L’histoire républicaine de la laïcisation de l’école publique et des autres institutions ne s’arrêta pas, comme par enchantement, suite au vote de la Loi de Séparation de 1905. Ainsi, suite à la Grande Guerre et à l’union sacrée qui s’en suivit, la laïcité fut de nouveau attaquée de manière frontale par l’église catholique dès la victoire électorale du Cartel des Gauches en 1924. (cf.
Auteur/autrice : laurence
» L’avenir d’une désillusion : l’État et la République »
Les visiteurs intéressés par l’histoire du devenir de la République française et de celle de ses institutions pourront consulter, en suivant le lien proposé , l’analyse de l’ouvrage de Pierre Birnbaum (2019) par Sabine Prokhoris , analyse parue dans Mezetulle le 25 février 2021.
Pour le Professeur maîtriser sa discipline reste le fondement de sa pédagogie et de son autorité !
Savoir nommer les choses essentielles : Définition de la laïcité par Ferdinand Buisson (1911)
Célébration de la Journée Internationale pour les Droits des Femmes Quimper; 6 mars 2021.
La Journée Internationale des Femmes (selon l’appellation officielle de l’ONU ; en anglais, International Women’s Day ou IWD), également appelée Journée Internationale pour les Droits des Femmes dans certains pays comme la France, est célébrée le 8 mars. C’est une journée internationale mettant en avant la lutte pour les droits des femmes et notamment pour la réduction des inégalités par rapport aux hommes.
Les visiteurs de ce site et leurs proches sont invités par les « communistes finistériens et leurs sympathisants » à la célébration de cette journée plus particulièrement dévolue cette année au lien entre les luttes pour l’égalité femmes-hommes et la crise pandémique qui traverse le monde sous l’intitulé thématique :
« Leadership féminin : pour un futur égalitaire dans le monde de la Covid-19« .
Que Mme Yvonne Rainero soit chaleureusement remerciée pour nous avoir adressé cette invitation et pour nous avoir autorisé à la reproduire en vue de son insertion sur ce site.
Enseigner les faits religieux et leur réfutation à l’école publique laïque en 2022.
Par les temps présents, une telle pratique pédagogique est présentée, notamment dans les medias, comme relevant d’une gageure… lorsqu’elle n’est pas occultée par certains de ceux qui en ont la charge, par l’exercice d’une autocensure. Et pourtant dans notre école publique républicaine la laïcité est la règle intangible depuis 1886 tant pour le contenu de l’enseignement que pour le personnel enseignant.
Pourquoi faut-il en rappeler l’urgence ? S’agit-il de relancer l’enseignement du fait religieux –ou des faits religieux- à l’école ou l’enseignement laïque des faits religieux ou encore l’enseignement du fait religieux à l’école laïque ? On pourrait y ajouter pour tenter de nommer les « choses » … l’enseignement des faits religieux dans les écoles privées, confessionnelles ou pas sans compter l’enseignement du fait religieux -défi pour la laïcité- et leurs réciproques que l’on oublie très généralement de mentionner.
Pour éviter de retomber dans un florilège d’expressions masquant des assertions différentes faut-il rappeler que ce rappel à l’ordre des autorités académiques ne fait que reprendre « ce qui a toujours figuré dans les programmes et confié au jugement éclairé des professeurs des disciplines critiques » (C. Kintzler, 2021 )? S’agirait-il tout simplement d’une incitation forte à éduquer à la laïcité et à la liberté de conscience, à la tolérance et à la fraternité qu’ elle implique ?
Les visiteurs intéressés dont invités à consulter, en cliquant ici un article fondateur de Catherine Kintzler faisant suite à la parution de l’ouvrage d’Aline Girard paru dans la Lettre de Mezetulle du 1er mars 2021. Il est intitulé :
« Enseigner le fait religieux à l’école : une erreur politique ? »,
sur le livre d’Aline Girard ( Minerve, 2021)
On pourra ainsi se rendre compte qu’il ne s’agit pas d’enseigner la laïcité parallèlement au(x) fait(s) religieux ou plus simplement de relier enseignement et fait religieux… Il s’agit bien dans le cadre institutionnel de l’école publique de rappeler sans faiblesse ni concession que l’urgence laïque est effectivement de réinstituer l’école. Il revient alors à celle-ci de s’interroger sur la place que doit occuper le fait religieux dans la pédagogie de la laïcité et de considérer en toute objectivité que les religions sont des objets d’études historique, sociologique, philosophique sans compter leur intérêt comme sources d’inspiration artistique. Il lui revient aussi, en toute impartialité de faire référence à l’irréligieux voire à l’areligieux en affirmant que ces « faits » donnent également accès à la spiritualité et aux questions métaphysiques.
Que Catherine Kintzler soit chaleureusement remerciée de nous avoir autorisé à reproduire son article de façon à le représenter sur ce site.
Professeur de philosophie à l’ Ecole normale d’Instituteurs de Quimper, philosophe de la sociologie du sport : MICHEL BOUET.
Lien : https://www.cairn.info/revue-le-telemaque-2006-2-page-131.htm
Quoi qu’il en soit et pour ceux qui ont bénéficié des enseignements de M. Bouet on retiendra avec Bernard Jolibert :« qu’il ne suffit pas de parler, de questionner, d’échanger, d’user de raisonnements, voire de douter de tout pour se montrer philosophe, il faut être capable de remettre en question ce qu’on pense (son objet), de se demander comment on le pense (méthode) et de s’interroger sur les limites de sa propre pensée comme être raisonnable (véracité) ». Il s’agissait donc de porter et de mettre en pratique ce message devant ses élèves, pour leur émancipation !
Les visiteurs intéressés par des éléments marquants de la biographie de M. Bouet pourront consulter, en cliquant ici , un document rapportant des points essentiels qu’ils pourront approfondir en suivant les liens proposés.
Prémices de la célébration du centenaire de la Révolution à Quimper…
Les élèves-maîtres en formation professionnelle à l’école d’application Jules Ferry de Quimper étaient affublés du surnom de « P’tits boucs » par les écoliers de « La Jules »!
Haro sur le professeur de philosophie, défenseur sans concession de la laïcité et de la liberté d’expression !
Didier Lemaire, le prof de philo de Trappes, est-il un provocateur ou un lanceur d’alerte?
par
https://www.nouvelobs.com/education/20210216.OBS40294/didier-lemaire-le-prof-de-philo-de-trappes-est-il-un-provocateur-ou-un-lanceur-d-alerte.html
Affaire Didier Lemaire :
« Un bon laïque est un laïque mort »