret, Clément AlapetiteDéviance et Société 2019/2 (Vol. 43), pages 221 à 251). On y découvre  que  « depuis le 1er janvier 2018, la France est passée de 3 à 11 vaccins obligatoires pour la population générale. Le but de cette mesure était d’augmenter la proportion de la population protégée contre les maladies infantiles. Mais il s’agissait aussi de « restaurer la confiance dans les vaccins » en rappelant aux Français leur devoir de participer à la protection collective contre la circulation des virus (immunité dite « de troupeau »). Cette problématique est devenue saillante pour les autorités de santé françaises depuis 2009. Ainsi, un premier événement médiatique a émergé à la toute fin des années 1990 autour d’un supposé lien entre le vaccin contre l’hépatite B et la survenue de cas de sclérose en plaques. Mais les controverses vaccinales se sont multipliées et ont gagné en visibilité à partir de la campagne de vaccination contre la grippe A(H1N1) en 2009-2010. Cette campagne s’est soldée par un échec cuisant avec seulement 8 % de la population vaccinée pour un objectif de couverture de 70 % de la population. Depuis, des débats ont émergé dans les médias d’information générale sur l’usage d’aluminium comme adjuvant dans de nombreux vaccins (depuis 2010), sur la sécurité du vaccin contre les papillonavirus (depuis 2011), sur la pénurie de vaccins ne couvrant que les trois immunisations obligatoires (diphtérie-tétanos-poliomyélite) et sur les obligations vaccinales. La publication d’études d’opinion montre que près de 40 % de la population française doute de la sécurité de certains vaccins depuis la survenue de plusieurs épidémies de rougeole … »Les visiteurs pourront consulter l’article très documenté sur cette question d’actualité  en allant à l’URL :https://www.cairn.info/revue-deviance-et-societe-2019-2-page-221.htm(Ward Jeremy K, Guille-Escuret Paul, Alapetite Clément, « Les « antivaccins », figure de l’anti-Science », Déviance et Société, 2019/2 (Vol. 43), p. 221-251. DOI : 10.3917/ds.432.0221. URL : https://www.cairn.info/revue-deviance-et-societe-2019-2-page-221.htm).

 On pourra aussi se rendre compte  que la “résistance” aux vaccins et à la vaccination  n’est pas une découverte récente en prenant connaissance de l’analyse d’ouvrage parue dans « La Cliothèque« ( https://clio-cr.clionautes.org/ )   à l’URL  : https://clio-cr.clionautes.org/antivax-histoire-de-la-resistance-aux-vaccins.html.

  L’histoire de la résistance aux vaccins du 18è siècle à nos jours,  documentée par les auteurs de cet ouvrage, révèle ainsi que  « L’actualité récente a mis en évidence les problèmes liés au rejet de la vaccination et ses conséquences désastreuses. Cette étude tombe à point nommé afin de comprendre les origines du mouvement antivax selon une approche dense à la fois chronologique et thématique de la question en neuf chapitres. »

Au total toute cette longue histoire n’autorise aucunement  à  des assimilations déplacées contribuant à banaliser l’histoire tragique de crimes et génocides perpétrés contre l’humanité . Comme l’écrit J-L. Mouton  : »l’abus d’histoire  peut nuire grandement  » notamment quand il s’agit d’éviter une nouvelle fracture sociétale suscitée par la pandémie en cours . On relève dans le propos de cet auteur que”  la référence constante à la Résistance au nazisme, et parfois à celle des protestants face à la persécution, dans les discours des antivaccins invite à quelques rappels historiques » et à quelque réserve salutaire (https://www.reforme.net/une/2021/08/02/labus-dhistoire-nuit-gravement).

 Dans un tel contexte et pour conserver l’humour nécessaire pour atteindre sans dommage définitif  l’ère post-Covid, les visiteurs de ce site pourront consulter une caricature connotée antivax parue en 1802  (d’après :https://www.franceculture.fr/histoire/a-lorigine-des-caricatures-chez-les-antivaccins)

« La variole ou les merveilleux effets de la nouvelle inoculation » 1802• Crédits : J. Gillray – Gett

 Et pour se rassurer ils pourront aussi prendre connaissance de ce communiqué de l’INSERM :

“ L’efficacité et l’innocuité des 11 vaccins qui deviendront obligatoires en France sont scientifiquement prouvées. L’augmentation de la couverture vaccinale des nourrissons apportera des bénéfices individuels par la protection conférée directement à l’enfant vacciné, et collectifs par la diminution du risque de contamination pour les personnes non vaccinées. Le choix des décideurs étrangers est partagé entre la simple recommandation et la vaccination obligatoire. L’élargissement temporaire du caractère obligatoire de 11 vaccins recommandés chez les enfants, tel que préconisé par le Comité d’orientation de la concertation citoyenne sur la vaccination, doit s’accompagner de la mise en œuvre d’actions prioritaires et du développement des programmes de recherche qui couvrent les différents aspects de la vaccination”(https://www.inserm.fr/wp-content/uploads/2017-12/inserm-miseaupoint-vaccins-2017.pdf)

  Pour finir, on renverra  les visiteurs à ce propos plein de sagesse :  « Les controverses peuvent aussi être déclenchées par des études scientifiques aisément publiées même lorsqu’elles sont entachées de biais, ou parfois par l’interprétation tendancieuse des interventions des autorités de santé, ou encore par les décisions de justice, difficilement compréhensibles pour le public. Tous ces éléments jettent le doute dans les esprits et ne font que conforter les opposants, d’autant que l’exclusion d’un risque est difficilement démontrable sur le plan scientifique. L’expérience montre qu’il est difficile de sortir d’une polémique. L’amélioration de la communication, à la fois vis-à-vis des professionnels et du grand public est essentielle : elle passe par l’utilisation adéquate des médias mais aussi par l’intervention des professionnels de terrain vaccinateurs, à condition qu’ils soient compétents, convaincus et  motivés”. D’après Les résistances à la vaccination | médecine/sciences

De 1904 à 2021… en passant par le projet de loi d’Emile Combes

et par

la loi  « confortant le respect des principes de la République « 

 

Jean Baubérot, “grand penseur de la laïcité”, nous livre ses observations sur le projet de loi d’ Emile Combes de 1904, alors que l’on se rapprochait du vote de la Loi de Séparation de 1905. Elles interviennent en 2021 au moment où l’on s’achemine vers la promulgation de la loi « confortant le respect des principes de la République ». « Délit de séparatisme, encadrement de l’instruction en famille, contrat d’engagement républicain pour les associations, lutte contre la haine en ligne, meilleure transparence des cultes …Voici quelques unes des mesures phares du projet de loi qui a pour objectif de lutter contre le séparatisme et les atteintes à la citoyenneté » (https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/textes/l15b3649_projet-loi)

« La Vigie de la laïcité » (vous) a donné, dans sa dernière newsletter(Accueil | www.vigie-laicite.fr), de substantiels éléments d’analyse sur l’état actuel du projet de loi concernant le « séparatisme » et ledit « renforcement des principes républicains ». 

“Ce projet de loi a été rapproché, dans divers médias, du projet de loi sur la séparation des Eglises et de l’Etat qu’Emile Combes avait déposé à l’automne 1904. Il n’est donc pas inutile de donner des informations sur le contenu de ce dernier texte. Au lecteur d’effectuer une comparaison entre ces deux projets, qui se situent, certes, dans des contextes très différents, mais dont l’état d’esprit peut paraitre analogue, du moins sur certains points. »  

Cette comparaison  sera grandement facilitée par la lecture préalable de l’article publié sur le site de Vigie de la Laïcité par  Jean Baubérot. Ledit  article s’intitule  :

Un précédent : le projet de loi d’Emile Combes 
sur la 
séparation des Eglises et de l’Etat (oct.-nov. 1904)

 Les visiteurs de ce site  pourront  le consulter  à l’URL suivante : 

https://7084e331-f642-4e01-99d5-7f9a8c018c76.filesusr.com/ugd/8cdd55_622aeb7937024517be542fd9ed88c39b.pdf 

Ils y auront également accès  en cliquant ici .
 
Nous remercions vivement les dirigeants de l’Association  « Vigie de la Laïcité » de nous avoir autorisé à reproduire et à représenter  cet article particulièrement documenté .
On rappellera que, selon Anne Chemin (Le Monde), « Jean Baubérot est un  grand penseur de la laïcité. Marqué par son engagement politique, cet historien a étudié le protestantisme avant de renouveler le cadre conceptuel de la laïcité. En rejetant toujours la parole dominante. »(Jean Baubérot, grand penseur de la laïcité)

Picorer des glanes de Pour La Science (3)

Pour La Science  526 , août 2021

URL : https://www.pourlascience.fr/sd/biologie/pour-la-science-n0526-21892.php

1.  Disputes environnementales

  Protéger 30% de la planète : une ambition équivoque »

  Pour préserver la nature,faut-il accroître la superficie des aires protégées ? Ou plutôt mieux associer les populations locales à la gestion des espaces naturels et agricoles ?

par

Catherine Aubertin

 URL: https://www.pourlascience.fr/sr/disputes-environnementales/proteger-30-de-la-planete-une-ambition-equivoque-22149.php

2.   Les sciences à la loupe

 
Classer les classements… et les déclasser »

 

par

Yves Gingras

Bien que très critiqués par les experts, les classements mondiaux des universités se sont imposés, avec des effets parfois pervers sur la gestion de ces établissements.

URL: https://www.pourlascience.fr/sr/les-sciences-a-la-loupe/classer-les-classements-et-les-declasser-22147.php

 Les visiteurs du site pourront consulter ces deux articles via les URL mentionnées ci-dessus.
 
Que  Alexandra Pernin (Royalties Administrator/ Accounts/ Permissions)  à  Humensis soit remerciée de nous avoir autorisé  à effectuer ces  insertions  sur ce site. 

 

Penser, écrire , orthographier : les points sur les i !

 L’expression ”écriture inclusive” fait actuellement grand bruit dans les medias au point où d’aucuns bien inspirés pourraient être tentés  d’en tirer profit et  de prendre des vessies pour des lanternes en matière d’expression écrite voire d’expression orale. Qu’en est-il aussi du côté de ceux qui ont la charge d’enseigner notre langue nationale ?  On sait ,d’après “agence de communication Mots-Clés” que “En réponse aux inégalités persistantes entre les femmes et les hommes, que ladite agence édite et diffuse le premier Manuel d’écriture inclusive ! L’écriture inclusive désigne l’ensemble des attentions graphiques et syntaxiques qui permettent d’assurer une égalité de représentations des deux sexes. Après plusieurs mois de travail, Mots-Clés a formalisé ce manuel d’écriture inclusive, disponible gratuitement et jusque la fin de l’année au téléchargement libre sur www.ecriture-inclusive.fr. Ce manuel a été l’occasion de formaliser trois conventions simples et de proposer l’introduction dans la langue française d’un nouveau signe de ponctuation : le point milieu.

TROIS CONVENTIONS: :
• Accorder en genre les noms de fonctions, grades, métiers et titres
• User du féminin et du masculin, que ce soit par l’énumération par ordre alphabétique, l’usage d’un point milieu, ou le recours aux termes épicènes
• Ne plus employer les antonomases du nom commun « Femme » et « Homme »

Il s’agit en réalité de féminiser certains termes de notre langue nationale considérant que cette démarche est de nature à contribuer  à l’exercice de la parité entre les femmes et les hommes dans l’exercice de leurs métiers ou fonctions tant dans les entreprises que dans les institutions publiques ou privées.”(d’après ? https://www.motscles.net/ecriture-inclusive)

 

  Cette féminisation censée révolutionner notre société a donné lieu à une circulaire dont les termes semblent   sans appel publiée au Bulletin Officiel de l’Education nationale, de la Jeunesse et des Sports le 6 mai 2021. On y relève notamment que :« Au moment où la lutte contre les discriminations sexistes implique des combats portant notamment sur les violences conjugales, les disparités salariales et les phénomènes de harcèlement, l’écriture inclusive, si elle semble participer de ce mouvement, est non seulement contre-productive pour cette cause même, mais nuisible à la pratique et à l’intelligibilité de la langue française…Une langue procède d’une combinaison séculaire de l’histoire et de la pratique, ce que Lévi-Strauss et Dumézil définissaient comme « un équilibre subtil né de l’usage ». En prônant une réforme immédiate et totalisante de la graphie, les promoteurs de l’écriture inclusive violentent les rythmes d’évolution du langage selon une injonction brutale, arbitraire et non concertée, qui méconnaît l’écologie du verbe. »(Hélène Carrère d’Encausse, secrétaire perpétuel de l’Académie française et Marc Lambron, directeur en exercice de l’Académie française, le 5 mai 2021). 

 Le ministre signataire  souligne cependant et c’est de bon aloi en pareilles circonstances : »L’égalité entre les filles et les garçons, prélude de l’égalité entre les femmes et les hommes, doit être construite, promue et garantie par l’École de la République. Constitutive d’une réelle égalité des chances, elle est en effet indissociable de la promesse républicaine d’émancipation de chaque individu… »( https://www.education.gouv.fr/bo/21/Hebdo18/MENB2114203C.htm)

 Dans les faits on parle désormais  de  « langage épicène, de rédaction épicène, de rédaction non sexiste, de parité linguistique, de langage neutre, de langage ouvert, d’écriture inclusive et de langage non sexiste ou dégenré  qui désignent différentes règles et pratiques cherchant à éviter toute discrimination sexiste par le langage ou l’écriture (d’après  Wikipedia :https://fr.wikipedia.org/wiki/Langage_%C3%A9pic%C3%A8ne)

Cela se fait à travers le choix des mots, la syntaxe, la grammaire ou la typographie. Deux visées coexistent, d’une part ne plus invisibiliser les formes féminines et d’autre part neutraliser la binarité de genre. Un style épicène tend à éviter une discrimination, perçue comme étant forcée par les normes imposées de la langue, entre les genres masculin et féminin. Il permet également d’éviter un androcentrisme marqué par l’utilisation dite générique de la forme grammaticale masculine, en employant par exemple le terme « les étudiants » pour se référer à un groupe mixte, neutre, ou dont le genre n’est pas pertinent.

Le terme « épicène » est parfois utilisé pour se référer à d’autres formes plus inclusives, comme la féminisation des titres, noms de métier et fonction, l’accord de proximité ou en nombre, les abréviations marquant « le genre à l’intérieur d’une même séquence graphique (tiret, point médian, milieu, bas, parenthèses) », la double flexion ainsi que la neutralisation et l’épicénation de la langue, qui peuvent permettre d’éviter le mégenrage des personnes transgenres ou non-binaires.

Le langage épicène sous la forme d’une écriture inclusive utilisant des points et tirets en fins de mots est notamment l’objet de critiques en raison des difficultés qu’il apporte aux dyslexiques et aux personnes aveugles et malvoyantes dépendantes de logiciels d’aides à la lecture qui ne sont pas programmés pour lire une telle écriture.” (D’après Wikipedia  : https://fr.wikipedia.org/wiki/Langage_%C3%A9pic%C3%A8ne)

Tout ceci étant posé il paraît nécessaire de rappeler que ces nouvelles pratiques , qu’il faudra bien enseigner, ne   permettront   de résoudre qu’une toute petite partie des problèmes posés à notre société en la matière. Il faudra bien continuer de penser avec des mots et de l’apprendre , des mots pour ouvrir des portes et s’émanciper et qu’en toute hypothèse il faudra disposer de mots pour penser et pour bien penser. Comme le disait Boileau : » Avant donc que d’écrire, apprenez à penser ! » alors que plus récemment le philosophe Alain notait que » l’art d’écrire précède la pensée ». Quoi qu’il en soit on s’accordera à dire bien après E. Delacroix que « l’art d’écrire est avant tout de se faire comprendre ». Aussi et pour revenir à l’essentiel il ne  paraît pas opportun  de faire inutilement augmenter l’entropie liée au fonctionnement de notre langue nationale tant dans sa forme orale que dans sa forme écrite au moins pour la mémoire  des locuteurs  à qui on faisait porter  (par le passé des bonnets d’âne  pour leurs dysorthographies !

C’est ainsi que l’on renverra les visiteurs de ce site  à l’analyse de certains des problèmes posés telle que proposée par la philosophe Catherine Kintzler dans un article où elle démontre avec beaucoup de sagacité  et d’humour les pièges  et les limites de l’écriture inclusive  tels qu’ils peuvent ressortir  de l’écriture de l’expression courante ‘Bisous à tous deux  » qui vient parfois conclure  certains de nos échanges courriels .

  Cet article est  intitulé  :

 

L’écriture « inclusive » séparatrice : mise à jour du dossier, juillet 2021

Faites le test « Bisous à tous deux »

par

 Catherine Kintzler

 

Mezetulle, le 13 juillet 2021

Il est accessible en cliquant ici ou à l’URL suivante  :

: https://www.mezetulle.fr/lecriture-inclusive-separatrice-faites-le-test-bisous-a-tous-deux/

  Que Catherine Kintzler soit remerciée pour cette nouvelle contribution ô combien salutaire !

Après le cent-cinquantenaire de la Commune de PARIS retrouver et (re)lire « Les Massacres de Paris » de Jean Cassou.

e roman historique antifasciste fut écrit  en 1935 par celui qui devint un poète de la Résistance à l’occupation allemande. Jean Cassou:   « né le 9 juillet 1897 à Deusto, près de Bilbao (Espagne), mort le 18 janvier 1986 à Paris ; écrivain, critique d’art ; résistant ; conservateur en chef du Musée national d’art moderne (1946-1965) ; professeur à l’école pratique des hautes études ; rédacteur en chef d’Europe (1936-1939, 1946-1949) ; résistant de la Haute-Garonne, commissaire de la République pour la région de Toulouse (1944), président du comité national des écrivains (1946-1947)… voir sa biographie complète à l’URL :  

https://maitron.fr/spip.php?article18913, notice CASSOU Jean, Raphaël, Léopold par Nicole Racine, version mise en ligne le 25 octobre 2008, dernière modification le 7 février 2021              

 Cet  ouvrage a fait l’objet d’une réédition en 2021 : « Les éditions Gallimard rééditent Les massacres de Paris de Jean Cassou, roman sur la guerre de 1870 et la Commune de 1871 paru pour la première fois en 1935, à la veille du Front populaire. Né de l’impérieuse nécessité de réhabiliter, après le 6 février 1934, le souvenir de la Commune, ce roman historique s’inscrit dans la stratégie plus globale de défense de la culture, mot d’ordre de l’antifascisme. Il remporta le prix de la Renaissance en 1936, l’un des prix littéraires les plus importants des années 1930. Non sans inquiéter le critique du Temps, André Thérive, qui y voyait un « apologue luciférien », rien de moins  !”(URL  : https://www.en-attendant-nadeau.fr/2021/04/28/revolutions-manquees-cassou/)

 Dans son Blog « ma commune de paris.com » Michèle Audin nous fait part de son indignation suscitée par la découverte, dans une  bibliographie critique de la Commune,  que  ce Livre serait      » un exemple des difficultés de la transposition en roman de la réalité historique ». En réalité il lui apparaît  que « feuilleton et roman historique « révolutionnaire », Les Massacres de Paris sont un beau roman « sur » la Commune, oui, un beau roman de son temps, et aussi un beau roman pour notre temps — contre les nationalismes, contre la guerre, est-ce bien dépassé?”

Les visiteurs intéressés pourront consulter en cliquant ici l’article original de Michèle Audin à ce propos.Il est également accessible à :l’URL : https://macommunedeparis.com/2021/07/14/les-massacres-de-paris-de-jean-cassou-un-roman-antifasciste/

 Que Michèle Audin soit chaleureusement remerciée ne nous avoir autorisé à reproduire et représenter l’article paru dans son Blog.

A la découverte de l’Ecole du Diable à Plouhinec (F-29780)

par

 

Jeanne Le Borgneépouse Albert Trividic

 

 

Sur ce site se trouvent déjà insérés  plusieurs extraits des mémoires de Jeanne Le Borgne , ancienne  élève-maîtresse à l’Ecole Normale d’Institutrices de Quimper de 1929 à 1932 (Promotion…). Pourvue de son CFEN, elle fut nommée stagiaire à l’Ecole des Filles de Plouhinec (Finistère), à compter du 1er octobre 1932. C’est dans ce bourg  du Cap Sizun qu’elle effectua la plus grande partie de sa carrière d’Institutrice publique .  Comme dans  tant d’autres communes  du Finistère : »l’église y régentait  tout et  l’école publique sans Dieu, républicaine, gratuite, obligatoire et laïque  était encore l’école du diable « .

Jeanne Le Borgne rapporte  ici dans ses mémoires, écrits alors qu’elle avait fait valoir ses droits à la retraite, les éléments d’une sorte de chronique villageoise  livrant son  témoignage direct sur divers  aspects inédits de la guerre scolaire à Plouhinec . Elle continuait de sévir à l’époque  malgré la laïcisation, les lois scolaires de la 3è République et la Loi de Séparation de 1905. Alimentée par les exactions incessantes du clergé catholique et de ses institutions toutes puissantes  et   menée sous la houlette  d’un maire hostile voulant se débarrasser du fardeau que constituait  pour sa collectivité l’école publique républicaine, cette guerre n’empêcha pas le développement d’une vie personnelle bien remplie.

Au total il s’agissait, à l’évidence, d’une besogne  de femme  pionnière pour laquelle elle ne fut guère préparée à l’école normale.

Les visiteurs de ce site pourront consulter en cliquant ici la transcription complète  du récit  de la vie professionnelle et personnelle de Jeanne Le Borgne

Une adhérente de notre Association qui  souhaite garder l’anonymat, nous a autorisé à numériser la photocopie  de l’oeuvre originale de Jeanne Le Borgne de façon  à la représenter sur ce site. Qu’elle en soit chaleureusement remerciée.

On ne manquera pas de préciser  que le diable découvert par les Plouhinécois de l’époque,  à l’école de la République, se présentait  sous les traits du diable des croyances (judéo-)chrétiennes et de la tradition populaire et représentait l’esprit et le principe du mal. En réalité, et selon le CNRTL, “ cet être  surnaturel rusé, personnification du mal, s’opposant à Dieu, auquel la tradition populaire prête un aspect repoussant (corps noir et velu, muni d’une queue, avec des cornes sur la tête, des pieds fourchus), pouvait  se donner parfois une apparence avenante ou séduisante pour entraîner plus sûrement les hommes au mal, au péché”…

Celui de l’Ecole publique de garçons de Plouhinec… était manifestement cornu !  

Picorer des glanes de Pour La Science (1)

URL:https://www.google.com/search?q=pour+la+science+juin+2021&rlz=1C1GCEA_enFR799FR799&oq=&aqs=chrome.0.35i39i362l4j46i39i362j35i39i362l3…8.3444946702j0j15&sourceid=chrome&ie=UTF-8

 

In Pour La Science  524 , juin 2021

 

 

1.  Homo sapiens informaticus

Le progrès technique favorise-t-il la paix ?

par

Gilles Dowek

 

En facilitant la communication, internet contribuerait parfois à augmenter la tolérance et la paix dans nos sociétés.

 

URL:https://www.pourlascience.fr/sr/homo-sapiens-informaticus/le-progres-technique-favorise-t-il-la-paix-21856.php

 

 

 
Vivre sur Terre ou sur Mars

par

Catherine Aubertin 
 
Pour assurer la survie de l’humanité, on voit se dessiner deux grands scénarios radicalement différents.

 

URL:https://www.pourlascience.fr/sr/disputes-environnementales/vivre-sur-terre-ou-sur-mars-21724.php

 

 

3.  Les sciences à la loupe

Que signifie « observer » en science ?

par

 Yves Gingras

 

Il est très rare que les scientifiques puissent observer directement un phénomène. Ils le font à travers 
des instruments et des théories.

 

 URL :https://www.pourlascience.fr/sr/les-sciences-a-la-loupe/que-signifie-observer-en-science-21726.php