Troisième journée internationale de l’éducation ( 25 janvier 2021)

 « Relancer et redynamiser l’éducation pour la génération COVID-19 » tel est l’ordre du jour  de cette  célébration placée sous l’égide de l’UNESCO.  Trois thèmes principaux sont mis en avant  : Héros de l’apprentissage ,  Innovation et Financement au moment où, indépendamment de la pandémie en cours , 258 millions d’enfants de notre planète ne sont pas encore scolarisés… 
 
        Dan ce contexte,  il est rappelé le propos fondateur et prémonitoire  de Maria Montessori ( 1870-1952) : » N’élevons pas nos enfants pour le monde d’aujourd’hui. Ce monde n’existera plus lorsqu’ils seront grands. Et rien ne nous permet de savoir quel monde sera le leur. Alors apprenons-leur à s’adapter». 
 
        Les visiteurs intéressés pourront consulter , en cliquant ici , les communiqués de l’UNESCO et de  l’AUF invitant à célébrer la journée du 25 janvier 2021.

Le décret et l’arrêté Berthelot du 18 janvier 1887 .

Faisant suite à la Loi  Goblet  du 30 octobre 1886 de laïcisation de l’école publique , ils  constituent les actes réglementaires de la réorganisation de l’enseignement primaire qui en résulte.  Ils sont pris  par Marcellin Berthelot (chimiste et physiologiste végétal)  devenu ministre de l’Instruction publique le 11 décembre 1886. Ce dernier dédiait ses démarches scientifiques et philosophiques au « culte de la vérité pure ».
 
   Les visiteurs intéressés pourront consulter ces textes fondateurs en suivant les liens  :
 
     
1. Grévy Jules. 18 janvier 1887. Décret organique de l’enseignement primaire. In: La petite enfance à l’école, XIXe-XXe siècles. Paris : Institut national de recherche pédagogique, 1982. pp. 190-195. (Bibliothèque de l’Histoire de l’Education, 1);

https://www.persee.fr/doc/inrp_0000-0000_1982_ant_1_1_3582
 
 
2. 44. 18 janvier 1887 : Arrêté ayant pour objet l’exécution de la loi organique de l’enseignement primaire. In: L’enseignement du Français à l’école primaire – Textes officiels. Tome 2 : 1880-1939. Paris : Institut national de recherche pédagogique, 1995. pp.
127-140. (Bibliothèque de l’Histoire de l’Education, 5);
 
 Leur attention est plus particulièrement  attirée sur les articles  89 …100  de l’arrêté, art. relatifs aux écoles normales primaires.

Loi Goblet : loi de laïcisation du personnel enseignant, loi de séparation de l’église et de l’école publique. (30 octobre 1886)

  » La Loi portant sur l’organisation de l’enseignement primaire du 30 octobre 1886, dite » Loi Goblet » (d’après le nom du ministre de l’Instruction publique de l’époque) est une des grandes lois éducatives françaises. Elle prolonge les Lois Jules Ferry en confiant à un personnel exclusivement laïque l’enseignement dans les écoles publiques. Elle remplace les instituteurs religieux des congrégations enseignantes. Elle redéfinit aussi l’organisation de l’enseignement primaire. Elle renforce l’intervention de l’État dans l’organisation de l’enseignement élémentaire et en fonctionnarisant les instituteurs ».  
 
 
       Cette Loi  de 1886 constitue  un point de repère essentiel dans le processus de laïcisation en marche depuis 1880. Grâce à elle  « la République  a pu achever la réforme scolaire et affirmer le droit de la liberté contre le privilège de l’Église » : « l’école neutre assure pour l’avenir le triomphe définitif de la démocratie ».
 
     Les visiteurs intéressés pourront consulter , en cliquant ici, un document comportant :
 
                   A. Un texte de présentation générale de la Loi  Goblet,
 
                   B. Des extraits du rapport Ferrouillat de transmission au Sénat  du projet  de Loi de Jules Ferry ,
 
                   C. La transcription du texte intégral  des 68 articles,  tels qu’ils furent publiés au JO du 31 octobre 1886,
 
                   D. La reproduction de la caricature relative à  la promulgation et à la mise en application de cette Loi,  publiée dans Le Grelot du 7 novembre 1886. 

Faire vivre la laïcité et la mixité sociale à l’école publique !

Dans le numéro 322 (2020) de Valeurs Mutualistes ( le magazine des adhérents du groupe  MGEN) paru récemment, cette mutuelle met en exergue les liens naturels existant entre l’école publique et la laïcité, liens qu’il importe de restaurer et de consolider sans tarder. Nous souscrivons pleinement à ce propos qui engage notre futur et le devenir même de nos institutions républicaines.
 
         Pour illustrer et argumenter ce choix sociétal au moyen d’un projet d’établissement scolaire  en cours d’accomplissement au sein du Collège Nicolas Vauquelin (Quartier du Mirail, Toulouse) Valeurs Mutualistes propose à son lectorat un article inédit de Isabelle Guardiola. Il révèle que la démarche en cours ayant pour objet principal de construire et d’expérimenter avec les collégiens  une pratique laïque commune  conduit à des relations et à des débats apaisés entre  tous les acteurs de la vie scolaire. 
 
         Les visiteurs du site pourront consulter en cliquant ici   l’article de I. Guardolia  ainsi que  les propos recueillis lors  d’un entretien que lui a accordé Mme la Principale dudit Collège  où « il s’agit de faire vivre quotidiennement la laïcité« .
 
         Que Isabelle Guardolia  journaliste pigiste auteure de cet article,  Séverine Bounhol  journaliste responsable de rédaction et Christophe Lafond directeur de  Valeurs  Mutualistes  soient  chaleureusement remerciés de nous avoir permis de  reproduire et de représenter sur ce site les  deux  documents ayant trait à l’expérience fondatrice se déroulant dans le Collège Nicolas Vauquelin de Toulouse (F-31000). 

Faire face aux contestations de la laïcité et aux dérives du séparatisme.

Ce sont  ces termes  à charge que les maîtres et professeurs de l’Ecole publique rencontrent en  abordant l’année 2021. Pour les assurer de notre soutien et les engager à résister  avec discernement et fermeté à l’autocensure nous nous devons, pour le moins, de communiquer tant sur la réalité (statistique)de la situation que sur les expériences remarquables en cours pour promouvoir la laïcité   en milieu scolaire …
 
     Les  visiteurs de ce site  pourront consulter à ce propos , en cliquant ici
 
        1. L’état des lieux que tente de faire la fondation Jean Jaurès en ce début de 2021  (Document 1 ).
 
        2. Les informations disponibles dans différents media  sur  les projets pédagogiques initiés pour  « faire vivre quotidiennement la laïcité » à savoir :
 
                  -Au Collège public Nicolas Vauquelin , Quartier du Mirail à Toulouse ( in  MGEN, Valeurs mutualistes; 2020, 322 ,4-6) et suivre le lien :
 
 
                  -Au Lycée public  Anita-Conti  à Bruz (Ille-et- Vilaine) :  
 

                              JOURNÉE DE LA LAÏCITÉ – Lycée Anita Conti

                                       
                                          www.lycee-anita-conti-bruz.ac-rennes.fr › spip › article…

Regard de femme sur un mémorial orphelin (addendum)

 Après réflexion Jacques Denniélou, auteur  du propos attribué à la pleurante du Monument aux Instituteurs du Finistère Morts pour la France  sculptée par Armel Beaufils  ,    en a proposé une version alternative. Comme les deux  se complètent heureusement elles se trouvent désormais associées dans le document final  que les visiteurs pourront consulter en cliquant ici. 

Qu’y avait-il donc dans les bagages des normaliens ?

Certes des menus  objets  nécessaires à leur vie quotidienne . Cependant  en fin de scolarité normale   devaient s’y entasser les éléments du  » bagage normalien » qui les accompagnaient jusqu’à leurs premier postes d’instituteur  à l’école publique.   Mais ce bagage a changé de nature et de signification au fil des décennies . 
 
          Pour mieux s’en rendre compte les visiteurs sont invités à consulter (entre autres):
 
           1. Ce qui pouvait tenir lieu de bagage en 1887, en lisant l’article de  A. Vessiot paru dans la Revue Pédagogique  :  » Le bagage de l’élève-maître à sa sortie de l’école normale  » en suivant le lien:                      
 
         https://education.persee.fr/doc/revpe_2021-4111_1887_num_10_1_2185
 
               2. Ce qui semble prévaloir par les temps présents, en prenant connaissance  de l’article de Lucie  Roger  paru en 2016 dans Phronesis :
 
           » Le maître cultivé; sa définition et des implications pour une modélisation » auquel on pourra accéder par le lien :
 
https://books.google.fr/books?id=U1bfDQAAQBAJ&pg=PT150&lpg=PT150&dq=Phronesis+le+ma%C3%AEtre+cultiv%C3%A9&source=bl&ots=kThSX0mgHY&sig=ACfU3U2C_a6lXkwlqUcoVYWUeAeIs-nuew&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjE0e_JwZHuAhXEyYUKHUvuAJ8Q6AEwEHoECBMQAg#v=onepage&q=Phronesis%20le%20ma%C3%AEtre%20cultiv%C3%A9&f=false

          On y relèvera notamment  que « pour être des pédagogues cultivés, les enseignants doivent connaître au-delà des objets de la culture seconde contenu dans le programme ; être en mesure de rendre les savoirs intelligibles et signifiants pour les élèves ; avoir un regard critique sur ses propres origines, sur ses pratiques culturelles et sur son rôle social, etc. Il s’agit davantage d’une posture culturelle qui est attendue que d’une culture à transmettre ».

Réflexion sur l’air du temps et la laïcité par Guy GEORGES, ancien normalien (EN de Chaumont, Haute-Marne)

Le parcours de G. Georges  (1928-2018) fut exemplaire comme pédagogue et syndicaliste enseignant. On pourra s’en faire une première idée dans des extraits de  l’article de Luc Cedelle paru Le Monde annonçant le  décès d’un acteur majeur de l’éducation nationale ,le 14 février 2018 :

          » En 1945, il entre à l’école normale d’instituteurs. A sa sortie, quatre ans plus tard, repéré par le secrétaire départemental du SNI et futur secrétaire général de la FEN, James Marangé, il est détaché à la fédération des œuvres laïques, où se déploient ses compétences de pédagogue, de sportif et de musicien. 

       Né le 22 octobre 1928, fils d’un ouvrier coutelier et d’une ouvrière gantière, Guy Georges fut, à Chaumont (Haute-Marne) élève du cours complémentaire, filière qui, après l’école primaire, accueillait les bons élèves de la 6e à la 3e. En 1944, alors qu’il va sur ses 16 ans, le jeune homme échappe in extremis à une exécution sommaire par les troupes d’Occupation, qui pratiquent des représailles sur les civils après une action de la Résistance … ».

        « C’était un lutteur, plutôt taiseux, plus militant que tribun. Un caractère bien trempé, assumant les aspects conflictuels de la vie syndicale. Intransigeant sur les principes mais se méfiant des incantations, Guy Georges se posait toujours la question du « possible ». La disparition, à Maisons-Alfort (Val-de-Marne), le 3 février, à l’âge de 89 ans, de ce grand syndicaliste enseignant rouvre les pages d’une histoire toute récente. Guy Georges a été le secrétaire général d’un puissant syndicat qui n’existe plus, le Syndicat national des instituteurs (SNI), lui-même pièce maîtresse d’une imposante fédération aujourd’hui disparue, la Fédération de l’éducation nationale (FEN), au temps où les syndicats représentaient une force qu’ils voudraient bien retrouver aujourd’hui ». « (La mort du syndicaliste enseignant Guy Georges – Le Mondewww.lemonde.fr › Disparitions

        Les visiteurs intéressés pourront consulter sa biographie parue dans le Maitron   en  suivant le lien : https://maitron.fr/spip.php?article24338,notice GEORGES Guy, André, Lucien, Armand par Jacques Girault, version mise en ligne le 31 janvier 2009, dernière modification le 13 août 2019. 

 

        Ils pourront également prendre connaissance  d’un se ses derniers articles  écrit en  2015 en cliquant ici. Il est dévolu  à sa réflexion et à son combat pour la laïcité au sein des établissements scolaires publics. 
 
        Intitulé  « REFLEXION SUR l’AIR DU TEMPS », il fut adressé, par un « Instituteur de la Haute-Marne » à notre ami Fernand Lambert  (AEN de La Meuse). Ce dernier  l’a mis à notre disposition  pour insertion sur ce site. Nous l’en remercions  chaleureusement. 

Miscellanées pré et post-normaliennes en Meuse.

Pour étayer l’histoire normalienne et l’esprit qui présidait à sa constitution rien ne vaut les relations d’échanges entretenues  avec nos frères d’âme de l’école laïque, disséminés au gré des ans et des promotions normaliennes dans  nos différents départements. 
 
        Les visiteurs intéressés pourront consulter, en cliquant ici,  des éléments relatifs  tant  à l’abandon progressif de nos institutions normales qu’à  leurs origines  plus lointaines (école d’enseignement mutuel). Ils y découvriront de surcroît le témoignage des difficultés récurrentes à en conserver la mémoire . 
 
      Que Fernand Lambert  trouve ici nos remerciements pour avoir mis à notre disposition cette nouvelle contribution . 

Racines et valeurs normaliennes partagées !

 L’Association loi de 1901 « Les Amis de la Mémoire Pédagogique » du département de l’Hérault nous a autorisé à transcrire et à représenter, à partir de leur propre site internet, l’histoire émouvante et documentée des écoles normales de leur département. 
 
      Les visiteurs, intéressés par cette reconstitution en tous points remarquable, pourront en prendre connaissance en cliquant ici. Ils constateront que des expériences et les évènement scolaires liés à la laïcisation de  nos écoles se déroulant en territoires éloignés,  sensiblement aux mêmes époques, ont contribué à forger une mémoire et un esprit normaliens communs à l’origine de l’esprit de corps des instituteurs et institutrices publics de France. 
 
      Ils ne manqueront pas de souscrire à l’affirmation de nos amis de l’Hérault selon laquelle :   » Un élément (essentiel) de la mise en place d’une Ecole publique, c’est la formation des maîtres ».
 
      Que notre collègue  Michel Martinez qui nous a autorisé à reprendre ici  certains des documents présents sur le site dédié à son Association  soit chaleureusement remercié de sa  compréhension et de son soutien.