par
Le libellé des questions posées à la philosophe pourra être consulté en cliquant ici.
par
Le libellé des questions posées à la philosophe pourra être consulté en cliquant ici.
“ Je suis abandonnée par une nation fragile et lâche” écrit la lycéenne qui a reçu qui a reçu près de 50 000 messages de menaces de viol et de meurtre. La jeune Mila se confie dans un livre qui vient de paraître chez Grasset. Elle y règle quelques comptes… tout en continuant de vivre un “cauchemar éveillé”. Pour se documenter on pourra consulter :
1. Essais et documents(Editions Grasset)
Parution :
16 Juin 2021 (Grasset)
A seize ans, harcelée sur les réseaux sociaux parce qu’elle est libre de ses idées, de ses choix, de sa façon d’être, une jeune fille riposte en critiquant l’islam et en se moquant du prophète.
Ce jour-là, Mila plonge dans un cauchemar : en quelques heures, des milliers de menaces de mort, de torture, de viol, déferlent du monde entier, mais aussi de son propre lycée.
Elle est condamnée à vivre cachée, sous protection policière, prisonnière au pays des lumières et de la laïcité.
Finis, l’école, les amis, l’insouciance, les rires.
Aujourd’hui, elle raconte son parcours. Décrit la violence d’une époque intoxiquée aux réseaux sociaux. Dénonce les bourreaux protégés par leur anonymat. Et appelle le pays à ne pas être lâche et fragile : à ne jamais renoncer.
Si vous croyez au combat sans cesse renouvelé pour nos vies libres, lisez ce livre.
URL:https://www.grasset.fr/livres/je-suis-le-prix-de-votre-liberte-9782246827894
Mila, une adolescente visée par de nombreuses menaces de mort après avoir mis en ligne des vidéos polémiques sur l’islam, publie en juin un livre où elle revient sur cette affaire, ont annoncé lundi les éditions Grasset.
“Je suis le prix de votre liberté”
“Je suis le prix de votre liberté”, où l’adolescente “raconte son parcours” et “décrit la violence d’une époque intoxiquée aux réseaux sociaux”, doit paraître le 23 juin, a indiqué l’éditeur dans un communiqué à l’AFP.
En janvier 2020, cette lycéenne de Villefontaine, près de Lyon, âgée de 16 ans à l’époque, avait été contrainte de quitter son établissement après avoir publié une première vidéo devenue virale dans laquelle elle critiquait l’islam et le Coran de façon virulente.
Sa revendication au droit au blasphème avait été appuyée par le président Emmanuel Macron qui avait déclaré que “la loi est claire: nous avons droit au blasphème, à critiquer, à caricaturer les religions”.
L’autrice de ce livre, qui a réitéré ses prises de position, vit aujourd’hui sous protection policière. Son avocat Richard Malka la décrit comme “bunkerisée”.
Dix personnes qui s’en sont prises à elle via les réseaux sociaux doivent être jugées le 3 juin devant le tribunal correctionnel de Paris: cinq pour “harcèlement moral en ligne”, quatre pour “menaces de mort” et un pour “menaces de crime”.
Deux autres personnes ont été condamnées en 2020 à des peines de prison pour menaces. D’autres sont mises en examen.
URL:https://www.reforme.net/actualite/2021/05/25/affaire-mila-ladolescente-raconte-son-parcours-
3. Marianne n°1268 du 2 au 8 juillet 2021
Livre : la liberté guidant Mila
Du courage
Par Rachel Binhas
Publié le 03/07/2021 à 10:00
Vivant recluse, sous protection policière, après s’en être pris à l’islam sur les réseaux sociaux, la jeune Mila se confie dans son récent livre : « Je suis le prix de votre liberté ».
Elle n’a jamais eu la plume servile. Si bien que, depuis plus près d’un an et demi, la jeune lycéenne est sous surveillance policière pour avoir exercé son droit à la liberté d’expression. Cette lycéenne, tout juste âgée de 18 ans, a vu sa vie basculer le 18 janvier 2020 sur les réseaux sociaux, après s’en être pris à l’islam. Réagissant à des insultes homophobes – Mila est lesbienne –, elle a répondu sans ménager la susceptibilité de croyants à l’épiderme sensible. Les réactions ne se sont pas fait attendre : la jeune fille a reçu, selon son avocat, près de 50 000 messages de menaces de viol et de meurtre. Les insultes avaient beau émaner d’Internet, le danger qui la guette aujourd’hui est bien réel.
URL:https://www.marianne.net/societe/livre-la-liberte-guidant-mila
4. LyonMag.com
« Je suis le prix de votre liberté » : harcelée pour avoir critiqué l’islam, la jeune Mila va publier un livre.
Régulièrement menacée de morts pour avoir tenu des propos polémiques sur l’islam, la jeune Mila va publier un livre. Intitulé « Je suis le prix de votre liberté », le livre sortira le 23 juin prochain aux éditions Grasset. L’adolescente, originaire de Villefontaine dans le nord-Isère, y « raconte son parcours », et « décrit la violence d’une époque intoxiquée aux réseaux sociaux », indique la maison d’édition.
Cela fait maintenant plus d’un an que la jeune fille est la cible de menaces de mort et de viol pour avoir critiqué l’islam dans une vidéo diffusée sur internet en janvier 2020. Elle avait dû être déscolarisée de son établissement dans le Rhône, puis intégrée dans un lycée militaire. Mila vit toujours sous protection policière. A noter que cinq personnes seront jugées le 3 juin prochain à Paris pour harcèlement moral et menaces de mort.
URL:https://www.lyonmag.com/article/115754/je-suis-le-prix-de-votre-liberte-harcelee-pour-avoir-critique-l-islam-la-jeune-mila-va-publier-un-livre
5. Ouest-France (25 mai 2021)
Affaire Mila. L’adolescente harcelée sur les réseaux sociaux va sortir un livre. L’adolescente visée par de nombreuses menaces de mort après avoir mis en ligne des vidéos polémiques sur l’islam publiera en juin un livre où elle revient sur cette affaire.
Je suis le prix de votre liberté. C’est le titre du livre de la jeune Mila, à paraître le 23 juin. Ce sont les éditions Grasset qui l’annoncent via un communiqué ce mardi 25 mai. En janvier 2020, cette lycéenne de Villefontaine, près de Lyon, âgée de 16 ans à l’époque, avait été contrainte de quitter son établissement après avoir publié une première vidéo devenue virale dans laquelle elle critiquait l’islam et le Coran de façon virulente. Sa revendication au droit au blasphème avait été appuyée par le président Emmanuel Macron qui avait déclaré que « la loi est claire : nous avons droit au blasphème, à critiquer, à caricaturer les religions » . Mila, qui a réitéré ses prises de position, vit aujourd’hui sous protection policière. Son avocat Richard Malka la décrit comme « bunkerisée ».« Une époque intoxiquée aux réseaux sociaux »
Dans son livre, l’adolescente « raconte son parcours » et « décrit la violence d’une époque intoxiquée aux réseaux sociaux ». Dix personnes qui s’en sont prises à elle via les réseaux sociaux doivent être jugées le 3 juin devant le tribunal correctionnel de Paris : cinq pour « harcèlement moral en ligne », quatre pour « menaces de mort » et un pour « menaces de crime ».
Deux autres personnes ont été condamnées en 2020 à des peines de prison pour menaces. D’autres sont mises en examen.
URL: https://www.ouest-france.fr/faits-divers/harcelement/affaire-mila-l-adolescente-harcelee-sur-les-reseaux-sociaux-va-sortir-un-livre-603c8966-bd4b-11eb-9d87-eb28e77a8992
Les visiteurs du site trouveront ici le texte d’une tribune suscitée par l’affaire MILA.
« L’affaire Mila commence le 18 janvier 2020 lorsque Mila, une adolescente de 16 ans, critique l’islam de manière virulente sur Instagram. Elle venait de refuser les avances d’un internaute, qui dès lors l’accusait de racisme et se montrait insultant contre les lesbiennes.
Alors que la vidéo dans laquelle elle critique et insulte l’islam devient virale sur les réseaux sociaux, ses propos sont considérés par certains internautes comme dénigrants et elle est l’objet de dizaines de milliers de messages homophobes, misogynes et d’appels à la violence, au viol et au meurtre. Cette situation l’oblige à se déscolariser et à s’isoler à son domicile, où elle est placée sous protection judiciaire.
Au fil des jours, l’affaire prend une tournure nationale et provoque de nombreuses réactions au sein des sphères politiques, médiatiques et religieuses, notamment sur les questions d’islamophobie, de droit au blasphème et de liberté d’expression, au sein de la société française. En parallèle, deux enquêtes judiciaires sont ouvertes : l’une contre Mila pour incitation à la haine raciale — rapidement classée sans suite — et l’autre concernant le harcèlement et les menaces de mort dont elle a fait l’objet. Treize de ses cyber-agresseurs sont jugés en juin 2021.
L’affaire est relancée en novembre 2020 avec de nouvelles menaces de mort proférées à l’encontre de l’adolescente, à la suite d’une nouvelle vidéo de Mila. (https://fr.wikipedia.org › wiki › Affaire_Mila) »
Voici une mise au point attendue, publiée récemment dans Golias news(https://www.golias-editions.fr/golias-news/) par l’Equipe pour un christianisme d’avenir, une Equipe de progrès dont nous saluons ici le courage . Constituée des trois auteurs mentionnés ci-dessous, elle a adopté comme intitulé le titre de l’ouvrage « Manifeste pour un christianisme d’avenir » de Joseph Moingt, John Shelby Spong, Jean-Marie de Bourquenet et Robert Ageneau publié chez Karthala ( 29/06/2020). Les visiteurs pourront prendre connaissance ci-dessous de son résumé:
Le Rapport OBIN, remis récemment au Ministre de l’Education nationale de la Jeunesse et des Sports pourrait se décliner en un « grand projet » de formation des personnels concernés, eux-mêmes ayant ensuite la charge de faire vivre et de transmettre les options fondamentales et les principes essentiels de la laïcité dans l’exercice de leurs métiers d’éducateurs…
On ne peut à ce propos manquer de rappeler que la laïcité, principe de tolérance à l’origine de toute forme de fraternité, comme le rappelle Claude Nicollet » ne nous a pas été donnée comme une révélation. Elle n’est sortie de la tête d’aucun prophète; elle n’est exprimée dans aucun catéchisme. Aucun texte sacré n’en contient les secrets, elle n’en a pas. Elle se cherche, s’exprime, se discute, s’exerce et, s’il faut, se corrige et se répand « …
Elle ne peut s’assimiler à la neutralité sous-tendue par l’auto-censure. On retiendra à cet égard la formule choc de Jean Jaurès pour qui « la plus perfide manoeuvre des ennemis de l’école laïque c’est de la rappeler à la neutralité et de la condamner ainsi à avoir ni doctrine ni efficacité…La neutralité serait une prime à la paresse de l’intelligence ».
Les enjeux sociétaux sont importants.
Les visiteurs du site pourront consulter en cliquant successivement sur les items ci-dessous notés en bleu deux articles publiés en libre accès sur le site Vigie de la Laïcité http://www.vigie.laicite.fr.
Il s’agit de :
Document 1 . Analyse du Rapport Obin, Laïcité et personnels de l’Education nationale.
Document 2. Le mot de l’historien Jean Baubérot ; Clémenceau défenseur de la “diversité dans la liberté”.
Que les responsables du site internet de l’Association Vigie de la Laïcité soient remerciés de nous autoriser à réutiliser leurs publications.
Les visiteurs pourront consulter, en cliquant ici, l’article de cet auteur , référencé dans la rubrique « décrypter l’actualité » du site internet en construction de l’Association Loi de 1901 Vigie de la Laïcité cf. https://www.vigie-laicite.fr. L’article en question s’y trouve en accès libre.
On sait depuis peu que l’ancien inspecteur général de l’Education nationale Jean-Pierre Obin a remis récemment au ministre de l’Éducation nationale un nouveau rapport sur la laïcité à l’école. On sait aussi que ledit ministre a annoncé à M. Obin qu’il reprenait les principales propositions contenues dans son rapport pour les intégrer dans un ambitieux plan de formation initiale et continue qui , lancé dès la rentrée de septembre 2021, sera appelé à se déployer sur quatre ans…
On peut comprendre l’intérêt ret les questionnements suscités par cette perspective tant chez les enseignants et les citoyens ordinaires que dans les medias.
Que les responsables du site internet de l’Association (Vigie de la Laïcité) soient cordialement remerciés de nous avoir autorisé à reproduire l’article mentionné.
F. Jarraud est rédacteur en chef de Café pédagogique (URL: http://www.cafepedagogique.net/Pages/Accueil.aspx ) et organisateur du Forum des enseignants innovants .
Roger Williams (environ 1603-1683), puritain anglais venu en Amérique en 1630 pour fuir la persécution royale a été considéré comme le père de la liberté religieuse aux Etats-Unis et l’un des premiers à avoir pensé la neutralité de l’Etat en matière religieuse. Serait-ce donc le pionnier sans le domaine de ce qui était appelé à devenir la laïcité à la française? Le terme lui-même pose problème aux linguistes et forcément aux détracteurs nombreux et divers des concepts qu’il porte . Qu’est-ce donc que la laïcité ? Un mot abstrait et tardif encore considéré en France comme un néologisme en 1911, il ne figure dans aucune des « lois laïques » votées entre 1880 et 1905), un processus historique inscrit dans la longue durée et englobant le processus de laïcisation enclenché aux débuts de la IIIè République, un cadre juridique et administratif, une réalité complexe et parfois même déconcertante.
Jadis, faut-il le rappeler, nous étions majoritairement laïques (ou laïcs) car considérés comme membres catholiques du peuple de Dieu. Etait laïc celui qui ne relevait pas du clergé religieux ni d’un des ordres monastiques dans la société chrétienne. Il faisait partie du laïcat. Dans l’Eglise catholique, on désigne comme « laïcs » les personnes qui, tout en appartenant à la communauté des fidèles, n’ont pas la responsabilité du sacerdoce ministériel comme le « clergé ».
Cette complémentarité des catégories laïcs/clergé s’est transformée, avec la Loi de Séparation des Eglises et de l’Etat survenue en France le 9 décembre 1905, en opposition : l’État « laïc » n’autorise plus aucune influence du « clergé » sur ses institutions, et tout particulièrement sur l’Ecole publique laïque.
Les recherches des linguistes sur les mots clés laïcs (formant le laïcat) et clercs (constituant le clergé ) conduisent aussi à des observations éclairantes que l’on pourra consulter dans le détail à l’URL:
http://www.inrp.fr/edition-electronique/lodel/dictionnaire-ferdinand-buisson/document.php?id=3005
Il en ressort, au-delà des implications étymologiques et lexicologiques, que :
Le clergé, les clercs, c’est une fraction de la société qui se tient pour spécialement élue et mise à part, et qui pense avoir reçu la mission divine de gouverner le reste des humains ; l’esprit clérical, c’est la prétention de cette minorité à dominer la majorité au nom d’une religion.
Les laïques, c’est le peuple, c’est la masse non mise à part, c’est tout le monde, les clercs exceptés, et l’esprit laïque, c’est l’ensemble des aspirations du peuple, du laos, c’est l’esprit démocratique et populaire.
On pourra consulter à ce propos l’article récent de Samuel Charlot (2018)-administrateur au Conseil économique, social et environnemental – en allant à :
https://www.vie-publique.fr/parole-dexpert/38312-letat-et-la-laicite
S’agissant du concept lui-même de laïcité on pourra prendre connaissance de l’article intitulé : « La laïcité,un concept facile à définir » à l’adresse :
https://www.laicite.be/la-laicite/la-laicite-un-concept-simple-a-definir/Le CAL .
Au total, les visiteurs seront ainsi préparés à la réfutation, par Jean-Pierre Castel, de la théorie selon laquelle les concepts sous-jacents à la laïcité républicaine à la française trouveraient leurs origines aux fondements mêmes de la religion chrétienne. Ils pourront à ce propos consulter son singulier article paru le 12 juin 2021 dans Mezetulle le Blog-revue de Catherine Kintzler à l’adresse suivante :
https://www.mezetulle.fr/non-la-laicite-nest-pas-dorigine-chretienne-par-jpc/
Il s’intitule et c’est rassurant :
“ NON, LA LAÏCITE N’EST PAS D’ORIGINE CHRETIENNE”
Il est également accessible en cliquant ici.
Que Jean-Pierre Castel et Catherine Kintzler soient chaleureusement remerciés de nous avoir autorisé à reproduire cet article .
Comment aux lendemains du massacre des communards par les versaillais aux ordres de Thiers, les Parisiens , les Français et leurs institutions ont ils survécu dans le cadre républicain qui fut initié lors de la proclamation de la République le 4 septembre 1870 par Gambetta ?
Il s’exprimait ainsi place de l’Hôtel -de- Ville: « Le peuple a devancé la Chambre qui hésitait. Pour sauver la Patrie en danger, il a demandé la République : elle est proclamée, et cette révolution est faite au nom du droit et du salut public. Citoyens, veillez sur la cité qui vous est confiée ; demain, vous serez avec l’armée des vengeurs de la Patrie. »
Cette proclamation mettant fin au second empire, aussi fondatrice fut-elle, ne pouvait, à elle seule, assurer le retour à des institutions démocratiques républicaines. Quel était le cadre imparti et sa légitimité et comment avait-il subsisté aux évènements alors que l’occupant prussien était encore dans la place ? On en trouvera des éléments de réponse à l’adresse suivante :
https://www.gouvernement.fr/partage/9407-proclamation-de-la-iiie-republique-par-les-parisiens
En l’absence de lois constitutionnelles (elles ne seront promulguées qu’en 1875), on tenta de faire référence à la Constitution de 1848 instaurant la 2è République. Celle-ci ne” résista” pas au Coup d’Etat de Louis Napoléon Bonaparte du 2 décembre 1851. On tenta aussi de susciter les travaux d’une assemblée constituante.
“Une constituante est une assemblée élue par le peuple et mandatée pour proposer une Constitution aux citoyens. Il s’agit donc d’une réorganisation des institutions jugées défaillantes et des lois qui en découlent. L’Association pour une Constituante est un mouvement pacifique, démocratique et rassembleur pour cet objectif. L’élection de la Constituante rappelle, plus particulièrement, l’exercice du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, en restaurant la séparation des pouvoirs, la démocratie. Elle n’appartient pas à une portion particulière de la société, mais veut représenter tous les citoyens.” On pourra accéder à ces principes à l’URL :https://www.pouruneconstituante.fr/spip.php?rubrique12
DOCUMENT 1: Textes choisis extraits de la Constitution de 1848.
DOCUMENT 2: Projets de réunion d’une Assemblée Constituante.
(Le texte complet de cette Constitution est accessible à :https://www.conseil-constitutionnel.fr/node/3811/pdf) .On ne manquera pas de souligner que ce texte révélait « la difficile entrée dans l’âge démocratique »(https://www.kartable.fr/ressources/histoire/cours/la-difficile-entree-dans-lage-democratique-la-deuxieme-republique-et-le-second-empire/53510) en présentant la « république contre elle-même » ou la « république contre le peuple » . On pourra s’en convaincre en consultant l’ouvrage de Arnaud Coutant (2009) intitulé : « Quand la République combattait la démocratie » et accessible à l’adresse : https://www.decitre.fr/livres/1848-quand-la-republique-combattait-la-democratie-9782849340660.html .
Bien loin des pratiques du bizutage ou de l’usinage qui ont déjà suscité quelques publications sur ce site, il s’agit ici d’une fête normalienne dont l’origine demeure incertaine. Bien ancrée dans la vie de l’institution, elle marquait la mi-parcours de la scolarité normalienne du temps où elle se déroulait en 3 ans. Elle fut également de rigueur lorsque la préparation des deux parties du baccalauréat(en 3 ans) se prolongeait par la 4è année de formation professionnelle. Elle apportait, selon toute vraisemblance, une contribution à la création d’une dynamique de groupe et à la fondation d’une identité collective aux racines de l’esprit normalien et de l’esprit de corps des instituteurs son prolongement naturel.
Les visiteurs de ce site pourront découvrir, en cliquant ici, les pratiques festives et émancipatrices correspondantes. Elles impliquaient, dans la plus grande humilité, tant les élèves-maîtres et élèves-maîtresses que tous les personnels d’encadrement de leurs Ecoles .
Selon l’hebdomadaire Marianne « une procession catholique d’hommage à des prêtres tués par des membres de la Commune en 1871 a été attaquée par des militants d’extrême gauche, ce samedi 29 mai à Paris. Entre faille du dispositif policier et soupçons de participation de l’extrême droite, ce journal revient sur le déroulé des faits pour lesquels le parquet de Paris a ouvert une enquête pour violences volontaires”. La question se pose de savoir si ladite procession témoignait essentiellement d’une volonté de provocation réactionnaire (Consulter l’article à :https://www.marianne.net/societe/laicite-et-religions/la-marche-pour-les-pretres-tues-lors-de-la-commune-de-paris-etait-elle-une-provocation)
Procession, pélerinage, marche de prière ou simple déambulation, l’évènement a suscité un article très documenté de Charlie hebdo du 28 mai 2021. Il est intitulé :
» La Commune de Paris commémorée à la sauce catholique »
Ecrit par Natacha Devanda, il révèle que: « La bataille de la commémoration fait rage, aussi bien pour Napoléon que pour la Commune de Paris. En toute discrétion, le diocèse de Paris a décidé de mettre en avant une commémoration des martyrs religieux de la Commune. Dans « une dynamique de réconciliation et sans esprit de revanche. Juré craché ? » .(URL :https://charliehebdo.fr/2021/05/religions/la-commune-de-paris-commemoree-a-la-sauce-catholique/)
On pourra aussi prendre connaissance ici du point de vue exposé dans La Croix du 30 mai 2021 par Laurent de Boissieu : « Une marche de prière organisée samedi 29 mai 2021 par le diocèse de Paris en mémoire à des martyrs catholiques de la Commune de Paris a dû être interrompue en raison d’une contre-manifestation d’extrême gauche qui a donné lieu à des incidents violents. Voir la suite à :http://www.laicite-republique.org/pourquoi-une-procession-organisee-par-le-diocese-de-paris-a-t-elle-ete-prise-a.html
Les visiteurs pourront compléter leur information sur cette affaire en consultant sur ce site l’article de Philippe Ardent paru dans Golias news à ce sujet le 12 juin 2021et intitulé : »La marche pour les martyrs de la Commune ;l’histoire qui divise » où tous les martyrs, quels qu’il soient, sont pris en compte dans un propos plein de sagesse et de gravité. Ils y auront accès en cliquant ici ou en se rendant à l’adresse : https://www.golias-editions.fr/2021/06/10/la-marche-pour-les-martyrs-de-la-commune-lhistoire-qui-divise/