C’est avec beaucoup d’intérêt que nous assistons de la reprise des activités chez nos amis concarnois. C’est pourquoi nous proposons aux visiteurs de consulter l’annonce de leur prochaine réunion débat en cliquant ici et d’assister à la rencontre mentionnée .
Auteur/autrice : laurence
Au nom de la Raison, la Liberté, la Justice et de la Laïcité Jugeons les pseudo-fous ! Halte aux bouffées délirantes !
François Braize tente d’apporter des éléments de réponse à une question dont la singularité ne manque pas d’interpeller le bon sens du citoyen ordinaire. Cet auteur « revient sur le meurtre de Sarah Halimi et sur l’excuse du non-discernement dont a bénéficié le meurtrier. En l’état actuel de la législation, il ne s’agit pas d’un déni de droit, mais c’est précisément pour cette raison que l’affaire pose la question d’une évolution souhaitable de la législation en matière d’irresponsabilité pénale. C’est en effectuant un détour juridique inopiné que l’auteur examine cette possibilité. » Les visiteurs pourront consulter l’article de François Braize à l’adresse suivante :
Au delà de l’émotion légitime suscitée par le meurtre de Sarah Halimi et de l’indignation causée par la mise à jour- sous expertises- de l’irresponsabilité pénale du meurtrier au moment des faits, les visiteurs pourront compléter leur appréciation en prenant connaissance d’éléments relatifs :
– à la vie et à la personnalité de Sarah Halimi en allant à l’URL suivante :
https://www.lefigaro.fr/vox/societe/qui-etait-sarah-halimi-20210426
où Noémie Halioua ,journaliste et auteure de L’Affaire Sarah Halimi, raconte qui était Sarah Halimi et retrace les dernières heures de sa vie. dans un article paru le 26 avril 2021 dans Le Figaro
– à l’analyse juridique du traitement de l’affaire par Sajjad Hasnaoui-Dufrenne,(28 avril 2021) avocat , à l’URL suivante :
https://www.dalloz-actualite.fr/flash/affaire-sarah-halimi-peu-importent-raisons-de-folie
-Il ressort que « peu importent les raisons de la folie, celui qui commet un acte sous l’emprise d’une bouffée délirante ayant aboli son discernement au moment des faits ne saurait être tenu pénalement responsable, quand bien même ce trouble psychique aurait été causé par une consommation régulière de produits stupéfiants”.
– Comment aussi , à l’instar de Henri Pena RUIZ ,ne pas être bouleversé par l’assassinat de Sarah Halimi et par l’absence de procès véritable, que motiverait l’irresponsabilité pénale supposée de son meurtrier Kobili Traoré en découvrant le billet d’humeur du philosophe : » Affaire Sarah Halimi : une maladie mentale se comprend, un crime se juge » publié le 15 mai 2021 dans Marianne :
– On pourra enfin prendre connaissance de l’article documenté de Hugo Partouche et Luca Bordas paru dans Regards du 30 avril 2021 . Intitulé » Au-delà de l’émoi tentative d’explication de la décision de la cour de cassation ». On y souligne entre autres : « Compte tenu de l’indignation compréhensible suscitée par cette décision, il semble utile de chercher à comprendre les raisons qui ont pu conduire la plus haute juridiction judiciaire à déclarer le meurtrier de Sarah Halimi irresponsable pénalement et à priver les victimes d’un procès ; que cette indignation serve à un dialogue entre les citoyens et la justice qui est rendue en leur nom » . Le document est accessible à :
VICTOR HUGO et la Commune de Paris de 1871
Pour introduire une interview imaginaire de l’écrivain par Maurice Rajsfus (Faisons vivre la Commune) , Mediapart présente ainsi la relation singulière de Victor Hugo à l’Insurrection qui se termina par la Semaine sanglante :
» Témoin attentif de la Commune de Paris, Victor Hugo eût, à l’égard des Fédérés, une attitude des plus curieuses. Sans être proche de Thiers et des Versaillais, il n’en restait pas moins dubitatif quant à l’avenir de ce pouvoir révolutionnaire qui ne voulait pas se contenter d’une République – peu républicaine – proclamée le 4 septembre 1870, par Arago. Pour l’auteur des Misérables, les Communards seraient en manque de personnalités importantes pour être sérieusement reconnus. Peut-être regrettait-il de ne pas avoir été approché. En fait, il tentait de faire comprendre qu’il lui aurait été difficile de siéger aux côtés de ceux qu’il considérait tels des « inconnus indignes » de représenter le peuple parisien en insurrection. D’où les questions qu’il aurait été possible de lui poser – les réponses fournies ici n’étant en rien imaginaires et provenant de ses écrits et interventions publiques de l’époque ».
Les visiteurs pourront consulter ce dialogue insolite, ô combien révélateur, en suivant le lien :
On pourra aussi prendre connaissance de ce point de vue rapporté par Paul Lidsky sur le site” Les Amis et Amies de la Commune de Paris” en suivant le lien:
Les visiteurs sortiront difficilement de l’ambigüité étonnante entretenue par l’écrivain . Son prolongement se trouve résumé dans le serment exemplaire exprimé par Maurice Rajsfus:
» Pour ce qui nous concerne, héritiers moraux des Fédérés, nous ferons en sorte que le voile de l’oubli ne recouvre jamais les tombes de ces Communards qui combattaient pour un monde meilleur. Et nous ne cesserons d’expliquer qu’il est nécessaire de Faire vivre la Commune ! »
Liberté d’expression et convictions religieuses : retrouver le bon cap après les critiques des missives de François Héran aux professeurs.
Deux articles ont été publiés à ce propos sur Mezetulle, le blog note de Catherine Kintzler, après l’assassinat sauvage de Samuel Paty. Les visiteurs pourront en prendre connaissance aux adresses suivantes :
« Vous enseignez la liberté d’expression ? N’écoutez pas François Héran ! » par Gwénaële Calvès, Mezetulle, 3 novembre2020
URL : https://www.mezetulle.fr/liberte-de-croyance-et-liberte-dexpression-selon-francois-heran-par-vt/
« Liberté de croyance et liberté d’expression selon François Héran » par Véronique Taquin, Mezetulle, mai 2021.
Le second de V. Taquin a déjà fait l’objet d’une insertion sur ce site :https://asvpnf.com/index.php/2021/05/22/la-lettre-aux-professeurs-sur-la-liberte-dexpression-de-francois-heran-revisitee-dans-le-detail-par-veronique-taquin
URL : https://www.mezetulle.fr/dossier-liberte-de-croyance-liberte-dexpression-critique-lettres-f-heran/.
Pour essayer de se retrouver dans le débat entre liberté d’expression , liberté de religion, liberté de culte, liberté de croyances et protection des valeurs républicaines de laïcité car c’est bien de cela qu’il s’agit, il semble nécessaire- sans fermer un débat qui semble nécessaire à certains – de revenir aux principes que Jules Ferry exposait dans sa lettre aux instituteurs du 17 novembre 1883 que l’on trouvera sur ce site et notamment à ce propos simple et intelligible qui conserve, en 2021, toute son actualité : “Demandez-vous si un père de famille, je dis un seul, présent à votre classe et vous écoutant, pourrait de bonne foi refuser son assentiment à ce qu’il vous entendrait dire. Si oui, abstenez-vous de le dire, sinon parlez hardiment.” . Parlant par ailleurs de laïcité et de tolérance vis-à- vis des sentiments religieux, il clamait haut et fort : “Si un instituteur public s’oubliait assez pour instituer dans son école un enseignement hostile, outrageant pour les croyances religieuses de n’importe qui, il serait aussi sévèrement et rapidement réprimé que s’il avait commis cet autre méfait de battre ses élèves ou de se livrer contre eux à des sévices coupables.”
Pourrait-on espérer qu’à l’instar des hussards de la République chers à Jules Ferry formés à ces principes et les ayant largement propagés pour le bien commun, les professeurs de la nouvelle génération puissent venir s’y ressourcer…avant qu’il ne soit trop tard?
Ce retour aux sources voire aux racines n’empêche en rien, bien au contraire, l’enrichissement intellectuel conduisant à la connaissance voire à la maîtrise des analyses disponibles dans le domaine telles celles de :
Ruth Dijoux (2012) :
https://www.erudit.org/fr/revues/cd1/2012-v53-n4-cd0352/1013010ar/resume/
La liberté d’expression face aux sentiments religieux; approche européenne (Les Cahiers de droit Volume 53, Numéro 4, Décembre 2012, p. 861–876)
Blandine Chelini-Pont et al. (2008):
https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-02972754/
La lumière jaillira-t-elle de cette complexité ? Il faut le souhaiter .
La Commune de Paris ; la Semaine sanglante (21mai-28 mai 1871)
On rappellera ici que selon Hérodote ( https://www.herodote.net/28_mai_1871-evenement-18710528.php) :
“Dix semaines plus tôt, le 18 mars, des Parisiens humiliés par la défaite de leur pays face aux Prussiens, s’en étaient pris aux troupes gouvernementales. Le chef du pouvoir exécutif, Adolphe Thiers, avait déserté sur le champ Paris pour Versailles. Un mouvement insurrectionnel improvisé avait alors assumé le pouvoir dans la capitale sous le nom de «Commune de Paris». Mais dès la signature du traité de paix avec l’Allemagne, le 10 mai, Adolphe Thiers obtient de l’occupant prussien la libération anticipée de 60 000 soldats. Il lance aussitôt contre la capitale 130 000 hommes, dont les anciens prisonniers et beaucoup des campagnards recrutés et formés à la hâte. L’assaut commence le 21 mai, dans le quartier du Point du Jour, à Boulogne. Les Versaillais ont en face d’eux une dizaine de milliers de fédérés déterminés. Ils doivent conquérir les barricades l’une après l’autre. Les combats de rue feront au total 4 000 tués (877 du côté des troupes versaillaises). S’ajoutent à ce bilan les victimes de la répression car, à l’arrière, des « liquidateurs » tuent méthodiquement les suspects. Une vingtaine de «cours prévôtales» jugent hâtivement les hommes et les femmes pris les armes à la main et les font fusiller sur place. Les Communards ripostent en faisant fusiller environ 80 otages. Ils allument aussi des foyers d’incendie. Du fait de ceux-ci et des bombardements, plusieurs monuments illustres partent en fumée. Parmi eux le palais des Tuileries, le palais de Justice gothique, l’Hôtel de Ville hérité de la Renaissance, le Palais-Royal et le palais d’Orsay…
Le bilan total de la Semaine sanglante est d’environ 20 000 victimes, sans compter 38 000 arrestations. C’est à peu près autant que la guillotine sous la Révolution. À cela s’ajoutent les sanctions judiciaires. Les tribunaux prononceront jusqu’en 1877 un total d’environ 50 000 jugements. Il y aura quelques condamnations à mort et près de 10 000 déportations (parmi les déportées qui rejoindront les bagnes de Nouvelle-Calédonie figure une célèbre institutrice révolutionnaire, Louise Michel). L’amnistie ne viendra qu’en 1879 et 1880”.
En ce 150è anniversaire de la Commune il est nécessaire de rappeler ce que l’on ne rappelle que discrètement aux anniversaires de ce massacre qui témoignait de la véritable haine génocidaire des versaillais exprimée et mise en oeuvre par leur maître à penser, un certain Adolphe Thiers.
Comme le souligne Georges Soria dans son ouvrage monumental sur la “Grande Histoire de la Commune” dans ces journées qui vont du 21 au 28 mai 1871 et dont Paris fut le cadre dantesque, luciférien, il y a deux phénomènes si inextricablement enchevêtrés que leur analyse s’en trouve singulièrement appauvrie si l’on tente de les approcher séparément . Il s’agit :
D’une part , la bataille de rue menée plusieurs jours durant par 10000 (?) 20000(?) Fédérés tout au plus ,contre les 130 000 hommes de Mac-Mahon,
1. L’article des Amis et Amies de la Commune(https://www.commune1871.org/la-commune-de-paris/histoire-de-la-commune/commune-1871-ephemeride/1260-commune-1871-ephemeride-21-mai-avant-l-offensive-finale-le-retour-de-la-minorite) intitulé :
3. L’article “ Le 21mai 1871 débutait la semaine sanglante” paru dans REBELLYON.info que l’on trouvera à :
https://rebellyon.info/Le-21-mai-1871-debutait-la-Semaine-18833#:~:text=Retour%20de%20l’ordre%20bourgeois,46.835%20seront%20fait%20prisonnier.es.
4. L’article intitulé “ Les enfants combattants de la Commune (précisions sur deux communards) que l’on consultera à l’adresse : https://www.commune1871.org/la-commune-de-paris/histoire-de-la-commune/chronologie-au-jour-le-jour/970-les-enfants-combattants-de-la-commune-precisions-sur-deux-communards
6. Une reproduction du tableau de Léopold Flameng “Sur un barricade” en cliquant sur Document 3
Amicale Laïque de Concarneau Reprise des activités
Les visiteurs intéressés pourront consulter l’annonce de cet évènement en cliquant ici .
La Lettre aux professeurs sur la liberté d’expression de François Héran revisitée dans le détail par Véronique Taquin
Selon Catherine Kintzler (Mezetulle, 19 mai 2021), « Véronique Taquin a lu de près le livre de François Héran Lettre aux professeurs sur la liberté d’expression . Dans cette analyse critique détaillée et documentée, elle met en évidence, notamment, comment F. Héran appelle de ses vœux un droit multiculturaliste (sous forme d’une diversité juridique surplombante) qui, par l’effet d’une législation européenne fantasmée, obligerait la France à réviser le droit laïque et républicain engoncé dans un « particularisme ». Au passage quelques énormités et sophismes sont épinglés, tel le présupposé paternaliste selon lequel les immigrés seraient naturellement brimés par la loi laïque et ne pourraient pas en être, comme les autres, les bénéficiaires – cela en dit long sur une conception de la liberté qui consiste à préserver l’identité et les traditions religieuses figées dans une essence. Une analyse approfondie est également consacrée au retour du délit de blasphème par le biais victimaire des sensibilités offensées, ainsi qu’à la notion infalsifiable de discrimination indirecte. Finalement, pour décider une « nuit du 4 août » à l’envers – événement qui inaugurerait une politique racialiste détruisant le droit national et l’égalité devant la loi – les experts d’un courant identitaire des études postcoloniales seraient-ils plus légitimes que les citoyens ? ».
Telle se présente l’analyse d’un article fondateur de Véronique Taquin que tous les visiteurs, défenseurs de la Laïcité Républicaine à la française, doivent s’empresser de lire et de méditer pour ne pas céder la place aux révisionnistes de la laïcité, aux pourfendeurs des « privilèges blancs » et autres contre-révolutionnaires préparant une nuit du 4 août (1789) à l’envers . Ils pourront le consulter à l’adresse :
URL : https://www.mezetulle.fr/liberte-de-croyance-et-liberte-dexpression-selon-francois-heran-par-vt/
Protégé : Liberté de croyance et liberté d’expression selon François Héran (par VT) Réviser la laïcité, pourfendre le « privilège blanc » : une nuit du 4 août à l’envers
www.mezetulle.fr
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« Liberté de croyance et liberté d’expression selon François Héran » par Véronique Taquin, Mezetulle, mai 2021.
Tout ceci et notamment le Livre soumis à la critique renvoient à la publication des caricatures de Mahomet par Charlie Hebdo en février 2006 et au procès y afférent conduisant à la relaxe de l’hebdomadaire en raison de principes fondateurs qu’il convient de rappeler :
« Attendu qu’en France, société laïque et pluraliste, le respect de toutes les croyances va de pair avec la liberté de critiquer les religions quelles qu’elles soient et avec celle de représenter des sujets ou objets de vénération religieuse ; que le blasphème, qui outrage la divinité ou la religion, n’y est pas réprimé, à la différence de l’injure, dès lors qu’elle constitue une attaque personnelle et directe dirigée contre une personne ou un groupe de personnes en raison de leur appartenance religieuse ;
Attendu qu’il résulte de ces considérations que des restrictions peuvent être apportées à la liberté d’expression si celle-ci se manifeste de façon gratuitement offensante pour autrui, sans contribuer à une quelconque forme de débat public capable de favoriser le progrès dans les affaires du genre humain. »
Que Catherine Kintzler soit cordialement remerciée de nous avoir autorisé à reproduire cette annonce importante parue dans son blog-revue.
La raison d’Eglise l’emporte sur la Raison au sein de la hiérarchie ecclésiale pour traiter des abus sexuels du clergé hexagonal.
Ce constat amer est celui de Philippe Ardent qui s’en explique dans son article publié le 6 mars 2021 dans Golias Hebdo sous l’intitulé :
“Abus dans l’Eglise: coupables ou irresponsables?”
Philippe Ardent écrit en effet : « Fin mars, les évêques français ont allumé leurs ordinateurs pour se retrouver par écrans interposés et aborder, dans leur petit « entre soi » qui se veut cosmique, la délicate question des abus sexuels commis par le clergé hexagonal. La connexion des écrans n’est pas toujours synonyme de connexion des synapses. Un mois auparavant, l’épiscopat débattait sur la question épineuse de l’indemnisation à accorder aux victimes d’abus. On reste toujours dans cet entre-soi entre professionnels du discernement, les évêques pensent toujours qu’ils savent ce qui est bon pour eux, pour l’Eglise et pour le monde. Ils sont probablement les derniers à le penser… «
Les visiteurs du site pourront consulter l’article cliquant ici ou à l’ URL : https://www.golias-editions.fr/2021/05/06/abus-dans-leglise-coupables-ou-irresponsables/
Cette perception des faits fait l’unanimité (parfois en termes plus mesurés !) notamment dans les coupures de presse que l’on pourra découvrir ci-dessous :
Titre de L’Humanité du 3 mars 2021 suite aux travaux d’enquête de la Ciase (Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Eglise URL :https://www.ciase.fr)
Le président de la Commission sur les abus dans l’Église catholique a tenu un point d’étape mardi. Le nombre des victimes pourrait atteindre voire dépasser les 10 000.« Dans ma carrière, j’ai eu des affrontements avec de très hauts personnages de l’État. Mais rien n’égale le fait d’écouter en profondeur le récit de quelqu’un qui a vécu des abus sexuels. »Jean-Marc Sauvé, 71 ans, n’a pas caché combien il avait été secoué par les deux ans passés à la tête de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (Ciase), formée à l’initiative de l’institution en 2018, à la suite de plusieurs scandales.
Lire l’article de Alexandre Fache à l’URL : https://www.humanite.fr/eglise-les-violences-sexuelles-ce-crime-de-masse-700834
Titre de La Croix du … mai 2021 :
« L’Église face à la pédophilie et aux abus sexuels »
Affaire Preynat, révélations sur Jean Vanier, religieuses abusées… Retrouvez dans ce dossier tous les articles de La Croix consacrés aux abus sexuels dont ont été victimes des mineurs ou des adultes. (URL :https://www.la-croix.com/Religion/l-Eglise-face-a-la-pedophilie)
Titre de Réforme du 2 mars 2021:
« La Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église rendra son rapport dans six mois »
“Le président de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église a rappelé ses axes de travail et qualifié les abus sexuels de « crimes de masse » dépassant largement les rangs catholiques. Ce 2 mars, Jean-Marc-Sauvé, le président de la Ciase a donné un dernier point presse avant la remise de son rapport le 30 septembre prochain. Il rappelle que cette instance, formée en novembre 2018 et constituée de vingt-deux membres, s’applique à accorder « une place privilégiée à la parole des victimes ». Et espère que cette enquête approfondie, concentrée sur les actes perpétrés par les responsables de l’Église catholique depuis 1950, fera figure de pionnière pour apporter justice aux victimes des violences sexuelles dans l’ensemble de la société …”( Augustine Passilly; URL : https://www.reforme.net/gratuit/2021/03/02/la-commission-independante-sur-les-abus-sexuels-dans-leglise-rendra-son-rapport-dans-six-mois/).
Anastasie : son réveil et ses atteintes aux libertés fondamentales .
Tel est le titre de l’article de Jean-Yves Mollier paru le 11 avril 2021 dans Mezetulle, le blog-revue de Catherine Kintzler. L’auteur a écrit de nombreux ouvrages consacrés à l’histoire du livre, de l’édition, de la lecture et de la censure. Il propose ici « une réflexion documentée sur les résurgences de la censure un peu partout dans le monde. Après en avoir rappelé les sources au début du XXe siècle et quelques développements ultérieurs, il évoque les ravages provoqués par les “sensitivity readers”, et plus généralement les effets négatifs du communautarisme et de la “cancel culture”. Il analyse ce faisant l’émergence d’une prétendue progressive “censorship”, conséquence du mouvement” Political correctness” et examine l’affaire « Présumés innocents » survenue à Bordeaux en 2000. En conclusion, ce tour d’horizon insiste sur la capacité des réseaux sociaux à lyncher symboliquement ceux qui sortent des sentiers battus. »
Les visiteurs intéressés et sans doute indignés pourront consulter le document à l’adresse :
https://www.mezetulle.fr/nouvelle-ere-de-la-censure-par-jym/
Faut-il rappeler par ailleurs:
-que 2021 a été annoncée « année de la censure » par Le Média (https://www.lemediatv.fr/emissions/2021/2021-annee-de-la-censure-jRSLJRkVTSyNrnM9TacoMg),
-que le 12 mars 2021 fut Journée mondiale de la lutte contre la cybercensure( https://rsf.org/fr/journee-mondiale-de-lutte-contre-la-cybercensure-2021-rsf-agrandit-sa-bibliotheque-virtuelle-sur),
-que les atteintes à la liberté de la presse sont monnaie courante (https://www.franceculture.fr/emissions/la-question-du-jour/la-liberte-de-la-presse-francaise-est-elle-menacee),
-que la censure privée constitue une menace permanente pour la liberté d’information (La censure privée menace la liberté d’informer – Vœux de J.-L. Mélenchon à la presse – La France insoumise),
-que l’autocensure est devenue une pratique courante chez les enseignants(Quand les profs s’autocensurent sur la laïcité : « Être enseignant, c’est être seul »).
Au total on répètera que sans liberté d’expression il n’existe pas d’information. Il s’agit donc, entre autres, de défendre le droit d’imprimer et celui du Livre qui en résulte.(https://www.philomag.com/livres/sauver-la-liberte-dexpression)
Echos de turpitudes criminelles vaticanes: Meurtres au Saint-Siège, l’affaire Tornay-Estermann.
Vingt-trois ans après les meurtres perpétrés, non loin des appartements du pape Jean-Paul II, qui à l’époque avaient fait grand bruit, la réalité de la culpabilité du jeune garde suisse Cedric Tornay se retrouve de nouveau à l’ordre du jour suite aux contestations de sa famille. En d’autres termes la question se pose de savoir si Cedric Tornay, à l’instar d’un nouvel épisode d’un « Da Vinci code à la Dan Brown » n’aurait-il pas été suicidé (sic !) dans les murs du Vatican le 4 mai 1998 ?
Selon L’Express « ce pourrait être le titre d’un film: Meurtres en série au Vatican. Le 4 mai 1998, trois personnes sont mortes. De mort violente, dans des circonstances troubles. A ce jour, toujours pas d’explications rationnelles ni convaincantes. Sherlock Holmes, à l’aide! Durant de longues années, cette énigme empoisonne la curie romaine. Crimes il y a eu, c’est une certitude. A l’arme à feu, c’en est une autre. Les victimes? Deux intimes du pape: son chef de la garde suisse, le colonel Aloïs Estermann, 44 ans, promu la veille à ce poste de confiance, et son épouse, Gladys. L’assassin? Le Vatican, lui, n’a aucun doute: le coupable n’est autre qu’un vice-caporal de la garde de 23 ans, Cédric Tornay. Le mobile? La vengeance. Seulement, voilà: impossible d’interroger le suspect. Et pour cause: il s’est suicidé juste après avoir accompli son forfait. » ( L’Express; 27juin 2002,Faits divers du monde: meurtres au Vatican ).
Pour tenter de comprendre, comment la justice de Dieu n’est pas nécessairement celle des Hommes, les visiteurs pourront consulter, en cliquant ici, un article de Frédéric Martel paru le 14 mai 2021 dans Golias news (https://www.golias-editions.fr/golias-news/) où sont soulignées, sans complaisance, certaines incohérences d’un dossier à charge pour la curie romaine .