« Mezetulle remercie Jean Leclercq1 pour cette belle défense et illustration de l’école dans sa mission essentielle : instruire. S’opposant à maintes idées répandues, il plaide pour « une rupture ou un principe de différence quasi ontologique entre l’École et la société ». L’école émancipe dans la mesure où elle ouvre et protège un « espace spécifiquement distinctif qui est celui d’une instruction publique et singulièrement décentrée par rapport à des pratiques utilitaires voire rentables », un lieu à l’abri des pressions déguisées en « valeurs pédagogiques » dont on nous rebat les oreilles depuis des décennies tant en Belgique qu’en France. Or « c’est précisément parce que l’on n’y enseigne pas et que l’on n’y élève pas que l’École devient un autre lieu », celui de la reproduction sociale.
Étiquette : La question ; qu’est ce qu’une bonne école
Quand deux anciennes élèves-maîtresses des Ecoles normales de Quimper rendent hommage
à
Madeleine Porquet ,
Directrice intérimaire de l’ENF.
Dans un article, publié en collaboration en 2023 dans la revue « Recherches et Educations », Denise Le Bars (Promo.Sphinx,ENF 56-60) et Virginie Houadec (Promo. 1979-1982 , dite » Derniers de Rosmadec« (sic ! ndlr) retracent la biographie très singulière d’une Directrice d’EN qui fit un bref passage- discret mais fondateur-à l’Ecole Normale d’Institutrices de Quimper à la fin des années 50 du siècle dernier.
Il vient compléter fort heureusement des parutions moins conséquentes déjà en ligne sur ce site et dévolues à d’anciens Directeurs de l’ENG. Elles sont accessibles aux URL :
Ledit article » revient sur le parcours de Madeleine Porquet, institutrice dans le Nord lorsque la seconde guerre mondiale éclate. Déportée en raison de son militantisme au PCF, travaillant auprès des fils et filles de mineurs, elle devient inspectrice départementale de l’école maternelle dans le Finistère et fait souffler un vent de nouveauté et d’ouverture sur l’école normale de filles de Quimper puis sur les écoles maternelles du Finistère nord. Cet article présente quelques particularités de cette inspectrice qui est à la croisée de plusieurs réseaux, et pour qui l’expression des enfants et leur créativité est essentielle : militante du mouvement Freinet, amie de Célestin et Élise Freinet, actrice de l’école maternelle française au sein de l’AGIEM mais également de la Fédération des œuvres laïques. «
D’anciennes normaliennes de l’époque ont accepté de nous faire part des souvenirs qu’elles ont conservés de cette directrice. Les visiteurs pourront en prendre connaissance ci-dessous ; ils donnent lieu à des témoignages émouvants et édifiants qui enrichissent ceux des deux auteures précitées :
1. « Madeleine Porquet est arrivée lors de la rentrée 57-58 et n’a pas terminé son année scolaire. Mon seul souvenir marquant : elle nous a réunies dans le gymnase, nous a demandé de former une ronde et nous a annoncé qu’elle avait tellement souffert d’absence de liberté que les normaliennes de Quimper ne subiront plus de barrières tant qu’elle serait présente. Je me souviens qu’alors les filles ont chanté le « Chant des marais » ! (selon Anne Le Goff).
2. »Ce dont je me souviens c’est de sa forte personnalité, son charisme, ses compétences pédagogiques marquées par son appétence particulière pour les pédagogies actives inspirées de Célestin et Elise Freinet ainsi que son engagement professionnel doublé d’un fort militantisme pédagogique en phase avec la jeunesse, ouverte sur un monde plus juste et plus humain, que beaucoup d’entre nous incarnions à l’époque. » (selon Yvette Quintric).
De surcroît, Y. Quintric et son époux André, lui-même ancien élève-maître à l’ENG de Quimper (promo.ENG 56-59) ont accepté avec enthousiasme d’étayer ces observations en suscitant les réactions de Denise le Bars ( Fichier 1 ) et celles de Mme Favreau qui fut la collègue de Madeleine Porquet (Fichier 2 ) et en approfondissant leur propre réflexion (Fichier 3 ) .
Tous ces éléments immatériels de la mémoire normalienne quimpéroise prépareront les visiteurs de ce site à consulter le (Fichier 4) où ils auront accès direct à l’article original de D. Le Bars et V . Houadec intitulé :
« Madeleine Porquet dans les pas
de
Célestin et Elise Freinet »
On pourra aussi prendre connaissance du document en se rendant à l’une des adresses suivantes :
URL.https://doi.org/10.4000/rechercheseducations.14781
URL.https://journals.openedition.org/rechercheseducations/1478
Sonnez binious et bombardes !
Chronique d’évènements initiés par le « séisme » politique du 9 juin 2024 (XIII)
« L’enjeu des élections législatives de 2024 sur le futur de l’École et de l’éducation «
Le Café pédagogique, 26juin 2024
Dans cette tribune qu’il signe dans le Café pédagogique, le Collectif d’Interpellation du Curriculum (CICUR) appelle à se saisir de ces élections en s’engageant « pour une école de la culture commune pour toute notre jeunesse ». Il rappelle que les « gouvernements des présidences Macron ont poursuivi avec constance une politique scolaire régressive à deux niveaux. Dans les discours, par démagogie, ce fut la mise en scène d’un retour à un passé abusivement décrit comme édénique ». Quant au programme de l’extrême droite, il « est symptomatiquement similaire, en allant encore un peu plus loin dans l’autoritarisme et la rétrogradation » estiment les signataires. « Dans un tel contexte de crise, l’issue positive consiste à inventer en France une École juste, fournissant aux élèves les outils de compréhension des complexités du monde, leur permettant de s’y repérer et s’y engager ».
À l’évidence, dans le cadre de l’actuelle campagne législative éclair, le temps manque pour que l’Ecole soit traitée avec le soin dont elle a pourtant le plus grand besoin !
Deux constats s’imposent :
1. Les gouvernements des présidences Macron ont poursuivi avec constance une politique scolaire régressive à deux niveaux. Dans les discours, par démagogie, ce fut la mise en scène d’un retour à un passé abusivement décrit comme édénique. Dans la réalité, ce fut le renforcement sans complexe des fonctions de tri et d’injustice sociale de l’Ecole. Accroître les fractures scolaires, notamment dès le collège, produit de dangereuses frustrations dans la jeunesse qui, à juste titre, n’accepte plus l’hypocrisie d’un jeu « méritocratique ». Le programme de l’extrême droite est symptomatiquement similaire, en allant encore un peu plus loin dans l’autoritarisme et la rétrogradation !
2. L’injustice et l’archaïsme du système scolaire français sont une réalité ancienne et de plus en plus saillante. Le mythe du retour à une période idyllique antérieure vient en fait cacher les effets délétères des politiques menées : contestation des acquis de la démocratisation d’une institution cruciale pour la démocratie, mise à l’écart des enseignants traités en simples exécutants, désorientations des familles…
Dans un tel contexte de crise, l’issue positive consiste à inventer en France une École juste, fournissant aux élèves les outils de compréhension des complexités du monde, leur permettant de s’y repérer et s’y engager.
Aujourd’hui, l’agenda politique de l’Ecole devrait faire ce qu’il n’a jamais fait : la priorité devrait être centrée sur l’invention collective d’un nouveau curriculum ayant pour objectif central de conduire tous les élèves à l’appropriation d’une culture commune émancipatrice, définie en référence à ce qu’on sait de l’humain.
Certes l’architecture d’ensemble du système sera à remettre sur le métier, mais aussi la nature des savoirs et compétences à acquérir, en ces temps d’ébranlement des anciennes certitudes qui rendent plus que jamais indispensable la réflexion sur l’éducation publique et sur sa dimension planétaire, que les dérèglements contemporains font si fortement ressortir.
Pour suivre les travaux du CICUR : Interpellation curriculum | Collectif d’interpellation du curriculum CICUR (hypotheses.org)
Chronique d’évènements initiés par le « séisme » politique du 9 juin 2024 (XII)
https://www.cafepedagogique.net/2024/06/25/collectif-riposte-education-non-au-projet-educatif-de-lextreme-droite/?utm_campaign=Lexpresso_25-06-2024_1&utm_medium=email&utm_source=Expresso
Créé il y a quelques mois, le collectif Riposte Éducation est constitué d’enseignant·es, de personnels éducatifs, de chercheurs, de chercheuses et de parents. Un collectif né au lendemain des annonces du Choc des Savoirs, un collectif né pour le combattre. Aujourd’hui, le combat franchit un nouveau cap. Il ne s’agit plus seulement de s’attaquer aux mesures délétères annoncées par Gabriel Attal en décembre dernier, mais de s’opposer dès maintenant au projet éducatif de l’extrême droite. « Non au projet éducatif de l’extrême droite. Oui pour préparer ensemble l’avenir de l’école», tel est leur mantra.
Nous sommes un collectif d’enseignants, de personnels éducatifs, de chercheurs et de parents mobilisés pour faire évoluer l’École. Nous luttons contre les réformes successives qui ont mis à mal l’Éducation nationale et l’Université et nous travaillons à un projet alternatif.
Avec la perspective de voir arriver au pouvoir le rassemblement national et ses affidés de droite, le danger est encore plus grand. Leur projet pour l’École aggravera encore des transformations néfastes déjà engagées. Nous courons le risque d’une politique encore plus élitiste, plus ségrégationniste, une caporalisation encore plus forte des enseignants, une école habillée de tous ses oripeaux déjà connus : programmes réducteurs et peu ambitieux, imposés sans discussion, uniforme, autoritarisme, sanctions…
Le travail enseignant serait réduit à un métier d’exécution et encore moins attractif avec une formation au rabais. Mais surtout le tri social serait encore plus renforcé alors que notre école est parmi les plus inégalitaires et où la réussite scolaire dépend le plus du niveau social. Nous devons collectivement être à la hauteur de cet enjeu. Il en va de la cohésion sociale et de la confiance dans la démocratie.
Ensemble et unis, nous appelons les enseignants, parents, tous les personnels, cadres de l’éducation, tous les démocrates à refuser ce projet, dès le premier tour. Il nous faut sauvegarder et renforcer les ambitions de l’école de la République : démocratie, égalité (réelle) des droits, éducation de haut niveau, liberté de penser.
Ensemble et unis pour exiger la mise en œuvre de mesures claires pour 2024-2027 : réparer en urgence les fonctionnements démocratiques de l’institution, la formation des enseignants, la mise en œuvre d’un plan de résorption de la précarité dans l’Éducation nationale (qui passe par une loi de programmation), rendre meilleur l’accueil des élèves et améliorer les conditions de travail et les salaires des enseignants et personnels. On ne transforme pas une école avec des personnels qui vont mal.
Ensemble et unis pour demander, dès le début de septembre, l’ouverture d’une vaste concertation démocratique : un Grenelle alternatif réunissant les personnels et les usagers pour une rénovation profonde et audacieuse du système éducatif .
Face à l’individualisme, la sélection, la compétition, le séparatisme social et l’intolérance qui se développent aujourd’hui, cette École doit reconstruire les conditions de l’égalité et de la mixité sociale. La pédagogie doit favoriser la coopération, l’inclusion et l’altérité. Elle doit aussi donner des outils pour agir face à l’urgence écologique et permettre de penser la complexité de notre société et de notre planète. La nécessaire transformation de l’École ne peut attendre !
Ensemble et unis pour un front de refus contre un nouveau désastre pour l’école.
Ensemble et unis, partenaires et acteurs de l’éducation nationale, parents, syndicats, associations diverses, étudiants, votons pour un projet clairement engagé sur ces valeurs et enjeux démocratiques et au service d’une École pour tous
Le comité de pilotage du Collectif Riposte Éducation, 19 juin 2024
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https://collectif-riposte-education.fr La raison d’être de l’ASVPNF s’inscrit parfaitement dans le sens de la démarche du collectif RIPOSTE ,front de refus contre un nouveau désastre pour l’Ecole. Il est entendu que l’Institution concernée est, sans équivoque, l’Ecole publique laïque (maternelle, élémentaire, collèges et lycées);
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Chronique d’évènements initiés par le « séisme » politique du 9 juin 2024 (XI)
Philippe Meirieu :
« Il fait noir au pays des Lumières »
Le Café pédagogique, 24 juin 2024
Les visiteurs pourront consulter l’article complet écrit par Philippe Meirieu en cliquant ici Il y est souligné que « en cherchant à attirer les électeurs séduits par l’extrême droite, la Macronie a installé le Rassemblement National au cœur de notre vie politique et lui a ouvert la porte du pouvoir » écrit Philippe Meirieu dans cette tribune qu’il signe pour le Café pédagogique. « Choisir l’éducation contre la complicité des fatalismes est plus que jamais nécessaire » prévient le célèbre chercheur. « Car, nos enfants auront un futur – le futur arrive toujours, c’est la mécanique de l’horloge -, mais il n’est pas certain, qu’ils aient un avenir : une société où, selon le vœu des Lumières, on puisse « penser par soi-même » et « construire du commun ». Et cet avenir est bien entre nos mains ».
Que Lillia Ben Hamouda,rédactrice en chef de Café pédagogique, soit remerciée de nous permettre ce nouvel emprunt.
Petite chronique nostalgique d’un retour vers le futur antérieur des écoles normales (II)
Quand la (re)découverte des hussardes noires contribue à rompre les silences de l’histoire…
cafepedagogique.net/2023/03/08/melanie-fabre-les-hussardes-noires-de-la-republique/
– Fichier 2 .Hussardes noires : des enseignantes à l’avant-garde des luttes par Lilia Ben Hamouda
https://www.cafepedagogique.net/2024/03/08/hussardes-noires-des-enseignantes-a-lavant-garde-des-luttes/
Petite chronique nostalgique d’un retour vers le futur antérieur des écoles normales (I)
A propos de la Loi du 15 mars 2004 et de son 20è anniversaire
On sait qu’elle fut tantôt appelée la loi « sur le voile » tantôt la loi « antivoile » ; ceci étant rappelé, elle demeure jusqu’à plus ample informé une loi de la République. Elle est chargée d’encadrer, en application du principe de laïcité, le port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse dans les Ecoles,Collèges et Lycées publics. Elle stipule :
L’Assemblée nationale et le Sénat ont adopté,
Le Président de la République promulgue la loi dont la teneur suit :
Il est inséré, dans le code de l’éducation, après l’article L. 141-5, un article L. 141-5-1 ainsi rédigé :
« Art. L. 141-5-1. – Dans les écoles, les collèges et les lycées publics, le port de signes ou tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse est interdit.
Le règlement intérieur rappelle que la mise en oeuvre d’une procédure disciplinaire est précédée d’un dialogue avec l’élève. »
I. – La présente loi est applicable :
1° Dans les îles Wallis et Futuna ;
2° Dans la collectivité départementale de Mayotte ;
3° En Nouvelle-Calédonie, dans les établissements publics d’enseignement du second degré relevant de la compétence de l’Etat en vertu du III de l’article 21 de la loi organique n° 99-209 du 19 mars 1999 relative à la Nouvelle-Calédonie.
II. – Le code de l’éducation est ainsi modifié :
1° Au premier alinéa de l’article L. 161-1, les références : « L. 141-4, L. 141-6 » sont remplacées par les références : « L. 141-4, L. 141-5-1, L. 141-6 » ;
2° A l’article L. 162-1, les références : « L. 141-4 à L. 141-6 » sont remplacées par les références : « L. 141-4, L. 141-5, L. 141-5-1, L. 141-6 » ;
3° A l’article L. 163-1, les références : « L. 141-4 à L. 141-6 » sont remplacées par les références : « L. 141-4, L. 141-5, L. 141-6 » ;
4° L’article L. 164-1 est ainsi modifié :
a) Les références : « L. 141-4 à L. 141-6 » sont remplacées par les références : « L. 141-4, L. 141-5, L. 141-6 » ;
b) Il est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« L’article L. 141-5-1 est applicable aux établissements publics d’enseignement du second degré mentionnés au III de l’article 21 de la loi organique n° 99-209 du 19 mars 1999 relative à la Nouvelle-Calédonie qui relèvent de la compétence de l’Etat. »
III. – Dans l’article L. 451-1 du même code, il est inséré, après la référence : « L. 132-1, », la référence : « L. 141-5-1, ».
Les dispositions de la présente loi entrent en vigueur à compter de la rentrée de l’année scolaire qui suit sa publication.
Les dispositions de la présente loi font l’objet d’une évaluation un an après son entrée en vigueur.
La présente loi sera exécutée comme loi de l’Etat.
Fait à Paris, le 15 mars 2004.
Jacques Chirac
Par le Président de la République :
(1) Travaux préparatoires : loi n° 2004-228.
Assemblée nationale :
Projet de loi n° 1378 ;
Rapport de M. Pascal Clément, au nom de la commission des lois, n° 1381 ;
Avis de M. Jean-Michel Dubernard, au nom de la commission des affaires culturelles, n° 1382 ;
Discussion les 3, 4 et 5 février 2004 et adoption le 10 février 2004.
Sénat :
Projet de loi, adopté par l’Assemblée nationale, n° 209 (2003-2004) ;
Rapport de M. Jacques Valade, au nom de la commission des affaires culturelles, n° 219 (2003-2004) ;
Discussion et adoption le 3 mars 2004.
La mise en application de la dite loi sur le terrain a conduit à soulever des problèmes d’une extrême gravité au point où Le Monde du 26 mars 2024 pouvait titrer :
« Lycée Maurice-Ravel de Paris : menacé de mort, le proviseur a quitté ses fonctions »
En réalité ce journal rapportait que “le proviseur, qui avait demandé à des élèves de retirer leur voile au sein de son établissement, avait été la cible de menaces de mort proférées en ligne… ». Quel triste anniversaire pour l’Ecole publique de la République devenue l’Ecole de la peur (cf.Iannis Roder in Franc Tireur n°124 du 27 mars 2024), l’Ecole de l’autocensure prise au piège des « entrepreneurs de l’interdiction du voile islamique » ayant inscrit leur volonté dans la loi de 2004. S’agit-il du boomerang que l’on croyait éviter ? Il n’est plus temps de s’en lamenter…Il s’agit de savoir comment réinstituer l’Ecole et ses maître et, pour y parvenir, comment sauvegarder la laïcité menacée.
Les visiteurs pourront déjà rester informés et prendre connaissance du bilan qui fut établi en juillet 2005, 16 mois après la promulgation de la loi de 2004 bilan présenté par Hanifa Chérifi, Inspectrice générale de l’Education nationale, publié dans Hommes et migrations,2005,1258, 33-47 (https://www.persee.fr/doc/homig_1142-852x_2005_num_1258_1_4391 ).Il leur apparaitra que des éléments nouveaux , intervenus dans l’intervalle, ont grossi le « dossier » ; l’institution scolaire porteuse de la laïcité en est la victime.
Ils pourront aussi consulter, pour remettre les faits en perspective, cinq fichiers fondateurs dévolus à la question et qui sont accessibles en cliquant sur Fichier(s) 1, 2, 3 et 5 ou en se rendant aux URL indiquées :
Fichier 1..Vingtième anniversaire de la loi dite sur le « voile » par Gérard Delfau, Mezetulle , 24 mars 2024.
URL. : https://www.mezetulle.fr/vingtieme-anniversaire-de-la-loi-dite-sur-le-voile-par-gerard-delfau/
Fichier 2. Loi de 2004,retour aux sources de la laïcité par Benoît Drouot,LEDDV, 15 mars 2024.
URL. : https://www.leddv.fr/analyse/loi-de-2004-retour-aux-sources-de-la-laicite-20240315
Fichier 3. Laïcité scolaire : une règle claire à valeur éducative par Catherine Kintzler, Mezetulle , 12 décembre 2023.
URL. : https://www.mezetulle.fr/laicite-scolaire-une-regle-claire-a-valeur-educative/
URL. https://www.leddv.fr/analyse/laicite-scolaire-une-regle-claire-a-valeur-educative-20231210
Fichier 4. Dossier 20è anniversaire de la loi du 15 mars 2004 par Catherine Kintzler, Mezetulle, 27 mars 2024
URL. https://www.mezetulle.fr/dossier-20e-anniversaire-de-la-loi-du-15-mars-2004/
Fichier 5. La loi du 15 mars 2004 a 20 ans : quelques réflexions par Catherine Kintzler, Mezetulle, 27 mars 2024
URL . https://www.mezetulle.fr/la-loi-du-15-mars-2004-a-20-ans-quelques-reflexions/
Pour reprendre le propos de Catherine Kintzler : « la loi du 15 mars 2004 (interdiction des manifestations ostensibles d’appartenance religieuse par les élèves à l’école publique) a vingt ans. Je n’aurai pas la prétention de retracer l’histoire de cette adoption, me contentant de renvoyer au livre Préserver la laïcité que Iannis Roder, Alain Seksig et Milan Sen viennent de publier sur ce sujet1 et à l’article que Gérard Delfau a bien voulu confier à Mezetulle2. Je propose quelques réflexions, d’abord sur certaines critiques dont cette loi est régulièrement l’objet, ensuite sur sa valeur éducative3 » .
Au final de la célébration-pour le moins discrète- du 20è anniversaire de la loi de 2004 et au moment où s’instaure dans nos Ecoles, Collèges et Lycées publics un climat d’insécurité sans doute souhaité par certains contempteurs de la laïcité républicaine, il ne s’agit point de sombrer corps et âme dans « le pas de vagues et l’autocensure » sachant cependant qu’en 2024 « on peut mourir d’enseigner en France ».
Que Catherine Kintzler soit chaleureusement remerciée pour ses contributions personnelles en ligne dans son blog revue Mezetulle et pour nous autoriser à reproduire et représenter certains articles de ses auteurs invités.
L’école et la sociologie sociologisante
en cliquant ici