Contre la dictature de la connerie : le « Trop cons! » d’indignation et d’humeur

de  

François Braize.

 

 Par les temps présents  le billet  de cet auteur, publié récemment sur son  Blog   fait le plus grand bien. Les visiteurs pourront le consulter en cliquant ici où en prendre directement connaissance à l’adresse  :

https://francoisbraize.wordpress.com/2021/08/08/trop-cons

 

 Ils y  trouveront également des éléments de discussion de ce propos salutaire .

Pour garder le moral et bien aborder les péripéties du futur, les visiteurs pourront se rassurer en se référant à Albert Einstein qui faisait observer avec humour :

« Deux choses sont infinies : l’Univers et la bêtise humaine. Mais en ce qui concerne l’Univers, je n’en ai pas encore acquis la certitude absolue  » 

 Que François Braize  soit chaleureusement remercié  pour son juste propos,  trouvé au bon moment  et pour nous avoir autorisé à le reproduire afin de le représenter  sur ce site . 

« Plaidoyer-embellie » de la période estivale pandémique 2021 occupée par les « ANTIs…! »

Ecrit et publié par la philosophe Catherine Kintzler, il fournit l’opportunité de se rassurer  tout en rassurant ses proches ,  restant persuadé que  la Raison, le Raisonnement et la Science n’ont aucune concession à faire aux « rationalisations de positions arrêtées à l’avance » puisant aux racines de l’obscurantisme.

Les visiteurs pourront s’en convaincre en cliquant ici  pour découvrir le document correspondant publié le 10 août 2021 dans Mezetulle, le Blog revue de  C. Kintzler .  Ils pourront également y accéder à l’adresse :

 https://www.mezetulle.fr/vaccination-et-passe-sanitaire-quelques-reflexions/

  Il s’intitule :

 « Vaccination et passe sanitaire, quelques réflexions « 

 
Que notre Collègue Catherine Kintzler soit félicitée pour sa vigilance et pour l’importance de sa contribution. Nous la remercions d’en accepter la reproduction et la représentation sur ce site .  

« L’Immunité, la vie. Pour une autre Immunologie” de Marc Daëron, lu par C. Kintzler

par 

Catherine Kintzler

  Mezetulle ,  7 août 2021

« Proposant une réflexion épistémologique qui puise aux meilleures sources contemporaines mais aussi – et il s’en réclame à juste titre – à la grande tradition française de philosophie des sciences de Claude Bernard à François Jacob, de Gaston Bachelard à Georges Canguilhem et à François Dagognet, le livre de Marc Daëron, “L’Immunité, la vie. Pour une autre immunologie”.Paru  en 2021  chez Odile Jacob), il s’adresse aussi bien aux spécialistes de l’immunologie qu’à un grand public éclairé qui ne rechigne pas à l’effort intellectuel et qui même en redemande. En l’occurrence, cela en vaut vraiment la peine car on a affaire ici à un ouvrage de référence qui éclairera et fera penser tout lecteur, que ce soit par la minutie d’un savoir sur un objet « pointu » et que l’actualité ne cesse de mettre en lumière, que par l’ampleur et la profondeur de sa réflexion philosophique ». URL :https://www.mezetulle.fr/limmunite-la-vie-de-marc-daeron-lu-par-c-kintzler/.

  Suite à la recension qu’elle en a effectuée, Catherine Kintzler écrit : « « Le tour de force du livre apparaît particulièrement dans ce moment. Il n’est pas seulement de s’adresser aussi bien aux spécialistes exigeants qu’aux lecteurs généralistes, il est de ne pas les dissocier, et d’inviter les uns comme les autres à oser aborder sans préjugé ce qu’ils auraient pu rejeter ou négliger – que ce soit par humilité ou par orgueil – comme étant au-dessus ou au-dessous de leur capacité ». Les visiteurs pourront la consulter en en cliquant ici (Document 1).

Quoi qu’il en soit et compte tenu des enjeux et de l’actualité sanitaire, l’approche proposée  pourrait  se trouver  facilitée par quelques rappels  :

 1. »En biologie et en médecine, l’immunité, est la capacité (naturelle ou acquise) d’un organisme à se défendre contre des substances étrangères et des agents infectieux (bactéries,  virus,agents infectieux ).C’est l’une des principales lignes de défenses biologiques. Elle est mobilisée pour combattre l’infection et les maladies infectieuses, ou toute intrusion biologique indésirable, tout en présentant une certaine tolérance immunologique . Celle-ci est nécessaire pour éviter allergies  et  maladies auto-immunes et empêcher le rejet de l’embryon (du foetus par l’organisme de la mère) ».  D’après Wikipedia:  https://fr.wikipedia.org/wiki/Immunit%C3%A9_(m%C3%A9decine) .

 
2.Selon le  CNRTL  on définit  l’immunité  (en médecine et physiologie) comme : L  » État de résistance d’un organisme contre la pénétration ou la présence d’agents extérieurs, molécules, microbes, tissus greffés, etc. L’ Immunité non spécifique est assurée par la peau, les muqueuses, certaines sécrétions, et par le mécanisme de phagocytose. L’Immunité spécifique,  permet à l’organisme de résister à un antigène déterminé. Les lymphocytes sont les cellules qui assurent l’immunité spécifique, soit directement, soit indirectement, par les anticorps qu’ils sécrètent.  On parle d’Immunité naturelle, spontanée, indépendante de toute rencontre avec un antigène, et propre à tous les individus d’une même espèce. On parle aussi  d’Immunité acquise, celle qu’une personne présente contre certaines maladies qu’elle a contractées par le passé ou contre lesquelles elle a été vaccinée. »  (Cf. https://cnrtl.fr/definition/academie9/immunit%C3%A9).

 

3. La notion de « système immunitaire » mérite aussi quelques éléments de réflexion tels que présentés par  Marilia Aisenstein dans un article  intitulé  « Immunités » paru  en 2003 (https://www.cairn.info/revue-francaise-de-psychosomatique-2003-1-page-97.htm ) où l’on retiendra ici que «  Immunité vient du mot latin immunis, littéralement « exempt », sa première acception est donc celle de privilège; il s’agit du droit à bénéficier d’une dérogation à la loi commune…La question peut  se poser de savoir comment s’est effectué le  glissement de sens qui nous amène à l’acception médicale et clinique actuelle de ce mot  en partant d’immunité ecclésiale, d’immunité diplomatique voire d’immunité parlementaire…  Selon l’auteure l’extension  a dû s’effectuer autour d’une notion aujourd’hui ancienne, celle d’« immunité spécifique spontanée ». Cette immunité spécifique spontanée serait au fond le privilège dont jouit un sujet, ou un organisme, de n’être pas affecté de tel ou tel mal. « L’immunité spécifique acquise » serait, en revanche, la notion qui ouvre tout le champ de réflexion en matière d’immunologie: soit comment faire acquérir un privilège spécifique à des sujets qui n’en jouissent pas spontanément ? »

 

 4. Sur ces bases il ne paraît pas inopportun de revenir  aux fondements mêmes  de l’immunité et de ses « acteurs »au niveau cellulaire  chez l’homme, tels  qu’ils  furent enseignés aux étudiants biologistes (médecins ou pas) en consultant , en cliquant ici(document2) l’introduction d’un cours portant sur ce thème, tel qu’il était  considéré comme classique au début des années 2000.  L’exposé a certainement donné lieu à des approfondissements depuis !… On y pointe plus particulièrement l’intervention des lymphocytes. En réalité, il s’agit de   “leucocytes (globules blancs). Ils prennent l’apparence de petites cellules rondes (d’environ 7 micromètres de diamètre) et possèdent un noyau. On les retrouve dans le sang, la moelle osseuse (où ils sont produits) et des tissus lymphoïdes (rate, ganglions lymphatiques) ».

On notera enfin que les anticorps ou immunoglobulines sont des substances produites par les lymphocytes B pour neutraliser des  antigènes. En présence d’antigènes qui leur sont spécifiques les molécules d’anticorps s’y associent et forment des assemblages moléculaires appelés “complexes antigène-anticorps”…

Pour conclure , les visiteurs pourront prolonger leurs lectures en méditant le propos plein de sagesse de D.Desbiens  
 
” Savoir utiliser l’immunité de la vérité pour vaincre et éliminer toutes les difficultés” !

 Que Catherine Kintzler soit chaleureusement remerciée  de nous autoriser  à  reprendre sur ce site  l’article  en question paru dans son Blog revue.

 

Controverses sur la vaccination anti-Covid 19 et Histoire de la résistance aux vaccins

« La controverse sur la vaccination concerne la mise en cause de la pertinence, l’efficacité et la sécurité des vaccins et de la vaccination.  La légitimité de l’obligation  vaccinale suscite des controverses sur le plan juridique. Elle est officiellement considérée comme une limite raisonnable et justifiée dans les sociétés démocratiques qui la mettent en oeuvre, mais elle est parfois aussi décrite ou perçue comme un affront aux libertés fondamentales »(D’après Wikipedia: https://fr.wikipedia.org/wiki/Controverse_sur_la_vaccination)

Les antivaccins convaincus sont-ils  vraiment  des contempteurs   de la science et de ses  acquis pour la santé humaine voire des détracteurs de la démocratie  ? 

“Les antivaccins ont parfaitement le droit de l’être et de ne pas se résoudre à suivre le chemin emprunté par la majorité, en France, en Europe et aux USA où le président vient d’exhorter les américains à se faire tous vacciner.  Sans mentionner l’OMS qui,chacun le sait, est l’institution spécialisé des Nations Unies (ONU) pour la santé. On imagine mal tous ces pays et ces institutions de santé au plan mondial, européen ou national préconiser un un vaccin suspect, non efficace ou dangereux pour la population mondiale”(https://www.reforme.net/une/2021/08/02/labus-dhistoire-nuit-gravement/)

 Dans La Croix du 13 juillet 2021 Jeanne  Ferney parle  “d’un dialogue électrique entre entre pro et anti-vaccins” constatant  que le variant Delta de SARS-CoV-2 « fait planer la menace d’une nouvelle vague dès cet été et que la pression sur les non-vaccinés monte d’un cran. Au bureau, à la maison ou sur les réseaux sociaux, les échanges entre ceux qui ont sauté le pas et ceux qui s’y refusent se tendent rapidement ».

On titre sur les antivaccins et l’antiscience qui les porte ( Jeremy K. WardPaul Guille-Escuret, Clément AlapetiteDéviance et Société 2019/2 (Vol. 43), pages 221 à 251). On y découvre  que  « depuis le 1er janvier 2018, la France est passée de 3 à 11 vaccins obligatoires pour la population générale. Le but de cette mesure était d’augmenter la proportion de la population protégée contre les maladies infantiles. Mais il s’agissait aussi de « restaurer la confiance dans les vaccins » en rappelant aux Français leur devoir de participer à la protection collective contre la circulation des virus (immunité dite « de troupeau »). Cette problématique est devenue saillante pour les autorités de santé françaises depuis 2009. Ainsi, un premier événement médiatique a émergé à la toute fin des années 1990 autour d’un supposé lien entre le vaccin contre l’hépatite B et la survenue de cas de sclérose en plaques. Mais les controverses vaccinales se sont multipliées et ont gagné en visibilité à partir de la campagne de vaccination contre la grippe A(H1N1) en 2009-2010. Cette campagne s’est soldée par un échec cuisant avec seulement 8 % de la population vaccinée pour un objectif de couverture de 70 % de la population. Depuis, des débats ont émergé dans les médias d’information générale sur l’usage d’aluminium comme adjuvant dans de nombreux vaccins (depuis 2010), sur la sécurité du vaccin contre les papillonavirus (depuis 2011), sur la pénurie de vaccins ne couvrant que les trois immunisations obligatoires (diphtérie-tétanos-poliomyélite) et sur les obligations vaccinales. La publication d’études d’opinion montre que près de 40 % de la population française doute de la sécurité de certains vaccins depuis la survenue de plusieurs épidémies de rougeole … »Les visiteurs pourront consulter l’article très documenté sur cette question d’actualité  en allant à l’URL :https://www.cairn.info/revue-deviance-et-societe-2019-2-page-221.htm(Ward Jeremy K, Guille-Escuret Paul, Alapetite Clément, « Les « antivaccins », figure de l’anti-Science », Déviance et Société, 2019/2 (Vol. 43), p. 221-251. DOI : 10.3917/ds.432.0221. URL : https://www.cairn.info/revue-deviance-et-societe-2019-2-page-221.htm).

 On pourra aussi se rendre compte  que la “résistance” aux vaccins et à la vaccination  n’est pas une découverte récente en prenant connaissance de l’analyse d’ouvrage parue dans « La Cliothèque« ( https://clio-cr.clionautes.org/ )   à l’URL  : https://clio-cr.clionautes.org/antivax-histoire-de-la-resistance-aux-vaccins.html.

  L’histoire de la résistance aux vaccins du 18è siècle à nos jours,  documentée par les auteurs de cet ouvrage, révèle ainsi que  « L’actualité récente a mis en évidence les problèmes liés au rejet de la vaccination et ses conséquences désastreuses. Cette étude tombe à point nommé afin de comprendre les origines du mouvement antivax selon une approche dense à la fois chronologique et thématique de la question en neuf chapitres. »

Au total toute cette longue histoire n’autorise aucunement  à  des assimilations déplacées contribuant à banaliser l’histoire tragique de crimes et génocides perpétrés contre l’humanité . Comme l’écrit J-L. Mouton  : »l’abus d’histoire  peut nuire grandement  » notamment quand il s’agit d’éviter une nouvelle fracture sociétale suscitée par la pandémie en cours . On relève dans le propos de cet auteur que”  la référence constante à la Résistance au nazisme, et parfois à celle des protestants face à la persécution, dans les discours des antivaccins invite à quelques rappels historiques » et à quelque réserve salutaire (https://www.reforme.net/une/2021/08/02/labus-dhistoire-nuit-gravement).

 Dans un tel contexte et pour conserver l’humour nécessaire pour atteindre sans dommage définitif  l’ère post-Covid, les visiteurs de ce site pourront consulter une caricature connotée antivax parue en 1802  (d’après :https://www.franceculture.fr/histoire/a-lorigine-des-caricatures-chez-les-antivaccins)

« La variole ou les merveilleux effets de la nouvelle inoculation » 1802• Crédits : J. Gillray – Gett

 Et pour se rassurer ils pourront aussi prendre connaissance de ce communiqué de l’INSERM :

“ L’efficacité et l’innocuité des 11 vaccins qui deviendront obligatoires en France sont scientifiquement prouvées. L’augmentation de la couverture vaccinale des nourrissons apportera des bénéfices individuels par la protection conférée directement à l’enfant vacciné, et collectifs par la diminution du risque de contamination pour les personnes non vaccinées. Le choix des décideurs étrangers est partagé entre la simple recommandation et la vaccination obligatoire. L’élargissement temporaire du caractère obligatoire de 11 vaccins recommandés chez les enfants, tel que préconisé par le Comité d’orientation de la concertation citoyenne sur la vaccination, doit s’accompagner de la mise en œuvre d’actions prioritaires et du développement des programmes de recherche qui couvrent les différents aspects de la vaccination”(https://www.inserm.fr/wp-content/uploads/2017-12/inserm-miseaupoint-vaccins-2017.pdf)

  Pour finir, on renverra  les visiteurs à ce propos plein de sagesse :  « Les controverses peuvent aussi être déclenchées par des études scientifiques aisément publiées même lorsqu’elles sont entachées de biais, ou parfois par l’interprétation tendancieuse des interventions des autorités de santé, ou encore par les décisions de justice, difficilement compréhensibles pour le public. Tous ces éléments jettent le doute dans les esprits et ne font que conforter les opposants, d’autant que l’exclusion d’un risque est difficilement démontrable sur le plan scientifique. L’expérience montre qu’il est difficile de sortir d’une polémique. L’amélioration de la communication, à la fois vis-à-vis des professionnels et du grand public est essentielle : elle passe par l’utilisation adéquate des médias mais aussi par l’intervention des professionnels de terrain vaccinateurs, à condition qu’ils soient compétents, convaincus et  motivés”. D’après Les résistances à la vaccination | médecine/sciences

Picorer des glanes de Pour La Science (3)

Pour La Science  526 , août 2021

URL : https://www.pourlascience.fr/sd/biologie/pour-la-science-n0526-21892.php

1.  Disputes environnementales

  Protéger 30% de la planète : une ambition équivoque »

  Pour préserver la nature,faut-il accroître la superficie des aires protégées ? Ou plutôt mieux associer les populations locales à la gestion des espaces naturels et agricoles ?

par

Catherine Aubertin

 URL: https://www.pourlascience.fr/sr/disputes-environnementales/proteger-30-de-la-planete-une-ambition-equivoque-22149.php

2.   Les sciences à la loupe

 
Classer les classements… et les déclasser »

 

par

Yves Gingras

Bien que très critiqués par les experts, les classements mondiaux des universités se sont imposés, avec des effets parfois pervers sur la gestion de ces établissements.

URL: https://www.pourlascience.fr/sr/les-sciences-a-la-loupe/classer-les-classements-et-les-declasser-22147.php

 Les visiteurs du site pourront consulter ces deux articles via les URL mentionnées ci-dessus.
 
Que  Alexandra Pernin (Royalties Administrator/ Accounts/ Permissions)  à  Humensis soit remerciée de nous avoir autorisé  à effectuer ces  insertions  sur ce site. 

 

Penser, écrire , orthographier : les points sur les i !

 L’expression ”écriture inclusive” fait actuellement grand bruit dans les medias au point où d’aucuns bien inspirés pourraient être tentés  d’en tirer profit et  de prendre des vessies pour des lanternes en matière d’expression écrite voire d’expression orale. Qu’en est-il aussi du côté de ceux qui ont la charge d’enseigner notre langue nationale ?  On sait ,d’après “agence de communication Mots-Clés” que “En réponse aux inégalités persistantes entre les femmes et les hommes, que ladite agence édite et diffuse le premier Manuel d’écriture inclusive ! L’écriture inclusive désigne l’ensemble des attentions graphiques et syntaxiques qui permettent d’assurer une égalité de représentations des deux sexes. Après plusieurs mois de travail, Mots-Clés a formalisé ce manuel d’écriture inclusive, disponible gratuitement et jusque la fin de l’année au téléchargement libre sur www.ecriture-inclusive.fr. Ce manuel a été l’occasion de formaliser trois conventions simples et de proposer l’introduction dans la langue française d’un nouveau signe de ponctuation : le point milieu.

TROIS CONVENTIONS: :
• Accorder en genre les noms de fonctions, grades, métiers et titres
• User du féminin et du masculin, que ce soit par l’énumération par ordre alphabétique, l’usage d’un point milieu, ou le recours aux termes épicènes
• Ne plus employer les antonomases du nom commun « Femme » et « Homme »

Il s’agit en réalité de féminiser certains termes de notre langue nationale considérant que cette démarche est de nature à contribuer  à l’exercice de la parité entre les femmes et les hommes dans l’exercice de leurs métiers ou fonctions tant dans les entreprises que dans les institutions publiques ou privées.”(d’après ? https://www.motscles.net/ecriture-inclusive)

 

  Cette féminisation censée révolutionner notre société a donné lieu à une circulaire dont les termes semblent   sans appel publiée au Bulletin Officiel de l’Education nationale, de la Jeunesse et des Sports le 6 mai 2021. On y relève notamment que :« Au moment où la lutte contre les discriminations sexistes implique des combats portant notamment sur les violences conjugales, les disparités salariales et les phénomènes de harcèlement, l’écriture inclusive, si elle semble participer de ce mouvement, est non seulement contre-productive pour cette cause même, mais nuisible à la pratique et à l’intelligibilité de la langue française…Une langue procède d’une combinaison séculaire de l’histoire et de la pratique, ce que Lévi-Strauss et Dumézil définissaient comme « un équilibre subtil né de l’usage ». En prônant une réforme immédiate et totalisante de la graphie, les promoteurs de l’écriture inclusive violentent les rythmes d’évolution du langage selon une injonction brutale, arbitraire et non concertée, qui méconnaît l’écologie du verbe. »(Hélène Carrère d’Encausse, secrétaire perpétuel de l’Académie française et Marc Lambron, directeur en exercice de l’Académie française, le 5 mai 2021). 

 Le ministre signataire  souligne cependant et c’est de bon aloi en pareilles circonstances : »L’égalité entre les filles et les garçons, prélude de l’égalité entre les femmes et les hommes, doit être construite, promue et garantie par l’École de la République. Constitutive d’une réelle égalité des chances, elle est en effet indissociable de la promesse républicaine d’émancipation de chaque individu… »( https://www.education.gouv.fr/bo/21/Hebdo18/MENB2114203C.htm)

 Dans les faits on parle désormais  de  « langage épicène, de rédaction épicène, de rédaction non sexiste, de parité linguistique, de langage neutre, de langage ouvert, d’écriture inclusive et de langage non sexiste ou dégenré  qui désignent différentes règles et pratiques cherchant à éviter toute discrimination sexiste par le langage ou l’écriture (d’après  Wikipedia :https://fr.wikipedia.org/wiki/Langage_%C3%A9pic%C3%A8ne)

Cela se fait à travers le choix des mots, la syntaxe, la grammaire ou la typographie. Deux visées coexistent, d’une part ne plus invisibiliser les formes féminines et d’autre part neutraliser la binarité de genre. Un style épicène tend à éviter une discrimination, perçue comme étant forcée par les normes imposées de la langue, entre les genres masculin et féminin. Il permet également d’éviter un androcentrisme marqué par l’utilisation dite générique de la forme grammaticale masculine, en employant par exemple le terme « les étudiants » pour se référer à un groupe mixte, neutre, ou dont le genre n’est pas pertinent.

Le terme « épicène » est parfois utilisé pour se référer à d’autres formes plus inclusives, comme la féminisation des titres, noms de métier et fonction, l’accord de proximité ou en nombre, les abréviations marquant « le genre à l’intérieur d’une même séquence graphique (tiret, point médian, milieu, bas, parenthèses) », la double flexion ainsi que la neutralisation et l’épicénation de la langue, qui peuvent permettre d’éviter le mégenrage des personnes transgenres ou non-binaires.

Le langage épicène sous la forme d’une écriture inclusive utilisant des points et tirets en fins de mots est notamment l’objet de critiques en raison des difficultés qu’il apporte aux dyslexiques et aux personnes aveugles et malvoyantes dépendantes de logiciels d’aides à la lecture qui ne sont pas programmés pour lire une telle écriture.” (D’après Wikipedia  : https://fr.wikipedia.org/wiki/Langage_%C3%A9pic%C3%A8ne)

Tout ceci étant posé il paraît nécessaire de rappeler que ces nouvelles pratiques , qu’il faudra bien enseigner, ne   permettront   de résoudre qu’une toute petite partie des problèmes posés à notre société en la matière. Il faudra bien continuer de penser avec des mots et de l’apprendre , des mots pour ouvrir des portes et s’émanciper et qu’en toute hypothèse il faudra disposer de mots pour penser et pour bien penser. Comme le disait Boileau : » Avant donc que d’écrire, apprenez à penser ! » alors que plus récemment le philosophe Alain notait que » l’art d’écrire précède la pensée ». Quoi qu’il en soit on s’accordera à dire bien après E. Delacroix que « l’art d’écrire est avant tout de se faire comprendre ». Aussi et pour revenir à l’essentiel il ne  paraît pas opportun  de faire inutilement augmenter l’entropie liée au fonctionnement de notre langue nationale tant dans sa forme orale que dans sa forme écrite au moins pour la mémoire  des locuteurs  à qui on faisait porter  (par le passé des bonnets d’âne  pour leurs dysorthographies !

C’est ainsi que l’on renverra les visiteurs de ce site  à l’analyse de certains des problèmes posés telle que proposée par la philosophe Catherine Kintzler dans un article où elle démontre avec beaucoup de sagacité  et d’humour les pièges  et les limites de l’écriture inclusive  tels qu’ils peuvent ressortir  de l’écriture de l’expression courante ‘Bisous à tous deux  » qui vient parfois conclure  certains de nos échanges courriels .

  Cet article est  intitulé  :

 

L’écriture « inclusive » séparatrice : mise à jour du dossier, juillet 2021

Faites le test « Bisous à tous deux »

par

 Catherine Kintzler

 

Mezetulle, le 13 juillet 2021

Il est accessible en cliquant ici ou à l’URL suivante  :

: https://www.mezetulle.fr/lecriture-inclusive-separatrice-faites-le-test-bisous-a-tous-deux/

  Que Catherine Kintzler soit remerciée pour cette nouvelle contribution ô combien salutaire !

Seule la vaccination peut nous permettre le retour à la vie normale

Le point de vue de Philippe Manière 

                     In :

Marianne,  1269, 9-15 juillet 2021,55

https://www.marianne.net › Agora › Tribunes libres

 « Il faut cesser de tourner autour du pot : dès lors que seul le vaccin peut nous permettre le retour à la vie normale, il doit être obligatoire pour tous. À commencer par les soignants. Une chronique de l’économiste Philippe Manière, ancien président de l’institut Montaigne. »

« Voilà seize mois que la France, entre autres, vit à l’heure de la pandémie due au coronavirus  SARS-CoV-2 …  Les visiteurs de ce site pourront avoir accès à la suite de cet article à l’ordre du jour en se rendant à l’adresse :

https://www.marianne.net/agora/tribunes-libres/ils-ne-pensent-pas-forcement-comme-nous-pour-la-vaccination-obligatoire-et-vite.

 
 
 

 

« Jamais sans doute il n’y a eu autant de raisons d’imposer une  (telle) règle de salubrité publique !… ».

Hommage à Axel Kahn , savant et moraliste

Axel Kahn, savant et moraliste, nous a quittés.

Hommage

par 
 

Guy Konopnicki
Publié le 06/07/2021 à 14:44

 

 MARIANNE; 1279,  9 – 15 juillet 2021, 54

 

 

 

“Une vie faite de recherche bien sûr, mais aussi de débats et d’engagement, avec, chaque fois, l’humanisme en guise de fil d’Ariane. Telle fut l’existence du généticien Axel Kahn, qui meurt à l’âge de 76 ans des suites d’un cancer.”  L’hommage de Guy Konopnicki.

Les visiteurs pourront consulter cet hommage en  se rendant à l’URL :

https://www.marianne.net/societe/sciences-et-bioethique/axel-kahn-savant-et-moraliste-nous-a-quittes

Aux difficultés de l’Ecole publique laïque fallait-il ajouter celles de de la FCPE : Les cinq polémiques

Selon Marianne :”Un tweet relayant des propos de la coprésidente de la FCPE sur le lien entre l’assassinat de Samuel Paty et l’enseignement de la laïcité à l’école a fait polémique ce week-end. Mais ce n’est pas la première fois que l’association de parents d’élèves est critiquée pour sa vision de la laïcité. « La FCPE, créée pour défendre la laïcité. » La formule s’affiche sur le site de la Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE) à l’ouverture de la rubrique consacrée à son historique. Mais c’est aussi précisément sur ce thème que depuis quelques mois, l’association de parents d’élèves fondée en 1947 fait l’objet de critiques de la part de militants laïques. Ce week-end, c’est un tweet relayant les propos de la coprésidente Carla Dugault au sujet de l’assassinat de Samuel Paty qui a suscité la controverse. Marianne revient sur cinq moments où le rapport de la FCPE à la laïcité s’est invité dans le débat “.
 
 Quels sont donc ces cinq moments ?

1.SEPTEMBRE 2019 : L’AFFICHE DE LA DISCORDE

2.DÉCEMBRE 2020 : SAMUEL PATY

3. JANVIER 2021 : JEAN-PIERRE OBIN AU TRIBUNAL

4.L’APPEL DU 2 AVRIL

5.JUILLET 2021 : LE CONGRÈS

Les visiteurs de ce site, indignés par ces péripéties préjudiciables à l’institution scolaire républicaine et laïque, pourront consulter à ce propos l’article de  Hadrien Brachet paru dans la Lettre d’actualité de MARIANNE  du 6 juillet 2021  en allant à l’adresse:

MARIANNE.NET/SOCIETE/EDUCATION/SAMUEL-PATY-PROCES-AFFICHE-DE-CAMPAGNE-5-POLEMIQUES-SUR-LA-LAICITE-AUTOUR-DE-LA-FCPE?UTM_SOURCE=NL_QUOTIDIENNE&UTM_MEDIUM=EMAIL&UTM_CAMPAIGN=20210706&XTOR=EPR-1&_OPE=EYJNDWLKIJOIYZA1MWI3ZGI3YJNLNDU1YZVIYJZMMJA0YZK2MDEYZWMIFQ%3D%3D

 

Ils sont également invités à prendre connaissance de deux autres coupures de presse ayant jalonné ladite période en se rendant  aux URL  suivantes :

1.  https://www.lci.fr/societe/assassinat-de-samuel-paty-polemique-autour-des-propos-de-la-fcpe-2190660.html

 
2. https://www.lepoint.fr/societe/crise-a-la-fcpe-des-parents-reclament-un-congres-exceptionnel-17-12-2020-2406369_23.php