La laïcisation des écoles communales en marche dans le département de la Sarthe en 1890

Dans son ouvrage récent intitulé  : « Soeur Adèle et le petit Bourgneuf »  notre collègue Bernard Charon,  ancien de l’Ecole normale  de Rouen,  fait le récit d’un évènement dramatique qui eut cours au moment de la mise en application de la Loi Goblet dans un  département où sa grand-mère était institutrice  à Fercé (F-72430).
   
      Les visiteurs pourront consulter ,en cliquant ici , l’analyse  qu’en a réalisée l’Amnépe  (Association des Amis du Musée National de l’Education, des Musées de l’Ecole et du Patrimoine éducatif)  dans  sa Lettre d’information n°25 . 
 
      Que Bruno Douville, webmestre et délégué à la protection des données à cette Association, soit cordialement remercié de nous avoir autorisé à reproduire et représenter sur ce site l’article récemment paru dans la Lettre d’information de son Association. 

« L’information comme bien public  » Journée mondiale de la Liberté de la Presse 3 mai 2021

La liberté de la presse est l’un des principes fondamentaux des systèmes démocratiques qui repose sur la liberté d’opinion et la liberté d’expression ( Wikipedia)

Cette année, le thème retenu pour célébrer la Journée mondiale de la liberté de la presse, « L’information comme bien public », souligne la valeur incontestable d’une information vérifiée et fiable. Il appelle l’attention sur le rôle essentiel que jouent les journalistes libres et professionnels dans la production et la diffusion de ces informations, luttant contre les fausses informations et autres contenus préjudiciables.

EN DÉFENDANT CETTE NOTION, LA JOURNÉE MONDIALE AFFIRME L’IMPORTANCE DE DÉFENDRE L’INFORMATION COMME UN BIEN PUBLIC, SOUHAITE EXPLORER CE QUI PEUT ÊTRE FAIT DANS LA PRODUCTION, LA DISTRIBUTION ET LA RÉCEPTION DE CONTENUS POUR RENFORCER LE JOURNALISME ET FAIRE PROGRESSER LA TRANSPARENCE ET L’AUTONOMISATION TOUT EN NE LAISSANT PERSONNE DE CÔTÉ. LE THÈME DE LA JOURNÉE MONDIALE EST D’UNE PERTINENCE PARTICULIÈRE POUR TOUS LES PAYS DU MONDE CAR IL PREND EN COMPTE L’ÉVOLUTION D’UN SYSTÈME DE COMMUNICATIONS QUI A UN IMPACT SUR NOTRE SANTÉ, LES DROITS DE L’HOMME, LES DÉMOCRATIES ET LE DÉVELOPPEMENT DURABLE.

La Journée mondiale de la liberté de la presse 2021 mettra notamment en évidence trois impératifs: 

      Des mesures pour assurer la viabilité économique des médias d’information ;

      Des mécanismes pour assurer la transparence des sociétés Internet ;

    Le renforcement de l’éducation aux médias et à l’information qui  permet au public de reconnaître et de valoriser (ainsi que de le défendre et de l’exiger) le journalisme en tant qu’élément essentiel de l’information, elle-même considérée comme un bien public (d’après Audrey Azoulay, Directrice générale de l’ UNESCO).

 Il est rappelé que  la Journée mondiale de la liberté de la presse trouve son origine dans la conférence de l’UNESCO à Windhoek* en 1991. L’événement s’est terminé, le 3 mai 1991, par l’adoption de la Déclaration de Windhoek pour le développement d’une presse libre, indépendante et pluraliste.

*Windhoek : Capitale de la NAMIBIE depuis son indépendance en 1990.

 Les visiteurs  intéressés pourront se documenter  à :

https://fr.unesco.org/commemorations/worldpressfreedomday

 
En France l’exercice de cette liberté fondamentale  est  inscrit depuis 1789 dans l’article 11 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen.Cependant jusqu’à l’avènement de la 3è République, tous les régimes – même quand ils proclamaient la liberté d’expression- cherchaient à mettre la presse en tutelle par des dispositions d’ordre fiscal, financier, administratif, législatif ou judiciaire. Les gouvernements successifs oscillaient entre indulgence et sévérité, soumettant la presse à un régime préventif (autorisation préalable, déclaration obligatoire, droit de timbre, dépôt d’un cautionnement, censure) ou répressif.
La 3è République consacra la liberté de la presse avec la Loi du 29 juillet 1881. La presse  connut  son âge d’or à cette période.  On notera  pour mémoire que ladite Loi  stipule : 

Article premier

L’imprimerie et la librairie sont libres.

 Article 5

Tout journal ou écrit périodique peut être publié, sans autorisation préalable et sans dépôt de cautionnement, après la déclaration prescrite par l’article 7…

 On pourra consulter le texte complet de cette loi fondatrice à l’adresse:
 
                  https://mjp.univ-perp.fr/france/1881presse.htm

 

  On  soulignera enfin  que le régime de Vichy ne manqua pas de dénaturer cette Loi…

La Loi Deixonne et la langue bretonne Leurs places à l’école publique de la 4è République

Votée le 11 janvier 1951, la loi 51-46  relative à l’enseignement des langues et dialectes locaux, dite Loi Deixonne, est la première loi française autorisant l’enseignement des langues régionales de France.  Elle concernait tout particulièrement les institutrices et instituteurs bretonnants en activité à l’époque ainsi que  les élèves-maîtresses  et élèves-maîtres  des Ecoles normales primaires, notamment celles des six  édifiées dans les   trois départements bretonnants. Ces Ecoles  recrutaient (sur concours) des locutrices bretonnes et des locuteurs bretons  ayant vocation tout d’abord à parfaire ( ?) leur connaissance de  la langue française puis à l’enseigner à leurs élèves écoliers. Il ne fait pas de doute que  leur relation particulière  à leur langue maternelle aurait pu et dû susciter quelque intérêt …   

Abrogée le 15 juin 2000, cette Loi ordinaire  de la première législature de la 4è République ne semble  pas avoir  laissé de souvenirs indélébiles chez celles et ceux  qui auraient dû, en toute justice, avoir à en connaître  dans leur métier d’institutrice  ou d’instituteur !  Et pourtant ?…  

C’est le constat amer que  les visiteurs de ce site pourront faire alors que la Loi Molac reprenant les mêmes questions (i.e. la protection patrimoniale des langues régionales et leur promotion),  récemment votée en avril 2021 par surprise à l’Assemblée Nationale, semble  désormais sur le chemin d’une promulgation laborieuse !

Initiée par Maurice Deixonne, la Loi autorisait l’enseignement facultatif de certaines langues régionales : le basque, le breton, le catalan  et l’occitan. Le corse fut écarté car il était soutenu que c’était un dialecte italien. L’alsacien fut de même non prévu dans ce régime d’autorisation. L’article 11 organisait des enseignements à Rennes, Bordeaux, Montpellier, Toulouse, Paris et Aix-en-Provence. Afin de dispenser cet enseignement, il fondait l’institut d’études celtiques à Rennes. Des décrets y ajouteront par la suite le corse ,le tahitien , les langues mélanésiennes. Par ailleurs, le décret n° 70-650 du 10 juillet 1970 permit de prendre en compte les langues régionales dans l’obtention du baccalauréat . Ladite  Loi est aujourd’hui supprimée et intégrée dans différentes parties du code de l’éducation. (d’après Wikipediahttps://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_Deixonne

)

Les visiteurs pourront consulter le texte de la Loi Deixonne et quelques uns de ses attendus en cliquant ici.

SEMAINE MONDIALE DE L’EDUCATION (26-30 avril 2021)

A l’instar de Solidarité laïque,  ASVPNF considère  que  le traitement de la crise mondiale de l’éducation aggravée par la pandémie de la Covid-19  devrait être une priorité absolue.

Selon  Solidarité Laïque Info  du 26 avril 2021, en tant que membre de la Campagne Mondiale pour l’Éducation cette Association*  veut alerter sur les conséquences à long terme de la pandémie de la Covid-19 sur l’éducation dans le monde, sur le développement socio-économique de certains pays, et les risques certains pour les générations à venir.

La crise sanitaire a largement amplifié la crise éducative mondiale, éloignant des bancs de l’école plus d’un milliard de personnes. On estime à 1,5 milliard le nombre de personnes ayant cette année perdu l’accès à l’apprentissage ou étant en situation d’incertitude sur leur éducation.  Cette Semaine d’action appelle à se  mobiliser pour le  “Un milliard de voix pour l’éducation” (d’après Solidarité Laïque Info).

 Les visiteurs interpellés pourront prendre connaissance du  plaidoyer de Solidarité laïque publié le 26 avril 2021  en suivant le lien  :

 https://www.solidarite-laique.org/je-milite/avec-la-pandemie-la-crise-mondiale-de-leducation-doit-etre-notre-priorite/

* Il est rappelé que  Solidarité Laïque est  un collectif de 48 organisations  liées à l’école publique, à l’éducation populaire et à l’économie sociale et solidaire. Elle est reconnue d’utilité publique et bénéficie du label « Don en confiance « .

L’appropriation d’une langue régionale où l’on se reconnaît

Le vote par l’Assemblée nationale,  en 2è lecture, du projet de Loi  déposé par le député Paul Molac (4è circonscription du Morbihan)  sur la protection patrimoniale des langues régionales et leur promotion a fait grand bruit  dans les medias, le monde de l’éducation et  les milieux parlementaires et suscité des réactions enthousiastes dans les  territoires de France concernés.  Cependant on sait que la chose votée a fait l’objet d’une saisine du Conseil constitutionnel par un « collectif » de députés, sans doute  minoritaires lors du vote mentionné…
 
 A différents égards  les questions qui y sont  en débat  sont de nature à éclairer et enrichir l’essai de restitution du patrimoine  éducatif d’un département tel que le Finistère , tel qu’il s’était constitué  au fil des ans depuis l’avènement de la 3è République sous l’égide des  » hussards noirs »   formés dans les école normales primaires. L’émancipation républicaine dont ces hussards étaient les vecteurs se diffusait  vers les  écoliers locuteurs bretons  et ceux d’autres langues régionales tout en leur  imposant  l’éradication de l’usage leur  langue maternelle dans les écoles publiques et  laïques. 
 
Ce n’est donc que justice que les travaux et épreuves diverses qui ont accompagné la démarche parlementaire menée par Paul Molac et ses confrères trouvent des échos sur ce site. 
 
Les visiteurs pourront consulter à ce propos des éléments relatifs aux travaux préparatoires  menés dans les deux hautes Assemblées dans l’attente du texte de loi définitif. Ledit  texte risque de se faire attendre… puisqu’il vient d’ être soumis  à l’examen du Conseil constitutionnel. Ils auront accès à : 
 
  Document 1 . L’essentiel du projet de loi tel qu’il fut analysé en décembre 2020 par la Commission culture, éducation et communication du Sénat(synopsis) et le rapport complet  correspondant que l’on trouvera à  : http://www.senat.fr/rap/l20-176/l20-1761.pdf

 
  Document 2 . La proposition de loi n° 2548  qui fut examinée à l’Assemblée nationale (y compris l’exposé des motifs )
 
  Document 3 . L’annonce de la saisine  du Conseil constitutionnel .

Honorer l’histoire tragique du peuple Arménien. Le communiqué président des Etats-Unis du du 24 avril 2021 sur la reconnaissance du génocide des Arméniens par les ottomans.

Cette décision historique, portée par Joe Biden et  immédiatement dénoncée par Ankara, rompt avec des décennies de déclarations prudentes de la Maison Blanche… (D’après Le Monde , 24 avril 2021).
 
Il est rappelé que : « Le génocide arménien, ou plus précisément le génocide des Arméniens par les ottomans fut organisé par le gouvernement turc dirigé par le parti des  « Jeunes-Turcs » (Comité Union et Progrès) et perpétré d’avril 1915 à juillet 1916, voire 1921. Près de 1,2 millions d’Arméniens qui vivaient alors sur le territoire actuel de la Turquie et y constituaient une minorité ethnique chrétienne périrent du fait de déportations, de famines et de  massacres de grande ampleur » (d’après Wikipedia ).
 
Les visiteurs pourront consulter, en en cliquant ici, la traduction intégrale  de la déclaration historique du président des USA à ce propos , telle que rapportée dans le journal Le Monde . 
 
Elle appelle notamment  à un « monde non souillé par les maux quotidiens du sectarisme et de l’intolérance, où les droits de l’homme sont respectés et où chacun peut vivre sa vie dans la dignité et la sécurité », c’est-à-dire en clair à un monde  où l’on se conforme aux principes-mêmes de la laïcité ! 

« Etats généraux » de la Laïcité… Trop de questions sans réponse !

L’ASVPNF a déjà communiqué à ce propos sur ce site. 
 
                       Pourquoi cette expression chargée d’histoire ? 
     
                             Pourquoi maintenant ?   
 
                                      Pour quoi faire et comment ? 

 

      « Suite à l’annonce le 20 avril des États Généraux de la Laïcité par la ministre déléguée chargée de la citoyenneté Marlène SchiappaSolidarité Laïque ainsi que de nombreuses autres organisations alertent sur la tenue de ces États Généraux ».

     Ceci donne lieu à un communiqué que nous reprenons à notre compte. Les visiteurs pourront le consulter en cliquant ici.

    On conviendra  avec ces pétitionnaires que “ la laïcité qui  permet de construire  un équilibre toujours fragile entre le respect de la diversité et la nécessité de l’unité doit nous rassembler. C’est l’esprit des grandes lois laïques qui garantissent à la fois l’égalité entre tous les citoyens et nos libertés fondamentales. Pour que notre République demeure indivisible et qu’elle puisse combattre ceux qui s’en prennent à ses valeurs, il faut qu’elle soit laïque, démocratique et sociale. » (D’après Solidarité Laïque Infos,  22 avril 2021).

Dans la série André Le Goff raconte ; deux nouvelles illustrées pour soutenir le moral, en pleine pandémie de coronavirus (2020-2021).

Pour résister au présent et se projeter dans l’avenir , dans les circonstances critiques que nous traversons, rien ne vaut un  travail de mémoire sur son propre passé …  C’est la démarche que nous propose  notre ami André Le Goff via deux nouveaux  récits illustrés , un genre dont il a le secret.

Les visiteurs intéressés pourront consulter,  en cliquant sur les items notés en bleu :

          1.Document 1 .   « La  procession« , l’évènement  était, pour l’auteur, un véritable « tralala » en son nouveau pays de Rosporden (F-29140) aux traditions religieuses et  cornouaillaises  bien ancrées. Jusque la Révolution, Rosporden était une trève de la Paroisse d’Elliant, une « petite ville relevant du Roi »…On pourra s’imprégner de l’ambiance locale en suivant le lien :  http://www.bretagneweb.com/photos-29/29-rosporden.htm

 
              2. Document 2 . .    »  π r k  »  : cet intitulé  ne sera intelligible qu’à certains visiteurs, anciens élèves-maîtres de l’Ecole normale d’Instituteurs de Quimper. Cet acronyme singulier correspond, en langage normalien, au surnom  d’un éminent professeur d’histoire-géographie du milieu du 20è siècle, célèbre par l’énigme qu’il propagea autour de la ‘valise de Turenne ».  L’énigme  trouva une solution d’attente lors  d’un « dégagement » implacable imaginé par  des élèves sans complexe et   tel que raconté par A. Le Goff. Aux dernières nouvelles,  ni la valise ni sa clé n’ont été retrouvées à ce jour !

 

 

 Que notre ami A. Le Goff soit chaleureusement remercié de nous avoir autorisé à reproduire et représenter ses deux dernières contributions .

Pour le moral des détracteurs d’états généraux de la laïcité réunis à contretemps: « Le bêtisier laïco-sceptique »

Les expériences  et observations récentes, révèlent de façon implacable que l’on ne qualifie pas , pas plus que l’on  instrumentalise à des fins politiciennes les principes intangibles de laïcité de notre République et  de ses institutions .

Quoi qu’il en soit  et devant  les circonstances critiques présentes  il est salutaire  de  découvrir la publication aux Editions Minerve  de  ce manuel de survie en temps de polémiques, particulièrement recommandé aux défenseurs  de la laïcité. Ecrit par Renée Fregosi, Nathalie Heinich, Virginie Tournay et  JeanPierre Sakoun et illustré par Xavier Gorce, il  contribue  à remettre-dans la bonne humeur-la laïcité à sa place au centre de notre République  et à révéler  à ses détracteurs qu’elle reste le socle de nos libertés et de l’exercice de la fraternité.

Cette publication a fait l’objet d’une « entrée » dans le Blog-revue  Mezetulle de Catherine Kintzler , “entrée” que nous reproduisons sur ce site. Les visiteurs intéressés pourront la consulter en cliquant ici .

Que Catherine Kintzler soit remerciée d’avoir autorisé ce nouvel emprunt . 
 

La question de confiance de Pour la Science (2021, 522)

Dans la « Chronique de Virginie Tournay « parue récemment dans ce périodique  on découvre à ce propos un article intitulé  :  « Le vaccin, la mort et le politique ».  Cf. https://www.pourlascience.fr/auteur/virginie-tournay   

       

             Les visiteurs intéressés par cette question d’actualité, suscitée par la mise en oeuvre d’une politique vaccinale contre la pandémie de  Covid-19 en cours depuis plus d’un an, pourront  consulter, en cliquant ici, l’article de cette auteure.

       Ils s’apercevront qu’au pays de Descartes les incertitudes « non structurées » prédominent en la matière et que le » refus vaccinal est lié à la façon dont le citoyen voit sa place dans la société« .  Ils pourront aussi constater que les « réfractaires à la vaccination sont ceux qui font le moins confiance aux pouvoirs publics ». 

              Quoi qu’il en soit l’évolution positive  de notre santé dépend, pour une grande part de l’acceptation de cette pratique  qui devrait, à terme et en cas de succès, conduire à une immunité collective protectrice faisant  face au Sars-CoV-2 et ses souches variantes .

   Que Cécile Lestienne, directrice des rédactions à Pour La Science et Virginie Tournay  soient remerciées de nous avoir autorisé à reproduire l’article en question de façon à le mettre en ligne ici.